T3 : Vingt-six ✔️

Une semaine était passée. Arthus étaient enfin sortit de l'hôpital. Sa blessure n'était pas totalement guérie mais il pouvait marcher avec des béquilles. Nicolas avait été opéré, il avait reçu une balle dans l'épaule, il avait le bras en écharpe mais semblait aller mieux. Samuel avait été soigné de sa blessure à l'avant bras, par chance il n'avait pas perdu trop de sang. Et on m'avait effectué quelques soins pour mes multiples coupures au visage et ma blessure à me l'arrière de la tête. Tout allait pour le mieux, du moins, pour nous. L'enterrement d'Axel avait lieu le jour même. Depuis que le gouvernement était tombé, la date de notre couronnement avait été posé. En attendant, nous avions été installés dans l'une des petites maisons de vacances non loin de Ashville dans des propriétés aux milieux de là forêts autour d'un petit lac, appartenant au père de Samuel, Vincent. J'avais essayé de l'éviter ces derniers temps, mais étant donné que j'étais la petite amie de son fils et la meilleure amie de sa fille, c'était une tâche compliqué. Mes parents étaient là, c'était moi même qui avais prit l'initiative de les inviter. On s'était parlé, quelques fois, pour s'échanger quelques excuses, mais rien de plus. Ils avaient dû comprendre que je pouvais faire des efforts mais que cela me prendrais du temps pour que je leur pardonne. J'étais dans ma chambre, assise sur le bord de notre lit, à m'observer dans le miroir. J'avais revêtu une robe courte verte, nous avions imposé ce thème de couleur, Axel était de la terre et son élément faisait parti de lui, et il était bien trop joyeux pour que l'on s'habille tous en noir. Je venais tout juste de me maquillée mais peinais à retenir mes larmes. J'enfilais mes hauts talons noir et m'approchais de la fenêtre. Les chaises avaient été installés dehors, le cercueil de mon défunt ami se trouvait déjà devant l'assemblée, une photo de lui souriant à ses côtés. Les parents d'Axel et son petit frère Thibault avaient fait la route depuis Seattle. J'avais énormément de peine pour ce pauvre petit garçon qui avait perdu son grand frère, je ne pouvais imaginer la douleur qu'il ressentait, j'avais déjà la mienne à gérer. De l'autre côté du jardin, le lac scintillait sous le soleil. La porte de la chambre s'ouvrit, laissant entrer Samuel. Il me prit dans ses bras pour me réconforter. Nous étions tous touchés et la mort de notre ami avait provoqué un manque dans le groupe, nous étions toujours collés tous ensemble, tous les neuf. Samuel me serra fort avant de ne s'écarter de moi. Il avait revêtit un polo vert et un jeans noir. Il me prit la main et on descendit les escaliers. Nos amis étaient tous en bas, et c'est dans le silence le plus complet que l'on sortit dans le jardin. On s'installa sur les chaises juste derrière sa famille, cousins et cousines, grands parents, peu nombreux soient-ils. Derrière nous se trouvaient Moa, Clarisse, Mathew, Ben, Jack, et d'autres jeunes de LOE, ainsi que Peet. Le prêtre régla rapidement ce qu'il avait à faire, déclarant un court discours Chrétiens, la famille d'Axel l'étant. Puis ce fut l'heure des discours. C'est tout d'abord la mère de mon défunt ami qui se leva, elle prononça quelques mots avant de ne fondre en larmes et de se réfugier dans les bras de son deuxième fils, pleurant lui aussi. Son père avait lui aussi du mal à contenir ses émotions, ses yeux brillaient. Je n'avais pas le courage de me lever. Je jetais un coup d'œil à Samuel. Il me pressa la main avant de ne se lever avec Ryan. Ils s'installèrent à côté de la photo, derrière le pupitre avec un micro. C'est mon meilleur ami qui s'avança en premier. Il hésita sur les mots qu'il allait prononcé avant de sortir un papier de sa poche. Il le posa sur le pupitre, jeta un œil à l'assemblée et le reporta sur le mot plié.

-Que dire ? C'est compliqué. Je n'ai que dix-huit ans et je vais me lancer dans un guerre incompréhensible dans laquelle j'ai été poussée de force. Bon ou mauvais, gentil ou méchant, il n'existe plus aucun de ces côtés. La mort reste la chose la plus horrible dans une guerre. Le gouvernement contre les anciens originels, j'ai vécu dans les deux camps, ballonné avec mes amis d'un côté et de l'autre car ces grands chefs se battaient pour avoir nos nouveaux espoirs. Samuel, Olivia, Victoire, Ryan. J'ai pleinement conscience des risques que je prend, ce qui me mène à écrire ceci.

J'eus un hoquet de surprise, je n'en revenais pas. Les larmes coulèrent sur mes joues, il avait écrit ses derniers mots.

-C'est ce qui me mène à écrire ce testament, pour mettre sur des mots ce que j'aurai voulu dire avant ma mort, à toutes les personnes que j'aime. Je suis un fils, un frère, un meilleur ami, un ami. Maman, papa, Thibault, vous êtes les personnes que j'aime le plus au monde. Ne l'oubliez pas, mais ne pleurez pas, ne gardez de moi que le meilleur, pas l'image de moi que vous verrez au fond de ce cercueil. Continuez à vivre, profitez de votre vie, comme vous avez continué à vivre durant le temps où je n'étais pas là.

Ryan s'arrêta de lire, laissant sa place à Samuel qui reprit.

-Je m'adresse maintenant à mes amis, Clarence, Olivia, Taylor, Victoire, Samuel, Ryan, Lila, Louis, Moa, Ben, Jack, Clarisse, Henri, Pauline, Mino, et tous ceux que je n'ai pas cité sinon ce serait long, mais qui se reconnaîtront. Vous avez été géniaux, pour tout. Je vous remercie pour tous les bons moment passés avec vous, pour les rires, les larmes, pour toutes ces merveilleuses journées passées avec vous. Je ne vous oublierai pas. J'ai juste quelque mots à dire à mes neuf psis préférés. Depuis Lake-Moon pour les premiers, puis East Green Forest, et maintenant le Capitole, j'ai tout vécu avec vous, et ce fut les meilleures expériences de ma vie. Je ne regrette rien, et si vous lisez ou entendez ceci, c'est que je ne suis plus de ce monde, mais je serai toujours avec vous. Restez ensembles, comptez les uns sur les autres, même si je ne suis plus là, rien ne doit changer. J'ai été le plus heureux de vous avoir connu, d'avoir tant partagé avec vous et d'avoir gagné cette guerre avec vous. Pour notre liberté, pour celle des futurs psis, et pour notre vie. Mais surtout pour LOE.

Un long silence plana sur l'assemblée. Je fixais Samuel, son regard plongé dans le miens. D'un hochement de tête imperceptible, il s'approcha de Ryan et lui murmura quelques mots bref à l'oreille. Mon ami se tourna vers le cercueil et leva une main. Un arbre sortir de terre, juste derrière le corps de notre ami. Il se mit à grandir jusqu'à atteindre la taille d'une vingtaine de mètres avant que Ryan n'abaisse le bras. Tout le monde se leva et se rapprocha du trou où Samuel venait de déposer le cercueil. On jeta tous une fleur, pour ma part c'était une rose blanche, pour la pureté, signe que je souhaitais qu'il trouve la paix. Ryan reboucha le trou quand les parents d'Axel lui firent signe et on y déposa un dernier gros bouquet de fleurs. Une plaque en marbre avec le nom et prénom de notre ami, ainsi que sa date de naissance et de mort fut disposé juste au dessus de la terre humide fraîchement retournée. On resta silencieux pendant de longues minutes, avant que l'on quitte la cérémonie tour à tour, après avoir présenté nos condoléances à la famille de notre défunt ami. Je laissais Samuel me guider, n'ayant la force de faire quoi que ce soit. Il me ramena à l'intérieur, puis on monta dans notre chambre. Il me retira mes chaussures et m'attira contre lui sur le lit. Je m'endormais dans ses bras, le cœur lourd de chagrin et les joues trempées de larmes.

~~~

Le lendemain, plus de la moitié des gens étaient partit. L'atmosphère était pesante, il nous faudrait du temps pour passer à autres choses. Je sortais de ma chambre, habillée après une bonne douche et m'apprêtais à descendre les escaliers quand j'entendis des éclats de voix du rez-de-chaussée. Je m'arrêtais dans mon élan pour écouter un instant.

-Que tu sois d'accord ou non, nous ne reviendrons pas avec toi ! s'exclama Samuel.

-Vous êtes mes enfants ! gronda Vincent. Vous êtes sous ma responsabilité, vous rentrez dès demain à New-York avec moi.

-On ne veut plus vivre avec toi ! s'égosilla Lila d'une voix dure. Nous sommes des adultes maintenant. Notre vie est auprès de nos amis, et de Louis et Victoire.

-Laissez-les un peu ! répondit leur père. Vous trouverez bien vite d'autres jeunes psis avec qui sortir !

-Je crois que tu n'as pas bien comprit. Nous ne voulons plus rien avoir à faire avec toi. Nous ne pouvons te haïr car tu es notre père, mais notre famille se trouve ici, et ce n'est pas en nous forçant à partir avec toi que tu vas te faire pardonner !

La voix de Samuel était sans appels, il ne changerait pas d'avis et son père dû le comprendre.

-Et que dois-je faire pour cela ? demanda ce dernier.

Il y eut un silence, les jumeaux devaient réfléchir à une proposition, et c'est mon petit ami qui trouva une idée en premier.

-Lègue nous la maison.

-Comment ? s'exclama Vincent.

-Offre nous cette maison, poursuivit Lila, l'imaginant très bien faire un geste des bras en désignant la pièce. Notre ami a été enterré ici, nous avons le droit de te demander ça.

Il y eut un nouveau silence, plus pesant cette fois ci. Vincent semblait réfléchir à la demande de ses enfants, il dû se décider rapidement.

-Bien, je vous la laisse, et vous ne repartirez pas avec moi à New-York, mais pardonnez moi je vous prie.

-Ça ne se fera pas dans l'immédiat. Nous te remercions, mais il faudra attendre un peu, que la situation se calme. Nous venons tout juste gagner cette guerre, il nous faudra un peu plus que quelques jours pour nous en remettre, conclut Lila.

La porte du couloir s'ouvrît, mon père sortant de sa chambre. Je restais figée sur place, honteuse d'avoir été prise en flagrant délit d'écouter les discussions familiales de mon petit ami. Il me fit signe d'approcher, j'obtempérais même si j'étais peu désireuse de me prendre un sermon par lui.

-Je peux te parler deux minutes ? me demanda-t-il à voix basse quand je fus à deux mètres de lui.

Je hochais la tête et entrais dans sa chambre quand il s'écartait pour me laisser passer. Je m'asseyais sur le lit au milieu de la pièce et attendais.

-Nous n'avons pas vraiment eu l'occasion d'en rediscuter, mais je voulais que nous mettions les choses à plat, m'expliqua-t-il, faisant une courte pause avant de reprendre. Je suis désolé pour tout ce que nous t'avons fait endurer, sincèrement, nous avons eu tord et nous ne sommes pas digne d'être tes parents, ni ceux de Lara et Arthus. Mais je suis aussi très fier de toi. De tout ce que tu as créé, de la façon dont tu t'es battue, malgré les difficultés rencontrées et le fait que le gouvernement et nous te pourrissions la vie. Tu as créé ta propre organisation de jeunes, LOA ?

-LOE, rectifiais-je.

-LOE, pardon. Et pour finir tu as prit le pouvoir pour arrêter cette guerre incompréhensible. Tu vas devenir reine, et je ne doute pas que tu seras très bien à ce rôle. Tu as des amis sur qui compter, un petit ami, qui au passage, sera sans aucuns doutes le gendre parfait.

Je me mis à rire.

-Bon, tout ça pour te dire que je suis fier de toi et que je t'aime. Et ta mère me rejoint sur cette pensée, elle a juste plus de mal à venir te voir, tu vois pourquoi...

Je hochais la tête. Je restais silencieuse pendant quelques instants, ce qui dû être une attente interminable pour lui.

-Je suis désolée aussi, pour tout ce que j'ai pu vous dire. Et pour ce que je suis devenue, car avant tout ça, j'ai tué des gens, et des gens sont morts pour moi, et j'en suis désolée, aussi bien pour vous que pour moi.

Il me fit un petit sourire, gêné. Je me levais et le serrais dans les bras. Voilà bien longtemps que je n'avais pas fait cela. Je retrouvais mes parents, ma famille, même si ce serait compliqué au début, cette étreinte marquait le début d'une nouvelle vie avec eux. Je m'écartais de lui après une bonne minute.

-Je te laisse, il faut que j'aille parler à Samuel.

Il hocha la tête et je quittais la chambre. Je rejoignais la mienne où j'y attendais Samuel, allongée sur le lit à fixer le plafond. Cinq minutes plus tard, il ouvrit la porte et s'affala sur le lit à côté de moi. Il se mit lui aussi à fixer le plafond en soupirant.

-Cette maison nous appartient à moi et Lila, me dit-il.

Je me redressais sur un coude pour le regarder.

-On vient de la réclamer à notre père pour qu'il se fasse pardonner, poursuivît-il.

-Et j'ai pardonné au mien.

Il se tourna vers moi avec les sourcils levés, étonné que j'y sois parvenue.

-Et oui... je n'y croyais pas non plus, mais les paroles de ma grand-mère m'ont fait changer d'avis.

-C'est génial !

-Sans doutes, c'est encore un peu bizarre, j'étais quand même prête à les tuer pendant un temps, et ils ont faillit me faire tuer plus d'une fois mais... Ils restent mes parents comme tu me l'as dit.

Il sourit à ma dernière phrase.

-Mon père part demain, la famille d'Axel aussi. On aura une soirée de répit avant de repartir pour le Capitole, me dit-il.

-Et mes parents décollent ce soir, ils nous rejoignent au Capitole le jour du couronnement.

-Déjà...

Il y eut un long silence avant qu'il ne se tourne à nouveau vers moi.

-Tu as envie d'y être ? Je veux dire, de devenir roi ? demandais-je. On s'était posé la question il y a quelques mois, et on n'avait pas su quoi répondre.

-Et bien je ne sais toujours pas. Un peu et dans le même temps non.

Je ne répondais pas à sa déclaration. Tout le monde peut rêver d'une vie de roi ou de reine, avoir ce que l'on veut, diriger tout un pays entier, faire ce que l'on veut... mais je ne voulais pas de tout ça. J'avais mené jusqu'à présent une vie lourde, ballotée entre deux organisations et poursuivies par la mort. Et tout ce dont je rêvais, c'est d'avoir le choix, de pouvoir décider ce que j'aurai le droit de devenir, décider de la façon dont je vivrai ma vie. Samuel m'attira dans ses bras, il connaissait mon point de vu, et j'étais terriblement affecté par tout ça, je ne voulais pas de ces rôles, je n'étais pas faite pour être reine, mais je le devais, pour ma grand-mère, et pour établir un nouvel ordre, changer les lois, donner un nouveau souffle à la société psi américaine.

~~~

Dernière soirée avant le départ. Nous étions seuls, tous les neuf, la maison rien que pour nous. On s'était donc tous installé dans le canapé, autour de pizzas, chips, biscuits et autres nourritures absolument pas calorique. Les discussions allaient gaiment, j'écoutais d'une oreille, distraite et perdue dans mes pensées.

-Vic ? m'appela Lila.

Je relevais la tête d'un coup, perdue alors que tout le monde me regardait.

-Oui ? demandais-je en me tournant vers ma meilleure amie.

-Je posais la question du pourquoi vous n'avez jamais pensé à vous mettre ensemble avec Ryan ?

J'ouvrais grand les yeux et jetais un regard à mon meilleur ami.

-Bah parce que c'est bizarre ! répondis-je le plus naturellement du monde.

-Mais vous êtes super complice, ça n'aurait jamais pu arriver ? me demanda Clarence.

-Bah non, enfin on s'est déjà embrassé, et c'était super bizarre ! C'est comme si Clarisse et Mathew sortaient semble, on est proches mais comme des meilleurs amis ou des frères et sœurs mais c'est tout.

-Vous vous êtes déjà embrassés ?! s'exclamèrent nos amis en cœur.

J'explosais de rire en même temps que Ryan.

-Quand on était chez les jumeaux, c'est bon on s'en fou ! ricana le brun aux yeux bleus.

Les discussions reprirent leur court gaiement, c'était la premier fois depuis la mort d'Axel que nous avions autant rit. Ce fut une soirée paisible et magnifique.

~~~

On finit par monter se coucher, il était très tard, nous n'avions pas fait attention à l'heure, même si nous nous levions tôt le lendemain. Chacun regagna donc sa chambre. Je passais dans la salle de bain pour me laver les dents et enfiler mon pyjama. Je mettais rapidement mon petit teeshirt à bretelles bordeaux avant d'enfiler mon short noir. Je m'attachais les cheveux en un chignon relâché avant de sortir. Je traversais le couloir pour rejoindre ma chambre, la salle de bain n'étant pas attenante. J'entrais en refermant la porte sans bruits derrière moi. Je m'allongeais sur le lit, Samuel devait occuper l'autre salle de bain puisqu'il n'était pas dans la pièce. J'attrapais mon livre sur la table de chevet et commençais à le feuilleter. Ce n'est que cinq minutes plus tard que j'entendais la porte de la chambre s'ouvrir et se refermer. Samuel s'allongea sur moi, pesant de tout son poids.

-Non ! Vas t'en ! m'exclamais-je en fermant mon livre d'un coup sec. T'es super lourd !

Il ne bougea pas d'un poils. Je soupirais et me laissais tomber contre le matelas, la joue collée contre les draps. Samuel se redressa, toujours au dessus de moi mais en évitant de me faire supporter son poids. Il m'embrassa sur l'épaule, la joue, le cou. Je frémissais et me retournais pour lui faire face. Je passais ma main dans ses cheveux et collais ma bouche à la sienne. Ses mains parcourraient mon corps, l'une posée près de mon bassin et la seconde remontant le long de ma cuisse, jusqu'au bas de mon teeshirt. Je me redressais pour le retirer avant de coller à nouveau mes lèvres aux siennes. Son pouce fit le tour de l'armature de mon soutient gorge. Je passais mes mains sous son teeshirt, les posant à plat dans son dos. Il descendit jusqu'à mon cou, embrassant chaque partie de ma peau nue qu'il pouvait atteindre. Je tirais sur son teeshirt pour le lui retirer, ce qu'il fit avant de se coller à nouveau à moi. Je commençais à avoir chaud, j'avais beaucoup trop d'amour à revendre, et j'explosais en plein bonheur entre ses bras. Il passa une main discrète dans mon dos et je me cambrais pour qu'il puisse dégrafer mon soutient gorge. Il m'embrassa avec plus d'avidité, un désire intense s'emparant de nous. J'enroulais mes jambes autour de sa taille pour rapprocher un peu plus son corps du mien. On s'arrêta pour reprendre notre souffle un instant, nos regard s'embrasant, un sourire en coin s'affichant sur ses lèvres. Je jouais avec l'élastique de son short tout en baladant mes lèvres sur la fine peau de son cou. Je le lui retirais sans qu'il ne proteste. Nos peaux brûlantes collées l'une à l'autre, nos baisers à la fois si doux, et si puissant, à la recherche de couleurs, de sensations et d'un plaisir encore inconnu. Il quitta mes lèvres une minute pour enfiler un préservatif qu'il avait prit dans le tiroir de sa table de chevet, avant de m'embrasser à nouveau avec passion et ardeur. Il me retira mon dernier bout de tissu avant que je ne sois totalement nue devant lui, m'oubliant entre ses bras. Il m'emportait dans une vague d'amour, me faisant tout oublier, les battements de mon cœur se réglant aux siens, comme un seul corps, une seule personne. Une vague de plaisir me submergeant quand on ne fit vraiment plus qu'un. Un bien être nouveau, inconnu et délirant. Je ne pensais à rien, rien à part à lui, à nous. Je l'aimais, tellement fort que mon cœur aurait pu en exploser dans ma poitrine. À cette instant, toute ma vie ne tournait qu'autour de lui, et rien d'autre. Ses mains se baladant sur ma peau d'une caresse délicate, ses baisers doux et langoureux transpirant ses envies, et son désir. J'avais attendu ce moment bien longtemps, préférant que cela vienne naturellement, et que nous en aillons tout les deux envie. Et c'était merveilleux. Je me perdais en lui, nos esprit étant comme connectés, je savais à quoi il pensait et ce qu'il ressentait, lui aussi devant percevoir toutes mes émotions. Ses gestes, ses baisers, ses lèvres effleurant mon cou me faisaient soupirer de plaisir. Je me perdais dans ses bras, me mordant les lèvres pour ne pas faire de bruit, m'accrochant à celui que j'aimais, lui laissant sans doutes des traces avec mes ongles dans le dos. Au bout de longues et intenses minutes, il se retira de moi, rendant son dernier soupire avant de ne se laisser tomber sur le matelas à mes côtés. On prit quelques instant pour nous remettre de nos émotions et reprendre notre souffle. On s'installa sous les draps, et me blottissant contre lui.

-Je t'aime, ne l'oublies jamais, me murmura-t-il.

-Moi aussi je t'aime.

Je m'assoupissais, heureuse et apaisée dans les bras de mon bien aimé.

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