Les Aléas de T. Wayne - Le Concert


Tom Wayne, ce jeune adolescent totalement normal, avec les aléas de sa vie de lycéen moyen, est de retour pour vous dévoiler un nouveau moment de sa vie !

Après Le Cambriolage, vivez la nouvelle l'expérience de Tom !
En ce jeudi, Tom et Léa n'ont pas été très attentif en cours. Évasifs tout le long de la journée.

Cela faisait des semaines qu'ils comptaient les jours, qu'ils en rêvaient la nuit.
Ce soir, les deux frère et sœur iront au concert de KaRaN, leur chanteur préféré. Un chanteur de variété française et anglaise, de chansons à texte fabuleuses, au sons originaux et entraînants.

♡ Un chanteur parfait, quoi ! ♡

Ils y ont songé toute la journée.

Une fois rentrer, Tom et Léa font leurs exercices et révisent leurs leçons en moins de deux. Ils attendent le retour de leur père du travail.

Dix-neuf heure pile sonne, le père Wayne emmène Tom et Léa au zénith. Il faut trente minutes pour y arriver.

Le concert commence à vingt-et-une heure, mais Tom et Léa tiennent absolument à avoir une bonne place.

C'est leur premier concert, en plus avec leur idole préféré, alors ils veulent que ce moment soit absolument inoubliable !

Inoubliable, c'est le mot parfait pour désigner cette première fois.

Leur père les dépose et retourne à la maison.
Tom et Léa attendent dans l'une des trois queues, celle de gauche, il n'y a presque personne en train d'attendre, les plus motivés sans nul doute.

Puis en seulement quelques dizaines de minutes, les files deviennent noires de monde sur des kilomètres, jusqu'à la fin du zénith.

Durant leur attente interminable, ils chatent avec leurs amis et famille, mangent leurs sandwichs... en bref, ils prennent leur mal en patience et ils s'occupent, en fait !
Vers vingt heure, les gardiens de sécurité ouvrent les portes.

Ah ! Tom et Léa ont si hâte !

Une femme fouille Léa, un homme fouille Tom et regarde à l'intérieur du sac, et ils accélèrent la cadence pour entrer dans le zénith.
Ils prennent un escalier descendant au milieu, entrant dans l'immense salle de spectacle, dévoilant la fosse tout aussi spectaculaire.
Des jeunes femmes placent les visiteurs dans les diverses rangées de sièges en plastique noir qui couvrent la totalité de la salle circulaire, au dessus d'eux.

Tom et Léa ont de la chance ! Ils sont à trois mètres de la scène. Ils seront vraiment proches de leur idole !
Tom regarde sa montre, elle lui indique 20:30. Son ventre gargouille, malgré les sandwichs. Et mise à part tuer le temps avec leur téléphone face à cette attente insoutenable, ils s'ennuient beaucoup.
— On a qu'à acheter des pop corns avec l'argent de Papa ! propose Léa, enjouée.
— Pourquoi pas ! Tu demandes ? taquine Tom, sachant pertinemment que sa sœur n'aime pas ça.
Son visage devient trouble, toute drôle.
— Bah, non ! Évidemment que TOI tu y vas ! répliqua-t-elle, vivement.
Tom lui gratte gentiment la tête et prend une grande inspiration.

Il se prépare à traverser la foule vraiment serrées de la fosse jusqu'au stand.

Tom attend quelques secondes, deux personnes faisaient déjà la queue, puis il accoste poliment le jeune monsieur.
— Bonsoir, un moyen pop corns, s'il vous plaît !
— Bonsoir, bien, bien jeune homme ! Je te fais ça, de suite ! lance le monsieur, aimable, avant de lui tendre. Allez, bon concert !

— Merci ! remercie poliment Tom.
Quelques minutes plus tard, Tom rejoint Léa dans la fosse avec le paquet de pop corns. Ils se jettent dessus et le dévorent. À peine acheter, à peine terminer !

Léa, beaucoup plus gourmande que son grand frère, prend le dernier dans les alentours de vingt-et-une heure.

L'heure du commencement de la première partie.
Une petite comédienne qui essaye d'affirmer son genre, en espérant percer dans la comédie.

Tom et Léa trouvent ça terriblement ennuyant.

C'est amusant, en effet, mais ce qu'ils attendent tous avec impatience, c'est l'arrivée du grand, du talentueux, du célèbre... KaRaN !
Sous une légère portée d'applaudissements, la jeune artiste quitte la scène trente cinq minutes plus tard – en n'oubliant pas de donner sa Page Facebook ou autres réseaux sociaux avant, évidemment.

La foule est soulagée, le chanteur ne tardera donc plus à arriver.

C'est le moment que Tom et Léa attendent depuis si longtemps à en rêver la nuit.

KaRaN débarque sur la scène avec énergie, en courant à l'opposé, penché vers l'avant, les bras élevés en arrières. Il termine avec un salto et se dirige vers le centre. Il salut son public avec entrain.
— Saluuuuuut tout le mooooooondeeeee !!! Helloooooo everybodyyyyy !!!
Il est acclamé sous une pluie d'applaudissements et de cris de fans en délire. Les personnes dans la fosse sautent de joie.
KaRaN est juste une bombe de la mode ! Il est métissé aux yeux verts, avec des cheveux bouclés chocolat relevés en arrière. Son costume rouge et ses chaussures noires lui vont à ravir. Et n'oublions pas son emblématique pin's représentant un levée de soleil au-dessus d'un pont sur la poitrine droite. Cet homme, c'est le style incarné ! Le modèle parmi les modèles !
Il débute son concert avec « XX », une de ses premières chansons, exprimant déjà son style bien prononcé et ses envies de décoller et sa folle ambition d'embrasser le succès !
Tom et Léa connaissent ses chansons par cœur, de véritables fans. En plus, dans la fosse, l'ambiance est encore plus impressionnante que du haut des gradins, il y a plus de sensations.

Les deux frère et sœur sont entièrement pris par l'enchantement euphorique et entraînant qui anime la foule, subjugués, inarrêtables.
Ce qui est bien en concert, c'est que le chanteur est proche de son public, il interagit avec lui. C'est vivant. En plus, le chanteur fait des mises en scène humoristiques pour y introduire ses chansons, ce qui améliore encore plus le rendu du spectacle.
Après, « Icône », « Dis-moi », « HIP HIP HIP » et bien d'autres de ses chansons renversantes, il y a une petite pause.


KaRaN revient, après un espèce de coup de feu, avec une entrée encore plus spectaculaire, avec sa troupe de danseurs avec lui.

Des danseurs d'origine asiatiques, cheveux noirs et rasés sur les côtés, habillés entièrement en noir, bien disproportionnés.

Lors de l'arrivée de sa troupe, KaRaN en profite pour changer de tenue. Un T-shirt noir ainsi qu'un jean gris et des chaussures blanches.

Le pin's emblématique toujours incrusté à la tenue. Toujours aussi classe !
Ah, Tom peut apercevoir un immense emoji smile jaune, symbolisé sur son T-shirt noir. C'est KaRaN dans toute sa splendeur, fidèle à sa bonne humeur et à sa générosité !
Tom et Léa vivent « Psycho », « Dramaland », « Ma Destinée »... jusqu'à sa chanson la plus emblématique, celle qui la fait connaître, celle que tout le monde attend avec impatience. « The Dream of the Revenge », en compagnie de son associée, Analianna, une belle chanson qui décrit une grande leçon sur la vie.
Analianna est vraiment une très belle femme au teint pâle, l'une des plus belles du monde sans nul doute. Tout lui va, s'en est rageant pour les autres filles complexées. Là, elle porte une courte robe bleue claire, des cheveux bleus de la même couleur et joliment coiffés. En bref, elle est fan des tenues de la même couleur. Analianna est rayonnante et pleine de vie. Sa voix est magnifique en plus. Elle serait bien capable de guérir les maux de ce monde rien qu'avec sa voix de sirène.


Après quelques duos, clairement époustouflants pour nos deux protagonistes, quelque chose se trame.

L'ambiance change. Et en très peu de temps, tout bascule.
On entend le bruit d'un coup de feu, similaire à ceux des retours de KaRaN et sa troupe. Mais ce n'est pas un bruitage, cette fois-ci.
Yang, l'un des danseurs asiatiques, saute devant KaRaN. Et il sombre au sol.
Il vient de se prendre la balle auquel l'organisateur de la soirée lui était destinée.
Deux hommes se dévoilent tout en haut des gradins. Et deux autres sur les ailes extérieures, où les placeuses logent souvent durant les concerts. Dégainant leurs kalachnikovs, ouvrant le feu sur les fans du chanteur.
Ils ont tous un temps de réaction. Des personnes proches des tireurs tombent. D'autres courent, hurlent de panique, veulent se mettre à l'abri.
Les personnes plus méfiantes des gradins s'abaissent, se cachent, pour éviter les coups de feu.
Les asiatiques, aussi danseurs que garde-du-corps, encadrent la Analianna et KaRaN, et filent vers les coulisses... et s'échapper par l'arrière.
Une petite élite de jeunes vaillants, proches de la scène, profitent de ce cours instant pour s'échapper par la même voie que les artistes. Les hommes armés tirent sur eux. Les deux jumelles en extérieure servent alors de bouclier de protection. Deux de plus...

Tom aurait bien voulu s'échapper, mais les criminels ont été plus réactifs.
Rang par rang, ils descendent, mitraillant de gauche à droite.
Les corps tombent lourdement. Le sol bleuté du zénith se teint d'une matière visqueuse rouge foncée.
Les survivants restent collés au sol, le cœur manquant d'exploser de leur poitrine, leurs membres refusant tout mouvement.

Tout s'est passé très vite. Tom n'a pas eu de temps de réagir.

Les tireurs se rapprochent de la fosse et ils tirent sur tout les gens. Un grand nombre de personnes, tout autour de Tom et Léa, meurent sur le coup.
Tom n'a pas d'autres choix que de se laisser tomber, et faire lui aussi, le mort, entraînant sa sœur dans la chute. Un amas de corps le recouvre.
Il y a un petit moment de silence. Puis, du bruit, les personnes survivantes des sièges se relèvent et tentent de courir jusqu à un escalier... pour pouvoir s'échapper.

Les criminels sont réactifs, ils les descendent un à un. Très peu réussissent à réellement s'échapper, sans y perdre la vie, ou en offrant un immense sacrifice.

Le regard de Tom se pose sur une femme blessée qui traîne son corps jusqu'aux escaliers, désormais intouchable.

Un second silence s'abat dans la pièce. La tension ne descend pas pour autant.
Les quatre criminels se séparent :

Deux se dirigent vers les coulisses afin d'arrêter les fans et les artistes qui s'enfuient.

Les deux autres errent dans la salle de concert, entre les cadavres, cherchant des survivants pour leur ôter la vie.
Le cœur de Tom bat à la chamade. Un des hommes passe tout près de lui, mais vraiment tout près. Tom peut limite sentir son odeur forte.

Je dois calmer ma respiration, ma respiration... Je dois fermer les yeux, les yeux...

Il sent le sang des autres gens sur lui, ainsi que leurs corps.
Dans sa tête, il est terrifié, il a peur de mourir, peur d'être repérer, peur de se prendre une balle et dire adieu à la vie. Et les visions captées par ses yeux l'horrifiaient.
Par ne serait-ce quel miracle, Tom survit. L'homme passe à autre chose.

Le jeune adolescent, pétrifié par la peur, angoissé, suant à grosses gouttes, prend une immense respiration.

Mais toute fois, il doit rester calme, les tueurs rôdent toujours.

Une pensée le fait sursauter intérieurement. Son téléphone est allumé, il manquerait plus que quelqu'un ne l'appelle à ce moment là. Ou pire, lorsque l'homme s'était approché de lui.


Une nouvelle inquiétude lui vient. Léa a disparu.

Elle n'est plus à côté de lui ! Où est-elle passer ?
Des gens essayent de fuir entre les rondes des deux hommes. Peut-être que Léa en fait partie.

Puis, Tom entend des explosions. Il entend des voix féminines et masculines hurler vers les coulisses.

Le zénith tremble, des débris s'échouent lourdement au sol. Tom se glisse au sol, se protégeant le crâne, pour éviter de se prendre un débris.
Quand tout à coup, un homme de la quarantaine, au sol, prend le pied d'un des deux, le faisant tomber et le plaque au sol.

Ils se perdent tous les deux dans une lutte violente, l'homme de la quarantaine tâchant de maîtriser la kalachnikov pour ne pas mourir.
Hélas, le criminel - qui n'était autre qu'un terroriste - réussit à reprendre le contrôl de son arme et il tire dans le cœur de l'adulte.

Une femme musclée se lève soudainement et saute sur le cou de l'homme. Le cou éclaté, il ne survit pas.

Des sirènes se font retentir au loin. Le dernier tireur s'enfuit par l'arrière avec ses deux coéquipiers, enfin ce que Tom suppose.
Des brigades de Police arrivent sur les lieux par l'avant et l'arrière du zénith, reprenant le contrôle de la situation et libérer les personnes de cette tension mortelle.

Les policiers cherchent d'abord des survivants, les blessés en priorités pour les emmener dans les ambulances qui s'enchaînent.
Des affrontements violents se font entendre vers l'arrière puis c'est de nouveau le calme plat.
Tom se relève doucement, encore tremblant, présageant déjà un retour en force des terroristes.

Une policière au trait singulier l'interpelle et se rapproche de lui.
— Tout va bien jeune homme, tout est sous contrôl. Les organisateurs de l'attentat ont été mis hors d'état de nuire. Vous... Vous n'êtes pas blessé ?
— Non, non je vais bien ! Ce n'est pas mon sang ! Mais... mais ma sœur ?! s'écrit-il, inquiet.
— À quoi ressemble-t-elle ? demande la policière, calmement.
— Une jeune adolescente brune aux yeux bleu turquoise.
Elle me ressemble, les mêmes traits, répond Tom, avec le plus grand calme possible.
— Ne bougez pas, nous allons voir.
Le téléphone vibre. Plusieurs fois.

Ce sont ses grands-parents et son père :

Ils demandent si la soirée, leur premier concert seuls, c'est bien déroulé.

Et son père qui prévient qu'il vient les chercher, en vitesse.
Tom, même s'il pense que son père s'en doute, ce dernier connaît bien Internet et suit la télévsion, ne compte pas lui parler de ce qu'il a vécu.

D'une part, il n'arrive pas à mettre des mots sur ce qu'il ressent.

D'autre part, pour ne pas perturber son père au volant. Il ne veut pas avoir la mort de son père sur la conscience en plus d'avoir l'impression d'être souillé par tout ce sang qui ne lui appartient pas !

Et de toutes ces violences auquel il a été témoin, auquel il sera à jamais marqué.

Il entend des voix féminines, soulagées, en direction des coulisses. Tom accourt immédiatement.

La policière tente de l'arrêter, sans aucune réelle conviction.
Il voit tout d'abord des personnes marcher vers lui, l'esprit retourné mais en vie.

Sa tête tournant de gauche à droite pour voir apparaître la personne dont la voix s'est menée jusqu'à ses oreilles.

Et c'est là qu'il la vit, allongé contre le mur.

La petite brune qu'est sa sœur, les yeux rouges après avoir beaucoup pleurer, une couverture qui recouvre son corps.

Tom s'abaisse et l'entoure de ses bras.
— Léa, tu vas bien ? Tu n'es pas blessée ? questionne le grand frère, un peu brouillon, encore tremblant.
Ils se serrent dans les bras, dans une étreinte rassurante afin de se soulager tous les deux de leur émotion.
— Oui, oui Tom. Plus de peur que de mal. Je vais bien. Il ne m'est rien arrivé à part que je me sois tordue la cheville en tombant.
Tom soutient sa sœur jusqu'au parking du zénith.

Des policiers arrivent en masse pour contrôler la zone et remettre l'ordre.

Les terroristes ont été fusillés, un seul a survécu et est emmené au commissariat pour être interroger.
Nos deux protagonistes attendent, encore sous le choc, leur père qui ne tardera pas à arriver. Nos deux protagonistes, chanceux d'avoir survécu à un drame au nombre de morts importantes et aux blessés doublement plus importants.


Tom et Léa en seront sûrement marquer toute leur vie. Cet événement changera à jamais leur perception de la vie, ils deviendront sûrement plus prudents.

Tom retiendra de cette histoire que ce qu'il peut se passer chez les autres peut aussi lui arriver, à lui aussi.

~~> Ce texte me tenait vraiment à cœur.

Alors oui, je le sais bien mes textes comme ça manque de réalisme, mais c'est « ma perception » des choses si je devais le vivre.

Alors voilà, j'écris ce texte en hommage à toutes les victimes de tous les attentats des différents pays face à la menace terroriste... et malheureusement, aux autres à venir. #PrayForTheWorld<~~

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