CHAPITRE 16. BELLATRIX LESTRANGE .


- Alohomora.
Le verrou joua dans la serrure, et Méredith entra dans l'appartement.
Il était vide, entièrement vide. Pas de meuble, ni rien.
- Merde ! C'est quoi ce bordel ?
Elle soupira. Bien, j'ai plus qu'à aller au ministère. Fais chier !

Elle s'apprêtait à sortir, lorsque la porte souvrit brutalement.
Quatre hommes entrèrent baguettes tendues. Meredith sortit sa baguette et s'apprêta à se battre.
- Lâchez votre baguette.
- Viens me la prendre.
- Madame, dit l'homme, je suis Angus Perkins. Je suis Auror. Posez votre baguette.
Meredith soupira.
- D'accord.
Elle jeta sa baguette aux pieds de l'Auror,
- D'accord ! Dit elle. Mais.. Il faut que je parle à Alastor Maugrey.
Ils s'échangèrent un regard.
- On verra.
Et ils la ligottèrent.

Maugrey venait d'arriver  dans son bureau, il venait à peine de s'asseoir, lorsque des éclats de voix retentirent.

Il poussa un soupir et passa la tête dans l'entrebaillement ?
- Qu'est ce qui se passe, ici ?
- C'est la femme qu' on a amené hier, monsieur. Elle a Hurlé toute la nuit. Elle veut vous voir.
- Qu'est ce qu'elle a fait ?
- Elle était dans la planque de Black.
- Amenez la moi.

La journée commençait bien. Grogna t'il.
Il s'assit derrière son bureau. Elle entra,  encadrée par deux Auror qui l'assirent brutalement sur la chaise

Maugrey, le nez sur ses dossiers, ne leva pas la tête.
- Alors, dit il, pouvez vous me dire qui vous êtes et ce que vous faisiez dans cet appartement ?
- Je m'appelle Meredith Lestrange, et si j'étais la bas, c'est parce que je cherche Sirius Black.

Maugrey leva lentement la  tête et rencontra le regard narquois de celle qu'il croyait morte depuis onze ans.

- Vous n'êtes pas Meredith. Elle est morte.
- Oui, alors je ne sais pas ce que Sirius vous a dit, mais ce n'est pas tout à fait vrai. Je suis vivante, et je suis bien Meredith Lestrange. Et je veux voir Sirius.
- Comment avez vous eu l'adresse de cet appartement ?
- Je l'ai trouvé à la clinique dans laquelle j'ai vécu  ces onze dernières années. Bon sang, Alastor. J'ai servi sous vos ordres, vous me connaissez.
- Je croyais aussi connaître le dernier type que j'ai dû envoyer à Azkaban, après que j'ai découvert qu'il avait pris du polynectar pour se faire passer pour quelqu'un d'autre.
- Je vois. Vous vous souvenez du jour où Sirius a été atteint par un Malefice de magie noire, qui a bien failli nous tuer tous les deux ?
- Petitgrew était présent ce jour là, il aurait pu vous le dire.
- Qu'est ce que Peter vient faire la dedans ?
- C'est lui, le traitre que nous cherchions.
- Peter ? Oh non, Sirius, Merlin. Ça a du être terrible. Mais Peter, n'était pas là, quand vous m'avez dit que j'avais pris un gros  risque et que vous espériez qu'il en valait la  peine. Et je vous ai répondu que pour moi, il valait tous les sacrifices du monde.
Maugrey devint livide.
- Par la barbe de Merlin, Meredith.
- Ouui ! Alastor, je viens de sortir de onze ans de... Je sais pas comment appeler ça, mais tout ce que je veux, c'est voir mon fils. Eeeet Sirius. aussi, bien sûr.
- Oui, et bien, je vais le prévenir, bien sûr, mais avant j'ai besoin que vous me racontiez ce qui vous est arrivé.

Meredith venait de finir son récit, lorsque la porte s'ouvrit à la volée. James et Lily entrèrent.
- Sirius à disparu !
- QUOI !
Meredith se leva d'un bond, et se retourna pour faire face aux arrivants.
- Meredith ? S'exclama Lily.
- Mais.. Comment est ce possible ? S'exclama James.
- James ? Lily ? Oh, Merlin.
Elle se jeta dans les bras de James. Un moment interdit, il hésita, puis, il referma ses bras sur elle.
- Tout va bien, Meredith. On est tellement heureux de te revoir
Elle recula.
- Ou.. Ou est Sirius ?
- Je suis désolé, Meredith, il a disparu avec Leo, tôt ce matin. Dit Lily.
- Quoi ? Mais comment ? Qui ?
- Je pense qu'ils ont été enlevés par Bellatrix.
Le regard de Meredith devint plus dur que l'acier.

- Si elle touche à un cheveux de mon fils ou de Sirius, je l'étripe. 


Sirius se rendit au chaudron baveur qui venait d'ouvrir. Tom lui assura qu'il avait vu Leo, la veille en fin de journée, il l'avait aidé à franchir le passage.
- Il a dit que ses parents l'attendaient de l'autre côté.
Sirius n'insista pas, à quoi bon ?
Il se rendit sur le chemin de traverse, et commença à le parcourir de long en large.

Leo ne savait pas pourquoi il avait voulu se rendre sur le chemin de traverse. C'était idiot. Mais il était en colère. Il en voulait à son père, à sa mère, et à lui même. Il avait arpenté les rues, s'était gavé de friandises, puis, il était retourné au chaudron pour y prendre une chambre. Mais au moment d'y entrer, il l'avait vu. L'homme du skate Park. Pettigrew.
Le cœur de Leo s'était mis à battre la chamade. Il avait opéré un repli stratégique. Et s'était rendu dans le chemin, de nouveau. La nuit était tombée, et il lui fallait un abri. Il s'engagea dans une rue, et trouva refuge dans une descente d'escalier.
Il guetta longtemps, redoutant d'être vu, luttant contre le sommeil, jusqu'à ce que l'épuisement le gagne. Il venait de se réveiller, mais n'osait pas sortir.
Il ne pouvait quand même pas rester là indéfiniment.
À bout de patience, il se leva, et quitta son abri.

Il allait quitter la rue encore déserte, quand il le vit.
Petter Petticrew avançait dans la rue, et il n'avait  plus d'endroit où se cacher
- Tiens tiens, regardez un peu qui est là. Tu te souviens de moi, petit ?
- Laissez moi tranquille, si vous voulez  pas que mon père vous tue.
- Ton père ? Ouuuh, j'ai peur. Il est où ton papa, hein ? Je le vois pas moi. Allez, viens là.
- Écarte toi de mon fils, Peter.
Peter déglutit, et se retourna lentement.
- Sirius. Tu tombes bien. Regarde, je viens de retrouver ton fils. Il errait, là, dans l'allée des embrumes. Un gamin aussi jeune... Heureusement que j'étais là.
- JE T'AI DIS DE T'ECARTE. Leo ?
- Papa !
Leo se rua sur son père.
- Tout va bien, j'suis là. Jette ta baguette Peter.
- Écoute Sirius.. Je suis vraiment désolé pour Marion, c'est vrai, je voulais pas la tuer.
Sirius fit passer Leo derrière lui, et desarma Peter.
Aussitôt, celui ci tenta de se métamorphoser, mais Sirius le stupefixa.
- Oh non, Peter, pas cette fois !
Derrière son père, Leo se retourna, et vit deux hommes arriver derrière eux.
- Papa !
Sirius se retourna pour faire face à la nouvelle menace. Il tira un premier maléfice, qui ricocha sur le bouclier, le second tira sur Sirius, qui para le coup et tira à son tour. Sirius devait attaquer tout en se protégeant et en protégeant Leo, lorsque deux autres hommes arrivèrent. Il réalisa qu'il n'aurait probablement pas le dessus. Il attrapa Leo et tenta de transplaner, mais un maléfice  l'atteignit à la tête, un voile noir s'abattit sur ses yeux, et il s'effondra.
Ses dernières pensées, furent pour Leo, qu'il n'avait pas su protéger, et pour Meredith, qui ne les reverrait jamais. Pardon Mery


- Je croyais que Bellatrix était en prison ? S'etonna Meredith.
- Elle y était. Dit James. Mais.. Elle s'est évadée.
- Comment ?
-  Je te promets de tout te raconter, mais d'abord, on t'emmène quelque part.
- Ou ? Demanda t'elle ?
- C'est aussi ce que j'allais demander. Grogna Maugrey.
- On vous tiendra au courant dit James en entraînant Meredith à l'extérieur.
Une fois hors du ministère, elle  demanda à James.
- Ou est ce qu'on va ?
- Chez Andromeda
- Chouette. Au fond, rien à changer. Dit elle. Je pourrais presque me croire  encore dans l'Ordre.
- Sauf que Sirius et Leo ont disparu.
- Oui, soupira Meredith,  sombrement, sauf ça.

Ils transplanèrent.

Andromeda faisait les cent pas, cherchant à comprendre comment les choses avaient pu déraper aussi vite.
D'abord, elle avait appris que Meredith était vivante, puis, les enfants avaient fugués, les loups garous avaient attaqué et Sirius était parti chercher Leo, sur le chemin de Traverse. Et maintenant ils avaient disparu.
Elle poussa un soupir. Quel désastre !
- Ils sont là ! Dit Régulus.
En effet, James et Lily venaient d'apparaître.
- Ils sont pas seuls.
- Qui ? Demanda Andromeda d'une voix blanche.
Regulus ouvrit la porte, et il écarquilla les yeux.
- Bein ça alors ! S'exclama t'il. Si je m'attendais !
- Reg !
- Meredith ! J'arrive pas à le croire ! Mais... Tu vas bien ? J'veux dire, Harry et Éden ont dit que..
- Je vais bien, Reg.
- Meredith Lestrange revenue du royaume des morts.
Meredith sourit.
- Andro !
- Bienvenue dans le monde des vivants, ma belle.
Ils entrèrent, et Ted embrassa Meredith à son tour

À ce moment là Remus apparut.
- Meredith. Ça alors.
- Bonjour Rem. Oh ça fait du bien de vous revoir.
- Bon, dit Régulus. On est tous super content de te revoir, hein, d'autant que la plupart d'entre nous te croyait morte jusqu'à il n'y a pas si longtemps. Mais, Sirius et Leo ont disparu, et tout ce que j' ai trouvé, c'est ce morceaux de bracelet, et..
- Un bracelet ? Demandèrent James et Remus.
- C'est juste un morceaux de cuir
- Pas n''importe quel morceau de cuir. Dit James en s'emparant du bracelet.
- Je ne le crois pas. Dit Remus. Je ne pensais pas en revoir un un jour.
- On a le droit de savoir, ou on doit  mourir idiot ? Demanda Meredith.
James soupira
- Ces bracelets, c' est nous qui les avons créé, à Poudlard. À cause de Peter. Il n' arrêtait pas de se perdre. C'était avant qu'on crée la carte du Maraudeur.
- Mais comment ça marche ?
- Si Sirius a laissé ce bracelet dans la rue, c'est sûrement pas un hasard.
James prit sa baguette et tapota le cadran.
- Vel Quaerere dit il.
Le cadran scintilla et une carte apparut.
-  Ça alors. S'écria Lily. Vous êtes vraiment des génies.
James se rengorgea.
- C'est vrai qu'on est doué.
-  Oui, bon, et après ? Demanda Meredith.
James regarda la carte. Un point lumineux venait d'apparaître.
- Il est à Dorcester Dorcet. Dit James.
- Et tu n'as rien de plus précis ? Demanda Regulus.
- Ce sera de plus en plus précis au fur et à mesure qu'on se rapproche.
- Explique moi. Dit Meredith, pour que ça fonctionne il faut deux bracelets, c'est ça ?
- Oui. On en a créé quatre. On s'en servait aussi à l'Ordre. Mais Peter à perdu le sien.. Avec le recul, je pense qu'il l'a fait exprès, pour qu'on ne puisse pas savoir qu'il n'était pas là ou il était sensé se trouver. Sirius l'a retrouvé sous son lit, bien après qu'il soit parti.
- Hum, ça ne m'étonne pas. Dit Lily.
Pourquoi tu ne m'as jamais parlé de ces bracelets ?
Je les avais complètement oublié. Avoua t'il.
-  Bon, donc Sirius à son bracelet ?
- Oui. Apparemment. Et celui ci c'est celui de Remus. Regarde le loup juste au dessus du cadran. À l'époque nous n'étions pas des animagus, mais nous avions déjà produit nos patronus.
- C'est vraiment génial. Assura Meredith.
- Bon, il faut y aller dit Remus. On a déjà assez perdu de temps.
- Elle ne le tuera pas. Dit Meredith. Pas tout de suite. Elle va vouloir le torturer, avant. Sinon, on aurait déjà retrouvé son corps. Et elle veut Leo vivant. J'en suis sûre.
- Tu as sûrement raison. Admit James.
- Il me  faut une baguette. Dit Meredith.
- Oui, et des vêtements  plus pratiques. Dit Andromeda.

Un demi heure plus tard, Meredith descendit. Vêtue d'un pantalon et d'une tunique, et armée de deux baguettes et de deux dagues.
James et Lily se disputaient parce que James refusait qu'elle les accompagne.
- Ça suffit James. Je viens, un point c'est tout.
- Stop. Vous deux. On ne sait pas, combien ils sont, alors plus on est de fous. Dit Régulus.
- Il a raison James. C'est la vie de Leo qui est en  jeu là.
- OK !
- Je viens avec vous dit Andromeda.
- Moi aussi. Dit Ted.
- Oh non, mon chéri. Toi tu restes avec les enfants.
- Andy...
- Non. J'ai besoin de te savoir en sécurité. Je ne pourrais pas me battre si je dois me préoccuper de toi. S'il te plaît.
- Tu sais, chérie, je ne suis peut être pas un Black, mais je sais me battre.
- Je sais. Dit elle en l' embrassant.. Je t'aime, je ne veux pas te perdre. Bella serait trop contente de te tuer devant moi..
- Faut y aller, là. Les pressa Regulus. Il était fou d'inquiétude, et il s'en voulait. Il aurait dû accompagner son frère, Sirius n' aurait pas disparu, s'il avait été là.
Juste avant de transplaner, le regard D'Andromeda se durcit. À cet instant là, elle était le portrait craché de Bellatrix. Si jamais tu leur fais du mal, Bella, je te tue. Je te le jure !

C'est d'abord une terrible migraine, qu'il ressenti. Puis, il ouvrit les yeux.
- Papa !
- Leo ?
L 'enfant se jeta dans ses bras.
- J' ai cru que tu étais mort.
- Je vais bien Leo. Tu sais où on est ?
- Dans une cage. Dit il sombrement.
Sirius se redressa et jeta un coup d'œil. Ils étaient effectivement dans une cellule, dans un sous sol, aux murs crasseux humides et moisis.
-  Tu les as vu ? Tu sais combien ils sont ?
- Bein il y a les quatre, qui nous ont attaqués sur le chemin de Traverse,, et Pettigrew, et..
-  Comme on se retrouve Sirius.
- Elle ! Dit Leo.
Sirius déglutit.
- Bella. Quelle mauvaise surprise ! Ça faisait longtemps que je n' avais pas, eu la malchance de voir ta sale tronche de Troll.
- Garde ta salive Sirius, tu en auras besoin pour hurler quand je t'arracherais le cœur avec mes ongles.
- Laisse le petit partir. Bella, c'est qu'un gosse.
Leo se serra d 'avantage dans les bras de son père.
-  Humm, t' as rien compris. C'est lui que je veux. Toi... Tu es la cerise sur le gâteau..
- Pourquoi ? Qu'est ce que tu lui veux ?
- Tu aimerais bien savoir, hein ?
- Allez, Bella, tu adores te vanter de tes exploits, d'habitude, dis moi, c'est à cause de ton grand projet, Résurrection ? C'est ça ? C'est quoi ce projet ? Hein ?
- Tu devines pas ? Toi qui te crois tellement intelligent.
- Ça ne marchera pas. Personne ne peux revenir d' entre les morts.
- Oh si ça marchera. J'ai tout ce qu'il me faut, maintenant, grâce à toi..
- Il est mort, Bella. Il a été désintègré !
- Son corps, oui, mais pas son âme.
Sirius fronça les sourcils.
- Mais, tu es encore plus dingue que je le pensais.
- Ah oui, tu crois ? Il est tellement plus intelligent que vous tous. Vous êtes tellement pathétiques. Mais il avait tout prévu, au cas où vous  réussiriez à le vaincre. Il a mis son âme dans un réceptacle, mais il a besoin d'une enveloppe charnelle. Et moi, je vais lui offrir la plus belle enveloppe qui soit. Un mélange de Black et de Lestrange.
Sirius blémit.
- Mais tu es ravagée, ma pauvre fille. Tu veux mettre l'âme de Voldemort dans le corps de mon fils ? Putain, mais c'est pas à Azkaban qu'il faudrait t'enfermer, c'est à Sainte Mangouste.
- Tu ne le crois  pas ?  il m'a tout expliqué . D'abord tu vides l'enveloppe de son âme. Et ensuite. Tu la remplis avec une nouvelle. Tu devrais être fièr. Ton fils va devenir le nouveau Seigneur des Ténèbres.
- Putain Bella, arrête ces conneries. Ton seigneur machin chose, là, il n'avait déjà plus d'âme. Il a créé des Horcruxes qu'on a tous détruits. Pourquoi crois tu qu'un enfant ait réussi à le tuer, sinon ? Je ne sais pas ce qu'il t'a raconté, mais ce sont des conneries !
- Pauvre Sirius, si naïf, si crédule ! Tu crois peut être qu'on peut tuer le Seigneur des, Ténèbres aussi facilement ? Tu le crois assez stupide pour se faire tuer par un bébé ?
Sirius serra son fils contre lui. Il devait gagner du temps.

- Mais tu peux me dire comment tu compte t'y prendre, hein ?
Bella s'accroupit pour être à sa hauteur
- Comment je vais m'y prendre ? Tu n'as pas compris ? Tu me déçois.  Tu sais, les monstres chargés de garder les pauvres prisonniers, dans cette maudite prison, où tu m'as enfermée pendant onze ans, tu sais ce qu'ils font, aux condamnés à mort. Ils les embrassent. Et ils aspirent leur âme jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien. Ils la dévore.
Terrorisé, Leo se blottit plus encore contre son père.
- Et quand ils ont fini, il ne reste qu'une coquille vide, qui ne demande qu'à être remplie
Sirius déglutit.
- D 'accord. Écoute, laisse le petit partir, et prends moi. Tu veux un Black ? Je suis un cent pour cent Black ! Et je suis quand même un bien meilleur corps, que celui d' un gamin chétif.
-  Bien essayé, sirichou, et tu aurais été mon premier choix, mais... Pour que ça marche, il faut que ce soit un enfant. Pas trop. Jeune,' pour supporter la nouvelle âme, et pas trop age, pour qu' il ne la rejette pas.

Elle se releva  et contourna la cellule, pour se retrouver le plus près possible de l'enfant.
- Oui, dit elle, tu seras parfait ! Mon magnifique petit seigneur des ténèbres. Ensemble, on fera trembler ces stupides moldus. On tuera ces sang de bourbe, et on régnera sur l'Angleterre, dans un premier temps, et plus tard, sur le monde. Alors, ils verront, si une femme est inférieure à un homme.
- Tu es pathétique ! Toujours cette vieille histoire ? Hein, parce que tes parents voulaient un garçon ! Mais quoi que tu fasses, tu ne seras plus jamais une  Black ! Tu ne sera jamais celle qui les aura sauvé de l'extinction,  qui aura perpétué le  nom de notre illustre famille. Leo, est l'avenir des Black. Tu ne peux pas changer ça. Malgré tous tes efforts, pour qu'ils te remarquent, qu'ils reconnaissent combien tu es brillante,
Tu ne seras jamais qu'une femme a leurs yeux.
- Je m'en fou, de ce qu'ils pensent. Je serais celle qui a ramené le Seigneur des Ténèbres, à la vie. Et ni toi, ni tes minables petits copains, ne pourront m'en empêcher.
- Tu n'as toujours pas compris la leçon. Chaque fois qu'un tyran arrive au pouvoir, il se trouve toujours des hommes et des femmes courageux pour se dresser contre lui. Ce ne sera pas différent, cette fois. Et ils vous vaincrons, encore. Parce que  à la différence de ton seigneur de merde, ils n'ont rien à perdre. Et quand on pousse les gens au désespoir, ils deviennent prêts à tout. Ils n'ont plus peur. Parce que tout ce qui leur reste, ce sont des choses que vous ne pouvez pas leur prendre. La dignité, le courage, la liberté.
Contre toute attente, Bellatrix éclata de rire, renversant la tête en arrière.
Quand elle se redressa, ses yeux devinrent deux fentes.
- En tout cas, dit elle, toi, tu ne seras plus là pour le voir ! Ça fait onze ans, que j'attends ce moment. Onze ans que je rêve du jour où enfin, je verrais la peur dans tes yeux. Ou je te regarderais mourir, lentement ! Très très lentement je t'arracherais les membres un par un, je t'ecorcherais  vif,
- "Des promesses, toujours des promesses.. Putain, James, qu'est ce que tu fous ? Tu as du trouver ce fichu bracelet. Maintenant !
Bellatrix, au comble de la rage, était capable de tuer l'enfant.
Elle tendit sa baguette, et fixa Sirius d'un air mauvais.
Leo se jeta devant son père, lui offrant un bouclier.
- "DÉGAGE ! Gronda Bella
- Laisse mon père tranquille sale  vipère.
- J'AI DIT DÉGAGE !
.. NON ! ET JE sais que vous me tuerez  pas', vous avez besoin de moi.
- Très bien, comme tu voudras.
Sirius se jeta sur Leo afin de faire un rempart de son corps.
- ENDOLORIS !

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