CHAPITRE 15 LE REVEIL
- Leo ?
Meredith se sentit attirée hors de son abri mental, sans comprendre pourquoi. Une voix, elle avait entendu une voix. Mais elle ne voulait pas revenir. Le souvenir de la douleur la terrifiait. Le bruit des flammes, l' odeur de la chair brûlée, sa chair, et la soufrance intolérable. Elle ne voulait pas revivre ça. Mais la voix, cette voix lui faisait prendre pieds dans la réalité. Il avait dit maman, c'est moi, c'est Leo. Leo, son bébé, son merveilleux trésor. C'était pour lui, qu'elle avait enduré toutes ses souffrances, pour lui, qu'elle s'était accrochée à la vie. Elle ferma les yeux, ses mains se crispèrent sur le tissus soyeux de la couverture d'enfant sur ses genoux tremblants.
Elle n'entendit que le silence. Elle ouvrit lentement les yeux, mais aucune douleur ne vint la terrasser. Elle regarda ses mains, surprise de ne trouver aucune trace de brulures. C'etait impossible. Elle était encore dans son esprit. Elle se pinça la peau si fort, qu'elle poussa un cri. Elle ne revait pas pourtant. Son cerveau, si longtemps en sommeil se réveillait lentement. Elle baissa les yeux vers la couverture, et fronca les sourcils. Ce n'etait pas Leo, ce n'etait qu'une couverture.
- Ce n'est pas Leo ! Avait dit une voix qui lui était familière, c'est une couverture, une putain de saloperie de couverture. Qui avait dit ça ? Quand ? C'etait un homme. La réalite et l'irréel se mélangeait dans sa tête. Elle ne parvenait plus à faire la difference. Cette voix, l'avait elle revé ? Et celle de l'enfant, était elle réelle ? Elle observa la pièce et fronça
Les sourcils. Ou était elle ? Cet endroit lui était vaguement familier, mais ça ne voulait rien dire. Elle ne pouvait pas se fier à sa mémoire. Elle apercut des photos, sur la commode blanche.
Dans l'un des cadres, un jeune homme souriait.
Les mains de Meredith tremblaient lorsqu'elle saisit le cadre. Sirius. Mon amour, murmura t'elle.
Mais ses yeux accrochérent une autre photo. Un garçon d'une dizaine d'années, souriait, l'air heureux. Ses traits lui étaient familiers, mais ça ne pouvait être lui. Ce n'était qu'un bébé. Sur une troisième photo, l'homme tenait l'enfant dans ses bras. Il y avait tant d'amour entre eux, que des larmes roulèrent sur les joues de Meredith. Elle était en pleine confusion.
Une alarme résonna dans sa tête. Elle vit nettement une jeune femme blonde, vêtue d'une robe de sorcière blanche, entrer dans sa chambre. Bonne nouvelle, son don de legillimens fonctionnait parfaitement. Elle se rua dans le fauteuil et prit sa couverture qu'elle posa sur ses genoux.
La jeune femme entra, un sourire méchanique plaqué sur ses lèvres.
- Bonjour, Miss Fergusson. Comment allez vous, aujourd'hui ?
Meredith eut un instant de panique. Devait elle répondre ? Et qui était cette miss Fergusson ? Son nom à elle, c'était Lestrange, Meredith Lestrange. Mais l'infirmière ne semblait pas attendre de réponse. Elle agitait sa baguette magique, dans la pièce, traquant la poussière, tout en devisant gaiement avec elle même. Puis, elle s'accroupit près de Meredith.
- Bon, il est temps que vous preniez votre potion. Donnez moi Leo, je vais l'installer dans son petit lit, on va faire un brin de toilette, et je vous le rends tout de suite.
Elle lui parlait comme à une débile profonde. Se pouvait il qu'elle soit descendu aussi profondement dans la folie ?
Lorsqu'elle se pencha sur elle pour prendre la couverture, Meredith l'attrappa à la gorge et plaqua son autre main sur sa bouche.
- je ne veux pas te faire de mal, mais je n'hesiterais pas si tu ne fais pas ce que je te dis.
L'infirmière roulait des yeux terrorisés. Elle hocha la tête.
- Donne moi ta baguette.
Comme elle résistait, Meredith comprima un peu plus fort sa trachée. La jeune femme céda. Meredith s'empara de sa baguette.
- Si tu cries je te tue. Dit elle.
Elle la lacha.
- Ou est ce qu'on est, ici ?
- A la clinique saint Augustus.
Meredith fronca les sourcils.
- C'est ou, ça ?
- En Ecosse.
- Comment je suis arrivée là ?
- Un jeune homme vous a emmené.
Meredith, fronca les sourcils.
- comment s'appelle t'il ?
- Black. C'est tout ce que je sais.
- Black ? Sirius... Venez.
Elle l'obligea à se rendre vers la commode et lui montra la photo de Sirius.
- c'est lui ? L'homme qui m'a amené, c'est lui ?
- ou...oui. c'est lui.
- Sirius...il m'a retrouvé, il m'a sauvé.
- Il vient tous les jours depuis onze ans.
- Onze ans ? Ca fait onze ans, que je suis là ?
Elle hocha la tête.
- Vous étiez très grièvement brulée. On pensait que vous ne survivriez pas. Mais... miss Peabody, c,'est la directrice, elle a dit que tant que vous aurez la force de vous battre, il restait une chance de vous sauver.
- Onze ans. Mon..mon fils...
- Ah oui, Leo. C'est sûrement lui qui vous a donné la force de vous battre.
- Sirius...l'homme, sur la photo, vous avez dit qu'il venait tous les jours ?
- oui, il n'en a pas loupé un seul.
- Il est venu, aujourd'hui ?
- Oui. Ce matin. Comme tous les jours.
- il....il avait un enfant avec lui ?
- Non. Les enfants ne sont pas admis ici.
- Mais...il y avait un enfant, je..
Ce petit garcon ?
Elle montra la photo de Leo.
- il était là. Il est venu ici.
- je suis désolée, mais aucun enfant n'est venu vous savez, c'est normal d'etre un peu confuse. Vous êtes restée longtemps dans une sorte de monde irreel. Vous risquez de le confondre avec la réalité encore quelque temps. Mais ca va s'arranger. Laissez moi appeler la directrice, et..
Meredith appuya la baguette contre sa gorge.
- On appelle personne.
Elle avait besoin de réfléchir. Elle était sûre d'avoir entendu une voix d'enfant l'appeler maman.
- L'homme qui m'a amené, tu sais ou je peux le trouver ?
- Non, je suis désolée, il n'y a que la directrice qui le sache.
- Merde ! Bon, voilà ce qu'on va faire. Tu vas appeler ta directrice.
- j'ai besoin de ma baguette, pour ça.
- C'est ça, prends moi pour une idiote.
Bon, tant pis, je vais me débrouiller autrement. La guerre, on en est où ?
- La guerre ? Quelle guerre ?
- La guerre contre vous savez qui, pourquoi, il y en a une autre ?
- Vous savez qui ? Mais, il est mort. La guerre est fini depuis dix ans.
- Dix ans... Alors ils ont réussi. Qui l'a tué ? Dumbledore, je parie.
- Même pas. C'est un bébé.
- Quoi ?
- Difficile à croire, hein ?
- Mais... C' est impossible.
- eh oui, et pourtant c'est vrai. Harry Potter, il s'appelle. Oui, un hèros d'un an à peine.
- Potter ? Est ce possible ? Qui sont ses parents ? Demanda t'elle d'une voix blanche
- James Potter et son épouse, Lily. On dit qu'elle a bien failli mourir cette nuit là.
- Lily, James, oh mon dieu. Mais.... Le bébé, comment va t'il ?
- Oh lui, il va très bien... Enfin pour autant que je sache.
- Et les Lestrange ? Bellatrix, Rodolphus, Rabastan ?
- Oh, eux, ils sont à Azkaban. C'est Sirius Black qui les a arrêté, il y a dix ans, juste avant la mort de Vous Savez Qui.
Meredith était sous le choc. Cela semblait trop beau pour être vrai.
- Et... Les mangemorts ?
- Oh, ils sont tous en prison, morts, ou en cavale.
La nouvelle lui coupait le souffle. Elle avait du mal à respirer. Et si tout ca n'était qu'une illusion ? Une création de son esprit torturé ?
Elle lui demanda de retirer sa robe de sorcière, puis, elle la stupefixa, enfila la robe de l'infirmière.
- Ta directrice, elle est où, à cette heure ci ?
- dans son bureau, sûrement..
- Et son bureau, il est où ?
Au rez de chaussée, troisième porte après l'accueil.
- Merci. Je suis désolée, pour ce que je vais faire, mais...j'ai pas le choix.
Elle la fit asseoir sur le rocking chair, lui donna la couverture et la supefixa.
Puis, elle sortit les photos de leurs cadres, et les glissa dans sa poche.
Elle baissa la tête, et sortit de la chambre.
Elle n'eut aucun mal à trouver le bureau.
Elle frappa à la porte, et entra.
Elle braqua sa baguette sur la medicomage.
- C'est vous la directrice ?
La sage mage était assise derrière son bureau. Elle se redressa, et toisa l'arrivante.
- Et bien... Pour une surprise. Vous avez l'air d'aller mieux, on dirait.
- Je vais bien. Je ne veux pas vous faire de mal. Mais j'ai besoin d'un renseignement.
- Que voulez vous ?
- Je veux savoir ou trouver Sirius Black.
La directrice sourit.
- Et bien, il vient tous les matins, soyez patiente, et vous le verrez demain.
- Non. Je ne peux pas attendre. J'ai déjà perdu trop de temps. Dites moi
- J'ignore ou le trouver. C'est lui, qui vient.
- C'est faux VOUS MENTEZ. Il vous a sûrement donné un moyen de le joindre en cas de problème.
- C' est possible. Mais je ne vous le donnerais pas.
Meredith donna un coup de poing sur le bureau.
- Je vous l'ai dit, je ne veux pas vous faire de mal, mais si vous m'y forcez...
- Faites ce que vous voulez, mais je ne vous dirais rien.
-- Merde !
- Miss Fergusson, je suis contente que vous soyez sortie de votre névrose, mais, vous êtes encore fragile. Vous sortez de onze ans de vie irréelle, et de souffrance intolérable. Regardez vous, vous êtes irritable, angoissée, et fébrile. Laissez moi vous aider..
- C'est gentil, et je sais que je vous dois la vie, mais je vais me débrouiller toute seule. STUPEFIX. Et... Désolée pour ça.
Elle fouilla le bureau, et finit par trouver ce qu'elle cherchait. Son dossier médical, et l'adresse de Sirius. Lorsqu'elle vit l'adresse qui y figurait, elle fronça les, sourcils. Il s'agissait d'un appartement dans le cœur de Londres.
À ce moment là, elle vit quatre sorciers arriver devant la porte et l'enfoncer
Elle pointa sa baguette sur la fenêtre, et celle ci explosa.
Elle disparut par la fenêtre, au moment où la porte s'ouvrait.
- Et maintenant, à Londres..Dit elle, une fois qu'elle se fut suffisemment éloignée, du bâtiment,. Ne t'en fais pas, Leo, maman arrive.
Harry et Éden volaient en direction de la maison d'Andromeda, et la nuit s'était abattue sur eux, sans qu'ils s'en rendent compte, tant ils étaient préoccupés par la fugue de Leo.
Soudain, Éden s'était figée sur son balai, devant elle Harry ne l'avait pas remarqué. Elle avait commencé à se transformer et le balai avait amorcé une déscente en piqué vers le sol.
La chute avait été violente. Mais le loup garou s' était relevé rapidement et le nez vers l'astre lumineux il avait
hurlé. Harry avait entendu le bruit de la chute, et s'était arrêté net. Il avait fait demi tour, redoutant que la fillette ne soit blessée. Et il avait vu le loup.
- Merde !
les yeux écarquillés, ne sachant que faire, Harry vola jusque chez Andromeda, poursuivit par Éden.
Lorsqu'il arriva devant la maison, il assista à un spectacle qui le fit frémir.
Un chien, un cerf et un loup, se battaient contre un loup garou, bien déterminé à entrer dans la maison.
Puis, Éden se rua dans la mêlée, sous les yeux horrifiés de Harry.
Ne sachant que faire, il tournoya un moment autour des fauves, puis, il vola par dessus la maison, et frappa à la porte vitrée donnant sur le jardin.
C'était un spectacle effrayant. Et Andromeda remerciait le ciel de ne pas avoir de voisins. Lorsque des coups furent frappés contre la baie vitrée, ils sursautèrent. Leur baguettes tendues, Ted et Andromeda avancèrent
- C'est Harry ! S'écria Lily. Oh mon dieu. Vite ouvrez lui.
Andromeda se rua sur la porte fenêtre, l'ouvrit, et fit entrer le jeune garçon.
- Pour l'amour de Merlin, bon sang, ou étiez vous ? Je me suis fait un sang d'encre !
S'écria Lily, en serrant son fils contre elle.
- On est allé voir la mère de Leo. Dit il. Piteusement.
- Mais.. Qu'est ce qui vous a pris, bon sang ?
- Et Leo ? Demanda Andromeda, il est où, Leo ?
- Il... Il n' a pas voulu rentrer. Il a pris le magicobus. Il est parti sur le chemin de traverse.
- Quoi ? Mais pourquoi ? Qu'est ce qui lui a pris ? Demanda Lily, au comble de l'angoisse
- Il était bouleversé. Il disait que c 'était de sa faute si sa mère était folle, je crois qu' il a eu peur d'affronter Sirius.
- C'est pas vrai ! Gronda Lily.
Soudain, la fenêtre se brisa dans la cuisine
- Vite, à la cave ! Murmura Andromeda en poussant tout le monde en bas.
Ils se ruèrent dans l'escalier, et s'enfermèrent dans la cave. Lily, Ted et Andromeda renforcèrent la pièce, au moyen de Sortilèges de protection.
Et ils attendirent, leurs baguettes tendues, au cas où.
- Si j'avais su qu'un jour, je me retrouverais enfermée dans ma propre cave ! Soupira Andromeda.
- C'est un juste retour des choses, ma chérie, pour toutes les fois où tu y as enfermé quelqu'un.
- Oui, et à chaque fois, à la demande de Sirius.
Ted soupira.
- Voilà ce qui en coûte d'épouser une Black ! Au moins on ne s'ennuie pas
- Pourvu qu'ils ne leur arrive rien. Soupira Lily, en serrant son fils contre elle.
- CHUT ! Dit soudain Andromeda, tandis que l'escalier de bois, craquait.
Un mufle se posa contre le bois de la porte. Ils l'entendirent renifler.
Puis, ils entendirent un bref aboiement, des grognements, et un bruit de lutte. Le chien glapit de douleur.
- Sir.... Dit Lily. Mais Andromeda lui plaqua une main sur la bouche, lui faisant signe de se taire.
Ils entendirent des bruits de pattes dans l'escalier, et puis, plus rien. Quelques bruits de lutte dans la maison, et le silence revint enfin.
La nuit avait été longue. Sirius fut le premier à se réveiller. Couché dans l'herbe mouillé d'un champ en friche, il se redressa, difficilement, s'ébroua et gémit de douleur. Il se métamorphosa, et jeta un coup d'oeil sur sa jambe blessée. Il donna un coup de baguette pour refermer les plaies, et se sentit aussitôt soulagé.
Près de lui, Remus avait retrouvé son apparence humaine, et il était couvert de morsures et de griffures, ainsi que d'hématomes dus aux coups de sabots et de cornes de James. Celui redressa la tête, aperçut Sirius, et se métamorphosa à son tour. Mais quand il voulut se relever, il en fut incapable. Une douleur atroce, se répendit dans tout son corps.
- Je crois qu'elle est cassée. Dit il en se tenant la jambe.
Sirius s'approcha, observa la jambe de son ami, et hocha la tête.
- Oui, tu as deux fractures ouvertes. Attends. Il donna un petit coup de baguette, et la jambe se remit en place, avec un sinistre craquement. Une attèle apparut alors, et de fines bandelettes s'enroulèrent autour de la jambe de James.
- Ça va mieux, merci. Ou est Éden ? Demanda James.
- J'en sais rien. Répondit Sirius en scrutant les alentours.
Une silhouette se découpait au loin, et avançait dans leur direction.
- C'est Reg ! Dit Sirius.
Le jeune homme portait Éden dans ses bras.
Remus ouvrit les yeux à ce moment là, et gémit de douleur. Sirius l'aida à se relever.
- Merci. Oh Merlin, James, Sirius.. C'est moi qui...
- Ce sont des égratignures. T'inquiète.
- vous allez bien ? Demanda Regulus qui venait de les rejoindre.
- Oui, ça va et toi ?
- C'est OK. Mais la petite est blessée.
Remus tendit les bras vers sa fille, mais Regulus le repoussa doucement.
- T'es pas en très bon état, il vaut mieux que je la garde.
James s'appuya sur Sirius, et ils entrèrent. Dans la maison dévastée.
- Oh merde ! Andro va me tuer. Soupira Sirius.
- Non, c'est moi qu'elle va tuer. Et elle n'aurait pas tord. J'étais si inquiet, pour les enfants, j'ai oublié de prendre ma potion.
- T'inquiète, Rem, c'était pas ta faute.
Sirius redressa le canapé éventré, et aida James a s'y asseoir, puis, Régulus déposa Éden dessus. L'enfant s'accrocha à James, qui referma ses bras sur elle, dans un geste protecteur
Et tandis que Sirius descendait à la cave, Regulus donnait quelques coups de baguette pour remettre un peu d'ordre.
- C'est fini. Dit Andromeda. Il doit faire jour, maintenant.
Ils se relèvérent tous, et sursautèrent lorsque quelqu'un frappa à la porte.
- Tout le monde va bien, la dedans ?
Andromeda posa une main sur son cœur.
- Morgane soit louée, c'est toi, Sirius.
Elle déverrouilla la porte et se jeta dans les bras de Sirius qui grimaça de douleur.
- Bon sang ! Quelle nuit. Dit Ted.
- Comment vont les autres ? Demanda Lily.
- Ils vont bien.. Enfin plus ou moins. Leo n'est pas là ?
Lily lui lança un regard desolé.
- Il est au chemin de traverse.
- Quoi ? Mais.. Pourquoi ?
- Aucune idée. Mais.. Ils sont bien allés voir Meredith.
Sirius soupira.
- OK, Harry, raconte moi tout.
Harry lui fit le récit de leur fugue.
Puis ils remontèrent
- Oh Morgane ! S'écria Andromeda.
Devant sa maison dévastée.
- Andromeda, Ted, je suis tellement désolé. Dit Remus.
- Ce n'est pas votre faute, Remus. Lui assura Andromeda, enfin, pas entièrement.
- Et puis, vois le bon côté des choses,
Depuis le temps que tu voulais changer la déco.. Lui dit Ted.
- C'est sûr que là, j'ai plus vraiment le choix.
- Il va de soi que je vous rembourserais les dégâts. Dit Remus.
- Nous ! Vous rembourserons les dégâts. Assura James.
- Ce ne sont que des dégâts matériels. Ça aurait pu être plus grave, tellement plus grave. Murmura t'elle, en frémissant rétrospectivement, en songeant à ce qui aurait pu se passer.
- Sirius, dit Lily, il faut que tu retrouves Leo.
Il hocha la tête.
- Je me change et j'y vais.
- La bonne nouvelle c'est que l'étage est intact. Dit Regulus.
- Je viens avec toi. Dit James en tentant de se lever.
- Je crois pas, non. Dit Sirius en le voyant grimacer.
- Moi je viens. Dit Régulus.
Sirius lui adressa un regard entendu.
- Tu t'es vu ?
Le corps de Regulus était couvert de plaies plus ou moins profondes. Son œil droit était fermé, la paupière était barrée par une griffure qui lui barrait toute la joue jusqu'à la mâchoire, une plaie béait, sur son flanc gauche.
- Ce sont des égratignures .
Mais son extrême pâleur cachait une douleur bien pire que ce qu'il voulait laisser entendre.
Sirius posa sa main sur l'épaule de son frère
- Reste la, tu en as assez fait.
- Laisse moi réparer, s'il te plaît.
- Il n'y a rien à réparer, Reg, le seul fautif c'est moi. J'aurais dû lui dire la vérité depuis longtemps. Je vais le chercher, et je reviens vite.
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