CHAPITRE 17 LE SAUVETAGE
Le plafond tournoyait autour de lui, c'était une sensation étrange, comme si son esprit se détachait de son corps,
Il ne souffrait pas, mais sa conscience lui échappait, lentement. Et il s'accrochait désespérément à ce qui pouvait encore la retenir dans la réalité. Il était hors de question, qu'il devienne comme Meredith.
- Papa ?
La voix de Leo. Il s'y accrocha comme à une bouée de sauvetage, une encre à laquelle arrimer son esprit.
Peu à peu, il revint dans la réalité.
Et la douleur le submergea.
Les dents serrées, il laissa échapper un faible gémissement.
- Papa ! Papa ça va ?
Il hocha la tête.
- Ça va mon bonhomme, j'ai connu pire.
- Vraiment ? Ricanna Bellatrix,
- T'es encore là, toi ?
- Ou veux tu que j'aille ? On est bien là, en famille. On s'amuse bien.
- Oh moi je m'amuse comme un fou. Pas toi Leo ?
- Ouais. Mais j'amuserais encore mieux quand James et Remus vont t'arranger la tronche.
Sirius sourit.
Et Bellatrix éclata d'un rire dément
- Mais c'est qu'il a du cran. Un vrai Black. Tu vas faire un grand Seigneur des Ténèbres.
- JAMAIS ! JAMAIS JE SERAIS COMME LUI. Hurla Leo en se relevant. Ses yeux gris lançaient des éclairs.
- Leo... Appela Sirius.
Il n'avait pas la force de le retenir. Tous ses muscles le faisaient souffrir.
Son corps ne lui répondait plus. Il ne connaissait pas ce maléfice, dont elle s'était servie, encore de la magie noire. À tout prendre, il préférait encore les Doloris.
- NON ! Il y en a marre, putain ! Relâche nous espèce de sale garce.
- Woooh, un vrai rebel ! On dirait toi au même age !
Elle s'accroupit pour se mettre à sa hauteur.
- Mais tu sais ce qu'on leur fait, aux petits rebel ?
- BELLA NON ! Gronda Sirius.
- Humf, Alors, tu la ramènes plus, hein ?
- J'ai pas peur de toi.
- Leo !
- Tu devrais écouter ton père. Il sait de quoi il parle.
Leo haussa les épaules.
- Tu sais ce qu'est un doloris, Leo ? Tu sais ce que ça fait ?
- BELLA ! Gronda Sirius.
- Tu entends ? La peur, dans sa voix. Et tu sais pourquoi il a peur ? Parce que lui, il sait. Hein, Sirichou, tu sais ce qu'est un doloris ! Cette douleur, insoutenable, comme une vague, qui n'en finit pas, cette impression que tu vas mourir, que ton coeur va éclater, que tes entrailles vont sortir de ton corps...
- ÇA SUFFIT ! Arrête Bella. Laisse le tranquille. C'est qu'un gosse. Leo vient là.
- Écoute ton père, petit.
Comme Leo ne bougeait pas, elle tendit sa baguette dans sa direction.
- Comme tu voudras. Dit elle.
- NONNNN !
Mu par la peur, Sirius se releva, en dépit de la souffrance, que lui procurait chacun de ses gestes, et se jeta sur son fils. Le Doloris le frappa de plein fouet, et il hurla à pleins poumons.
- Papaaaa !
Sirius avait déjà subi des doloris. Il en subissait depuis l'enfance. Et il parvenait à résister à cette souffrance intolérable. Mais... Elle le torturait depuis des heures, et il n'en pouvait plus. De sortilèges impardonnables, en maléfices de magie noire, il était épuisé. Son corps meurtri, ne pouvait supporter une souffrance de plus. Il sombra dans l'inconscience.
Le village de Dorcester Dorcet, était connu pour ses termes. Les touristes y affluaient. Mais les six sorciers qui arrivèrent à l'entrée du village, n'étaient pas là pour le tourisme.
- Bon, dit Meredith, et maintenant ?
- Une seconde. Répondit James.
Il actionna le cadran, et comme précédemment, il lui indiqua bientôt un endroit.
James fronça les sourcils.
- C'est dans les bois. Dit il.
- Quoi ? Tu es sûr ? Demanda Lily.
- Oui. Mais c'est pas logique
- Tu crois qu'il aurait pu perdre le bracelet ? Demanda Regulus.
- Non, je suis sûr que non.. Répondit James.
- Bon, alors il faut y aller. Dit Meredith.
- Attends... On dirait..
Oui. James se tourna vers Meredith.
- les Lestrange ont un manoir, dans le coin ?
- Un manoir ? Nonnnn.
- Attends, dit Regulus. Le manoir de Mira Lestrange, n'est pas dans le secteur ?
- Le vieux manoir de la vieille folle. Oui, tu as raison.
- C'est quoi ?
- La vieille tante de mon père, une vieille fille. Je l'ai pas connue, mais mon père parlait souvent de cette bicoque, qui tombait en ruine. Il parlait de la détruire, mais... Il ne l'a jamais fait. Expliqua Metedith.
- Alors ils sont là bas. Dit Régulus.
Juste avant de transplaner James pressa une seconde le bracelet dentre ses doigts.
- J'arrive Sirius. Tiens bon..
Le manoir était délabré, c'était une vieille bâtisse, au milieu d'un parc en friche, et entourée par la forêt. Elle était lugubre.
- On dirait le repère de Dracula. Dit Régulus.
- Le repère du seigneur des Vampires, pour les adorateurs du Seigneur des Ténèbres ? Dit Andromeda, ça ressemble bien à ma cinglée de sœur.
- Dracula est mort, non ? Dit Régulus.
- Oui, un certain lockhart l' aurait tué. Dit James.
- Bravo, ça n'a pas du être simple. Ce type doit être un sacré bon sorcier. Dit Regulus.
- Dommage qu'il ne soit pas avec nous. Soupira Remus. Impossible d'approcher sans se faire voir.
- Tant pis ! Dit Meredith on y va.
- Une seconde ma belle. Dit Regulus en attrapant Meredith. Je sais, que tu as été hors jeu pendant onze ans, mais tu n'as quand même pas oublié qu'on ne rentre pas chez des mangemorts comme ça. C'est pas aussi simple.
- Des pièges ? Demanda James.
- Sans aucun doute.
- Alors, comment on s'y prend ? Demanda Lily.
- On ne peut les désactiver que de l'intérieur.
- Génial, alors qu'est ce qu'on fait, maintenant ? Demanda Lily.
- On devrait demander des renforts, non ? Proposa Remus.
- C'est nous les renforts.
- James, c'est pas le moment de jouer les Maraudeurs, les vies de Leo et Sirius dépendent de nous. Dit Remus.
- Je sais Rem, il n'y a que les animaux qui peuvent franchir ces pièges en toute sécurité, alors, bien sûr, si nous avions des animagus sous la main,.. Ah oui, tiens, c'est vrai, je suis un animagus.
- Ça tombe bien, moi aussi. dit Reg. Et en plus, je sais comment désactiver ces satanés pièges.
- Alors on y va.
Lily enlaça son mari.
- Surtout, sois prudent
- Je le suis toujours.
I
ls se métamorphosèrent, et le loup et le cerf, prirent deux directions différentes.
Une fois près du manoir, ils reprirent apparence humaine. Et se retrouvèrent derrière la vieille batisse.
- Et maintenant ? Demanda James.
- donne moi un peu de temps pour désactiver les pièges. Répondit Regulus.
Il agita sa baguette, en murmurant des incantations, dont James ignorait tout.
- C'est bon, dit il. Tu vois, ça sert d'avoir été l'un d'eux.
- Tu es sûr que tu as tout désactivé ?
- Oui, c'est bon.
James leva sa baguette et envoya une lueur rouge dans le ciel.
- C'est bon, dit Remus.
Ils se glissèrent sous la cape d'invisibilité de James et entrèrent dans le parc. Ce n'était pas facile de progresser à quatre sous la cape. Ils n'étaient plus des enfants, et ils devaient marcher, courbés, pour que leurs jambes restent cachées.
Régulus et James firent le tour de la maison, chacun de leur côté, en se collant contre le mur, afin de trouver une issue discrète.
Régulus en trouva une. C'était une petite fenêtre donnant dans un couloir.
- Alohomora.
La fenêtre s'ouvrit, et Régulus se glissa à l'intérieur.
Par chance, le couloir était désert.
Il le longea en silence. Il entendit des voix en provenance d'une pièce. C'était un salon dans lequel deux homme en robe de sorcier noire, jouaient aux cartes. Regulus se hâta de passer devant l'entrée de cette pièce, pour atteindre la porte d'entrée, qu'il ouvrit.
- Vite. Dit il à Remus Lily, Mereredith, et Andromeda.
- Combien sont ils ? Demanda Meredith.
- J'en ai vu deux, mais il y en a sûrement d'autres.
- Ou est James ? Demanda Lily.
- J'en sais rien. On s'est séparé.
Au même moment, des cris, et des lueurs se firent entendre.
- Ah, je crois qu'il est là. Dit Régulus.
Les deux hommes qui étaient dans le salon se ruèrent vers l'endroit d'où les cris étaient sortis. Ils furent cueillis par Régulus et Remus, qui les neutralisèrent. James apparut, et leva le pouce, pour leur indiquer qu'il avait réussi à neutraliser son adversaire.
Un sortilège frola James. Il y eut un bruit de chute, et l'homme qui se tenait derrière lui s'effondra.
- Merci Meredith.
Soudain, un hurlement de douleur leur fit dresser les cheveux sur la tête.
- Sirius ! Murmura James.
- Vous entendez ? Aboya la voix de Pettigrew. James, Remus, je sais que vous êtes là. Rendez vous, ou on vous renvoie Sirius en morceaux.
- Merde ! S'exclama James.
- Ils sont au sous sol.. Dit Remus. Et je doute qu'il y ait un autre accès.
Il y eut un autre hurlement.
- Elle va le tuer, il faut faire quelque chose dit Lily.
- On peut peut être se mettre sous la cape. Proposa James.
- Trop risque. Dit Remus. En bas, on sera une proie trop facile. Il faut les obliger à monter.
- Alors ? Demanda Peter. Vous vous rendez, ou on vous envoie le premier morceaux ?
- Sinon, dit Bellatrix, on peut aussi vous envoyer un bras du petit.
Un cri d'enfant retentit.
- Leo ! S'écria Lily.
- Peter ! Cria James., la maison est cernée, tu n'as aucune chance de t'en sortir. Tu vas finir à Azkaban, si on ne te tue pas avant
-
Laisse les dire, souffla Bellatrix. Ils bluffent. Et puis tant qu'on les tient, ils ne feront rien.
- Et après hein ?
- Comment on fait pour sortir d'ici ?
- Longford et Bulstrade vont pas tarder d'arriver avec le détraqueur. Ils s'en sortiront pas.
Mais Peter était inquiet. Il fut tenté de se transformer en rat pour s'échapper, mais il était à peu près sûr que James et Remus auraient à cœur de tuer tous les rats qu'ils croiseraient, espérant sûrement tomber sur lui. Bellatrix, dans sa vengeance aveugle, allait les faire tuer tous les, deux. Il devait tenter quelque chose.
Il savait que ses anciens amis ne lui feraient pas de cadeaux, et s'il trahissait Bella, il serait condamné à fuir toute sa vie. Mais au fond, n'était ce pas ce qu'il avait déjà fait depuis tout ce temps ?
S'il restait là, il se ferait sûrement tuer. Ils étaient coincés dans cette cave. La peur lui nouait les entrailles.
S'il échouait, il mourrait dans d 'atroces souffrance, mais s' il réussissait, il avait peut être une chance de s'en sortir.
Il se retourna tout à coup vers Bellatrix, et lança un malefice de stupefixion..
Elle ne s'y attendait pas..
- Desolé, dit il, mais je préfère tenter ma chance avec eux.
Il la ligotta, et entra dans la cage. Il attrappa Leo, qui se débattit, le rouant de coups de pieds et de poings. Peter le frappa.
- Tiens toi tranquille, et il t'arrivera rien.
- Menteur. Mon père va te tuer.
Peter jeta un coup d' œil à Sirius, dont le corps gisait toujours, dans la cellule, et secoua la tête.
- J'en doute. Soupira t'il.
Il fit passer Leo devant lui, et le maintint d'une main sous sa gorge, tandis que de l'autre, il braquait sa baguette sur sa tempe.
- Hé, la haut. Je vais monter, j'ai le Gamin avec moi, si vous tentez quoi que ce soit, je le bute.
- Ou est Bellatrix ? Demanda Regulus
- Je l'ai ligotée, elle est là, en bas.
Il y eut un bref moment de confusion, au dessus,
- Pourquoi on te croirait ? Demanda James.
- Dis leur. Dit Peter au petit
- C'est vrai, James. Cria t'il.
Peter monta les marches. Il arriva en haut de l'escalier.
- Faites pas les cons, hein, je sors, et je laisse le petit au moment de transplaner. Dit il.
Il était presque arrivé jusqu'à la porte d'entrée, Lorsque Meredith qui se tenait cachée sous la cape, se précipita sur lui et braqua sa baguette sur sa nuque.
- Lâche mon fils Peter.
Une sueur glacée coula de la nuque de Peter
- Meredith ? Mais, Tu es morte !
- Je commence à en avoir assez d'entendre ça ! Lâche le Peter.
Des étincelles jaillirent de la baguette de la sorcière, brulant la nuque de Peter, qui poussa un cri de douleur. Il poussa alors brutalement Leo qui tomba par terre, et tenta de se métamorphoser. Mais Remus fut plus rapide.
- Oh non ! Pas de cette fois ! Cria t'il.
Et il le stupefixa.
Regulus et James se ruèrent en bas.
Lily se précipita vers Leo, et l'enfant, en larmes, se jeta dans ses bras.
- Là, lui dit Lily, en tentant de le rassurer. C'est fini. Je suis là.
Meredith ne parvenait pas à détacher son regard du petit garçon.
Elle approcha une main tremblante vers son épaule.
- Leo ? Lui dit elle, les yeux brillant de larmes.
Mais l'enfant lui jeta un regard peu amène.
- Qu'est ce que tu fais là ? Lui demanda t'il abruptement. T'es plus folle ?
Le cœur de Meredith se serra. Elle ne s'était pas attendue à une telle hostilité. Elle laissa retomber sa main.
- Je.. Non, dit elle, grâce à toi. C'est toi, qui m'a réveillée, Leo.
Mais pour lui, cette femme n'était qu'une étrangère. Et il était trop bouleversé, par l'épreuve qu'il venait de traverser, pour pouvoir analyser ce que le retour de cette femme dans sa vie, pouvait signifier. Il n'avait envie que d'une chose, qu'on lui dise que son père allait bien, et rentrer chez Lily et James. Dans cette maison, qu'il considérait être la sienne.
- Leo, dit doucement Lily. C'est ta maman, tu sais, et elle t'aime très fort.
Mais Leo se serra d'avantage encore dans les bras de la seule mère qu'il avait jamais connu.
- "Laisse Lily, c'est pas grave. Dit Meredith, le cœur serré.
James ne pouvait détacher son regard de la cellule dans laquelle Sirius gisait, inconscient.
Son cœur se serra. Comment avait elle pu torturer Sirius devant le petit.
Il se rua sur la grille et l'ouvrit, sans accorder un regard à Bellatrix.
- Personne ne trouve que c'était un peu trop facile ? Dit Regulus.
- Rabat joie lança Andromeda.
Remus se tenait près de Peter, sa baguette braquée sur lui, d'une main tremblante. Luttant contre une furieuse envie de le tuer.
Andromeda posa sa main sur la sienne, l'obligeant à baisser le bras.
- Il n'en vaut pas la peine.
- Il a tué la mère de ma fille. Il a vendu Lily et Harry à Voldemort. Il a trahi Meredith...
- Je sais tout ça. Il mérite mille fois la mort, et si vous le tuiez. Ça ne me ferait ni chaud ni froid. Mais vous, vous ne vous en remettriez pas. Je ne prétends pas vous connaître, mais... Vous vivez chez moi depuis plus d'un mois, et je commence à comprendre quel genre d'homme vous êtes. Et vous êtes quelqu'un de bien. Ne faites pas ça. Vous vous détesteriez.
James déposa le corps de Sirius sur le canapé afin que Lily lui donne les premiers soins. Leo s'était agenouillé près de son père.
- Il va pas mourir, hein Lily ?
- Ton père est solide, il en a vu d'autre. Ça va aller.
Comme pour confirmer ses dires, Sirius reprit connaissance.
- Leo ?
- Je suis là, papa.
- Oui, et nous aussi. Dit Lily
.- Bella ?
- On l'a eu, c'est fini. Arrête de t'agiter. Lui dit Lily.
Il parut se détendre un peu.
A ce moment là Meredith s'approcha.
- Salut beau gosse.
Sirius écarquilla les yeux.
- Oh merde. Encore une illusion.
Meredith s'acroupit.
- Non, tu ne rêves pas mon amour.
- Me... Mery ?
Les larmes jaillirent dans les yeux de Meredith. Elle riait et pleurait en même temps.
- Oui. C'est moi, c 'est bien moi.
- Mais... Comment ?
- C' est Leo. Il.. Il est venu me voir. Sa voix m'a réveillée.
Sirius tendit le bras pour l'attirer à lui, mais il n'eut pas la force de le lever. Elle saisit sa main, et de l'autre caressa sa joue. Une larme brilla, dans les yeux de Sirius.
- Je t'aime tellement. Murmura t'il. Tu es si belle. Tu es toujours la même.
- Je t'aime mon amour. Je ne veux plus jamais te quitter.
- Le.. Leo, tu as vu ? Ta ta mère..
- Oui, j'ai vu. Répondit Leo, laconique. Bien sûr, il était content qu'elle soit réveillée. Mais il ne savait pas quoi penser de se réveil impromptu.
- Il va bien ? Demanda Regulus.
- Oui, ça va aller. Répondit Andromeda.
- Bon, alors grouillez vous, il faut sortir d'ici.
Meredith s'approcha de Bellatrix, et lui cracha à la figure.
- Tu mériterais que je te tue. Mais tu n'en vaux pas la peine. Et tu sais, ce qui peux t'arriver de pire, au fond, c'est de nous savoir heureux, Sirius, moi et notre fils.
Lily passa son bras autour des épaules de Meredith.
- Bien dit ma belle.
Ni l'une, ni l'autre ne prêtèrent attention au sourire narquois de la sorcière.
James faisait léviter le corps de Sirius, Regulus et Remus étaient devant,
Andromeda et Méredith marchaient derrière Peter et Bellatrix, qu'elles avaient ligotés, et Lily tenait la main de Leo.
Ils franchirent. La porte, et soudain, le corps de Sirius s'arqua, et il poussa un hurlement de douleur.
- Qu'est ce qu'il se passe ? Demanda James, paniqué.
- Oh non ! S'écria Meredith. RECULE JAMES, RAMENE LE À L'INTÉRIEUR VITE !
- Quoi ? Mais pourquoi ?
- Elle a recommencé la GARCE ! ELLE L 'A LIÉ AU MANOIR, CETTE SALOPE. Si on essaie de le faire sortir, il meurt.
- Oh non ! Dit James, livide.
Ils l' installèrent de.nouveau dans le canapé.
- OK, et maintenant ? Demanda Regulus.
James se rua sur Bellatrix, il l'attrapa par le col, et la plaqua contre un mur.
- Espèce de sale petite garce immonde. Tu vas lever ce sortilège, tu entends !
- va te faire foutre.
James la giffla.
- Ça sert à rien, James. Elle dira rien. Dit Régulus. Mais c'est pas grave. Dit il en la toisant, parce qu'il se trouve que je connais le contre sort.
- Ah ouais ? Et bein vas y, sale traître fais ce que tu veux, de toute façon, ça ne changera rien. C'est comme s'il était déjà mort. Qu'il sorte d'ici. Ou non, il est fichu !
Le regard de Bellatrix se durcit.
- Si j'ai pas réussi à avoir la mère, au moins, j'aurais eu le père.
- Quoi ? Demanda Meredith, qu'est ce qu'elle raconte ?
- Elle bluff ! Répliqua Regulus.
- Tu crois ça hein ? Regarde son ventre, juste sous le nombril. Répondit Bellatrix, un large sourire éclaira son visage.
Meredith se rua sur Sirius et verifia fébrilement les dires de Bellatrix,
Sous le nombril de Sirius, une petite tâche noire, s'élargissait lentement.
- Non ! Souffla Meredith.
- Quoi ? Demanda James, au comble de l'angoisse.
- Elle a dit la vérité. Elle l'a empoisonné avec de la magie noire.
Regulus observa à son tour la tâche et soupira.
- Elle a raison.
Les yeux de James luirent d'une lueur féroce, tandis que Bellatrix éclatait d'un rire de demente.
Il se jeta sur elle
- Je vais te tuer ! Gronda t'il.
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