Lorsque (T/P) rentra chez elle, elle prit soin de ses ecchymoses avec l'aide de sa mère.

En voyant les deux ados contusionnés, trempé jusqu'aux os, Madame (T/N) avait insisté pour que Rindo reste, soigner ses blessures et se réchauffer. Ce qu'il a poliment refusé, prétextant que ce n'était pas grave et que son frère l'attendais.

La mère de la fille n'a pas poussé plus loin.

(T/P), cependant, a tenté de le retenir par la main, pas à cause des blessures, mais plutôt pour la pluie qui ne s'était pas arrêter depuis qu'ils avaient quitté le festival.

- « Ça ira. » Assure-t-il en resserrant légèrement sa prise sur sa main en signe d'adieu. « Repose-toi. Je t'appel plus tard. » Il lâche finalement sa main et rentre chez lui sous la pluie battante, les deux femmes le regardant disparaitre lentement à l'horizon.

- « C'était ton petit-ami ? » Demande doucement la mère à sa fille.

- « Non, pas vraiment. »

- « Mhmmm~ »

Après un bon bain chaud, étendus la pommade à base d'arnica sur les deux gros hématomes en forme de mains sur ses jambes et changer dans son pyjama douillet, (T/P) est retourné s'installer dans le salon en compagnies de ses parents.

Le père et la mère étaient au courant que leur fille unique s'affiliait à des gangs, ce qui ne les dérangeait pas, tout en connaissant les difficultés dont elle a fait preuve dans le passé, cela l'avait aidé à s'épanouir. Alors si la délinquance était bénéfique pour son bien-être, ils se devaient de l'accepter... Jusqu'à un certain niveau...

- « Aujourd'hui, un ami a été la cible d'un gang adverse censé être dissout. Il a été poignardé... Il perdait tellement de sang... Il a été emmené à l'hôpital. J'attends de ses nouvelles. »

Comme si son histoire était le signal, (T/P) reçue un message de Takemichi.

« Draken a fait un arrêt cardiaque durant son trajet en ambulance, il est maintenant en salle d'opération. »

Il se fait tard et les heures défilent lentement, en cette attente douloureusement longue. Les parents forcent leur fille à se reposer dans sa chambre. Elle n'arrive pas à trouver le sommeil. En position fœtal dans son lit, elle tient précieusement son téléphone contre son cœur dans l'attente d'un message de Baji, Chifuyu, Takemichi ou ne n'importe qui d'ailleurs, elle s'en fout.

« Allez, Draken. Bat-toi ! »

En tant que Chef de Gang, (T/P) considérait ses membres comme de précieux amis, une seconde famille. Certes, Draken n'en fait pas parti, mais s'était tout comme. En seulement un mois, Toman c'était fait une place dans la vie des Silver Wing's, les similitudes retrouver dans les deux gangs les avaient rapproché à un tel point que sans s'en rendre compte, chacun était devenue indispensable à l'autre.

Le Tokyo Manjikai était considérer comme de la famille... Comme les Silver Wing's l'était pour le Toman.

Raison pour laquelle l'état de Draken importait autant à la fille (c/c).

Le stress et l'épuisement physique de cette nuit mouvementé, eurent finalement raison de (T/P) qui s'endort sous la fatigue. Dans sa somnolence, elle sent à peine son téléphone vibré dans ses mains.

Un message de Chifuyu.

« Draken est sorti d'affaire. »

Et Takemichi a également réussi sa mission.

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Le lendemain, Rindo s'est réveillé avec un horrible mal de crâne l'empêchant de dormir, son corps transpirait de toute part.

- « Trop chaud... »

Il enlève les couvertures et essaie d'enfuir son visage dans l'oreiller en espérant atténuer la douleur. L'effet fonctionne cinq minutes. Son corps frissonne et son mal de tête s'intensifie.

- « Trop froid... »

Il reprend sa couverture et s'enroule dedans comme un cocon. Il tente de se rendormir malgré les pulsations incessantes dans sa boite crânienne, qui lui donne les larmes aux yeux.

Il arrive enfin à fermer les yeux, lorsque Ran entre dans sa chambre.

- « Mon frère... Tu ressembles à de la merde... »

- « Je suis malade... »

- « Je vois ça. »

- « J'ai chaud. J'ai froid. J'ai mal à la tête. » Gémis Rindo.

- « Qui tombe malade en été ? Sérieux. » Taquine l'ainé.

- « Fais-moi un câlin, grand frère. »

- « Je vais y réfléchir. En attendant, je vais chercher des médocs. »

Le cadet pleurniche et s'engouffre dans ses draps. Tandis que Ran sors de la chambre de son frère et fouille les armoires pour trouver un thermomètre et des médicaments. En chemin, il trouve également le portable de Rindo et une idée lui vient. Il va dans le répertoire et envoie un message à la personne qu'il cherche. Après une minute, il reçoit une réponse, mais sur son propre téléphone.

- « Tiens ? Si ce n'est pas une surprise~. » Il renvoi une réponse rapide avec leur adresse. « Reste plus qu'à attendre~. »

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(T/P) était contente.

Elle a bien dormit.

Draken est sauvé.

Tout le monde va bien et se repose. Elle avait prévue de faire la même chose, si seulement Ran n'avait pas réclamé sa présence chez lui.

« Rindo est malade. Viens m'aider ? »

La voilà donc actuellement devant l'appartement qu'elle suppose être celui des frères Haitani, avec un thermo de soupe que sa mère à préparer pour la peine.

Maman tellement attentionnée.

Elle sonne et Ran vient lui ouvrir.

- « Hellow~ T'as fait vite. »

- « Yo ! Tu plaisante ? Je me suis perdue trois fois, avant d'arriver ici. »

- « Au moins t'es arrivé, c'est déjà ça. »

(T/P) tire la langue à l'ainé des frères, au grand amusement de ce dernier qui la laisse entrer. Il guide la fille jusqu'à l'étage, devant la chambre du malade.

Avant d'entrer, Ran agrippe fermement les épaules de (T/P). Il la regarde sérieusement dans les yeux, la faisant stresser en interne.

« Que fait-il ? Pourquoi si sérieux ? A-t-il l'intention de m'envoyer en enfer ? »

- « Ecoute. » Chuchote-t-il d'un ton bas. « Rindo... est très collant, pleurnichard et enfantin quand il est malade. »

...

- « Putain. Pendant deux secondes tu m'as réellement fait peur. » Souffle-t-elle.

- « Haha ! »

Ran ouvre finalement la porte avec un gros sourire.

- « Rindo~ Quelqu'un est là pour te voir~. » Le garçon sort lentement sa tête des couvertures, les yeux larmoyant. Sur sa table de chevet, des médicaments, un verre d'eau et une débarbouillette inutilisée. « Incroyable. Tu n'as même pas touché les médocs... »

Si un mot pouvait le décrire en cet instant c'était : pathétique.

- « (T/P)... » Gémis doucement le malade en tendant ses bras vers elle, comme un enfant en manque d'affection.

- « Il veut des câlins depuis ce matin. Je t'avais prévenue qu'il serait collant... » Dit-il en s'en allant.

(T/P) s'approche lentement de Rindo. N'ayant ni frère, ni sœur, (T/P) ne s'était jamais occupé de quelqu'un au part avant. Ne sachant pas trop comment s'y prendre, elle applique les méthodes de sa mère quand elle est malade.

- « Si je te donne un câlin, tu promets de prendre tes médicaments ? » Rindo hoche la tête avec une petite moue. (T/P) s'installe dos à la tête de lit, tend les cachets installer sur la table de chevet au blond, qui les prends à contrecœur imitant une grimace de dégout. « Tu vois ce n'est pas compliquer. »

Rindo dépose sa tête sur les genoux de la (c/c) et enroule ses bras autour de ses jambes. (T/P) prend ensuite la débarbouillette humide qu'elle dépose sur son front et caresse les cheveux du garçon qui s'endors peu à peu sous son touché.

« Décidément, Ran n'exagérait pas. Ce n'est plus le même Rin. Il parait tellement vulnérable. Rien à voir avec le mec stoïque, taquin ou sanguinaire, que j'ai déjà vu. »

Rindo marmonne dans son sommeil.

« C'est mignon~ »

- « (T/P)... »

« Il se réveil ? »

- « Oui, Rin ? »

- « Je crois... que je t'aime... »

« QUOI !? »

- « Je te regarde de loin depuis longtemps... » Il entre-ouvre ses yeux flou. « Je ne comprenais pas pourquoi... Je n'ai jamais aimé ou été aimer avant... A part Ran... Alors... J'ai encore... Du mal à comprendre... » Il referme ses yeux somnolent, sans arrêter de divaguer. « Tu es jolie... Provocante... Forte à ta manière... Un peu enfantine par moment... Mais ne change pas... C'est parfait comme ça. »

(T/P) rougie à ses aveux. La chaleur réchauffe ses joues lui donnant l'impression d'un volcan en éruption, manquerais plus que de la fumée s'échappe de ses oreilles.

« Certainement la fièvre. Oui, ça doit être ça. »

Son cœur se calme peu à peu.

- « Attend d'être guéris et pleinement conscient pour lâcher ce genre de bombe. »

- « Je suis conscients. »

« Mince, je pensais qu'il dormait ! »

- « Alors souvient t'en et dit le moi demain. » Rindo fait une moue triste. « En attendant, je ne te quitte pas. »

- « Tu promets ? »

- « Oui. » Le ventre de Rin se met à gargouillé. « T'as faim ? Je vais te réchauffer de la soupe. »

- « Ne pars pas... »

- « Je reviens dans cinq minutes. Tu ne remarqueras même pas que je suis partie. »

(T/P) descend les escaliers avec son thermo plus très chaud et trouve la cuisine, Ran ayant disparu de la circulation, elle fouille la cuisine à la recherche des bols.

- « Je suis rentré~ » Déclare Ran à la porte équipé de sac en plastique. « J'ai pris des plat a emporté pour le diner... Tiens ? Tu fais quoi ? »

- « Je fais comme chez moi. »

- « Ah ok. » Il s'inquiète pas plus et déballe ses affaires.

(T/P) réchauffe la soupe au micro-onde, prend un verre d'eau et retourne à l'étage.

- « Tu ne manges pas ? »

- « Non, mais tu peux le mettre sur le côté, je mangerais quand Rindo dormira. »

Ran regarde la fille disparaitre dans l'escalier et entend la porte de la chambre se fermer. Il ne peut s'empêcher de sourire.

« Petit frère, tellement chanceux~ »

(T/P) nourris le malade, au plus grand bonheur de celui-ci. Une fois rassasié, il se rendort en enfouissant sa tête dans l'estomac de la fille. Elle est très mal à l'aise et n'ose pas bouger par peur de le réveiller. Au bout de quelques minutes, elle se détend, se sentant partir rejoindre le monde des rêves à son tour, tout en serrant Rindo plus près d'elle.

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Les heures passent, (T/P) n'est pas redescendue pour manger. Ran, curieux, entre-ouvre la porte de son frère. La vision qui l'accueil l'éblouis presque. Il immortalise le moment avec son téléphone et s'en va comme si de rien n'étais.

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Rindo se réveil le lendemain, seul. Une douce odeur de bacon lui donne l'eau à la bouche.

Bacon...

Cuisine...

Ran ne sait pas cuisiné, c'est un danger public en gastronomie.

Il se lève en « vitesse », ses jambes encore un peu fébrile de sa maladie, il dévale les escaliers et manque de glisser sur la dernière marche.

Dans la cuisine, (T/P) rit aux histoires de Ran, devant eux, un gros livre.

« Y a pas intérêt que ce soit ce que je pense. »

- « Regarde. Nous devions avoir 12 et 13 ans sur celle-là. »

- « Vous êtes adorable ! Ran, avec ta frange, tu ressembles à une jeune fille... »

- « Pff... T'es juste jalouse de mes cheveux. » Boude-t-il en jouant avec ses tresses.

- « Haha ! Et Rindo, un petit champignon. »

Ran éclate de rire à la comparaison.

« Oh la honte... »

L'ainé essai de se calmer tant bien que mal.

- « T'as pas bientôt fini, princesse Ran. Honte à toi de te moquer de ton brave petit frère. »

- « Haha, bonjour champignon ! »

« Je vais le frapper, couper ses cheveux pendant son sommeil et brûler ce foutu album...»

Rindo s'installe à table, devant une assiette d'œuf brouillé et bacon, en boudant...

- « Ne t'inquiète pas Rin, tu es un champignon mignon. »

... Rougissant légèrement, mais oublie tout lorsqu'il avale la première boucher de son déjeuner. C'est simple, c'est bon et Ran ne l'a certainement pas cuisiné.

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(T/P) s'apprête enfin à rentrer chez elle. Elle met ses chaussures et fait ses adieux aux deux frères.

- « Attend ! » La stop Rindo, en la retenant par le poignet. D'un geste brusque et inattendu, il l'attire contre lui, l'enlaçant en posant sa tête sur son épaule. La fille surprise, ne réagis pas et le laisse faire. « Merci de t'être occupé de moi » Elle allait lui répondre en disant que ce n'était rien, mais il la fit taire un posant un doigt sur sa bouche. Les joues de (T/P) se colorent d'un petit rose foncé totalement adorable, Rindo ne se retient pas cette fois. Il relève son menton entre le pouce et l'index et l'embrasse. (T/P) est choqué, c'est son premier baisé. Elle aime Rindo, mais est-elle vraiment amoureuse ? Elle ne l'a jamais été au pare avant et Rindo non-plus d'ailleurs, lui avait-il avoué. Elle ferme tout de même les yeux et l'embrasse en retour. Lorsqu'ils se séparent, ils posent leurs front l'un contre l'autre. « Tu vois. Je suis pleinement conscient. » Chuchote-t-il d'un voie tellement basse, qui envoie des frissons dans son corps.

- « Tu sais Rin... Je crois que je t'aime aussi. »

Cela allait être quelque chose de nouveau... pour tous les deux.

Reste à voir ce que l'avenir leurs réserve.

Ecris : 05/01/2022

Publié : 11/01/2022

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