Chapitre 24


<!> Mention de meurtre, drogue et torture <!>


Alors que Kisaki s'apprêtait à buter Chifuyu, après quelques dernières paroles de celui-ci envers son ami.

Un son de verre qui se brise, retourne la situation.

Deux balles fendent l'air...

Une se loge dans la main armée de Kisaki...

L'autre dans la poitrine de son garde du corps...

Le gangster à lunette jure dans sa barbe et part se mettre à couvert entre le mur et le canapé de l'autre côté de la pièce, tenant fermement sa main blesser.

Takemichi encore sous l'effet de la douleur, du choc, la confusion et la peur, n'arrive pas à bien assimiler ce qui se passe. Même Chifuyu, prêt à accepter sa mort, n'en revient pas et se permet de lâcher un souffle qu'il ignorait retenir.

Soudain, les lumières s'éteignent et se rallume à intervalle irrégulier, rappelant les films d'horreurs ou les jeux vidéo apocalyptique où les monstres sortent toujours de nulle part.

Rien que d'y penser Takemichi pleure de plus belle, les étranges ombres apparaissant par moment, virevoltant de gauche à droite, ne l'aident pas à se détendre.

Des objets tombent... Se cassent... Grincent...

Son trouillomètre ayant déjà éteint le niveau maximum, il se bat du mieux qu'il peut pour ne pas mouiller son pantalon.

- « C- C'est quoi ce cirque ?! Chifuyu ! » Hurle d'indignation Kisaki, sa tête dépassant de sa cachette.

Cependant, Chifuyu n'avait pas de réponse. Lui-même ne comprenait rien à la situation, la peur lui glaçant également les veines d'effroi.

Aussi tôt Kisaki eut-il fini sa phrase qu'un coup de feu se fit entendre.

Tous les trois baissèrent leur tête, ne sachant pas d'où venait le tire ni la trajectoire du projectile.

Une lampe de chevet éclata à l'impact, amenuisant encore plus la luminosité.

- « Putain ! »

Takemichi sentit une présence juste derrière lui. Il voulait juste hurler, mais une main vint se placer sur sa bouche avant qu'il ne puisse le faire.

- « Chut. Ne dit rien. Je vous sors de là. » Chuchote une voix à son oreille.

Se calmant un peu, la main de l'inconnu quitta son visage et défi les liens qui le retenaient à sa chaise.

Pendant ce temps, les lumières avait cessé de clignoté, éclairant à nouveau la pièce, maintenant vandalisée.

Dos à lui, deux hommes, couverts de sang, mains dans les poches.

Un, qu'il reconnut de la réunion, le Vice-Capitaine de la 5e Division. L'autre lui était étranger, vêtu d'un costume turquoise et coiffé d'un mulet long, violet et bleu foncé.

- « Ah ! Sanzu ! Haitani ! Vous tombez à pic ! » S'enthousiasme Kisaki.

« Haitani ? Ne me dites pas que cet homme est... ! »

- « Oh, vraiment ?» Demande calmement Rindo, sa voix dépourvu d'émotion. Lui et Sanzu se rapprochant nonchalamment de leur supérieur. « Je pensais que tu nous aurais préférer mort... » Ses yeux violet glacés fixé dans les bleus du N°2 du Toman.

- « Je ne vois absolument pas de quoi tu... » Une balle érafle son visage et se loge dans le mur juste derrière lui. « ... parles... » L'arme de Sanzu pointant toujours vers lui. « Allons, calmons-nous. Je suis heureux de vous revoir, messieurs. Parlons comme des hommes civilisés. » Transpire Kisaki, en essuyant de son pouce, le sang sur sa joue.

- « De quoi devrions-nous parler? De nos camarades que tu as fait exécuter aujourd'hui ? Très civilisé... »

Kisaki plisse les yeux. Il doit bien avouer que ses plans ont quelque peu dévié. Ces deux-là devraient être morts à l'heure qu'il est et ils en sont parfaitement conscient. Au vu de la quantité de sang imbibant leurs vêtements, ils ont certainement fais le nettoyage de ses subalternes.

Mais une chose le titille...

Comment Rindo est arrivé là ?

Il aurait dû être de l'autre côté de la ville dans un entrepôt piégé à l'explosif, en train de brûler vif.

De plus, Ran est absent.

L'un des deux serait mort et l'autre viendrait se venger ?

Les connaissant, c'est parfaitement plausible.

Les yeux calculateurs de Kisaki, se posent au-delà des deux hommes menaçant. Poster juste derrière ses otages, un homme en particulier dont il avait oublié l'existence.

Sa présence lui fait prendre conscience de la situation, tout avait un sens dorénavant et comme un fou il s'esclaffe à gorge déployée.

- « Je vois~ Hanma vous aurait-il laissé un petit cadeau ? ~ Comment va ta chienne, Rindo ?~ »

« Cet homme est donc bien celui que je pensais... » Se dit Takemichi.

- « Enflure ! » Hurle une voix d'homme juste derrière lui, la personne s'avance, le visage exprimant de la pure haine. Takemichi reconnaît le tatouage de tigre dans son cou.

« Kazutora ?! »

- « Quoi ? Triste ? Soyez heureux qu'elle ait pu tenir aussi longtemps. » Se moque Kisaki, Kazutora prêt à lui bondir dessus, est stopper d'un bras par Rindo. « Si ça ne tenait qu'à moi, elle serait dans l'un de nos bordels. De quoi aurait-elle eu l'air à faire sa pute pour le clan ? Combien de bite aurait-elle prit ? » Continue-t-il de narguer, ses propos glaçant et hérissant le poil de certains. « J'aurais aimé voir son visage au moment d'être souillé. Ou mieux~ Pleurer, pendant qu'elle me suce la bite~ »

A peine eut-il fini sa diatribe, que Rindo lui pointa son arme dans la bouche. Le canon du revolver heurte la barrière dentaire de Kisaki au passage, qui essaie de ne pas s'étouffer avec une dent perdue ou l'arme elle-même.

- « Encore un mot et je t'explose la cervelle, tête à merde. »

Cela n'empêche pas Kisaki de rire encore une fois.

- « Sujet sensible ? » Articule-t-il difficilement avec l'arme en bouche. « Tu le fera pas. »

- « Tu as raison. Je ne le ferais pas. » Fit le violet en se rétractant à la grande jubilation de Kisaki et stupéfaction des autres. Mais le sourire de Kisaki tombe lorsque Rindo tire une balle dans chacune de ses chevilles, le faisant hurler et tomber à la renverse, se tortillant à son incapacité à se relever. « Mais si j'étais toi, je ne ferais pas trop mon malin. Tu es blesser, sans arme et il y a plus personne dans ce bâtiment pour t'aider. » S'approche l'assassin. « Tu. Es. Tout. Seul. »

Et effectivement, Kisaki avait oublié ce détail... Après tout, il n'avait pas l'habitude qu'un de ses plans échoue.

- « Tigrou, prend Sanzu avec toi et sortez ces deux-là d'ici. » Ordonne Rindo en désignant les otages.

- « Mais Rin... »

- « Tu ne peux même pas t'imaginer à quel point je me retient. Alors dégagez. » Voyant l'hésitation dans les yeux de son beau-frère, il s'impatiente. « Maintenant ! »

- « Bien. » Abandonne Kazutora en retournant vers Chifuyu et Takemichi, qui n'osaient piper mot à l'altercation.

L'homme tigre aide le Vice-Capitaine à se relever en passant un de ses bras meurtrie par-dessus son épaule, tandis que le rosé jette l'homme à la jambe troué par-dessus son épaule comme un vulgaire sac de patate.

- « Je les emmène « tu sais où ». Rejoins-nous quand t'aura fini. » Déclare Kazutora avant de partir, adressant un dernier regard au mari de sa sœur.

Rindo se contente de lui répondre d'un bref signe de mains, sans se détourner de la cible. Une fois sûre que tout le monde à quitter la pièce, il se prépare à sa vengeance.

- « Dès la première fois que je t'ai vu... » Il enlève sa veste turquoise, qu'il balance sur un fauteuil à proximité. « ... je savais que je pourrais jamais te blairer. » Il défait les boutons de ses manchettes pour retrousser les manches de sa chemise blanche. « Toi et ta tête de fouine. » Il réajuste ses gants noires, qu'il porte toujours lorsqu'il travail.

- « Alors quoi ? » Kisaki crache une dent sanglante, au pied du violet. « Tu vas me torturer ? Je suis prêt à encaisser. Avec notre travail, ce n'est pas comme si on ne s'était jamais préparer à ce genre d'éventualité. »

- « Vraiment ? » Demande Rindo avec un semblant d'ennuie. « Voyons combien de temps tu peux garder ton sang-froid face à ce que je vais te faire. Tu n'as pas oublié ma spécialité, j'espère ? »

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Takemichi, ayant perdu connaissance en cours de route, se réveil subitement lorsque son corps percute négligemment des assises. La peau de ses mains reconnaisse la texture comme étant du cuir, ses yeux brumeux entrevoie des sièges à appuie-tête, ainsi que la silhouette de Chifuyu.

« Une voiture ? A qui ? »

Il se redresse péniblement, le trou dans sa jambe provoquant encore des lancements de douleur.

- « Hey, Takemichou. Pas trop secouer ? » Demande Chifuyu voyant son ami sortir de son évanouissement.

- « J'ai connu mieux... » Répond-t-il un peu groggy.

- « Tu m'étonne. On était dans une sacrée merde. Je ne pensais même pas sortir vivant de là... »

Takemichi se fait un point en interne sur tout ce qui s'est produit depuis son retour et n'arrive toujours pas à comprendre comment il en est arrivé là. A force d'essayer de se souvenir, des flash-back viennent agresser son cerveau déjà en surcharge d'information.

Alors que des images et des scènes inconnues passent devant ses yeux, des souvenirs en tant que cadre du Toman. Takemichi à même du mal à se reconnaître.

Mais le pire de tout...

C'est lui qui a commandité l'assassinat d'Hinata Tachibana en utilisant Atsushi Sendô...

« Non... Comment ai-je pu... ? Comment en sommes nous arriver là ? Pourquoi !? » Pleure-t-il.

- « Oh mon Dieu, qu'ai-je fais ? Hina... Akkun... Je suis devenu un putain de monstre ! »

Chifuyu regarde Takemichi avec pitié à travers le rétro viseur, ne comprenant pas pourquoi son ami repense à ça maintenant.

- « Nous en avons déjà parlé, ce n'était pas de ta faute. Tu étais juste manipulé... Comme nous tous... Je sais que c'est difficile. Nous avons perdu déjà tellement...»

Takemichi ne répond pas. Un silence pesant s'installe dans le véhicule, coupé par les reniflements de Takemichi, les voix étouffé de Kazutora et Sanzu à l'extérieur de la voiture et la respiration lente de la personne à côté de lui.

A côté ?

Ses yeux bleus rencontrent la forme inconsciente d'une femme rousse-orangé.

- « Ka-chan !? »

- « Que fait-elle ici ? Elle ne devrait pas être avec les autres ? »

Leur stupéfaction est rompue par Kazutora, s'installant à la place du conducteur.

- « Allez. On dégage le plus tôt possible et on disparaît. » Déclare l'homme tigre en allumant le moteur.

- « Attend ! Qu'est-ce qui se passe ? » S'inquiète encore plus Takemichi. « On attend pas Rindo ? »

- « Il nous rejoindra plus tard. »

- « Explique-nous ce qui se passe. Et comment t'as su ou nous trouver ?»

Kazutora prend son temps pour répondre, préférant se concentré sur la route.

- « (T/P) est morte. »

« Non, ce n'est pas vrai... pas encore ! »

- «J'ai entendu une conversations entre les membres du Toman dans mon garage cet après-midi. Ces gorets, pas très discret, parlaient d'une purge contre les cadres du Toman. Les Haitani ont été écarté de la réunion dans l'intention de les éliminés à distance, étant trop dangereux a affronté de face. J'ai heureusement pu les prévenir juste à temps, ce qui nous a permis d'assiège le bâtiment. A notre arrivé, avec Rindo et Sanzu, on a retrouvé le corps de (T/P) près du lieu de la réunion. Dans le bâtiment, tous les anciens étaient déjà morts, à part Kazumi qu'on a retrouvé droguée et Sanzu ayant quitté la réunion plus tôt. Seul les Black Dragon et Hanma étaient introuvable. »

« Pah-chin... Peh-yan... tout le monde est mort... Ils avaient prévus de nous tuer depuis le début...»

- « Je suis désolé, Kazutora. » Chifuyu sert les poings en remords. « Si je n'avais pas entraîné (T/P) dans ma quête de libérer le Toman, on en serait peut-être pas là. »

- « Dis pas de conneries. Ma sœur avait l'intention de retrouver Mikey de toute façon. C'était une aubaine qu'elle puisse trouver des alliés supplémentaires. On avait tout prévu au cas où ça tournerais mal, mais on ne s'attendait pas à ce qu'on soit démasqués si vite. »

- « Attendez ! De quoi vous parlez ? Je ne comprends rien ! »

Chifuyu et Kazutora échange un regard de transmission, se demandant si Sanzu n'avait pas balancé « accidentellement »Takemichi dans un mur durant le transport.

Ils ont donc pris le temps de tout réexpliquer à cette pauvre âme inconsciente, de ce qu'était devenu le Toman durant le reste du trajet en voiture.

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Des craquements d'os.

Des hurlements de douleurs.

Des pleurs.

Une véritable symphonie aux oreilles du jeune Haitani. En cet instant, Rindo menait la vie d'un chef d'orchestre réalisant le plus beau concert de sa vie. Il a toujours aimé entendre ses victimes souffrir et plaidé miséricorde.

Et Kisaki n'a pas fait exception.

Cette ordure méritait tous les supplices du monde, selon lui.

Rindo a donc pris tout son temps pour briser son corps, des épaules jusqu'aux bout des doigts et des genoux jusqu'aux chevilles.

Comme il se l'était promis, Kisaki à essayer de ne pas hurler afin de ne pas donner satisfaction à son bourreau, mais lorsque le démon violet commença à tordre ses doigts cassés dans d'étrange position, il n'a pas pu s'empêcher de crier de douleur.

- « Tiens ? Je pensais que tu aillais tout encaisser, n'était-ce pas tes mots ? » Demande sournoisement Rindo.

- « Tu... Tu n'es qu'un monstre, Haitani... » Souffle douloureusement la victime.

- « Il semble que tu ne te sois jamais regardé dans un miroir. Ah non, c'est vrai ! Tu préfères te cacher derrière les autres ! C'est toi qui NOUS as fait façonner comme ça, je te signal. »

Rien que de mentionné ce fait, Rindo repense à sa toute première mission sous les ordres de Kisaki.

Son tout premier assassinat.

Ôté une vie n'est pas aussi simple qu'il n'y parait, même pour quelqu'un ayant un passé de délinquant et vu la mort à plusieurs reprise.

Cela n'avait rien avoir avec les bastons de gang de sa jeunesse.

Casser un os... pas grave ça se répare.

Par contre, tuer est irréversible.

Il se souvient en avoir cauchemardé pendant des semaines.

Comme cette fois, où lui et Ran avaient battu le Vice-Capitaine de Roppongi Kyougoku. Le gars est mort, succombant à ses blessures durant le trajet en ambulance. Cependant, le contrecoup étaient moindre, parce qu'il était encore vivant la dernière fois qu'ils l'avaient vu.

Sa vie avait changé.

LEURS vies avaient changés.

Tout ça depuis qu'ils avaient rejoint le Toman.

Non.

Depuis que Draken et Baji, ont été envoyés dans le couloir de la mort. Depuis l'ascension de Kisaki au poste de N°2 au sein du clan.

Rindo sort soudainement de ses réflexions interne, lorsqu'une tierce personne traverse la porte, laisser entre-ouverte, avec un grincement strident.

Ayant sorti son arme, en état d'alerte, le violet se calme en remarquant que ce n'était que Sanzu.

Le rosé ne dit rien, ses yeux focalisé sur l'état pitoyable de la cible. Les membres brisé et tordus, sorties de leurs axes d'origine, donnant à Kisaki l'apparence d'un pantin désarticulé.

- « Tu n'y es pas allé de main morte. » Fait remarquer l'homme masqué.

Rindo hausse les épaules en se moquant de l'autre homme.

- « Tu n'aurais pas fait mieux. » Rindo se rapproche de sa victime, d'un geste vif, il attrape le haut de sa tête afin de la redresser vers lui, ses yeux violet vide scrutant les bleus larmoyant de Kisaki. « J'en ai pas encore fini avec toi. »

Kisaki se prépare à l'inévitable, il sent que sa fin est proche. Et après avoir subi la torture du jeune Haitani, il est plus que prêt à accueillir la mort à bras ouvert.

Il ferme les yeux attendant que Rindo vide le chargeur de son revolver dans la tête ou qu'il le poignarde, ou peu importe la manière qu'il a prévu de le faire partir, pourvu que tout ça finissent rapidement.

...

Mais Rindo veut que ce soit tout, sauf rapide.

Kisaki est surpris lorsqu'il sent une étrange pression près de la ceinture de son pantalon.

Les jambes angulaires de l'homme à lunette, ne permettant pas de lui enlever son pantalon normalement, Rindo improvise en déchiquetant le vêtement avec un cran d'arrêt.

Une fois un passage créé, les mains gantées du violet traversent les lambeaux de tissus, attrapant brutalement les parties génitales du blond, qui lui cri de panique.

- « Tout à l'heure tu as dit quelque chose que je n'ai pas trop apprécier. Tu voulais mettre ta bite dans la bouche de ma femme ? Eh ben, tu sais quoi ? » D'un geste rapide, Rindo poignarde la base du pénis et l'arrache de sa victime, qui hurle et pleure d'agonie. « Mange-là toi-même, enculé ! » Le violet fourre l'organe coupé dans la bouche de Kisaki, qui s'étouffe avec.

Se sentant un peu satisfait de son œuvre, Rindo enlève ses gants sales, les balançant sur l'homme agonisant. Il se détourne ensuite pour quitter les lieux sans un mot à personnes.

Haruchiyo regarde son collègue partir la mort dans l'âme. Son regard ensuite captiver par Kisaki s'étouffant et perdant son sang a vu d'œil. Dans cet état, il sera difficile pour lui de dégoté les réponses à ses questions...

Tampis.

Il aura au moins le plaisir de terminer le travail~




Hello!

Voici un nouveau chapitre. 

J'ai vraiment galérer à l'écrire, surtout que certaine partie m'on fait grincer des dents...

Prenant trop de temps pour l'écrire, j'ai décidé de le divisé en deux. Parce qu'il est très long et que je vous ai quand même fait attendre 1 mois...

J'espère quand même ne pas vous faire patienter aussi longtemps pour la suite.



Écris : 13/07/2022

Publié : 16/08/2022

Corrigé :

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