Chapitre 3 : Les Ambitions du Sultan

Le prince était revenue au palais avec des sacs chargé d'or pour le plus grand bonheur de son père qui à la vue de ses richesses gratifia son fils d'innombrables louanges. Wâsil connaissait bien l'amour maladif de son père pour l'or : plus il en avait, mieux il se portait.

Même son propre enfant il ne l'aimait pas autant, ni sa femme d'ailleurs. La Sultane était le visage dont Wâsil ne pouvait se passer, elle était sa lueur, ses rêves et son courage.

Après chaque rapport de collecte qui était le seul échange qu'il entretenait avec son père, il filait droit vers elle pour trouver le repos et le réconfort.

Il se demandait comment une femme aussi merveilleuse avait pu finir avec un être au cœur si froid. Mais la concernée ne se posait pas cette question. Elle lui disait simplement que si pour l'avoir lui, elle devait à nouveau enduré toutes les années passé avec le Sultan elle le ferait sans hésité, car Wâsil était le cadeau inestimable que Dieu lui avait offert pour sa patience.

La tempête arriva comme prévu et fit disparaître la mer de sable dans un sinistre brouillard de poussière. S'y aventuré ainsi serait pure folie car on dit qu'il y rode des tribus de Djinns et des meutes de Goules qui si elles vous trouve, ne vous rende jamais aux vivants.

Le dernier jour avant le mois de ramadan, le Sultan convoqua Wâsil, il devait lui parler d'une mission capitale.

- Ô mon fils te voilà enfin ! s'exclama le Sultan en le faisant s'asseoir près de lui. Le mois de Ramadan est proche et avec lui la trêve annuelle des deux royaumes. Tu sais que durant cette trêve plusieurs de nos citoyens, de nos soldats et un ambassadeur partent dans le désert organisé une rencontre avec les envoyés d'Ishtolah. lui rappela t-il. J'ai eu vent d'une information surprenante mon garçon. Cette année, il se pourrait bien que ce soit la princesse Asma elle même qui soit l'ambassadrice d'Ishtolah ! dit son père, un éclat malin dans les yeux. Je veux que toi mon fils, tu sois notre ambassadeur et que tu profite de cette occasion pour enlever la princesse !

Ses réelles intentions faisaient trembler le cœur du prince tant elles étaient funeste : enlever la princesse serait une déclaration de guerre ouverte et beaucoup de sang coulerait.

- Mon père en êtes vous sûr ? Je pense que cela serait un désastre. confia Wâsil avec l'infime espoir de raisonner son père.

- Je me fiche bien de tes conseil, pauvre ignard. Tu feras ce que je t'ai ordonné. le réprimanda t-il avec froideur.

Wâsil était plongé le désarroi le plus totale et sa conscience lui hurlait de dire ce qu'il avait sur le cœur, de ne pas laisser une telle chose se produire.

- Je refuse ! s'écria t-il avec vaillance, dissimulant sa peur en lui. Le sultan se leva férocement de son siège, le regard débordant de flamme.

- Tu vas m'obéir, car je tiens la vie de ta mère dans ma main ! menaça t-il, son visage formant une expression bestial. Il refermant sa main sur elle-même pour lui faire comprendre ses intentions.

Wâsil sentait son visage se décomposer et son cœur s'arrêter. Son père n'allait reculer devant rien pour détruire Ishtolah. Il baissa la tête, vaincu et le sultan afficha un air satisfait.

Le prince durant toute la nuit pria Allah avec ferveur et supplia de toute ses forces qu'il soit sauvé de cette impasse.

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