4. Mission Sauvetage
Chez les Harold...
Josh lui avait fait tellement peur qu'Ally ne pouvait plus fermer un œil. Quand, soudain, elle aperçut de grosse pattes poilues...Effrayée, elle parvint à prendre son talkie-walkie et à appeler Josh.
Celui-ci, endormi, entendait le son apeuré de la voix d'Ally, qui essayait de le réveiller :
— Josh...Josh...JOSH ! ! !
Après un grand effort, Josh parvint à prendre son talkie-walkie et à dire, d'une voix endormie :
— Quoi ?
— A...araignée...
— De quoi tu parles ?
— Y...y'a une araignée...non...attends...y'a plein d'araignées...elles...elles viennent sur mon lit ! JOSH !
— Allez, tu vas pas croire aux âneries que j't'ai dit !
— JOSH ! Qu'est-c'que j'dois faire ? C'est des mygales en plus !
— Euh...descends d'ton lit !
— Euh...j'vais essayer...
Ally descendit alors de son lit, mais, rien à faire, les araignées la suivaient toujours. « Que faire ? » se demanda-t-elle. Elle reculait, reculait, reculait, et, elle trébucha par la fenêtre encore ouverte :
— JOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOSH ! ! ! s'écria-t-elle en tombant.
— ALLY ! Qu'est-ce qu'y a ? Ally ! Ally ! Ça va ? ! ALLY ! demanda Josh.
Au bout de quelques minutes, Ally répondit enfin dans le talkie-walkie :
— Josh ! Je...je...je...JOSH !
— Qu'est-ce qu'y s'passe ? Ally !
— J'suis suspendue à la f'nêtre !
Josh se précipita à sa fenêtre en pensant : « Heureus'ment qu'on est voisins ! ». Il la vit. Elle était suspendue à la fenêtre, en chemise de nuit, sa main droite tenait le rebord de la fenêtre tandis que sa main gauche tenait le talkie-walkie.
— Ally ! chuchota Josh dans le talkie-walkie.
— Ouais ? lui répondit celle-ci. Tu m'as vue ?
— Ouais, j't'ai vue. Bon. Tu sais quoi ? Une fois qu'j'aurais fini d'parler, tu lâcheras l'talkie-walkie et tu t'tiendras avec l'autre main. Voilà c'que j'vais faire : J'vais aller réveiller Céline et on va aller chercher une échelle dans l'atelier d'mon père, OK ?
— OK !
— Vas-y, lâche le talkie-walkie !
— OK !
Ally lâcha le talkie-walkie afin de se tenir avec l'autre main. Josh courut réveiller sa sœur.
— Céline ! disait-il, désespéré, réveille-toi ! Céline !
— Laisse-moi, Maman ! répondait-elle, y'a pas cours aujourd'hui, c'est toi qui l'as dit !
— CELINE ! C'est moi, Josh !
— Hein ? Quoi ? s'écria-t-elle, enfin réveillée. JOSH ! Qu'est-ce que tu fais ici, dans ma chambre en plus ? ET EN PLEINE NUIT ! ! !
— Arrête de crier !
— T'as eu la trouille, c'est ça ? T'arrivais pas à dormir, hmm ?
— Nan ! Pas moi ! ALLY ! Elle est suspendue à la fenêtre de sa chambre parce qu'il y a, soi-disant, des mygales dans sa chambre ! Tu piges, maint'nant ?
— Premièrement on dit...
— ON A PAS L'TEMPS POUR TES LEÇONS, CELINE ! GROUILLE ! l'interrompit Josh.
— Attends, que je m'habille, tout de même ! Je ne vais pas sortir dehors en chemise de nuit !
— On a pas l'temps, j'te dis ! Y'a personne dehors et Ally risque de tomber !
— Bon, bon...j'arrive !
Ils prirent une échelle (avec beaucoup de difficulté, car elle était extrêmement lourde) de l'atelier de leur père et l'emmenèrent contre le mur, de façon à ce qu'Ally puisse descendre sans la moindre difficulté, ce qu'elle fit, d'ailleurs.
— Ça va ? T'as pas eu trop peur ? demanda Josh.
— Et comment que j'ai eu peur ! Oh ! Regarde ! Une mygale ! Sur ma main ! AAAAAAAAAAAAAAAAH !
Elle secoua sa main afin de faire tomber l'araignée qui courut, apeurée.
— Alors, c'est vrai ? Y'a vraiment des araignées ?
— Puisque que je te l'dis ! Tu m'croyais pas, t'à l'heure ?
— Bah...euh...disons que...non.
— T'es qu'un imbécile !
— Ouais bah n'empêche que sans l'imbécile tu s'rais morte à l'heure qu'il est !
— STOP ! Quand est-ce que vous allez arrêtez de vous disputer comme des bébés, tous les deux ? s'écria Céline, agacée.
— Quand cet imbécile me croira enfin, dit Ally.
— Ouais bah hein ! protesta Josh, sans rien ajouter.
— Ça y est, vous ne vous aimez plus ? ! s'étonna Céline.
— On n's'est jamais aimés, d'abord ! cria Josh.
— Ouais, entre nous c'était que d'l'amitié ! ajouta Ally.
— Vraiment ? On aurait pas dit...
— Bah toi avec ton Charles, hein ! protesta Josh.
— QUOI ? Mon frère ? T'aimes mon frère ? ! rigola Ally.
— Euh...je...n'importe quoi !
— Bah si, hein ! Pendant qu'j'allais t'réveiller j'ai entendus : « Mon Charlounet-Charlinou, si tu venais avec moi au pays de...au pays de...au pays de l'amour, hmm ? On serait bien là-bas toi et moi, sans nos...sans nos... sans nos stupides frère et sœur pour nous embêter et pour parler vulgairement, qu'en penses-tu ? » inventa Josh, bien qu'il eut du mal à trouver ses mots.
— Euh...je..., balbutia Céline.
— DEMASQUEE ! DEMASQUEE ! lui crièrent Josh et Ally.
— Pff..., et elle s'en alla.
Une fois qu'elle fut assez loin, Ally demanda à Josh :
— Alors comme ça tu m'croyais pas, hein ?...
— Euh...
— TU VAS VOIR !
Elle lui sauta dessus et ils passèrent la nuit à se bagarrer.
Ville de Startique, 8h00...
— AAAAAAAAAAAAAAAAH ! des gens n'arrêtaient pas de crier.
Karca21 était en rage, car son plan diabolique n'avait pas marché et il mettait le feu à la ville de Startique, bien qu'elle n'y fut pour rien.
— Je m'a-ppelle Kar-ca. Je n'aime pas qu'on m'a-ppelle « ca-ca ». Je ne suis pas un ca-ca. Je veux tu-er les imbéciles.
Il se téléporta dans une des maisons, et s'apprêta à tirer sur tous les membres de la famille, mais le père l'interrompit :
— ATTENDEZ ! Nous, nous n'sommes pas des imbéciles, j'vous assure !
— Peut-être. Mais si Kar-ca à dé-ci-dé que vous ét-iez des im-bé-ciles, c'est que vous êtes tous des im-bé-ciles. C'est Kar-ca qui fait la loi ici. Main-te-nant ne bou-gez plus. Le-vez tous les bras, j'ai dit tous. Kar-ca va ti-rer. Ne bou-gez plus. Les mains en l'air, non, bai-ssez les bras, juste les mains en l'air. A-tten-dez. Je vais ti-rer sur vous à trois. Un, deux, trois !
BOUM ! La famille entière mourut. Seul le père résista, et il fit le mort jusqu'à ce que Karca21 quitte les lieux, puis appela le labo-robots :
« Bienvenue dans le labo-robots ! Si votre robot est cassé, tapez 1; si votre robot ne vous a pas obéi, tapez 2 ; et enfin, si votre robot vous a agressé, tapez 3 ».
L'homme tapa « 3 ».
« Si vous êtes blessé, tapez 1 ; si vous êtes gravement blessé, tapez 2 ; et enfin, si vous êtes mort, tapez 3 ».
L'homme décéda, avant même de pouvoir répondre, et, en mourant, il appuya malencontreusement sur la touche « 3 ».
« Nous sommes vraiment désolés, si vous êtes mort, nous ne pouvons malheureusement plus rien pour vous... Nous vous souhaitons un bon voyage vers l'au-delà ! Nous vous donnons rendez-vous sur notre nouveau service : le online— au-delà,
Merci de votre compréhension, au revoir ! ».
Du côté de nos deux abrutis : Ally et Josh...
Se sont-ils battus toute la nuit ? Non, bien sûr ! Non, nos deux abrutis sont en train de dormir dehors, Ally la tête sur l'épaule de Josh, trempée, car il a plu toute la nuit !
Une voiture volante arriva, ce qui réveilla Josh, soudainement. Mais celui-ci ne put se lever à cause d'Ally. Il fut donc obligé de la réveiller :
— Ally ! Debout !
— Hmm...laisse-mmoi dormmmir...
— Mais Ally ! Tu m'gênes, j'peux pas m'lever !...Mais qu'est-c'tu fais sur moi, d'abord ? !
— QUOI ?! MOI ? SUR TOI ?
Elle se leva d'un bond, regardant Josh avec dégoût.
— OUAIS ! TOI ! SUR MOI !
— Mais qu'est-c'que j'fais là ! Mais j'suis toute trempée ! Qu'est-ce qui s'est passé ?
— Récapitulatif : hier soir, tu t'es j'tée sur moi, et, on s'est battus. Ensuite, on a dû s'endormir, et il a dû pleuvoir toute la nuit. C'qui explique qu'on soit trempés de la tête aux pieds. Et, pour finir, j'vais rentrer chez moi avant qu'ma mère se rende compte que j'me suis endormi dehors, elle va sûrement s'imaginer que j'ai attrapé une pneumonie !
— Ah..., dit Ally, confuse, avant d'éternuer (deux fois de suite)
— A tes souhaits et...à tes amours, à ce que je vois ! fit Céline, en arrivant près d'eux — elle était partie vider la poubelle.
— Mer...ci..., fit Ally, aaaaaaaatchoummmmm ! Aaaaaaaaaaatchhhoouummm ! Atchoum !
— Eh bien moi j'en connais une qui est malade ! cria Céline, en rigolant.
— Moi j'n'trouve pas ça très drôle ! riposta Ally, suivi d'un nouvel éternuement.
— Comment j'vais...aaatchoumm...faire, mes par...atchoum...rents vont me tu...atchoum...tuer...atchoum ?
— Alors là, tu te débrouilles toute seule, désolée ! répliqua Céline, avant d'aller rapiner à ses parents que Josh venait de passer la nuit dehors.
— Tu vas t'faire autant crier qu'moi, sauf que toi, t'auras pas b'soin d'punition, t'en as déjà une, et en plus t'as une excuse puisque t'as failli mourir, lui répondit Josh.
— Toi aussi, t'en as une, tu m'as sauvé la vie...merci...et excuse-moi pour hier soir...
Elle lui fit un bisou sur la joue, ce qui le fit rougir, en guise de reconnaissance.
Elle se leva, tant bien que mal, et rentra chez elle, en laissant s'échapper quelques éternuements. Quant à Josh :
— J'crois qu'chuis amoureux...
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