Chapitre 53.

"Le monde est désormais habité par des êtres horriblement indépendants, complexés, insatisfaits; des amoureux incapables d'aimer, des moutons qui refusent d'être des moutons, mais broutent quand même, en se fantasmant à l'écart du troupeau; bref, d'excellents clients pour Freud, Bouddha, Fashion TV et Facebook. "
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PDV Peter

Où suis-je ? Il fait sombre, j'ai du mal à distinguer ce qui se trouve autour de moi. Une table ? Non. Peut-être est-ce une tortue ? Wow on m'a donné des médicaments ou alors j'ai fumé un truc pas frais. Une tortue s'est rose ? Ça a 6 pattes ? Attendez... Ça lance des boules de feu !? Ok, faudrait que tu coures Peter !

Je me mets en marche, enfin j'essaye. Quelque chose me bloque, comme si mes pieds étaient prisonniers dans du béton. J'essaye de me dégager mais rien n'y fait, je reste bloqué. Je baisse la tête, mais il fait trop noir ! Je n'y vois rien. Alors je me penche pour toucher ce qui me retiens à défaut de voir.

Ma main se heurte à une matière visqueuse. Je fais une grimace, mais autant aller jusqu'au bout: je porte mes doigts jusqu'à mon nez pour sentir et pouvoir identifier ce... truc.

Mais ça a l'odeur de réglisse ! Où suis-je tombé !? C'est comme cela dans le pays des bisounours ?

Peut-être que si j'utilisais mes pouvoirs je pourrais me libérer et courir... quelque part où il n'y a pas de boules de feu.

Attendez, en parlant de cela, elles sont où ? Je me retourne. Mauvaise idée. Je tombe mollement par terre. Mes pieds toujours emprisonnés me donnent un air, comment dire, extrêmement sexy.

Vas-y pour te relever mon vieux. Hé merde, je commence à devenir schizophrène... Faut dire que je me sens seul ici. Bon ! Trêve de bavardages, il faut que je... fasse quelque chose !

Qu'est-ce que j'ai appris avec Luck qui me serait utile dans ce genre de situation ? Le cul toujours à terre, je réfléchis.

Ah ah ! Je sais. Si c'est vraiment de la réglisse -non je ne la mangerais pas, je déteste cela, encore plus que les chicons- je peux essayer de la solidifier et de la briser. Cela pourrait marcher.

Test numéro un: c'est un échec. Comme il fait sombre, je ne vois pas où sont mes pieds, j'ai donc mal visé. Tant pis.

Nouvelle tentative.

Test numéro deux: concentration, je ne pense plus à rien, je fais le vide dans mon esprit, il suffit juste de visualiser clairement ce que l'on voudrait. Je voudrais que mon entrave se brise. Je sens mes paumes de mains commencer à chauffer, ce qui est bon signe, même très bon signe. Allez encore un petit effort Peter, pense à ce que Néva peut faire, alors toi tu peux au moins arriver à briser de la stupide réglisse.

Je sens de nouveau mes pieds. J'ouvre les yeux, je suis libre ! J'exécute une petite danse de la joie pour fêter cela. Mais je me reprends vite en sentant une drôle d'odeur de fumée. Je me stoppe, je tourne autour de moi-même. Les boules de feu ont cessé. Je vois comme dans du brouillard, je me frotte les yeux pour tenter de distinguer où je me trouve. Mais impossible de régler ma vision sur: nette.

Je comprends ce que ressentent les myopes maintenant. Ou les taupes.

Je n'ai plus qu'une seule solution.

Non, pas me rouler en position fœtale par terre.

Je vais suivre l'odeur de brûler pour tenter de trouver une sortie ou du moins comprendre où je suis tombé.

J'avance dans le noir, de temps en temps j'entends des bruits, comme si quelque chose glissait ou tombait, je ne sais pas trop. Lorsque mes pas touchent le sol, ça résonne. Tout ceci me donne l'impression d'être dans un tunnel sans fin.

Je marche pendant ce qui me semble une éternité.

Et puis là, c'est un miracle ! J'aperçois une porte, une porte assez étrange, mais au moins je vais pouvoir sortir de cet endroit qui ressemble plus aux limbes qu'autres choses.

Alors je me mets à courir, mais le résultat n'est pas ce que j'espérais. C'est comme quand nous rêvons que nous courrons, on se donne au maximum mais nous restons sur place ou alors notre but s'éloigne de plus en plus.

C'est dans cette situation que je me trouve. La porte me paraît très loin, de plus en plus petite.

Je continue tout de même à courir. Je ne baisserais pas les bras ! Allez Peter, courage vieux !

-Aïe !

Je me frotte le nez, je viens de heurter quelque chose de dur. Ça fait un mal de chien. Je sens que je vais avoir une belle bosse au front moi. Ma si belle figure...

C'est que j'ai de l'humour même dans les situations délicates, vous voyez.

S'ouvre les yeux pour voir sur quoi je me suis cogné.

Non mais c'est une blague ?! Je suis quelque part où les portes se déplacent comme cela leur chante !

Je lève les yeux au ciel -enfin je dirais plutôt, au vide- saleté de porte !

J'actionne la poignée, celle-ci ne résiste pas et je la pousse doucement, en essayant de faire le moins de bruit possible. Je ne sais pas ce qui se trouve derrière, je préfère être vigilant, on ne sait jamais.

Si c'est une porte sans issue, je hurle.

Je souffle de soulagement en constatent qu'il y a bien quelque chose derrière cette porte.

Non, ce n'est pas Narnia.

Cela ressemble à un château. Un château lugubre mais bon, on ne peut pas tout avoir dans la vie. Je m'avance doucement. Je regarde à droit et à gauche. Il n'y a personne. Mais il y a toujours cette odeur de fumée qui embaume l'air. C'est désagréable.

Je regarde derrière moi. C'est le vide total. Ah non, je retire ce que j'ai dit. Quelque chose brille. Je me penche pour mieux voir.

Mais c'est quoi cette merde !?

Je me recule vivement en claquant la porte le plus fort que je peux. Une créature se tenait tapie dans le vide. Mais quand elle a avancé, j'ai vu deux yeux noirs, elle ressemblait à un crocodile mais elle pouvait se tenir sur ses deux jambes. J'en ai encore des frissons. Où suis-je tombé ?

Je m'avance dans ce lieu inconnu. Au fond de cette grande pièce sans fenêtre, il y a un escalier en colimaçon. Je ne vois pas d'autre issue, je m'avance vers lui, toujours sur mes gardes.

Je monte l'escalier et j'atteins une autre porte. Pour le moment tout se passe bien.

Je passe la porte, je suis maintenant dans un long couloir sombre. Il y a des portes de chaque côtés. J'essaye d'ouvrir la première qui se trouve à ma droite. Elle est fermée. C'est pareil pour les 6 autres. Ok, ça s'annonce bien.

Et au moment d'essayer d'ouvrir la 7 portes, j'entends du bruit provenant de derrière moi.

Je me retourne brusquement en espérant voir d'où cela provient. Je plisse les yeux, essayant de voir quelque chose chose dans ce foutu couloir mal éclairé.

Je manque de trébucher en voyant qu'il y a bien quelqu'un là-bas, près d'une porte. Enfin, plutôt quelque chose.

"-Salut ?" est la première chose qui me passe par la tête. Super Peter, c'est peut-être une créature qui veut t'ouvrir le corps pour manger boyaux, organes et chaires à la Walking Dead et toi tout ce que tu arrives à dire c'est "salut". Épatant.

En entendant ma voix, la chose tressaille. Mais elle reste toujours là, immobile à me fixer. Je ne sais pas quoi faire, je devrais peut-être aller vers elle ? Ou alors la tuer en utilisant mes pouvoirs, au cours de Luck, j'ai appris plusieurs choses qui peuvent me servir en cas d'attaque. Ah, mais ce n'est pas une attaque là, ni elle ni moi ne bougons.

Bon allez, prends ton courage à deux mains ! Même à cinq s'il le faut mais vas-y !

J'avance doucement dans ce couloir digne d'un film d'horreur en espérant de tout mon être ne pas être tué, ou pire, par cette créature.

Plus j'avance, mieux j'arrive à distinguer la créature ou du moins la chose qui se tient non loin de moi. Elle ne bouge toujours pas, on dirait qu'elle n'a plus peur de moi. Mais en m'approchant d'elle, je commence à avoir peur, très peur. Cette créature est.. est vraiment affreuse. Les pieds palmés, un nez crochu, ça peut est remplit de bosses et malgré l'obscurité du couloir, je peux voir que ça peau est terne et grise. J'ai envie de partir en courant mais quelque chose me retient, peut-être la curiosité ou alors je suis mort et je m'en fous de ce qui pourrait m'arriver, exemple: une mort atroce.

-Salut ? répétais-je.

Elle est toujours immobile, les bras le long du corps, si on peut appeler cela comme ça, à me fixer de ses yeux exorbités.

Bon, j'ai tout mon temps de toute façon, je m'assoie par terre, comme la chose n'est pas très grande, je suis quasiment à sa taille en étant assit.

-Tu devrais partir.

Je relève la tête, surpris par cette voix si humaine. Je me retourne en passant que quelqu'un d'autre est là mais je réalise vite que c'est la créature qui a parlé.

-Pourquoi ? demandais-je.

-S'il te voit, tu seras utilisé et Néva sera tuée.

J'ouvre grand les yeux à l'entente de ce prénom.

Et ça fait tilt dans ma tête.

-Tu es Sartin n'est-ce pas ?

Il acquise de la tête doucement.

-Mais comment suis-je arrivé ici ? Si je crois ce que tu dis, je dois être chez Malus ?

-Je ne sais pas comment tu es entrée ici, personne ne sait venir à moins d'avoir été invité par quelqu'un de l'intérieur. Mais je pense que Sonia en y est pour quelque chose.

-Qui est Sonia ? Questionnais-je perplexe, je ne connais aucune personne portant ce prénom.

-C'est ma mère.

-Sartin ! entendons-nous crier d'une voix forte.

Celui-ci sursaute à l'entente de son prénom. Je peux voir dans ses yeux qu'il panique.

-Tu dois partir ! me dit-il précipitamment, passe par la porte tout au fond du couloir, celle de gauche, descend les escaliers. Tu arriveras dans une très grande pièce, ne sois pas effrayé, tout le monde l'est quand il y entre pour la première fois. Surtout ne te concentre pas sur autre chose que la porte qui se trouve au fond de la pièce, pas la toute grande la petite sur le côté. Malus siège la plupart du temps dans cette pièce, je vais l'attirer autre part en attendant que tu partes. Mais si les soldats arrivent à te rattraper, ils n'arriveront de toute façon pas à te suivre jusqu'où tu vas, seul toi sait où tu dois aller, eux pas.

-Et après avoir passé la porte ? Demandais-je en me levant brusquement, tel un ressort.

-Débrouille toi comme quand tu es arrivé, je dois y aller ! Dit-il en se retournant et en courant jusqu'à une autre porte.

-Sartin ! crie une nivelle fois Malus.

-J'arrive maître ! crie-t-il à son tour.

-Mais pourquoi fais-tu cela ?!

Il se retrouve vers moi avant d'ouvrir la porte.

-Parce que Néva est la seule personne qui compte vraiment pour moi. Ma soi-disant mère ne m'a jamais considéré comme son fils. Je le fais pour ma sœur.

Et il ferme la porte derrière lui.

À moi de jouer.

***
J'ai fait ce que Sartin m'a dit, je suis à présent dans l'énorme pièce. Wouaw, je suis bouche bée, je n'ai jamais vu cela.

De grandes fenêtres dévoilent un ciel en feu.

Mais je me ressaisis aussi vite que je suis arrivé. Je repère la petite porte.

Je m'apprête à sprinter jusqu'à elle quand j'entends des pas venant d'un couloir se trouvant à côté d'un magnifique trône.
Mais il se prend pour le roi ou quoi ? L'ego de Malus doit être aussi grand que cette pièce ma parole.

Je repaire un endroit où me cacher, des colonnades monstrueuses se dressent de part et d'autre de la pièce. Je cours vers une, juste à temps pour me cacher avant que je voie Malus entré, accompagné d'une femme qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Néva.

-Ton fils est vraiment un bon à rien, je me demande encore pourquoi je ne le tue pas une bonne fois pour toutes, déclare-t-il en allant s'asseoir à une gigantesque table ornée de victuailles.

Je regarde la femme, Sonia je présume, celle-ci ne répond pas, préférant baisser les yeux.

-Toi aussi tu es bonne à rien, mais heureusement que tu es belle et que tu me serviras à piéger ta fille ou sinon tu serais déjà morte, dit-il sans émotion.

Il me répugne. L'idée de courir vers lui et de le tuer me traverse l'esprit, je l'avoue, mais je sais très bien que seul, je ne fais pas le poids face à lui, surtout chez lui, en présence de tous ses soldats.

Je regarde la porte par laquelle je dois m'échapper, elle est trop loin et trop visible pour que je parte sans être vu. Qu'est-ce que fait Sartin ?

-Donne moi la cuisse de poulet !

Sonia lui apporte en obéissant sans rien dire.

Une fois près de lui, celui-ci prend violemment le plat des mains de la femme et lui donne une claque sur la cuisse.

-Je prendrais bien aussi la tienne ! S'exclame-t-il d'un rire tonitruant.

Elle ferme les yeux et semble se retenir de faire quelque chose. Mais elle se recompose vite un visage sans émotion.

-Tu veux autre chose ? Demande-t-elle.

-La tête de l'autre Élu, oui ! Korlon m'a dit qu'il avait trouvé l'identité du second Élu en parcourant l'un de ses vieux livres poussiéreux, je ne pensais pas que c'était vrai. Je croyais que ta saleté de fille était la seule que je devais détruire. Du travail en plus, souffle-t-il, mais heureusement, ils sont déjà tous les deux ensemble. Je n'aurais pas besoin d'envoyer des soldats à deux endroits différents, annonce-t-il en jouant avec la pointe de son couteau aiguisé.

Un deuxième Élu ? Qui en plus est dans notre groupe ?! Me dis-je à moi-même, confusément.

-Rien que son prénom annonce la couleur, cela doit être un morveux sans aucun talent.

Et c'est là que Malus dit son prénom. Je suis tellement surpris que je tombe par terre, renversant quelque chose qui se brise et qui fait un bruit de tous les diables. Merde !

Je me relève aussi vite que je suis tombé, mais bien sûr Malus m'a entendu, je l'entends déjà interpeller ses gardes. Pas le temps de réfléchir, je cours le plus vite possible vers la porte, aussi vite que je n'ai jamais couru. Je ne sens même plus mes jambes. Je ne regarde pas derrière moi au risque d'être déconcentré. Allez, encore quelques mètres !

-Attrapez-le ! Hurle Malus, plus en colère que jamais.

J'entends des pas précipiter venant de derrière moi, pas le temps de m'y attarder. Je n'ai qu'une seule chose en tête: atteindre cette porte et sortit d'ici.

-Sale petit morveux, tu vas voir ce que je vais te faire ! Tu vas souffrir comme tu n'as jamais souffert, tu vas regretter d'être venu au monde !

Je reçois quelque chose de chaud en plein le dos. J'ai tellement d'adrénaline dans que je n'y prenne pas attention.

J'atteins enfin la porte, sans même me retourner, je l'ouvre et j'y entre comme si ma vie en dépendait.

Ce qui est un peu le cas en fait.

Je claque la porte derrière moi. Quelle idée d'avoir mis un verrou derrière ! En fait, Malus est complètement idiot, pensais-je en rigolant intérieurement.

Je sursaute en entendant qu'on s'acharne de l'autre côté de la porte. Les soldats essayent de l'ouvrir ou de la défoncer, et je pense sincèrement qu'ils vont y arriver.

Mais je me rappelle les paroles de Sartin, ils ne peuvent pas me suivre jusqu'à... mais je ne sais pas où je dois aller ! Je ne sais même pas d'où je suis parti.

Ce n'est clairement pas ma journée.

Mais bon, je n'ai pas le choix, je me retourne pour voir où je suis. Mais dites-moi que c'est une blague !? Qu'il y a des caméras cachées, que tout ceci est faux ?!

Je suis retourné au point de départ. C'est comme quand je suis arrivé, il fait noir. Je vais devoir marcher à l'aveuglette, en espérant ne plus le faire attaquer par des boules de feux sauvages et sans que de la réglisse ne me retienne.

En parlent de feu, ça sent le cramer. Bon, je pense que je vais courir, je n'ai pas envie de me faire rôtir.

***

-Vous êtes qui ?! Je vous connais pas ! Et je suis où ? Alex !? Néva !? Criais-je, paniqué.

-Calme toi petit, je suis Nolan, je ne te veux aucun mal. Je suis un ami de Luck, nous sommes au Japon, tu t'es évanoui dans la pyramide.

Je ne fais pas attention à ce qu'il dit, je dois trouver mes amis pour leur dire ce que je sais !

Je me lève du lit où je me trouve, comment ai-je pu me retrouver ici ? J'étais chez Malus.

En me levant j'ai la tête qui tourne, tellement que je tombe au sol, cognant ainsi la table de nuit qui tombe elle aussi et tout ce qu'elle contient avec. Tout cela fait un bruit monstre.

Nolan en essayant de me retenir percute une étagère basse, celle-ci se renverse.

Je crois sincèrement que nous ne sommes pas doués.

-Je ne vous connais pas ! Vous êtes peut-être un soldat de Malus qui veut me faire croire que je suis en sécurité alors que vous allez me torturer !

-Ne sois pas bête ! Déjà j'ai toujours mes yeux et ensuite je me bats contre Malus, pas avec lui !

-Vous n'êtes pas très convaincant, disais-je en me frottant l'arrière du crâne qui a cogné contre la table de nuit.

-Et tu sens le brûlé, déclare-t-il.

Je ne m'attendais pas à cette réponse, je suis décontenancé. Mais c'est vrai que maintenant qu'il le dit...

-Aïe, putain ! Ça fait mal ! C'est quoi !? Hurlais-je en sentant quelque chose qui me brûle dans le dos. C'est comme si des millions d'aiguilles venaient se planter dans mon dos.

Je souffre tellement que je suis obligé de m'asseoir de nouveau dans lit. L'homme, ce Nolan, s'approche de moi, me contourne et pousse un cri d'exclamation.

-Quoi ? J'ai quoi !? Dites-le moi ! Criais-je plus de douleur qu'autre chose.

-Tu... tu es totalement brûlé Peter ! Mais comment cela se fait, tu es resté allongé ici, personne n'a rien vu...

-Mais faites quelque chose ! Ça fait tellement mal, s'il vous plaît ! Suppliais-je en souffrant comme je n'ai jamais souffert auparavant.

Je commence à avoir des étourdissements, des étoiles dansent devant mes yeux.

-Je me sens pas bien Nolan... si vous êtes vraiment celui que vous prétendez être, dites aux autres que je sais qui... qui est le second Élu.

J'ai juste le temps de lui dire avant de m'évanouir.

***
PDV Néva

-Il a dit qu'il savait qui était le second Élu, dit enfin Nolan.

Tout le monde est suspendu à ses lèvres, nous attendons la suite qui ne vient pas.

-Nolan ! Dis nous qui c'est ! Ordonne Marla.

-Non mais Peter, il... il est gravement brûlé dans le dos, je ne sais pas comment... mais brûlé et...

Il semble totalement déboussolé, perdu, déconnecté de la réalité.

Il regarde autour de lui en s'arrêtant sur chacun de nos visages puis il s'arrête plus longuement sur celui de...

-C'est lui le second Élu, c'est Théodore.

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Hello mes biches !

Alors les gars, j'ai fait le plus long chapitre de ma vie :')
3239 mots de textes svp ! J'avais trop d'inspiration, ça fait du bien ! Par contre, j'ai mis peut être un peu trop de descriptions (ou pas assez qui sait ?) mais j'étais trop motivée pendant ce chapitre ahaha !

Plusieurs petites choses à vous dire:

Alors, tout d'abord, je vais bientôt commencer ma session annuel d'exams de Noël (rime mgl), ce qui veut dire que je n'aurais clairement pas le temps d'écrire un aussi long chapitre que celui-ci. Je finis les examens le 16 décembre... ça va être loooong. Tout cela pour vous dire que je serais (encore) moins présente ici #Sadlife :( 

Deuxième chose, je suis vraiment trop emballée par un autre projet de la mort qui tue ! Je vous avais déjà parlé d'une autre histoire que j'écrivais, ça fait longtemps, ne vous inquiétez pas si vous ne vous en souvenez pas :') Hé bien je vais vous mettre ici maintenant le résumé ! Parce que j'ai envie de voir vos retours pour voir si cela vaut le coup que je me lance corps et âme dans ce projet !

Alors le voici, le voilà:

"Imaginez un monde où il y a une séparation flagrante entre les riches et les pauvres.

Pas de classe moyenne. Soit vous êtes démunis, vivant de farine et d'eau, soit vous êtes propriétaires d'un compte en banque rempli d'or et d'argent.

Tous les dix ans, un tirage au sort est fait: 45 hommes et femmes pauvres sont choisis pour intégrer l'autre partie, celle tant rêvée.

Mais ce monde est-il aussi extraordinaire qu'on le prétend ?" ©

(J'ai mis un petit copyright parce qu'on est jamais assez prudent :'))

Je ne sais pas s'il donne envie d'en lire d'avantage mais j'ai vraiment beaucoup d'idée pour cette histoire qui j'espère vous plaira ! Par contre, ne me demander pas quand je compte la publier, je n'en sais strictement rien :/

Et pour finir en beauté...

Je vous présente Peter vu par moi ! J'espère qu'il ne vous déçoit pas ahaha, moi je le trouve assez charmant héhé ;)

J'espère que tout ce passe bien pour vous !

Merci pour tout tout tout tout !

Love,

X

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