Chapitre 9 : Anna

Coucou chers lecteurs.

⚠️ Voici les premiers changement ⚠️ (et oui, je vous avais prévenu c'est mon premier jet...)

J'ai rajouté une petite chose dans le chapitre 5 (vous pouvez aussi me dire s'il faut que je change autre chose pour que ce soit mieux intégré). Si vous l'avez pas vu, je vais le résumer : notre petite Anna a gagné une paire de lunettes et une petite myopie.
Voilà voilà bonne lecture 😘.

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- Vous m'enfermez encore ici ? Je m'inquiète. J'ai pleins d'autre choses à demander, je sais, mais cette pièce me pique les yeux. Je suis sûre que rester trop longtemps ici me rendra folle.

Ma question amuse mon ravisseur. Il s'exclame :

- Si c'est là ta seule exigence, je suis obligé d'accepter et de te donner une vrai chambre...

Je lui rends son sourire, satisfaite.

- Ok, alors c'est bon pour moi.

- J'ai juste une dernière question. Je suis conscient que tu ne veuille pas nous donner ton vrai nom, mais nous devrons bien t'appeler. Je te demande juste de décider quel surnom tu veux te donner. Après, je t'amènerai dans une autre chambre, et tu pourra te reposer.

Je réfléchis un instant. J'ai vraiment envie de dormir, et l'appât d'un vrai lit me fait penser plus vite. Je ne sais pas pourquoi, mais un nom me vient en tête. C'est peut être à cause du paradoxe qu'il créerait avec mes cheveux roses, ou encore des sombres pensées qui traversent mon esprit à ce moment là, mais il me convient parfaitement. J'ouvre la bouche et dis :

- Cauchemar. Appelez moi Cauchemar.

Cette fois, il sourit franchement. Puis, il fait un geste de la main à Dark et ce dernier dissipe le nuage qu'il avait créé en moi. Je m'effondre aussitôt.

* * *

Je reviens calmement à moi, et cette fois, la première sensation que j'ai n'est pas la dureté du sol. Au contraire, c'est la molesse d'un matelas confortable et la douceur des draps chauds qui m'accueillent. Je savoure pendant quelques instants cette sensation avant de m'apercevoir que la douleur ne revient pas. Soulagée, j'ouvre les yeux.

Je suis dans une pièce sombre, juste éclairé par une lampe à mon chevet. Le noir dans les coins me calme, et me procure une grande satisfaction.

La chambre n'est pas trop grande, mais elle l'est quand même plus que la précédente cellule. Deux de ses murs sont violets foncé, un recouvert de planches de bois noires et le dernier est en pierre apparentes. Une grande fenêtre orne l'un des murs violets, cachée par des rideaux blancs et dorés. Sur celui en face de moi, et celui à ma gauche, il y a deux portes noires.

Le grand lit dans lequel je suis allongée m'impressionne par sa largeur. Il y a moyen d'y coucher deux personnes commes moi, et elles auraient encore de la place. Les draps noirs sont si soyeux que je n'ai pas envie de me lever. Une grande télé est installée sur le mur en face de moi, au milieux de deux tableaux un peu flous... Ou plutôt trop loins pour que je distingue tous leurs détails. L'un montre une clairière avec un petit ruisseau et l'autre un feu brûlant. Sous la télévision est placé une belle commode blanche, sur laquelle est posé un vase de fleurs bleu et blanches.

Quand j'arrive à me tirer du lit, je constate avec délice que mes membres ne me font plus mal. Je fais bouger mes orteils avec plaisir et je les pose sur un doux tapis blanc. Le lit est collé contre le mur, et il est bordé de l'autre côté d'une petite table de chevet blanche. Sur celle-ci est posé la lampe allumée et mes lunettes rondes. Je m'empresse de les saisir, rassurée de re-voir net.

Je me lève et fais quelques pas avant de tomber sur le parquet noir. J'ai dû rester longtemps au lit, j'ai du mal à marcher. Je me relève difficilement et tourne sur moi même.

Je repère encore une grande porte coulissante de dressing à côté de la table de chevet avec un petit pouf bleeu ciel, et un bureau calé dans l'angle près de la fenêtre, ainsi qu'une chaise roulante rangée à côté. Je me sens bien ici. Je me dirige lentement vers la fenêtre et j'ouvre les rideaux. La lumière vive me surprend et m'éblouie. Je dois laisser mes yeux d'y habituer avant de pouvoir admirer le paysage.

Je tombe tout de suite sous le charme de la vue. À travers les grandes vitres, je peux admirer l'orée d'une forêt, ainsi qu'un petit lac d'eau bleu turquoise un peu à droite.

Le fenêtre possède un petit rebord sur lequel est disposé une banquette cyan avec de beau coussins. Je m'y assois, trop contente de me baigner de la lumière du soleil levant.

J'entends alors une clef tourner dans la serrure de la porte en face, et quelqu'un frappe. Surprise, je m'empresse d'aller l'ouvrir. Devant moi se trouve un jeune homme, peut être un peu plus vieux que moi. Sa peau est claire et ses yeux sont d'une magnifique couleur or. Je me sens traversée par une sensation de chaleur. Maintenant, je vois pourquoi on peut dire "plonger dans un regard". J'avoue que là j'ai vraiment envie de m'y noyer.

Mais lui ne s'attarde pas. Il piétine et je me décale pour le laisser passer. Il entre, et je ne le quitte pas des yeux. Il me tend alors le plateau qu'il tenait dans ses mains.

Rien qu'à l'odeur de pain chaud qu'il dégage et à l'apparence des viennoiseries qui l'encombre mon ventre gargouille. C'est trop appétissant pour moi et ce mec est vraiment trop mignon. Je sens mon cœur balancer. Il fond d'un surplus d'émotion.

Le garçon me regarde, soucieux, et la lumière dans son dos fait briller ses cheveux blonds. Je me sens vraiment bien ici !

- Je ne savais pas que tu était réveillée ! Bon ben tiens alors : petit déj, me dit-il. Sa voix m'en rapelle une autre, ainsi que la couleur de ses yeux, et la courbe de son nez. Mais je suis sûre de jamais n'avoir croisé quelqu'un de si beau.

Je lui prends le plateau des mains et m'assoie sur le lit juste derrière moi. Je sais que c'est pas le moment de manger, mais la nourriture est trop appétissante. Je prends une tranche de pain chaud que je trampe dans le chocolat. Tout simplement délicieux.

Pendant ce temps, mon interlocuteur ne me quitte pas des yeux.

- Mon père voudrait avoir de tes nouvelles... Je pense que je peux lui dire que tout va bien.

J'aquiesce en m'attaquant au deuxième bout de pain. Il commence à partir et mon cœur fait un bond. Je l'interpelle :

- Comment tu t'appelle ?

Il me sourit, et je savoure l'éclat que ses yeux me renvoient.

- Moi c'est Éden. Repose toi encore un peu Cauchemar, et... Prépare toi... Une longue journée t'attend.

Sur ce, il quitte ma chambre. J'entends la clef tourner dans la serrure. Je rougis, qu'entend-t-il par "prépare toi ?"... Je finis vite mon bout de pain et j'ouvre la porte à ma gauche.

Elle me dévoile une magnifique salle de bain, recouverte de marbre blanc et de bois claire. Elle possède une grande douche, une baignoire d'angle royale et même des toilettes magnifiques. Je suis sûr que même le pq est en or. Ce qui m'impressionne aussi, c'est le nombre de produits cosmétiques qui ornent les étagères. Le rêve...

Mais c'est pas ça qui m'intéresse pour le moment. Je fonce vers le miroir et m'observe à la lumière qui pointait de la lucarne à côté.

Je sursaute, apeurée par mon reflet. Il va vraiment falloir que je m'occupe un peu de tout ça...

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