5 (je suis même pas sûre que c'est le chapitre 5 mais bon)

Je disais donc. Oups. Comment je suis censée expliquer à quelqu'un pourquoi je l'ai enfermé dans mon placard ? Euh. On va se rabattre sur une bonne technique. L'improvisation. Et comme jesaisplusqui l'ai dit, plus c'est gros, plus ça passe. Donc. Ah bah... Plus le temps de réfléchir, il est déjà là. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde.  Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Voilà vous avez compris. J'espère. Parce que là j'ai la flemme de l'écrire encore.

Donc. Que disais-je. Ah oui. On se regarde.

— Vous êtes moche, je lui dis.

— Oui je sais, il me dit.

— Mais vraiment très moche, je lui dis.

— Oui nan mais je sais, il me dit.

— Je vous plains de voir votre tête à chaque fois que vous passez devant un miroir, je lui dis.

— Oui bon merci je suis au courant, il me dit.

— Nan mais vraiment vous êtes super moche, je lui dit.

— Oui oui j'ai compris, il me dit.

Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Ouais bon ça va au bout d'un moment là.

— Sinon vous ça va ? je lui dit.

— Bah nan, il me dit.

— Pourquoi ? je lui dit.

— Bah j'ai passé la nuit enfermé dans votre placard, il me dit.

— Ah oui c'est vrai, je lui dit.

— Pourquoi vous avez fait ça ? il me dit.

— Y'a pas de gâteau pistache-framboise-poisson, je lui dit.

— Ah oui c'est vrai, il me dit.

Fin de la discussion. Et fin de ma tranche d'aubergine bouillie tapissée de sucre brun avec un nappage d'huile de foie de morue et un supplément pomme de terre crue. J'ai envie de pleurer. Pour faire passer ce désespoir accablant qui a pris possession de mon être, je vais aller dehors. Je vais bronzer sous les palmiers. Ah. Y'a pas de palmiers. Que faire ? Je crois qu'il y a un musée des champignons, pas loin. Je pourrais y aller. Que me dit Gougueule maps ? J'arrive dans 188÷97×6 989-√879+14x-9×π ce qui est égal à 13 585, 76845360642921 secondes, donc environ 226 minutes si x = 7, c'est-à-dire 3,767 heures, ce qui signifie que le trajet va durer ‭0,156958333333333333 jours, ou bien ‭0,022422619047619047 semaines, ou encore ‭0,000430022831050228 années. Vous me dites si j'ai fait une erreur.

Maintenant, Est-ce que j'emmène BillyBoy ? Ça dépend de si il aime les champignons. Mais j'en ai aucune idée. Autant aller lui demander. Dès que je me lève, un autre dilemme s'impose à moi (ça se dit ça ? Un dilemme qui s'impose ? Je crois hein). Escaliers ou A. S. C. E. N. S. E. U. R. ? Les escaliers ça fait faire de l'exercice, mais j'ai la flemme. Et puis en plus, les tranches d'aubergine bouillie tapissée de sucre brun avec un nappage d'huile de foie de morue et un supplément pomme de terre crue ça fait pas prendre de poud. Non, poig. Poif. Poids. Voilà j'ai trouvé le mot. Poids. Donc autant prendre l'A. S. C. E. N. S. E. U. R. : Appareil Super Cringe Élevant Normalement un Supplément Européen d'Umains Rigolos. La seule chose qui m'inquiète c'est le "normalement". Comment ça "normalement"?

Ah attendez, y'a un truc écrit à côté de l'A. S. C. E. N. S. E. U. R. C'est quoi ? Je déchiffre : " Vous avez 10,9 chances sur 10 de mourir coincé dans cet A. S. C. E. N. S. E. U. R."

10,9/10 ? Seulement ? Mais ça vaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa je risque rien !

Donc je monte dans l'A. S. C. E. N. S. E. U. R. et appuie sur le bouton "étage quarante-douze. Et je commence à monter. Et au milieu de trajet, l'A. S. C. E. N. S. E. U. R. s'arrête brusquement. Je commence à m'inquiéter quand un voyant rouge s'allume, ce qui me rassure tout de suite. Si c'est rouge, c'est sur tout va bien ! Tout à coup, une voix qui ressemble vaguement à celle de Kakou Kakou (vous avez tous la réf j'espère ?) sort des haut-parleurs :

— Kakou kakou ! Aujourd'hui, vous êtes coincé dans l'ascenseur, et en danger de mort !

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