Chapitre 10. LE CHEMIN DE TRAVERSE

UN GRAND MERCI À MON BÊTA, LILYMOTEP13 QUI A PASSE BEAUCOUP DE TEMPS À CORRIGER MON CHAPITRE, MERCI MA CHÉRIE, JE T'AIME 💜

Lorsque Harry et Leo descendirent, ils trouvèrent Éden dans la cuisine.
Elle était surexcitée.
- On a reçu la lettre ! Ça y est, on va à Poudlard!

- Ça y est ? S'écria Harry. Wouais !
Leo soupira.
- Au moins, cette fois il aura une bonne excuse pour pas me voir.
Harry soupira.
- Aller, Leo, fais pas la gueule, on va à Poudlard ! On va avoir une baguette magique.
- Ouiii, chouette ! Dit-il sans enthousiasme.

- Bein dis donc, cache ta joie ! Dit Éden. D'habitude c'est moi, qui fais la gueule, les lendemains de pleine lune.
Andromeda se tourna vers eux.
- Venez déjeuner. Dit elle.
Elle les servit.
Leo n'osait pas regarder Andromeda dans les yeux. Il avait honte.
Il mangea du bout des dents, et fut soulagé lorsque le déjeuner fut terminé.

Sirius envoya son patronus à son frère pour le prévenir qu'il ne pourrait pas partir avec lui.
- Bon, dit Régulus, on dirait que j'ai quartier libre, en fin de compte.
En face de lui, l'homme lui sourit.
- On se retrouve ce soir, alors ?
- Je crois pas, non. C'était très bien, mais les relations durables, c'est pas pour moi.
- Eh, je te propose pas le mariage.
- Heureusement. Bon, on verra ça une autre fois. Là, je sors.

Il était presque onze heures, lorsque James et Sirius arrivèrent chez Andromeda.
Lily se tourna vers Sirius.
- Ça va ? Lui demanda-t-elle.

Il hocha la tête, et elle lui sourit.
- Papa ! Harry se jeta dans les bras de son père. J'ai ma lettre. Ça y est ! Je vais aller à Poudlard.
James ébouriffa la tête de son fils.
- Oui, et tu seras un grand sorcier.
- Un Maraudeur ?
- Merlin j'espère bien que non ! S'écria Lily.
- Mais, maman, c'est cool.
- Sois plutôt comme ta mère. Dit James.
- Rohhh, c'est pas drôle.
- Où est Leo ? Demanda Sirius.
- Dans le jardin. Il boude. Répondit Andromeda.


- Allons bon, qu'est ce qu'il a encore ?
- Tu n'as pas une idée ? Lui dit Andromeda.
- C'est bon, Andro, je suis là, et comme promis, je vais passer la journée avec lui.
- C'est vrai ? Demanda Leo depuis l'entrée de la cuisine.
Sirius se tourna vers son fils.
- Oui. Tu crois que je te laisserais aller chercher ta baguette sans moi ?
Leo sourit.
- Cool.
- La première baguette d'un sorcier, c'est une étape importante. Dit Sirius.
Éden se tourna vers Remus
- Papa, tu crois que j'irais à Gryffondor, comme toi ?
- Et bien, peut être. C'est là que tu veux aller ?
Éden haussa les épaules.
- Bein oui.
- Et toi Harry ? Demanda Lily.
- Gryffondor, évidemment
- Et toi Leo ? Demanda Andromeda, je parie que tu rêves d'aller à Serpentard.
Sirius sursauta.
- Sérieux, Leo ? Tu veux vraiment aller chez les Serpents ?
- Bein... Je sais pas trop. Peut-être.
Sirius déglutit.
- Eh bien.. Si c'est vraiment ce que tu veux... je suppose que je ne peux pas m'y opposer. Mais...J'aurais pensé que tu aurais aimé aller à Serdaigle, comme ta mère.
- Et pourquoi pas à Gryffondor ? Hein ? Tu me trouves pas assez courageux ?
- Je n'ai pas dis pas ça, je serais vraiment très fier que tu ailles à Gryffondor.
Leo se tut. Pourquoi fallait il toujours qu'il cherche à le provoquer ? Pourquoi ne pouvait il pas profiter de cette journée en sa compagnie, au lieu de chercher la dispute ?

- En fait, j'aimerais bien aller à Gryffondor. Avoua t'il.
Sirius sourit, et lui ébourriffa les cheveux.
- Arrête ! J'ai pas envie de ressembler à Harry.
- C'est pas de ma faute. Grogna ce dernier, je tiens ça de mon père. Ils sont impossible à coiffer. Et crois moi j'ai essayé.

Il faisait beau et chaud. C'était une belle journée d'été. Ils déjeunèrent
dehors. Comme d'habitude, Andromeda avait mis les petits plats dans les grands, et tout était succulent. L'ambiance était détendue, et Sirius constata avec soulagement que sa cousine semblait plus, disposée et moins glaciale, envers Remus. À tel point, qu'à la fin du repas, voyant Remus plaisanter et chahuter avec sa fille, elle se tourna vers Sirius.

- Tu vois, lui, c'est un bon père. Tu devais prendre exemple sur lui.
Sirius arqua un sourcil, stupéfait.
- Je croyais que les hybrides étaient d'horribles créatures, surtout les loup garou ? Dit il.
- Oui, bein, il n'y a que les mangemorts, qui ne changent pas d'avis. Répliqua t'elle
Sirius la contempla, stupéfait.
- Et bien, quel revirement !
- Oui, et bein, si j'admets que tous les Black ne sont pas des psychopathes bons pour Azkaban, je dois reconnaître que tous les hybrides ne sont pas des créatures stupides et dépourvues d'humanité. Et puis, ton ami Lupin, est quelqu'un de bien.

- Content de te l'entendre dire. Rem est le meilleur d'entre nous.

Ils prirent la poudre de cheminette, et franchirent le mur, menant au chemin de traverse.
Ce n'était pas la première fois que les enfants venaient dans cette rue. Ils avaient souvent accompagné Lily, Mais cette fois, c'était différent. Ils étaient là pour acheter leurs fournitures scolaires.
- Bon, demanda Sirius, par quoi on commence ?
- Les baguettes ! S'écrièrent en cœur les enfants.
- Va pour Ollivander, alors. Dit James. Après tout que serait un sorcier sans sa baguette !
- Un cracmol ? Dit Leo, avec un brin de malice.
Sirius sourit.
- Tu as l'air de bonne humeur, fit-il remarquer.

Leo lui adressa un sourire rayonnant, peu habituel, chez lui.
Éden sautillait, devant son père, toute fatigue oubliée.
Harry marchait près d'elle, les cheveux en bataille, ses yeux verts pétillants de malice, sous ses lunettes. Près de lui, Leo, les mains enfoncées dans les poches de son blouson en cuir, l'allure fière et un brin arrogant, posait, sur les gens qui se pressaient dans la rue large et animée, bordée de boutiques étranges, un regard critique et moqueur. C'était surtout les moldus, qui l'amusaient. Ils étaient facilement reconnaissables,
Curieux et fascinés, parfois un peu effrayés, ils découvraient le monde de la magie, et s'arrêtaient toutes les cinq minutes, pour observer les sorciers en robes multicolores, ou les animaux magiques.
Derrière lui, Sirius observait son fils, en se demandant comment le temps avait pu passer si vite. Leo lui ressemblait tellement. Même regard fier, mi amusé mi méprisant, même allure hautaine. Il songea à Meredith, comme elle aurait été heureuse, d'être là." Encore un moment important de la vie de ton fils que tu ratés, Mery."

Ils entrèrent dans la boutique de Ollivander, le vendeur et fabricant de baguettes magiques.
- Monsieur Black, monsieur et madame Potter, monsieur Lupin. Alors ça y est. C'est le moment pour la nouvelle génération.
- Hé oui, dit James.
- Il me semble que c'était hier que vous même veniez acheter vos premières baguettes.
- Le temps passe. Soupira Lily.
- Oh oui. Alors quelle baguette va bien pouvoir choisir Harry Potter ?

Harry pouffa.
- Vous voulez dire qu'elle baguette JE vais choisir.
- Oh. Non non non, mon jeune ami. Ce sont les baguettes qui choisissent leur sorcier.
- Mais, c'est que des bouts de bois. Dit Leo, elles sont pas vivantes.
- Peut être pas non, mais pourtant, on ne peut pas utiliser n'importe quelle baguette. Tenez, essayez celle là.
Leo prit la baguette et n'eut pas le temps de la manipuler, qu'une explosion jaillit de la baguette. Il la lâcha.

- Vous voyez ce que je veux dire à présent ?
Leo dut essayer cinq baguettes, avant que celle qu'il tenait ne produise enfin des etincelles.
- Bien bien, dit alors Ollivander, voilà qui est curieux.
Sirius fronça les sourcils.
- En quoi est ce curieux ?
- Et bien, cette baguette est la copie conforme, de celle de Meredith Lestrange. Votre mère, je crois.
Leo écarquilla les yeux, et Sirius deglutit.
- J'ai...La même baguette que ma mère ?
- En effet.
- C'est... assez inhabituelle, n'est ce pas ? Demanda Sirius d'une voix légèrement enrouée.

- En effet. Mais, comme je vous l'ai dit, c'est la baguette qui décide.
Leo observait sa baguette, comme s'il s' agissait d'un trésors précieux. Ému, Sirius, posa ses mains sur les épaules de son fils.
- Tu en prendras soin, hein ? Lui dit il d'une voix douce.
Il hocha la tête.
Pendant que Harry et Éden recevaient à leur tour leurs baguettes, Sirius montra à Leo comment ranger sa baguette dans sa poche, sans l'abîmer et de façon à la sortir rapidement, en cas de besoin.

- La magie vient de toi, Leo, lui dit il. La baguette n'est qu'un outil, qui te permet d'agir avec précision. Pour exercer la magie, tu as besoin de deux choses essentielles. Les Sortilèges, et le maniement de la baguette, il te faudra apprendre à associer les deux, mais tu verras, c'est plus simple qu'il n'y parait.
- Tu m'apprendra ?
Sirius sourit.
- On travaillera les Sortilèges de ton bouquin de première année, si tu veux.
Un grand sourire éclaira le visage de Leo. Et Sirius sentit une bouffée de tendresse envahir son cœur. Quelque part, au fond de lui, il eprouva du regret de ne pas avoir été plus présent, pour lui. Lily et Andromeda avaient raison, il ne serait plus un enfant très longtemps. Il se promit d'être plus présent.

Ce fut un très bel après midi.
Ils achetèrent les fournitures et mangèrent des glaces chez Floriant Fortarome.

Dans la boutique des animaux magiques, Éden admirait les Boursouflets. Ces petites boules de fourrures la regardaient de leurs grands yeux.
Remus jeta un coup d'œil sur le prix et soupira.
- Désolé, ma chérie. Mais ça devra attendre.
James fronça les sourcils.
- Rem.. Je peux te voir une seconde ?
Remus hocha la tête, tandis que Éden se détachait à regret des petits animaux.
- Remus, laisse moi lui offrir. Dit James.
- James...
- Non, écoute, ça nous fait plaisir. Et puis, Harry et Leo vont sûrement avoir un animal, elle ne peut pas être la seule à ne pas en avoir un. Et puis si tu y tiens vraiment, tu pourras toujours nous rembourser plus tard.

Remus soupira.
- C'est gentil James, mais Éden doit comprendre que je n'ai pas les mêmes moyens financiers que vous. Et par conséquent, il y a forcément des choses que je ne pourrais pas lui offrir.
- Dans ce cas, laisse nous les lui offrir.
- Ce n'est pas comme ça que je veux l'éduquer. Même avec la potion tue loup, sa vie sera un long parcours du combattant, il faut qu'elle comprenne que ce n'est pas tout rose, et qu'elle ne peut pas avoir tout ce qu'elle veut.
- Mais.. Lily est sa marraine. Non ? C'est normal que les maraines offrent des cadeaux à leur filleule. Sirius le fait avec Harry et ça ne me pose pas de problème.
- Parce que tu es plus riche que lui. Dit Remus avec amertume. Tu crois que je n'aimerais pas lui offrir ? Tu crois que je n'aimerais pas lui acheter tout ce que Sirius et toi pouvez offrir à vos enfants ? Mais je ne peux pas.
- Il n'y a rien que nous ne donnions aussi à Leo et Éden.
- Je le sais, James.
- Et tant que nous vivrons, Lily et moi, Éden ne manquera de rien. Nous y veillerons.
- Ça aussi je le sais.
- Bon, alors laisse nous la gâter. Il n'y a pas de raison qu'elle subisse les même galères que toi. Allez ! Laisse nous lui faire plaisir.
Remus soupira.
- D'accord. Pour cette fois.
James sourit.
- Génial. Éden ?

Tandis qu'Éden choisissait son Boursoufflet, une petite boule violette, Leo s'arrêtait devant les furets.
L'un d'eux planta ses yeux dorés dans ceux du garçon.
- Wouah, papa, regarde !
Sirius approcha.
- Tu as vu ?

Le furet suivait chacun de ses mouvements.
- C'est dingue, non ! Regarde !
Sirius observa avec amusement le petit animal noir qui s'agitait.
- Tu le veux ? Demanda t'il à Leo.
- Je peux ?
Déjà Sirius était en train d'appeler la vendeuse.
- Et toi, Harry ? Tu ne veux rien ? Demanda Sirius.
- Non, il n'y a rien qui m'interresse.

Après la boutique pour animaux, il s'arrêtèrent devant le magasin de balais. Puis, il finirent par se décider à rentrer. James s'absenta, et lorsqu'il revint au chaudron baveur, où ses amis, l'attendaient, il tenait une cage, dans laquelle une magnifique se trouvait une chouette Harfang des neiges, toute blanche,

- Tiens Harry, comme ça tu n'auras pas d' excuse pour ne pas nous écrire. Dit il.
- Wouah, elle est trop belle... Elle s'appelle comment ? S'écria Harry.
- À toi de nous le dire. Répondit James.

- Je vais t'appeler... Hedwige.









Ils rentrèrent, et afin de finir cette journée en beauté, Sirius et James proposèrent une partie de Quidditch.

Le jardin D'Andromeda n'était pas, visible pour les moldus, Ted, et Nymphadora, venue dîner chez ses parents, se joignirent à eux.
Éden, Harry et Leo savaient voler. James prétendaient qu'ils avaient su voler avant de savoir marcher, ce qui n'était pas tout à fait faux.
Lily et Andromeda les observaient,amusés.

Puis, après le repas, ils restèrent dehors. C'était une chaude nuit d'été.
Sirius fit alors une chose, qu'il n'avait pas fait depuis longtemps, il sortit sa guitare, et joua une vieille balade Irlandaise.
- C'était la préférée de ta mère. Dit il à Leo.
Fasciné, Leo l'ecouta en silence, la tête posée sur la table.
Puis, les chansons se succédèrent, jusqu'à ce que les enfants ne commencent à montrer des signes de fatigue.
Sirius accompagna son fils et lorsque Leo, fut couché, il déposa un baiser sur son front.
- Bonne nuit Leo. Et... SI tu fais un cauchemar, ou si tu te sens mal, viens me voir. Mais, ne te fais pas, de mal, d'accord ?

Leo acquieca.
- Tu peux rester encore ?
Sirius soupira. Il aurait voulu discuter avec James de sa théorie, au sujet de l'homme qu'il avait croisé à Witechapel. Mais le garçon le regardait de ses yeux implorants, et il n'eut pas le cœur de le lui refuser. Il s'assit sur le lit, et Leo posa sa tête sur ses genoux.
Sirius se mit alors à lui raconter une histoire. L'histoire de deux enfants, un garçon et une fille, qui étaient amoureux, et s'étaient promis de s'aimer toujours. Mais le garçon, était un peu bête. Lorsqu'il entra au collège, il oublia sa promesse. Il avait des amis, pour la première fois de sa vie, et ils prirent une telle importance, dans sa vie et dans son cœur qu'il oublia la petite fille qui Pourtant l'aimait très fort. Et ils grandirent. Dehors, c'était la guerre... Le garçon partir se battre, et la fille, le rejoignit. Elle ne le voulait pas, au début mais sa famille faisait partie des méchants, et voulait tuer son amour. Elle s'enfuit, pour le retrouver. Le garçon réalisa qu'il l'aimait comme un fou. Et bientôt, ils eurent un très beau petit garçon.

- Je la connais, ton histoire. Murmura Leo, les yeux fermés, trop fatigué pour les ouvrir. Ça finit mal. Fit il. Les méchants ont tué la mère du petit garçon.
Sirius soupira.
- Oui, Dit il. Mais le papa attrapa la méchante, et lui tordit le cou.

Leo sourit, et s'endormit.
Sirius attendit un moment, puis, il. Se dégagea lentement, et quitta la chambre.
James, Lily, Remus, Ted, Andromeda et Nymphadora, discutaient paisiblement. Parfois, un éclat de rire teintait.
C'était une belle nuit d'été. Tout était paisible...
Sirius alluma une cigarette. Et observa ses amis. Il aurait voulu que le temps s'arrête.

Andromeda s'approcha.
- Alors. Cette journée avec ton fils, n'a pas été trop dure ?
Sirius sourit.
- Non, je dois même reconnaître que je me suis bien amusé.

- Tu vois. Tu devrais le faire plus souvent.
- J'y penserais. Mais, tu sais, chaque fois que je pose les yeux sur lui...

- Tu penses à elle. Conclut Andromeda.
Après un bref silence, elle reprit.
- Tu vas encore dire que je me mêle de ce qui ne me regarde pas, mais... Ça fait onze ans, maintenant. Tu ne crois pas qu'il serait temps de penser à refaire ta vie ?

- Andro !
- C'est vrai, tu es un très bel homme, séduisant, intelligent, il y a des tas de femmes belles et intelligentes qui seraient heureuses que tu daignes seulement les remarquer...
- Andro ! Stop ! Écoute, je sais que tu t'inquiètes, pour moi, pour Leo. Mais... Aucune femme ne pourrait remplacer Meredith. Et d'ailleurs je n'ai pas du tout envie, de la remplacer.
- Mais...
- Non, sujet clos.
Andromeda soupira. Au moins elle avait essayé.

Ils s'apprêtaient à rentrer se coucher, lorsqu'on sonna au portail. Andromeda alla ouvrir. Et revint quelques minutes plus tard, accompagnée de Régulus.

- Bonsoir tout le monde. Désolé de plomber l'ambiance. Dit il.
Sa veste était en lambeau, il était décoiffé, sa chemise était déchirée, et son jean était couvert de taches et de poussière

- Que t'es il arrivé ? Demanda Sirius.
- Bellatrix m'est tombée dessus. Dit il.
- QUOI ? Mais où ? Tu n'es pas blessé ?

- Sur le chemin de traverse, et non, je vais bien, mais, c'était moins une.
- Raconte nous ce qui s'est passé.
- OK, mais... Je pourrais avoir quelque chose à boire ? S'il vous plaît ?
Andromeda fit apparaître une bouteille de whisky et un verre.
Régulus but le premier verre cul sec.

- Alors, dit il.. J'étais sur le chemin de traverse
- Traduisez dans l'allée des, Embrumes. Coupa Sirius.

- C'est toi qui racontes, ou c'est moi ? Parce que je crois pas t'y avoir vu ! Repliqua Régulus avec humeur.
- C'est bon, vas-y, je réajustais juste les faits.

- Ouais, bein, si tu sais déjà tout mieux que moi, vas y, raconte !
- Il a raison Sirius, laisse le parler. Dit James.
Régulus sourit. Pour une fois qu'il se sentait soutenu.
- Donc, dit il j'étais sur.... L'allée des Embrumes, reconnut il.
Sirius, sourit.
- Et tout à coup....

Régulus sortait de Malefice street, une petite impasse, dans laquelle il devait rencontrer son fournisseur de Blue Dream, mais il n'était pas là. Il l'avait attendu, pendant près d'une heure, en vain.
Lorsqu' il quitta la ruelle, il se trouva face à deux homme encapuchonnés.
Il se retourna, pour partir dans l'autre sens, mais deux autres lui barraient la route. Et près d'eux, se tenait une silhouette, que Régulus ne connaissait que trop bien.




















- Bonsoir cousin. Lança Bellatrix.
- Bella, ça fait longtemps. Dix ans, c'est ça ? Remarque, tu dois avoir l'impression que ça fait un siècle, non ? Il parait que les gardiens d'Azkaban te font perdre la notion du temps, et te rendent cinglée. Remarque, il n'ont pas du avoir beaucoup de mal avec toi, vu que cinglée, tu l'es déjà.
- Tu te crois toujours aussi drôle, mon pauvre Reg. Alors, où es ton frère, et son saleté de mioche ?
- Morgane seule le sait ! Mais demande le lui, elle sera peut être encline à te répondre.
L'homme sur sa droite lui assenna un violent coup de poing dans l'estomac. Régulus se plia en deux sous le choc, le souffle coupé.
- Désolé, mec, fit Régulus, lorsqu'il retrouva son souffle. Je Kiff les beaux mecs musclés, mais Je fais pas dans le sado maso.

Un autre coup de poing dans la mâchoire l'envoya brutalement par terre.
- OK, dit, il j'ai compris le message.
- Bon, dit alors. Bella.  Si tu as fini de faire l'imbécile, on va pouvoir passer aux choses sérieuses. Je vais te reposer la question, une fois.
et une fois seulement. Où est ton frère ?
- Je te le dirais bien, mais ma mère m'a défendu de répondre aux sales garces dans ton genre.
-Comme tu voudras. ENDOLORIS !

Régulus s'y attendait. Mais il y avait bien longtemps, qu'il n'avait eu à subir la douleur insoutenable de ce maléfice. Il eut beau lutter, la souffrance insupportable, le fit très vite hurler à pleins poumons, tandis que Bellatrix éclatait d'un rire de dément.

- Alors, mon petit Reg, je parie que tu as moins envie de faire le malin, maintenant. Donc, je répète, ou est ton frère ?
- Tu sais, Bella, avec un serpent sortant de ta bouche, tu serais le portrait craché de la marque des Ténèbres.
Une giffle le renvoya par terre. Il laissa echapper un petit rire, et essuya le sang qui perlait à sa lèvre ouverte.
- Tu frappes toujours aussi dur, cousine.

- Et toi, tu as toujours la tête aussi dure.
- Il paraît que c'est dans les gènes.
- Bon, on en tirera rien, ici, on l'emmène.
L'homme qui l'avait frappé se baissa pour l'attrapper, mais Régulus fut plus rapide.
Il enroula son bras autour de sa gorge, et de l'autre, appliqua sa baguette contre son cou.
- Lâchez vos baguettes, ou je le tue. Dit il.

- Ah, Régulus. Soupira Bella. Tu n'apprendras donc jamais.
- AVADA KEDAVRA !
Régulus s'y attendait.
Avant même que l'homme ne s'effondre sur lui, il l'avait lâché et avait transplané.

Ils se retrouva non loin de chez Andromeda, allongé par terre. Amoché, mais vivant et libre. Il avait eu chaud.
Avant de surgir chez sa cousine, il soigna son nez et sa lèvre. Puis il sonna.

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