Romain a gagné.

— Faîtes passer la beuh.
— D'ailleurs, c'est moi qui la garde les gars.

Samedi soir, posé dans la salon de la maison de Kévin. Ne me demandez pas comment on s'retrouve tous là, même moi je sais pas. J'attrape le roulé que le fils du propriétaire des lieux — son père, du coup — me tend avant de tirer une tafe, m'amusant à faire quelques cercles avec la fumée nocive qui s'échappe de ma gorge. Un son de Juice Wrld met une petite ambiance dans notre groupe, couvrant légèrement nos voix. Assis près de la baie vitrée ouverte, l'air frais du mois de novembre arrive à passer à travers les fibres de mon haut. Entouré de Kévin et de sa petite amie, Romain a décidé de se joindre à nous et Maël ne pouvait pas s'empêcher de s'incruster ici. Je pense surtout que c'est parce que j'y suis. En ce moment, il fait que de vouloir traîner avec moi, enfin... Même si ça a toujours été le cas, on dirait qu'il veut faire ça de plus en plus. J'ai une petite pensée par rapport à ce qu'on est en train de vivre tout le deux, et j'peux pas m'en empêcher.

Je soupire doucement, jetant un coup d'œil à Maël qui est à mes côtés. Le châtain est complètement avachi sur mon épaule et j'avoue que j'avais même pas capté notre position jusqu'à présent. Il semble regarder des vidéos débiles postées dans son fil d'actualité, j'entends son léger rire qui s'élève doucement entre nos discussions. Lorsqu'il choppe la weed, il en profite aussi et le garçon tire sur le joint. Mes yeux s'attardent sur ses lèvres et sur l'addiction qui les frôlent. J'ai envie de me pendre pour avoir de telles pensées, genre, là maintenant. Ça me fait chier alors je me précipite de virer mon regard sur Romain qui textote sur son portable.

— Si vous devez vous embrasser le faîtes pas devant nous, seigneur.

Mes sourcils se froncent légèrement et puis c'est là que je regarde Kévin et Camille. C'est deux là se sont réconciliés du jour au lendemain comme si rien ne s'était passé. En vrai j'trouve ça cool pour eux, les embrouilles de couple c'est vachement agaçant. Puis le fait d'avoir vu Kévin dans l'état de la dernière fois m'a assez embêté, pour une fois que j'remarque qu'il kiffe vraiment une fille. Les bruits de leurs baisers mouillés se mélangent au son de la musique qui nous entoure et je ne me retiens pas de lever les yeux au ciel, secouant mon épaule pour faire réagir Maël.

— Eh mais mon pote, t'avais qu'à ramener ta meuf non ? Kévin se détache finalement de la bouche de sa blonde, tournant la tête vers le plus grand qui le regarde blasé.

La petite amie du châtain semble lui chuchoter d'arrêter puis elle se décide d'attraper le joint que le garçon à mes côtés lui tend. Je fronce légèrement les sourcils suite à ce geste, Maël tend un peu plus son bras vers elle, brisant la distance entre eux, et les ongles de la blonde frôlent ses doigts sans le vouloir.

— Tiens, Camille.
— ... Mec tu fous quoi ? Attends bébé, tu vas fumer ?

Mes doigts tape doucement le sol, essayant de recopier le rythme du rap américain qui provient de la TV du salon de Kévin. D'ailleurs ce dernier ne peut s'empêcher de faire une remarque lorsque la drogue se retrouve entre les deux lèvres de sa copine, la détachant doucement de lui d'un air sérieux.

— Quoi ? fait la blonde, fermant doucement les yeux en tirant sur le joint, les ouvrant de suite après pour planter ses yeux clairs dans ceux de Kév.
— Bah pourquoi tu fumes ça ? Vas-y, donnes, s'énerve rapidement son copain.
— ... Hey, relax Kévin. Elle fait ce qu'elle veut ta nana, non ?

Camille pousse un long soupir avant de se décaler un peu plus de son petit ami, faisant semblant de se concentrer sur son téléphone. Je me demande pourquoi ils sont comme ça tous les deux. Ils font que de se lancer des remarques. Romain change la chaîne à l'aide de la télécommande posée contre la table basse devant nous. Sûrement pour faire éclater le blanc qui s'est installé entre le groupe, j'sais pas. J'me demande pourquoi on ne s'est pas ramené dans une soirée plutôt que de rester pourrir ici. À la base ça devait être qu'une soirée entre nous trois mais quand j'ai su que la copine de mon meilleur pote allait se ramener, Maël a bien voulu me sauver. J'crois que j'aurai pas supporté de les voir s'embrasser tout le long de la soirée, ni Romain visiblement.

J'entends le soupir de Maël à mes côtés et je le sens se redresser légèrement, venant coller son dos contre le canapé derrière nous. Je tourne doucement ma tête vers lui et je balade mes yeux sur le profil de son visage tandis qu'il s'apprête à dire quelque chose.

— J'pense que j'vais y aller les gars, mon père doit m'attendre.
— Ah merde... Déjà ? lance Romain, levant les yeux vers le garçon.

Le châtain à mes côtés hoche doucement de la tête avant de me regarder, moi. Il peut pas m'abandonner, j'me fais trop chier là. Maël n'attend pas plus longtemps pour se lever, venant appuyer la paume de sa main contre mon épaule pour se lever.

— Accompagnes moi, chuchote-t-il en ma direction, sous le regard des autres.
— ... Ouais. Je reviens les gars.

Le châtain lance un signe de main vers les autres puis tout le monde lui souhaite une bonne soirée. On prend quelques secondes avant d'arriver devant la porte de la maison de Kévin, faut dire qu'elle est quand même très grande par rapport aux nôtres. Je baisse mes yeux vers les chaussures du châtain qu'il est en train d'enfiler, ses fameuses boîtes militaires qu'il a saigné. Ils les portent tout le temps. Puis, ses yeux se plantent dans les miens. On est toujours dans l'entrée, sa main se repose encore une fois sur mon épaule recouverte de mon sweat Nike. Je sais pas combien de temps il compte me regarde mais je finis par lever mes yeux sur ses cheveux, mes doigts tirant doucement une de ses mèches qui tombe sur son front, le faisant loucher.

— Ça va ? mes mots sortent doucement de ma bouche puis Maël reporte son regard sur moi.

Ses doigts fins et ornés de bagues entourent les miens et il finit par les serrer et les amener sur sa joue. Je touche sa peau et il se frotte contre ma main avant de soupirer légèrement. Je scrute l'expression de son visage, il m'a l'air fatigué et je ne sais pas à quoi il pense.

— Il t'arrive quoi là... ?
— J'avais envie de partir mais pas de te laisser. Du coup, j'suis en train de réfléchir...

Je finis par laisser échapper mes doigts et c'est à ce moment qu'il parcoure mon visage de ses yeux. J'ai l'impression que ces derniers, ses deux petites billes grises et perçantes, arrivent à brûler mon épiderme. Je n'ai pas envie qu'il y aille mais je n'ai pas le choix, je dois rester là. Je cédé à Maël trop de fois, il comprendra cette fois-ci. Le bout de ses mèches blondes qui se mélangent à son châtain naturel tombe sur son front et d'un geste non contrôlé, je les dégage avant de lui répondre.

— J'dois rester. Tu le sais. Puis on se verra demain, si tu veux.

Maël me répond rapidement tout en commençant à se reculer doucement de moi, attrapant son casque de moto qui était resté posé sur une commode toute la soirée.

— Non, demain je dois sortir avec mon père alors je ne sais pas si on pourra se voir.

Je sens une légère pointe de déception dans sa voix et ça me fait chier. Tournant légèrement la tête pour regarder derrière moi, je claque ma langue contre mon palais avant de venir passer près de lui pour ouvrir la porte. Une main dans son dos, je le pousse pour qu'on se retrouve tous les deux à l'extérieur de la maison de Kévin. Une fois la porte fermée, je lève le regard sur lui. Ses sourcils sont légèrement froncés mais pas d'énervement. Une nuit noire nous surplombe et quelques lampes posés sur le petit chemin en pierre qui relie le portail et l'entrée arrivent à nous éclairer. Le froid de novembre se ressent et je me demande intérieurement comment il ne fait pas pour trembler d'un pouce. Ce gars est bizarre de toute façon, il l'a toujours été.

— Fais pas cette tête.
— Je crois que j'y peux rien. J'ai pas envie de retourner chez mon père là, soupire-t-il doucement, il va encore me poser trois milliards de questions.

Je n'ai pas envie qu'il parte, je me répète sûrement mais le voir comme ça ne m'encourage pas. Sans que je puisse rajouter quoi que ce soit, ses lèvres froides et gercées frôlent les miennes. Il arrive à me réchauffer rien qu'avec ce simple geste, quand il fait ça j'ai l'impression d'oublier tout ce qu'il y autour de nous. Son index tire doucement le bout de mon menton, et son souffle percute presque le mien. Ça me donne des frissons et j'sais pertinemment que ce n'est pas le froid qui me fait cet effet. Maël me saoule.

— Si je le fais, j'vais vouloir t'entraîner avec moi alors je me retiens.

Il se recule peu à peu de mon corps et rapidement, son casque de moto se retrouve sur sa tête. Je ne vois plus ses yeux, la visière de ce dernier cachant son regard d'une vitre teinte en noir. Il referme sa veste de motard par dessus ses épaules et ajuste son Eastpak sur ses deux épaules. Je crois qu'il attend que je dise quelque chose mais je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas comment me comporter, j'ai terriblement envie de le rejoindre. Puis je pense à son père et ça me met la boule au ventre.

— D'accord, je souffle doucement, haussant légèrement mes mains.

Maël se dirige vers sa fameuse moto et presque impatiemment, il monte dessus avant d'allumer le contact. Je le passe au scanner, j'en ai marre, pourquoi il est comme il est ? Je sais pas comment il arrive à me faire sentir comme ça. J'entends sa voix légèrement étouffée à travers son casque, sa Ducati commençant à ronronner, prête à partir. Je me demande si ça ne va pas réveiller le quartier ce truc.

— Je t'envoie des messages... Rentres bien.

Je n'ai le temps que d'hocher la tête, mes doigts se retrouvant dans les poches de mon sweat. Je crois qu'il me regarde encore quelques secondes avant de partir une bonne fois pour toute, sans rien de plus et sans rien de moins. Je me mords doucement la lèvre, des questions se bousculant déjà dans ma tête. J'crois que j'ai juste envie d'attraper mon téléphone et de lui envoyer un message. Je ne sais pas si c'est juste par rapport à son daron mais j'vois qu'il y a quelque chose, j'sais pas mais il était grave bizarre ce soir. Mon regard se baisse sur mes chaussures puis j'tire une légère moue, mon pied balançant un morceau de gravier contre le grillage d'à côté. Ce dernier percute dans un bruit sourd une poubelle puis je sursaute presque en attendant une voix derrière moi.

— Tu veux bien m'expliquer maintenant ?

Un long soupire s'échappe de ma bouche, tirant mes Marlboro de ma poche. Rapidement, une clope se retrouve entre mes lèvres et je l'enflamme, commençant à fumer dans le calme de la nuit. Mes pas me guident jusqu'à lui, Romain qui m'attend au pied de la porte. Mon dos se colle contre une des colonnes en pierre, ces dernières encerclant l'entrée. Mon ami se retrouve en face de moi et d'une main, il tient une cigarette. Il n'est pas idiot, je sais qu'il va me faire passer un interrogatoire. Ou pas. Je ne sais pas depuis combien de temps il est alors j'le laisse commencer, t'façon, faut bien un début à tout.

— Léo... sa voix se fait couper rapidement par la mienne, assez lassé de la situation.
— Je sais, je sais. Qu'est ce que tu veux que j'te dise ? Même moi j'ai aucune d'idée de comment j'dois te l'expliquer, tu vois.

Le garçon aux cheveux miel tapote doucement sa Winston, laissant les cendres tomber dans l'herbe à côté. Même lui, il a été très silencieux ce soir, va savoir ce qu'ils ont tous. Un léger bruit de cigales accompagne notre silence et j'crois que j'apprécie. Ça rend le moment moins gênant, bizarrement.

— De toute façon, je l'avais remarqué. Facile vu vos regards là... Mec, vous devriez être plus discrets si vous voulez pas qu'on vous crame.
— ... Qu'on nous crame ? Parce qu'il y a quelqu'un d'autre qui le sait ?

Je lève mon regard sur Romain qui lui, a tourné la tête vers route par dessus le portail. Je ne sais pas ce qu'il regarde mais il finit par se retourner vers ma personne. Un léger sourire se dessine sur ses lèvres avant que sa clope se glisse entre ces dernières.

— Non... Enfin, j'pense pas. J'crois que Kévin ne penserait même pas à quelque chose comme ça. Tu sais bien comment il est... continue-t-il, son regard se perdant sur ses baskets.

Je lâche un léger « hm » affirmatif, mon ami a raison. J'ai envie de m'insulter car je ne m'attendais pas à ce qu'on nous crame aussi facilement. J'fais des efforts de ouf pour essayer de contrôler tous mes gestes sur lui mais faut croire que ce n'est pas assez. Et ça me fait stresser car je sais que Maël s'en fiche complètement lui. On pourrait répandre des rumeurs comme quoi on est des gays, il s'en ficherait et il en rirait même. Et moi, j'aurai eu les réactions contraires.

— Hum... Je sais que tu n'en parleras pas alors j'crois que ce n'est pas la peine de te le répéter.

Suite à ma phrase, j'entends le faible rire de Romain, je sais très bien qu'il ne ferait pas une connerie du style. D'ailleurs j'suis assez surpris qu'il ne me pose pas plus de questions ou qu'il soit curieux sur... tout ça.

— Je sais comment tu te sens, mais t'inquiète. Comme je te l'ai déjà dit, j'm'en fiche avec qui tu peux être. Tant que tu te sens bien alors j'me sens bien aussi. Vraiment, on s'en fout.

Je hoche doucement de la tête tout en terminant ce qui reste de ma clope, jetant le reste dans un cendrier qui traine par là. Mon mégot rejoint tous les autres et je cligne doucement des yeux pour empêcher d'être prit par mes émotions. Ça me fait chier, c'est comme si les mots de mon ami m'avait libéré d'un truc. Je savais qu'il n'allait pas dire le contraire mais j'crois que j'avais besoin de l'entendre. Je ne sais pas ce que je suis en train de faire de ma vie, par moment j'suis perdu et actuellement c'est à Maël que je m'accroche. Ce serait tellement débile de dire qu'il est apparu au bon moment de ma vie, j'ai envie de me frapper pour m'avouer cette vérité. Alors oui je me sens bien, c'est vrai.

La main de mon ami se presse contre mon épaule et j'ose enfin lever mes yeux sur lui. Il me lance un maigre sourire et je le lui rends, mes doigts venant frôler mes yeux avant de secouer énergiquement ma tête pour reprendre mes esprits. Putain, j'sais pas qu'est ce qu'on a tous ce soir mais c'est grave. La boule dans ma gorge se dissipe peu à peu.

— Puis entre nous, c'est vrai que Maël est plutôt beau gosse.

Je finis par laisser passer un petit rire et celui de Romain me rejoint de suite après. Je profite qu'il soit proche de moi pour cogner mon poing contre son épaule, levant les yeux au ciel en l'entendant.

— Non mais quoi ? C'est vrai ! continue-t-il tandis que je m'apprête à ouvrir la porte d'entrée.
— Tu m'énerves, putain... Tu m'fais quoi mec, je soupire tandis que Romain me suit à l'intérieur.
— Bah... J'osais pas te le dire mais t'inquiète, tu l'es aussi. Pas la peine de faire cette tête, seigneur.

Mon ami me saoule encore quelques instants, cet idiot ne le sait pas mais il m'a un peu remonté le moral. Maintenant j'dois éviter de penser à Maël, ce soir ça m'a emmerdé.

— Vous êtes parti foutre quoi sérieux ? s'écrit alors Kévin en nous voyant, se détachant de sa copine dont le décolleté est plus ouvert que tout à l'heure.

J'hésite à répondre et Romain me sauve.

— Des choses... Que personne ne doit savoir, répond ce dernier sous un ton mystérieux, s'asseyant à l'ancienne place de Maël.

Le garçon aux cheveux miels me sourit et tapote la place à côté pour que je m'assois également. Une fois installé, je viens lui frapper la nuque.

— L'écoute pas Kévin. On est juste allé fumer une clope.
— Et Maël est vraiment parti comme ça ? Wesh, on est d'accord mais il était vraiment chelou ce soir ?

Je me penche légèrement pour choper une bouteille de bière, n'attendant plus que moi sur la table basse. Je ne sais pas quoi répondre alors j'espère qu'on va changer de sujet quand même.

— J'sais pas, j'trouve pas non ? répond celui à mes côtés, faisant enchaîner l'autre.
— Personnellement, je l'ai trouvé bizarre.
— Parce qu'il m'a passé le joint et que tu t'es énervé comme je sais pas quoi ? reprend Camille et je ne peux m'empêcher de tourner mon regard sur elle, louchant sans le vouloir sur sa poitrine.

Kévin soupire en essayant de rester zen, préférant ne pas répondre à cette attaque.

— C'est vous deux les bizarres, c'est pas possible. Puis meuf, on voit tes seins juste au cas où.

Je me retiens de rire suite à la phrase de Romain, le goulot de la bouteille en verre appuyé contre mes lèvres. Je jette un coup d'œil à la blonde qui rougit brusquement et baisse son regard sur son décolleté, se dépêchant de boutonner son haut.

— Punaise... continue-t-elle, gênée tandis que Kévin lui lance des haussement de sourcils coquins.
— Désolé Camille, adresse Romain en sa direction, mais j'pouvais pas m'en empêcher.
— C'est bon, ça va... Kévin, tu me saoules par contre alors bouges.
— Et pourquoi ? J'ai pas le droit de rester à côté de ma princesse ?

J'écoute la suite de la conversation d'une oreille, mes doigts attrapant mon iPhone qui m'indique une notification. Je sais déjà ça vient de qui et même si j'ai dit il y a cinq minutes que je n'allais plus y penser, je savais que ça allait être peine perdue. Chiant.

— C'est mignon les p'tits cœurs, chuchote une voix à mes côtés ce qui me fait verrouiller automatiquement mon portable.

Putain.

— T'es chiant, Romain. Vraiment, je soupire, lançant un regard aux deux autres de la pièce.

Son rire arrive jusqu'à mes oreilles et je décide de ranger mon téléphone dans ma poche, attrapant la bouteille de bière entre mes doigts. Après ça, j'crois que la soirée se passe plutôt bien. Romain n'a pas pu s'empêcher d'allumer la console et de se faire une partie, m'incluant dedans. Camille a essayé mais vu qu'elle est nulle, elle n'a fait que de perdre. J'avoue on a bien rit et ça m'a un peu changé les idées. J'ai pu échanger quelques paroles avec la petite amie de Kévin entre deux clopes, c'est toujours cool. Légèrement alcoolisé, on décide tous de rester chez mon meilleur ami pour la soirée. Bien évidemment, chacun sa chambre même si au final Romain s'est ramené dans la mienne et on a discuté de plein de choses. J'crois que j'avais encore besoin de lui parler de certaines trucs et ça m'a fait du bien. On s'endort vers les 3H du matin, et il réussit à me faire envoyer un dernier message à Maël.

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