Prologue / la prophétie
Le roi Phared et la reine Dahlia se dirigèrent vers la salle du conseil. Dahlia marchait d'un pas raid et sa respiration était saccadée. Phared l'encadrait avec douceur et lui tenait la main. Quand ils y pénétrèrent les 4 silhouettes déjà présentes se levèrent et déclarèrent d'une voix chantante:
- Que le soleil et les lunes vous saluent ô juste roi Phared et douce reine Dahlia.
- Que le soleil et les étoiles vous saluent puissances de la nature, répondirent ils.
Ils se rassirent et le roi fit signe aux gardes de quitter les lieux et de fermer les portes. La première a parler fut la doyenne, elle avait de beaux yeux bleus aveugles et des cheveux gris.
- Dahlia fraichement cueilli, je salue le fruit qui naîtra de vos entrailles et me réjouis de sa venue à la vie.
- Merci à toi rivière paisible de bénir mon enfant d'une telle parole, souffla la reine en caressant son ventre arrondi d'une courbe presque parfaite.
Après beaucoup de congratulations auprès de la jeune mère, les 4 belles dames se rassirent et regardèrent les dirigeants avec gravité.
-Ce n'est pas pour le plaisir que nous venons ici, prononça la plus jeune, qui devait avoir environ 16 ans. nous avons une prophétie à vous annoncer.
Phared et Dahlia hochèrent de la tête en silence, invitant la deuxième à poursuivre.
- Ce n'est pas évident, mais voici ce qu'y nous a été partagé:
Les ténèbres seront sans pitié, et déjà détruisent, déchirent et engloutissent alors,
Écoutez la voix qui crie, pleure puis se tait et ne chante plus,
Voyez, plongez vos yeux dans l'Iris du monde qui vous implore ignoré,
Mais l'espoir enflammé n'est pas loin et l'aube fleurira plus chatoyante qu'elle ne l'a jamais été.
Mais se lèvera privée du grand Phœnix saphir.
Les dames ailées avaient prononcés ces paroles en choeur, d'une voix dépourvue d'émotion comme si ce n'était plus leur voix. Le roi et la reine furent saisis d'angoisse devant l'immensité de ces paroles. Ils en discutèrent encore toute l'heure qui suivis, renvoyèrent les demoiselles chez elles puis se retirèrent dans leur appartement, encore sonné par ce qu'ils venaient d'entendre. Ceci sonnait la fin du commencement.
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