Chapitre 18

Les préparatifs vont bons train. La célébration de Bod à lieu demain soir. Les descendants des familles royales de Vocto, de Chilcoat et de Wallstaf arrive aujourd'hui depuis leur royaume. Leyth prépare les bouquets de fleur médicinales que l'on dispersera dans toute la ville, secondé par Shelter qui s'est trouvé une fascination pour la botanique. Mon frère et le gouverneur Heks s'occupent des derniers détailles concernant nos invité et Mégane, Hugo est moi nous chargeons des dernières préparations, comme faire jouer l'orchestre pour être sûr que personnes n'a oublier sa partition ( pour ne pas faire la même erreur qu'il y a deux ans) et voir le menue avec le chef cuisinier du château.

Tout semble se dérouler à merveille. C'est la première fois qu'Engueran et moi allons célébrer Bod sans nos parents à nos coté mais je suis certaine que si ils n'étaient pas à l'autre bout du globe, ils seraient fières de nous.

Des valets installent des tables supplémentaires dans la salle à manger, lorsque je remarque qu'un accoudoirs d'un des fauteuils que nous utilisons quotidiennement et tâché d'encre. Cela doit être Leyth qui a du en faire tomber un matin en écrivant dans son carnet ou en rédigeant ses missives. Il me semblai bien qu'écrire aux heures de repas était une mauvaise idée. Mais le fait qu'il n'ai pas fait le nécessaire pour nettoyer cette tâche m'agace au plus au point. Ni une, ni deux, je décide d'aller lui en toucher deux mots.

En passant dans les couloirs, je sent l'odeur de tartes aux pommes qui émane de la cuisine. Les dames de chambre sont au pied d'œuvre et je fais attention à ne pas salir les sols qu'elles ont déjà lavé. Une fois arrivé devant le laboratoire de Leyth, je toque à la porte mais pas de réponse. J'entre donc dans la pièce sans permission mais celle si est vide à ma grande surprise. Seul les bouquets de fleures médicinales sont posé sur le plan de travaille. Et penser que Shelter s'est fait charcuter ici pour je ne sais quelles raisons obscurs me fait froid dans le dos. Où est-ce qu'un médecin en devenir et un ange ont décidé d'aller la veille d'une célébration ? Il ne me reste plus qu'a faire le tour du château pour les trouver.

Je commence par la bibliothèque, personne. Même résultat dans leur chambre respectives. Je passe par la cuisine, attiré par l'odeur alléchante, aucune trace d'eux. Puis une idée me percute l'esprit. Je me met à courir en direction du jardin d'hiver. Lorsque que j'ouvre violemment les portes. Je me demande pourquoi je me suis emballer. Ils sont tous les deux là à inspecter la verrière réparée.

-Charly, m'accueille Leyth. On parlait justement de toi.

-Et pourquoi ça ? Je demande encore à bout de souffle d'avoir courue.

-Je lui racontai comment tu avais pris soin de moi et que grâce à vous mes crises se font de plus en plus rare, déclare Shelter. C'est impressionnant ! On pourrait oublier que je suis passé au travers de cette vitre, continue-t-il en regardant le plafond d'un air émerveillée. Comme si je n'était jamais passé par là, comme si le temps pouvait effacer des événement entier jusqu' à nous faire douter de leur véracité.

À cette instant, Meganne entre dans la salle, interrompant l'ange.

- Certains de vos invités sont arrivés votre altesse, me lance-t-elle.

Je suis sur le point de quitter la salle lorsque une penser me traverse l'esprit.

-Shelter, tu devrais venir avec nous, dis-je. Entant que prince d'Etrijän, tu es aussi censé rencontrer nos invités.

Il me suit sans hésiter. Ce n'est qu'une fois arriver dans le couloir principal qu'il ouvre la bouche.

-Pourquoi Leyth ne vient-il pas ?

-C'est compliquer, je répond gêné. Leyth est peut être prince mais il n'a pas de terre sur lesquelles régner. Et peut-on être prince sans royaume ? Cette question me donnera toujours du fil à retordre.

Le visage de mon ami me semble dépité. Il a sûrement l'impression que nos mensonges vont trop loin et qu'il n'est qu'un imposteur. Il a sans aucun doute raison.

Méganne nous quitte pour aller dans les cuisines. Avant d'arriver dans le hall, je m'arrête et me tourne vers Shelter. Je réajuste son nœud lavallière doré qu'il porte autour du coup et qui fait ressortir le violet de ses yeux.

- Ne t'inquiète pas. Tous va bien se passer, dis-je dans un souffle.

-Merci, me chuchote-t-il lorsque nous faisons notre entrée dans le hall.

Hugo discute déjà avec les autres descendants royaux. Dès que le petit groupe nous voie, il nous gratifie d'une révérence. Que je haïe les courbettes sachant que chacune de ses personnes est capable de me planter un couteau dans le dos. J'ai l'impression que les loups viennent de rentrer dans la bergerie, ma bergerie. Mais je ne le montre pas. Mon visage reste souriant, impassible. Quand on est accompagné d'un ange, on n'a pas peur de danser avec le diable.

Catherina, la princesse Vocto, et son frère Alexander viennent me saluer les premiers.

-Le voyage a été épouvantable, se plain la princesse. J'espère que la soirée sera grandiose, comme à son habitude.

Grande, belle et puissante, Catherina a tous les atouts pour devenir une parfaite souveraine à un détail près : Elle ne connais pas beaucoup de sujet de conversation si elle ne parle pas d'elle.

-Bien sûre qu'elle le sera sinon nous n'endurerions pas un mois de calvaire et de vague pour venir jusqu'ici, intervient Alexander en la menaçant du regard.

Alexander est sensiblement plus discret que sa sœur, contrairement à elle il ne porte pas de tenues aux couleurs vives et saturées. Mais je pense également que sa patience atteint rapidement ses limites et que Catherina met ses nerfs à dures épreuves.

-Merci d'avoir fait le déplacement, je répond le sourire au lèvres. C'est toujours un honneur de vous recevoir. J'espère sincèrement que la fête vous plaira. Permettez moi de vous présenter le prince Shelter d'Etrijän. Il a également fait le voyage pour assister à la cérémonie et est arriver un peu plus tôt cette semaine.

-Je dois avouer que le trajet était tellement mouvementer que je me suis demandé bien des fois si j'allais arriver à destination, annonce l'ange pour détendre l'atmosphère.

Je m'éclipse discrètement afin d'accueillir mes autres invités. Les deux princes Chilcoat viennent depuis plus de cinq ans à la célébration de Bod. C'est donc vers eux que je me dirige ensuite. Josh, l'aîné, me gratifie d'un baise main un peu trop longé à mon goût. Peut être aurais-je trouvé se baise main convenable si Josh n'avait pas essayé de me faire la cours l'an dernier. Cours que j'ai évidement refusé car, de toute évidence, du haut de ses 25 années le prince héritier de Chilcoat ne cherchait pas une romance pour la vie mais plutôt une idylle d'un soir. Son frère cadet, Sern, se contente d'une simple révérence. J'essaye de ne pas le montrer mais je lui suis reconnaissante qu'il n'ai pas fait comme son frère.

-Comme vous êtes toujours aussi charmante princesse, me lance Josh.

Je sens mes joues se rosé non parce que je suis flatté mais plus parce que son comportement m'exaspère.

-Quoi de nouveau sur votre île depuis l'an dernier ? Me questionne Sern dans l'optique d'éviter les remarques lourdes de son frère.

-Pas grand-chose, vous savez en un an les choses ne peuvent pas se métamorphosé complètement. Enguerran a fait installé un piste de tire à l'arc dans la cours nord et s'y rend tous les soirs après le dîner pour s'entraîner. Mais dites moi plutôt comment vont vos parents ?

-Comme les vôtres, j'imagine, me répond Josh d'un ton lacé. Partis assister au couronnement de Arunima, dans le sud. Il fallait à la base que je les accompagne mais comment pouvais-je manquer votre soirée que j'aime tant ?

-Ce couronnement n'aura lieu qu'une fois tandis que vous avez déjà assisté a cette célébration une demie dizaine de fois.

-Bien, il se trouve que je ne m'en lace pas !

-Je suis ravis d'entendre cela, intervient Enguerran que je n'avais pas vue arriver. Ma sœur, les héritiers de la famille Wallstaf n'ont pas encore eu l'honneur de discuter avec toi, me dit-il pour que je puisse échapper à cette conversation avec Josh. Ne t'inquiète pas je continue la discutions en cours avec ces messieurs.

Je ne me fais pas prier et pars sans demander mon reste. Je vais accueillir nos derniers invités qui qui semble en pleine conversation avec Hugo. Heureusement pour moi, le général me voit arriver et fait les présentations. C'est la première fois que la princesse Évelyne et le prince Démarcus viennent assister à notre fête.

-Nous sommes enchantés d'être présent, me dit Évelyne qui peine à quitter Hugo du regard tellement elle le trouve séduisant, elle le dévore littéralement du regard.

-Nous en avons tellement entendu parler que c'est un honneur de pouvoir y assister, déclare Démarcus qui est un peu plus jeune que moi.

-Je m'excuse que cela ne se soit pas produit plus tôt.

-De toute façon mère aurait refusée. Elle déteste quand nous voyageons hors de nos frontières, avoue Démarcus. Mais depuis que père est tombé gravement malade, elle se dit qu'Évelyne doit découvrir le monde avant de monter sur trône. La tache de souverain étant compliqué, elle aura alors que très peut de temps pour partir à l'aventure.

-Je ne savais pas que votre père était soufrent, déclare Hugo. J'en suis profondément désolé.

-Si vous avez besoin de quoi que se sois n'hésiter à pas demander, dis-je, ne sachant pas comment continuer la conversation.

Un fracas retentis ! Shelter vient de renverser un vase sous le regard amusé de Catherina.

-Excusez-moi.

Je ne suis même pas certaine d'avoir prononcé ces mots assez fort pour que mes invités les entendent. Je m'approche de Shelter pour évaluer les dégâts. Un bouquet de fleurs gît au sol. Le tapis est imbibé d'eau, c'est aussi le cas des soulier de la princesse Vocto. Les bouts du vase en verre sont parsemés ici et là en éclats tranchants. Un serviteur va chercher de quoi nettoyer tout ce bazar. Ne voulant pas que quelqu'un se blesse, je me baisse et ramasse les plus gros éclats. Shelter m'imite tout en se fondant en excuse. Je suis sur le points de prendre un débris plus petit quand il me glisse des doigts et vient m'écorcher la paume droite. Je me retiens de gémir de douleur. La mains de Shelter vient me caresser le menton pour que je le regarde dans les yeux. Son geste doux m'aide à détacher le regard du fin filait de sang qui s'échappe de ma paume. Il n'a pas besoin de parler, son regard se veux rassurant et calmant. Je réussis à ralentir mon rythme cardiaque et à me calmer. Ce n'est seulement quand Leyth arrive dans la salle et m'aide à me relever que je me rend compte de tous ces regards posés sur moi.

-Je vais vous emmener dans mon laboratoire pour vous faire un bandage plus correcte votre majesté, m'annonce Leyth en entourant ma blessure de son mouchoir blanc.

Il sait très bien que je déteste quand quelqu'un m'appelle comme çà. Mais je ne dis rien et me contente de le suivre. Depuis le bout du couloir j'entends mon frère déclarer :

-Tout ce remue ménage n'était pas prévue. Que diriez vous de faire un tour du château ? Cela permettrait à certains de se familiariser avec les lieux et servira pour les autres à se rafraîchir la mémoire.

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