T1 : Vingt-trois
J'ouvrais doucement les yeux. Une faible lumière illuminait la pièce où je me trouvais. Non, ce n'était pas une pièce, c'était l'arrière du camion de East Green Forest. Je passais une main sur mon visage. J'avais des points de suture sur le front. Je me redressais d'un coup, trop précipitamment car je lâchais un petit gémissement quand un mal de tête me lacéra le crane comme un poignard. Je m'appuyais sur le banc à côté de moi et me levais. Je ne vis rien pendant plusieurs secondes et dus me tenir à la paroi du camion pour ne pas tomber. Quand ma vision devint plus nette, je me dirigeais vers la porte du fond. Je l'ouvrais et fus éblouis par le soleil qui m'arriva en plein visage. Je mettais ma main au-dessus de mes yeux pour me protéger de cette lumière éblouissante et descendais, refermant derrière moi. Il n'y avait personne aux alentours à par une station-service qui était visible entre les arbres à une centaine de mètres. On était en plein milieu d'une forêt. Je m'avançais entre les arbres et me baladais un peu. Je me mettais à courir pour me défouler. J'allais de plus en plus vite. Je courrais à une vitesse raisonnable, pour moi en tout cas. Je m'arrêtais quand j'arrivais à un petit ruisseau. Je trempais mes mains encore pleines de sang et me nettoyais le visage. Je frottais très fort ma peau, grattais avec mes ongles comme une folle pour retirer la moindre petite trace de sang. Je ne remarquais que je pleurais que quand je me relevais. Je me laissais glisser le long d'un arbre. Je sentais encore le sang, je sentais encore la mort. J'avais tué ces hommes sans avoir aucun regret, sans cœur. Jones l'avait peut-être mérité, mais pas les autres. Et Julia, Edward... Ed avait été comme un père pour moi pendant ces quelques mois à East Green Forest. Julia était mon amie, elle m'avait aidé alors qu'elle aurait pu me dénoncer. Je lui avais promis de la sortir de ce bunker, mais elle y était restée, et plus jamais elle ne pourrait en sortir. Je lâchais un cri de rage et de désespoir.
Je me levais. Des flammes commencèrent à apparaître autour de mes points. Je les balançais sur l'arbre en face de moi. Je n'entendis pas les pas qui se rapprochaient de moi dans mon dos. On me prit par la taille, mes bras plaqués contre mon corps, je criais et me débattais. Les larmes se remirent à couler, encore une fois, s'échappant de mes yeux. Un jet d'eau éteignit le petit feu que j'avais déclenché. Je continuais à me débattre en pleurant, hurlant. On souffla à mon oreille.
-Tout va bien, tu n'as plus rien à craindre. C'est fini... Calme toi Vic.
C'était la voix de Ryan. J'arrêtais de me débattre, je n'avais plus de force, épris par la fatigue.
-C'est moi, c'est de ma faute... soufflais-je. Je les ai tués ! Je les ai tués ! Je suis un monstre...
Ryan me lâcha et je tombais à genoux par terre. Les larmes inondaient mes joues mais je n'avais pas la force de les refouler. Je respirais fort et frappais le sol alors on saisit mes poignets. Je ne relevais pas la tête pour voir qui c'était. Deux personnes s'accroupirent devant moi. L'une d'elle remonta mon menton pour que je les regarde dans les yeux. C'était Axel. Samuel me tenait les poignets, leur regard triste se posant sur moi.
-Tu ne les as pas tués, c'est Jones. Tu n'y es pour rien. Si Jones n'avait pas enlevé Julia, elle serait encore en vie. Et s'il ne t'avait pas tiré dessus, Ed n'aurait pas eu besoin de se jeter sur toi. Tu n'y es pour rien, tout est de sa faute. C'est lui et lui seul le responsable.
Axel avait dit ça d'une voix ferme et sûre de lui. Je plongeais mes yeux dans les siens. Il m'attira contre lui et je me laissais faire. Au bout de quelques minutes de long silence, je séchais mes larmes et me relevais. Mes neuf amis me regardaient, inquiets. Je leur fis un petit sourire pour les rassurer.
-C'est bon, ça va... Désolée.
-Tu n'as pas à être désolée, me rassura Olivia. Tu as le droit de réagir comme ça, même si rien n'est de ta faute.
J'hochais la tête. Elle me sourit et m'ouvrit ses bras. Je la serrais contre moi et on retourna au camion. On se posa par terre sur l'herbe à côté pour faire le point.
-Ok, alors on n'a pas beaucoup d'argent, juste quelques vêtements pour plusieurs jours, rien à manger et un énorme camion pour nous héberger. On a besoin d'argent... déclara Samuel.
-Ouais mais où on peut en trouver ? Et comment ? demanda Taylor.
Le silence s'installa sur le groupe. Au bout de quelques minutes je me lançais.
-J'ai bien une petite idée, mais je ne suis pas sûre qu'elle plaise à tout le monde...
-Dis toujours ! m'encouragea Louis.
J'inspirais un grand coup.
-On peut voler l'argent dans un distributeur...
Tout le monde me regarda avec de grands yeux.
-Tu n'es pas sérieuse là ? me demanda Taylor.
Je ne répondais pas. Elle laissa échapper un gémissement de désespoir. Personne n'avait l'air vraiment convaincu.
-Attendez, vous avez d'autres idées ? demandais-je. Ne me dites pas qu'on va proposer notre aide dans une ferme pour gagner quelques pièces pour les deux heures... Vous voulez qu'on vive ou pas ? On ne va pas dormir par terre à la belle étoile tous les soirs ! On ne va pas non plus se mettre à chasser pour manger et boire l'eau d'un cours d'eau ! Réveillez-vous ! On ne va pas recevoir cet argent comme on a reçu ces appartements et tous ces vêtements à Lake-Moon ! On est dans la vraie vie là, et si on veut avoir une chance de s'en sortir, il faut prendre des risques !
Je me tue, les regardant un à un. Olivia et Taylor me jetaient des regards noirs, furieuses, je m'attendais à ce qu'elles ne soient pas d'accord. Nicolas gardait la tête baissée tout comme Lila. Louis hocha la tête pour me dire qu'il était avec moi.
-Je viendrai avec toi, déclara soudain Ryan. Je nous rendrai invisible pour ne pas se faire prendre. Tu feras fondre le mécanisme et le métal de protection.
Olivia se tourna vers lui avec les yeux ronds.
-Je demande un vote à la majorité. Victoire tu n'as pas le droit de voter, c'est toi qui as proposé l'idée, s'exclama-t-elle.
-Liv... soupirais-je.
-Non ! Je refuse ! C'est illégal de faire ça ! On n'a pas le droit !
Je sentais la colère monter, mais cette colère n'était pas dirigée vers elle, mais vers moi.
-Après avoir tué une trentaine de personnes en faisant sauter un bunker, égorger sept hommes et poignardé un autre, je n'en ai plus rien à foutre de faire des choses illégales surtout si c'est pour assurer notre survie, crachais-je d'un ton sec.
Plus personne ne dit rien, ne sachant sans doute pas quoi répondre à une telle affirmation. Ryan leva portant une main. Surprise, je me tournais vers lui, il me fixait.
-Je vote oui pour l'idée de Vic.
Louis leva sa main à son tour, puis Sam, Lila et enfin Clarence. Ça faisait cinq contre quatre. Olivia leur jeta un regard noir puis elle se tourna vers moi. Nicolas, Taylor, Axel et elle gardaient la main baissée. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais je la coupais.
-C'est réglé. J'irai ce soir au distributeur le plus proche avec Ryan et à moins que tu n'ais une autre idée et que la majorité soit avec toi, on garde ce plan.
Elle n'ajouta rien alors je me levais et me dirigeais vers le camion. J'ouvrais la porte et montais. Je trouvais une montre et regardais l'heure : 18h29.
Le soleil se coucherait d'ici deux heures. Je redescendais et leur fis signe de monter.
-On y va, on a deux heures pour se rendre à la ville la plus proche.
Je montais à l'avant avec Ryan, il prit le volant et on démarra.
~~~
On roula bien pendant une heure et demie avant de trouver une ville. Elle avait pour nom : Cover City. On s'arrêta dans une ruelle à une centaine de mètre du centre-ville, à l'abri des regards. Je descendais avec Ryan et on monta à l'arrière.
-On va faire un tour pour se repérer, on revient dans pas longtemps, déclarais-je.
On se balada dans les rues qui commençaient à se vider. Il y avait peu de monde. On marcha plusieurs minutes, puis on trouva deux distributeurs à un coin de rue. Je tapais sur l'épaule de Ryan et lui faisait un signe de tête discret en direction de ceux-ci. On retourna ensuite au camion et on monta à l'arrière. On prit un sac à dos chacun et on sortit du camion. Axel me retient par le poignet avant que je ne m'éloigne. Je plongeais mon regard dans le sien, j'étais un peu déçu qu'il ne me soutienne pas, mais je ne lui en voulais pas. Après tout il faisait ce qu'il voulait.
-Tu es sûre de vouloir le faire ? murmura-t-il.
-Oui, on a besoin de cet argent...
Il soupira puis m'attira contre lui. Je le serrais contre moi. Il s'écarta pour m'embrasser, un baisé doux, tendre, mes préférés.
-Fais attention à toi...
Je déposais un baiser sur ses lèvres et rejoignais Ryan qui nous regardait. Il me tendit sa main que je pris et il nous rendit invisible. Nous parcourûmes en sens inverse le chemin effectué plus tôt. Le soleil s'était couché, les lampadaires venaient de s'allumer dans les rues et il n'y avait pas un chat.
On tourna à une intersection, essayant de faire le moins de bruit possible. On arriva enfin devant le distributeur. Je soufflais un grand coup et retirais mon sac à dos. Je le posais au pied de la machine, prenant soin de garder un contact physique avec pour qu'il reste invisible. Je mettais ma main sur le métal froid et commençais à le faire fondre, laissant bientôt un trou plutôt large. Je passais une main à l'intérieur et faisais fondre le mécanisme. Quand ce dernier eut disparue, il laissa une ouverture à la caisse contenant les billets. Je commençais à remplir mon sac avec l'aide de Ryan. Il n'avait toujours pas lâché ma main gauche, nous étions toujours invisibles. On remplit le sac à la va vite puis on remplit à moitié celui de Ryan. On passa au second distributeur, nous activant à effectuer les mêmes gestes. On ferma nos sacs puis je passais le mien sur mon épaule. On reprit la direction du camion dans lequel on monta toujours invisibles. On réapparu et on déposa les deux sacs par terre, au pied de tout le monde. J'enlevais mon blouson encore taché de sang et ouvrais mon sac, en répandant le contenue sur le sol. Il y avait plein de billets, tellement ! Chacun en prit un paquet et on commença à compter.
~~~
Deux heures plus tard, on avait le total de l'argent qu'on possédait. 110 000$ avaient été ramenés. On restait plusieurs longues minutes sans rien dire, l'atmosphère était pesante et personne ne parlait. Je me levais alors et rangeais les paquets que nous avions fait. Il faudrait que l'on achète des élastiques pour les attacher convenablement. Une fois que j'eus finis, je me relevais.
-On possède largement de quoi se nourrir et s'habiller pour quelques temps. Je propose que quelqu'un se charge des comptes... déclarais-je.
Nicolas leva simplement la main pour se désigner. Je hochais la tête et allais mettre le sac au fond du camion. Je me dirigeais ensuite vers la porte pour sortir.
-On devrait partir, pour éviter de se faire chopper.
Je sortais et refermais la porte derrière moi. Je montais à l'avant et démarrais le camion. Je sortais de la ruelle et m'engageais sur la route. Personnes n'était venu me rejoindre à l'avant, ou plutôt, je ne leur en avais pas laissé le temps. L'ambiance était pesante et personne n'avait le cœur à parler. Il s'avérait difficile de conduire un véhicule aussi gros, je roulais donc prudemment. Une vingtaine de minutes plus tard, je sortais de la ville et m'engageais sur l'autoroute.
~~~
Je n'avais pas cessé de réfléchir pendant toute la route. J'étais furieuse et en même temps très triste. J'avais du mal à sortir l'image d'Ed touché par balle ou Julia se faisant ensevelir sous les décombres. Tout était de ma faute, c'est moi qui les avais tués, même si Sam, Axel, Ryan et les autres n'arrêtaient pas de me dire le contraire. J'avais tué plusieurs hommes de sang froid en les égorgeant ou les poignardant. Encore une fois j'avais perdu le contrôle et la haine m'avait dicté de tuer. Mais pourquoi ?! Pourquoi faut-il que je fasse du mal aux gens que j'aime, que je perde le contrôle et que je laisse toujours libre court à ma haine en tuant ?! Pourquoi je ne suis pas une fille normale, sans pouvoirs, ou au moins pourquoi je ne sais pas me maîtriser ? Une larme coula le long de ma joue. Je l'essuyais avec rage, ce qui était fait était fait et j'en avait plus que marre de réagir comme une enfant à pleurer en permanence. Je ne pouvais pas retourner en arrière et devais continuer à avancer pour les autres, si je n'avais pas su protéger Ed et Julia, je devais au moins protéger mes amis. Lara, si tu m'entends, s'il te plaît aide moi. J'ai besoin de toi, j'ai besoin d'aide. J'ai commis une erreur irréparable, j'ai besoin d'aide. Je ne veux pas reproduire la même connerie une deuxième fois... Aide moi s'il te plaît... Je soupirais et m'engageais sur la route qui menait à une station-service. Je m'arrêtais pour faire le plein. Je montais à l'arrière, prenais quelques billets et me rendais aux caisses de la station-service pour payer. On passa tous aux toilettes puis on repartit. J'allais reprendre le volant quand Sam monta à ma place. Je me mettais à côté de lui et les autres retournèrent à l'arrière. On démarra et on repartit. Il était presque deux heures du matin. J'allumais la radio et faisais défiler les musiques. Je m'arrêtais sur une qui me plaisait bien, elle m'était familière. Une fois que la chanson fut finie, Sam baissa le son. Je me tournais vers lui, étonnée.
-Alors comme ça vous êtes ensemble avec Axel et on ne me dit rien ?! dit-il sans quitter la route des yeux.
Je devins rouge et détournais le regard, fixais la route devant moi pour tenter de maitriser mon expression et ne rien laisser transparaitre. Il me regarda quelques secondes avant de reporter son regard devant lui.
-Ça fait combien de temps ? demanda-t-il avec un sourire.
-Quelques jours, après son réveil à vrai dire, mais on se tournait déjà autour, ricanais-je.
-Ah bon ? Depuis quand ?
-Depuis le « The end of Lake-Moon ». Il m'a embrassé alors qu'on croyait qu'on allait... mourir.
Il ne répondit pas. Soudain il se mit à rire, je le regardais dans l'incompréhension la plus totale.
-Quoi ?
Un grand sourire s'afficha sur son visage, puis il tourna sa tête vers moi, juste le temps de me regarder dans les yeux.
-Ma meilleure amie est en couple avec l'un de mes super potes, j'ai de quoi être content ! s'exclama-t-il.
On se mit à rire. Il ouvrit ensuite la boite à gant et en sortit un CD qu'il mit dans le lecteur. Une musique rythmée et Rock'n'roll commença à jouer. Je montais le son, bougeant la tête au son de la guitare. On commença à chanter comme des fous, criant comme des malades. Je levais les bras et « dansais » si on pouvait appeler ça comme ça. On continua ainsi pendant les deux heures de route qui suivirent.
~~~
Il était huit heures quand je me réveillais le lendemain, malgré ma courte nuit, je me sentais en pleine forme. Tout le monde dormait encore alors je sortais en silence du camion. On s'était arrêté dans une forêt pas loin d'une petite ville. Le soleil était déjà levé mais était encore bas dans le ciel. Je respirais un grand coup, savourant la fraicheur du matin. J'avais quand même un peu froid en teeshirt à manches courtes... Je passais mes mains autours de mes bras et les frottais pour essayer de me réchauffer. Les oiseaux chantaient dans les arbres. Une main se posa sur mon épaule. Je sursautais mais ne me retournais pas. Je savais déjà qui s'était en l'ayant entendu bouger quand j'étais descendus du camion. On posa un blouson sur mes épaules. Je le resserrais autour de moi pour me réchauffer. Une main écarta mes cheveux et on m'embrassa dans le cou. Je fermais les yeux et soupirais de plaisir. Axel posa ses mains sur mes hanches et m'attira contre lui. Il continua de me faire des baisés dans le cou. Je tournais la tête et plongeais mon regard dans le sien, me plaçant face à lui. Il me plaqua contre lui et mit ses mains dans les poches arrière de mon jeans. Je l'embrassais tendrement, me sentant bien et en sécurité. Je m'écartais de lui et le fixais. On ne dit rien pendant une longue minute, puis il rompit le silence.
-Je t'aime Vic.
J'eus l'impression de recevoir un coup de marteau en pleine poitrine, prise entre l'envie de m'enfuir ou de l'embrasser follement. C'était un peu tôt non ? Malgré tout, je laissais tomber la veste par terre et passais mes mains dans ses cheveux. Je l'embrassais avec fougue, mordillant sa lèvre inférieure. Je frissonnais, le froid me ramena à la réalité. Il me prit la main et me tira vers l'avant du camion. On monta et il referma la portière derrière lui.
-On en était où déjà ? murmura-t-il avec un sourire en coin.
Je souriais et plaquais mes lèvres sur les siennes. Il posa ses mains sur ma taille et bascula sur moi. Il intensifia le baisé. Je m'écartais au bout d'un moment, plongeant mon regard dans le sien.
-Moi aussi je t'aime.
Il sourit et colla à nouveau nos lèvres. Il passa une main sous mon teeshirt et l'arrêta à mes côtes. Ses lèvres descendirent dans mon cou. Il passa son autre main délicatement sur mon ventre. Je ne pus retenir un soupire de plaisir. Je passais mes mains sous son teeshirt et les posais dans son dos. Il remonta ses lèvres et m'embrassa.
Il se redressa pour enlever son teeshirt et plaqua à nouveau ses lèvres sur les miennes. J'enroulais mes jambes autour de sa taille. Il remonta ses mains jusqu'à l'armature de mon soutien-gorge. Il en fit le contour avec son pouce. Trois coups retentirent sur la portière du camion, nous faisant sursauter.
-Eh les tourtereaux ! Quand vous aurez un peu de temps, ramenez-vous à l'arrière pour qu'on voit ce qu'on fait, cria Samuel.
Je rougissais tout comme Axel. On se fixa plusieurs secondes puis on explosa de rire. Il se redressa et remit son teeshirt. Il se tourna ensuite vers moi. Il passa sa main sur ma joue et m'embrassant une dernière fois.
-Vaudrait mieux qu'on y aille parce que sinon je vais fermer cette portière à clé, ricanais-je.
Il rigola puis on descendit pour rejoindre les autres à l'arrière. Quand on monta pour les rejoindre, tous les regards se tournèrent vers nous.
-Ah vous voilà ! Qu'est-ce que vous faisiez ? demanda Taylor.
-Rien ! répondis-je en cœur avec Axel.
Je me sentais rougir comme une tomate. Sam me jeta un regard amusé. On s'approcha et on vint s'asseoir à côté des autres.
-Ok ! Alors qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?
-Bah je pensais qu'on pourrait aller faire un tour au centre commercial pour acheter de nouveaux vêtements... Histoire de passer pour des gens normaux si on se balade en ville, proposa Lila.
-Ouais c'est une bonne idée, on va faire un tour dans la ville d'à côté pour trouver un centre commercial.
-Ouais !
-Sinon, j'y ai réfléchis cette nuit, je pense que ça serait plus pratique de changer de véhicule...
Mon annonce laissa mes amis perplexes.
-Si on revend le camion, on pourra s'acheter un gros camping-car... au moins on pourra se doucher, avoir des lits... en déduit Louis.
-Ouais, c'est une bonne idée.
-Ok ! Alors on est tout d'accord ! déclarais-je. On trouve d'abord un garage pour vendre ce camion et on achète un camping-car avec l'argent qu'on gagne.
Mes amis hochèrent la tête.
-Ok ! C'est moi qui conduis !
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