« Paola Dordiryko,

Ma femme, mon amour, je t'aime à la folie. Tu es mon tout, tu es le manque qui me permet de me sentir de nouveau entière.

Je ne pensais pas qu'en te portant secours, en t'extirpant des Enfers, nous irons au Paradis.

Enfin, un Paradis... un Paradis tumultueux, si l'on peut dire :

Nous causons la confusion, l'incompréhension, à des personnes ignorantes ou bercées par de vieux dogmes inadaptés à notre Société actuelle. Des personnes vivant dans le Passé.

Parfois, on nous regarde étrangement lorsque l'on se tient la main ou l'on s'embrasse, comme si nous étions des extraterrestres.

Parfois, on soupire de désolation en nous voyant, on nous méprise, voire on nous glisse quelques insultes.

Et... Le plus grand mystère de l'humanité : Nous sommes le plus grand fantasme du sexe qui nous méprise le plus.

Mais... J'aimerais comprendre. Pourquoi est-ce que nos confrères, vivant le même amour que nous, n'ont pas le même traitement ?

Pourquoi, au lieu d'être moral, les Hommes préfèrent-ils en venir aux mains pour les descendre ?

Pourquoi il y a-t-il davantage de violences physiques pour les amoureux de même sexe que nous, les amoureuses ?

J'aimerais comprendre, Paola... Comprendre ces différences, ces différences de traitements, ces différences d'ouverture... Et ces incessantes discriminations envers les minorités ou ce qui sort de la norme majoritaire.

Pourquoi on s'en prend encore et toujours à nous ? Pourquoi les mentalités n'évoluent-elles pas aussi vite que les Lois et les mesures politiques ? Pourquoi ?! Explique-moi !

Cela fait depuis le 4 Août 1982 que la France a dépénalisé l'homosexualité.

Cela fait depuis le 17 Mai 1990 que l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a montré l'exemple en la retirant de son registre des maladies. Et que 2 ans plus tard, la France a suivi son exemple, prônant les Droits de l'Homme.

Cela fait également depuis 2004 que des lois sont votées pour durcir les sentences de l'homophobie.

Et depuis le 23 Avril 2013, que la France a voulu réellement égaliser nos droits, et nous offrir le droit de se marier au lieu de se PACSer.

...Et dire que les gens veulent nous le retirer, en prônant l'égalité et la tolérance, notre tolérance, parce que selon eux, on ne mérite pas les mêmes droits qu'eux...

POURQUOI L'HOMME EST SI RÉFRACTAIRE ET SI PEU OUVERT ?! Pourquoi ne cherche-t-il pas à comprendre, à se mettre à la place des autres, de l'Autre ?... (et ne reconnaît pas ses propres incohérences soit-dit en passant...)

En sachant que la Science a prouvé que nos attirances et les façons d'être de nos confrères non-binaires étaient naturelles, non-nocives, non-transmissibles (au contraire des IST , alors... Sortez couvert !).

Pourquoi n'aurions-nous pas le droit humain de vivre comme bon nous semble, comme eux ? Sommes-nous humains ? Sont-ils humains (tel que la définition de l'expression des valeurs morales le clarifie)?...

Serions-nous finalement, des extraterrestres plus humains que les humains eux-mêmes ? Assez drôle dit comme ça !

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... Toutefois, en vue de mes entourages hétéroclites, donc de mes expériences subjectives, les nouvelles générations apportent l'espoir d'un monde meilleur, un monde libéré, un monde inspirant. Un monde où les codes de genres s'effacent peu à peu, où les discriminations liées aux différentes attirances diminuent... Alors, j'espère sincèrement qu'elles continueront sur ce chemin là, et que les générations suivantes suivront ce pli, pour un avenir radieux...

Un monde où l'on pourra vivre tel que l'on est sans subir le martyr pour ça. 🙏

... Que le monde puisse rayonner aux rythmes des couleurs ensoleillées de l'arc-en-ciel. 🌈☀🌈

, Déborah Mashara, à cœur ouvert.

P.-.S.: Si toute fois, on est encore vivants d'ici là ! Si toutefois, tous les êtres humains se mobilisent pour lutter contre le réchauffement climatique. 😇 🌏✨

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// Tout d'abord écrite sur Instagram dans le cadre de mes textes engagés ou positifs, j'ai préféré rendre le message plus intéressant en le faisant véhiculer par mes propres personnages, ces êtres qui vivent au quotidien ce dont je dénonce et ce dont je lutte contre.

Par ailleurs, c'est un format que je pense réitérer. //