EPILOGUE
Meredith ouvrit les yeux, et pendant quelques instants de pure panique, elle se demanda ou elle était. Puis, les souvenirs lui revinrent, et elle sourit.
Elle était enfin sortie de son monde irréel, elle avait retrouvé son compagnon, et son fils, certes un peu plus âgé qu'elle ne l'aurait voulu, mais même si elle regrettait d'avoir perdu onze années de la vie de son enfant, elle devait reconnaître que c'était un magnifique petit garçon, le portrait craché de son père. Son père. Sirius.
Elle se tourna vers l'homme endormi près d'elle. Il était si beau. Elle l'aimait tellement et depuis si longtemps. Elle mesurait la chance qu'elle avait d'être aimé par un homme tel que lui.
Quel homme serait venu voir sa compagne à moitié folle, tous les jours, pendant onze ans ?
Il ouvrit les yeux et lui sourit.
- Bonjour madame Black. Dit il de sa voix chaude et envoûtante.
Madame Black. Pourrait elle jamais s'y habituer ? Ils s'étaient mariés la veille. Lily et Andromeda avaient poussé des cris de protestations, lorsqu'ils leur avaient annoncé qu'ils voulaient se marier dans les trois semaines. Elles rêvaient d'un grand et beau mariage, mais Sirius et Méredith ne voulaient plus attendre. Ils avaient déjà perdu tellement de temps.
- Je t'aime tellement. Lui dit il.
- Moi aussi.
- Tu m'a tellement manqué. La nuit, je me réveille et je te cherche. J'ai tellement peur que tout ça ne soit qu'un rêve.
- Ce n'est pas un rêve mon amour. Mais je sais ce que tu ressens. Parce que c'est aussi ce que je ressens.
Il l'attira à lui pour l'embrasser.
- Ces onze dernières années, ont été un cauchemar. Murmura t'il.
- Mais on va tâcher de les oublier ensemble. Lui répondit elle.
Il l'embrassa de nouveau, lorsque la porte s'ouvrit soudain.
- vous êtes encore au lit ?
Meredith se couvrit aussitôt avec le drap.
- Leo, on frappe avant d'entrer. Dit Sirius.
- Pardon.
Méredith ouvrit les bras.
- Viens, mon chéri..
Il sauta dans le lit et se cala dans les bras de sa mère.
Sirius passa un bras autour des épaules de Meredith, et soupira
Alors c'était donc ça, le bonheur. Il avait fini par croire qu'il n'y aurait jamais droit.
C'était pourtant tout simple, tout bête, c'était fait de petits moments de joie entre sa femme et son fils. De ces moments sans importance, des gestes du quotidien, des mots d'amour, de la tendresse, de l'amour, des éclats de rires. Tout ces petits moments auxquels on ne prête attention, que lorsque ils ne sont plus.
Leurs ennemis étaient vaincus, ils entraient dans une nouvelle ère. Une ére de bonheur et de plénitude.
Meredith chatouillait Leo qui riait aux éclats. Pouvait on vraiment être heureux à ce point ? À présent, il comprenait ce que Lily et James, ressentaient.
- Sirius, il faut qu'on y aille.on va rater le train. Dit Meredith
- Reg n'est pas encore arrivé.
- Peut être qu'il ne viendra pas. Dit Leo.
- Il a dit qu'il viendrait, il viendra. Répliqua Sirius.
- Tu es sûr que tu n'as rien oublié ? Demanda Meredith à son fils.
- Maman, ça fait quinze mille fois que tu me le demandes.
- Tant que ça ?
- Ohé, les Black, il y a quelqu'un ?
- Oncle Reg
- Eh, salut champion.
- Bon, bein voilà dit Sirius en serrant la main de son frère on peut y aller.
- Pas trop tôt ! Rala Leo.
- Alors, petit Black, on a hâte d'entrer à Poudlard ?
- Ouais.
- Et dans quelle maison voudrait aller notre jeune sorcier ?
- Hummm Serpentard ?
- QU.. Quoi ? S'exclama Sirius.
- Je rigole papa, Gryffondor, bien sûr.
Sirius soupira.
- Avoue que tu as eu peur. Murmura Meredith.
- À ton avis ?
Ils se rendirent d'abord chez Lily et James.
Et prirent la poudre de cheminette pour se rendre à la gare de King's Cross.
Arrivé devant le pilier, qui menait au quai 9 3/4, Leo hésita.
Meredith se pencha vers lui.
- Tu as affronté Bellatrix, ne me dis pas qu'un mur magique va te faire peur.
Leo sourit à sa mère, et franchit le pillier.
Une fois sur le quai, Meredith glissa sa main dans celle de Sirius.
- Je viens à peine de le retrouver, et voilà que je le perds déjà !
Sirius pressa sa main, dans la sienne, et déposa un baiser sur sa tempe.
- Il reviendra à Noël, quatre mois, ça passera vite.
Elle soupira.
- Il va tellement me manquer.
Leo monta dans le wagon de queue avec Harry et Éden, et ils s' installèrent dans le dernier compartiment. Ils étaient surexcités.
La porte du compartiment s'ouvrit et un jeune garçon, roux au visage constellé de tâches de rousseur, passa la tête dans l'entrebaillement.
- Heu... Je peux m'installer ici ? Il n'y a plus de place, ailleurs
- Ouais, bien sûr. Dit Harry.
Il l'aidèrent à hisser sa valise dans le filet.
- Je m'appelle Ron weasley.
- Leo Black. Et elle c'est..
- Éden Lupin. Répondit cette dernière.
- Harry Potter.
Les yeux du garçon s'arrondirent.
- Le Harry Potter ?
- Bein, oui, t'en connais d'autre ? Demanda Leo ?
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