Du fin fond des plus obscures abîmes

Au sommet des plus hautes cimes

Ce monde étrange me déprime,

Ce monde sans prose ni rime.

Prose et rime sont pourtant comme contraires.

Sans queue ni tête, ce monde tourne à l'envers.

Je m'imagine, chaque jour, chaque nuit, 

Un monde meilleur, sans problèmes, sans soucis... 

Un monde où dans chaque pays

Chaque personne heureuse vit,

Un monde où les inégalités

Ne guident plus notre pensée.

Un monde entier où chacun se respecte

Où chacun se regarde, où chacun se sourit

Où chacun chaque mauvais geste regrette

Et où ne survit plus que l'empathie.

Ah l'empathie cruelle qualité !

Cruelle qualité qui nous laisse admirer

Combien les autres en manquent quand ils nous ignorent

Quand ils nous poussent, nous insultent et notre joie dévorent.

coco6274.