Il est exactement 1h26 du matin, je suis toute seule chez moi car mes parents sont chez des amis. Je ne suis pas du genre parano, mais là, il y a carrément des bruits de pas en bas de chez moi, et des bruits de métal.

Au cas où je meurs, je veux dire à mes parents que je les aime, et que je m'excuse d'être très souvent insupportable...

Et je veux aussi dire à tou-s/tes mes ami(e)s, que je les remercie d'avoir été là quand j'en avais le plus besoin. Clara, Éva, Maëlys, je vous remercie d'être venues chez moi, à n'importe quelle heure, de jour comme de nuit, dès que je vous le demandais. Théo, Wil, merci de m'avoir ramenée à la raison quand j'en avais des pensées meurtrières envers certaines personnes de notre classe. Et toi, Gabriel, je te remercie de m'avoir aimée tel que je suis, et de m'avoir donné la gifle de ma vie, quand je voulais en finir.

Je ne vous oublierais jamais, c'est promis. 

Je vous aime,

Camille 

Camille, avait écrit ceci dans son journal intime, qui était à présent ouvert sur son lit, à la page du 23 août 2025.

Camille est une jeune fille, une adolescente, qui s'habille toujours d'un style chic, et mignon à la fois. Ce soir là, le 23 août, elle était habillé avec une robe bleue, une veste de blazer noire, et des chaussures élégantes.

Retour une trentaine de minutes avant :

Camille était effrayée, elle s'assit sur son journal pour que, si la personne qui est dans sa maison est là pour la tuer, elle ne verra pas le journal et donc ne le changera pas de place.

Soudain elle vit, a travers sa porte, une ombre. Elle sécha les larmes qui coulaient sur son visage, et attendit. Quelques secondes après, une femme rousse apparut dans l'encadrement de sa porte. Elle était munie d'une seringue. Elle porta cette seringue au cou de Camille puis, la pris dans ses bras, tout en laissant le journal de l'adolescente à sa place, sans l'avoir vu. La dame emmena Camille dans une voiture où apparaissaient les lettres C.E.J.

Merci de votre lecture 😊