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.chapitre cinq.
.cradles.

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tw mention d'agression sexuelle

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Belial s'était assit dans la baignoire et laissait le jet d'eau froide, presque glacée lui tomber dessus. Il s'était roulé en boule et avait enfoui sa tête dans ses genoux, se retenant difficilement de hurler de rage. Des fois ça lui arrivais, il s'énervait d'un coup, pour pas grand chose en général et il faisait et disait des choses qu'il regrettait rapidement. En général pour se calmer il prenait une douche bien plus froide que d'habitude, à la limite du glacée et ça marchait merveilleusement bien.

Belial se mordit la lèvre inférieure, il avait peur de retourner dans le salon et de le trouver vide. Buck avait sûrement prit ses jambes à son cou vu la réaction qu'il avait eut et il ne voulait pas se retrouver face au silence et au vide car c'était ce qu'il haïssait le plus sur cette Terre.

Après une quinzaine de minutes à grelotter sous l'eau un peu trop froide, il décida de sortir. Il s'enroula dans un serviette et jura en voyant qu'il n'avait pas pris de vêtements, Belial remis donc son pyjama, enfin, le t-shirt oversize et le short qui lui servaient de pyjama et éteignit sa musique.
Il posa sa main sur la poignée et avec une inspiration de courage, ouvrit la porte.

Il se retrouva nez à nez avec Buck qui semblait s'apprêter à toquer. Belial poussa un cri de surprise et fit un bond en arrière, glissant sur le carrelage mouillé, il bascula et avant que sa tête ne heurte violemment les toilettes, Bucky le rattrapa. Le geste était vif et précis et la seconde d'après, Belial se retrouvait collé contre le torse tiède du soldat.
L'étudiant vira au rouge pivoine et failli s'étrangler avec sa salive.

- Tout vas bien ? demanda Bucky d'une voix qui semblait préoccupée.

Belial, qui était crispé au possible, acquiesça dans un murmure et Bucky le lâcha, s'assurant qu'il n'allait pas tomber une nouvelle fois.
L'étudiant se félicita intérieurement d'avoir remis son pyjama car la situation aurait pu devenir bien plus embarrassante qu'elle ne l'était déjà.

- Qu'est-ce que tu foutais devant la porte, râla Belial en contournant le soldat pour aller chercher la bouteille de Coca, j'ai failli faire un infarctus ! Et c'est super glauque, t'es un pervers ou quoi ?

- Je voulais m'assurer que tu ailles bien, rétorqua Bucky en faisant demi-tour, t'es resté longtemps dans la douche. Et je ne suis certainement pas un pervers !

- Oh, parce que tu sais ce que c'est ?

Belial ne releva pas le fait que Bucky soit resté ni qu'il se soit inquiété pour lui, il l'imprima bien dans sa tête mais il ne fit pas de remarques là-dessus, il préférait nettement plus titiller le soldat sur ses connaissances inexistantes de la société.

- Bien-sûr que je sais ce que c'est, répliqua le soldat, il y en avait plein pendant la guerre !

Belial écarquilla les yeux, puis quand Bucky comprit ce qu'il venait de dire, ses yeux à lui aussi s'ouvrirent en grand.

- T'as parlé d'la guerre là !? s'écria l'étudiant, visiblement stupéfait.

- J-Je crois oui.

- Tu te souviens de quelque chose de nouveau ?! C'est un nouveau souvenir, Buck !?

- Je sais pas ! Arrête de crier, laisse moi réfléchir !

Belial se tut, il attrapa un stylo et Bucky lui donna le carnet qu'il avait gardé avec lui.

- Vas-y tu peux raconter, informa Belial, je note tout.

- J-Je sais plus exactement quand c'était, il faisait nuit et j'étais en forêt, il y avait plein de soldat autour de moi, j'étais l'un d'eux, on avait monté un camp pour la nuit. Et j'avais envie de pisser alors j'me suis éloigné et y en a un qui s'est approché d'moi et qui a commencé à me regarder, et il..., Bucky marqua une pause et fit la grimace, il s'est tripoté pendant que j'pissais. J'lui ai hurlé dessus et après... Après je me souviens pas, je crois qu'il est parti après ça, mais j'suis pas sûr.

- Eh beh mon vieux, c'est décidément pas un simple pervers ça, souffla Belial en finissant d'écrire, c'est un foutu agresseur dégueulasse. Tu ne te souviens que de ça ?

- Oui.

L'étudiant referma le carnet et sembla réfléchir un instant.

- On peut penser que certains mots peuvent être des éléments déclencheur pour tes souvenirs, comme s'ils étaient cadenassés et que certains mots étaient des clefs, expliqua-t-il, tu comprends ?

Buck hocha la tête.

- T'as d'autre souvenirs qui sont revenus comme ça ?

Le soldat réfléchit quelques secondes avant de répondre.

- Pas des souvenirs, mais des impressions plutôt. Avec Captain America, quand on s'est battu sur l'héliporteur à Washington, il m'a dit qu'il serait avec moi jusqu'au bout, il m'a dit mon nom et mon prénom, qui j'étais. Et je n'sais pas ce qu'il sait passé, j'étais conditionné à ce moment-là donc c'était moins fort que s'il me le redisait maintenant mais ça a débloqué un truc en moi, j'sais pas quoi. Pas mes souvenirs en tout cas, mais un sensation de déjà vu plutôt. Et quand il est tombé dans l'eau, je suis allé le sortir de là, j'sais pas pourquoi. Mon corps a réagi tout seul, alors que c'était ma mission, je devais le tuer.

Belial hocha la tête et prit des notes de ce qu'il venait de raconter. C'était toujours bon à savoir.
Il regarda la page avec les lieux importants et sur une feuille à côté, il en déduisit un itinéraire, prenant en compte les dates et les événements. Quand il eut terminé, il leva la feuille vers Bucky qui s'était rapproché.

- Eh bien, j'espère que t'aime voyager parce que tu vas être servi.

Il prit la feuille avec sa main de chaire et l'examina.

- Tu pars quand du coup ? demanda Belial.

- Je sais pas, rapidement j'espère, ça te vas si on part demain matin ?

Belial leva les sourcils, surpris.

- Tu veux que j'viennes avec toi ?

- Oui, tu pourrais être utile.

- Évidemment, railla l'étudiant avec un sourire ironique, pour quoi d'autre tu voudrais que je vienne, sérieusement.

Bucky ne répondit rien, il n'y avait rien à répondre. Alors lui et Belial commencèrent à préparer leurs affaires, le soldat n'avait pas grand chose contrairement à l'étudiant qui semblait incapable de choisir ce qui était essentiel ou non.

Ça faisait au moins dix minutes que Bucky était assit au bar, un verre de Coca posé devant lui. Il avait remarqué que Belial en avait en quantité astronomique, à croire qu'il ne se nourrissait que de ça, de thé et de gâteau.
Il était en train de regarder l'étudiant avec un sourire amusé au lèvres, ce-dernier était assit par terre, au milieu de divers objets que Buck ne connaissait pas, de vêtements froissés et de cahiers en tout genre. Belial s'énervait progressivement contre son bazar et son incapacité à choisir le plus important. Il prenait des vêtements et les fourraient dans son sac avant de les ressortir trente secondes plus tard pour les échanger avec d'autres.
Ce petit manège semblait sans fin et Bucky pouvait très clairement voir que Belial était réellement en train de perdre patience.

C'est seulement quand l'étudiant balança rageusement quelque chose contre le mur que Bucky intervînt.

- Tu veux de l'aide ?

- Non ! s'écria Belial, j'peux faire mon sac tout seul !

- On ne dirait pas.

- Oh ferme ta gueule Buck ! J'vais y arriver, j'suis pas un gamin !

- J'ai jamais dit que t'étais un gamin Belial.

- Tu l'as sous-entendu !

- Sûrement pas.

- Ta gueule purée ! J'essaie d'me concentrer !

- C'est ça, ricana Bucky, je vois que tu y arrives très bien.

Belial le fusilla du regard mais le soldat l'ignora, il se leva et vint s'asseoir à côté de l'étudiant qui avait enfoui sa tête dans ses genoux, essayant de ne pas exploser.

- Je m'en occupe, d'accord ?

- Si tu veux, souffla Belial d'une voix étouffée, j'en ai marre moi.

- J'ai faim, t'as qu'à faire à manger en attendant.

Belial releva la tête et le regarda avec un air de chien battu.

- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Bucky en prenant un vêtement.

- J'sais pas faire à manger..., j'suis nul en cuisine.

- Bah fais un truc que tu sais faire.

Il hocha la tête et se releva.

- J'espère que t'aime les nouilles instantanées.

- Je ne connais pas.

- Tu verras, c'est bon.

Bucky hocha la tête et entreprit de choisir des vêtements convenables à leur escapade, des vêtements confortables et résistants de préférence mais il se rendit rapidement compte que Belial n'avait pas ça. C'était un jeune homme éloigné de tous les problèmes, un mec normal, pensa Bucky. Il ne risquait pas d'avoir une tenue de combat où quelque chose qui s'en rapprochait.

Belial mit de l'eau à bouillir et sorti deux bols, des baguettes et deux paquets de nouilles déshydratées. Il s'adossa au plan de travail, son portable sous le nez pour préparer la commande de faux papier.

- Buck, lança-t-il sans lever les yeux de son écran.

- Ouais ?

- On peut pas partir demain matin.

- Pourquoi ?

- Faut faire tes faux papiers, j'te rappelle. Donna nous a donné rendez-vous demain matin et ils seront prêts demain soir.

- Ou pourra partir à ce moment-là ?

- J'ai des billets de train pour Washington pour après-demain matin.

- Pourquoi tu veux prendre le train ?

Belial haussa les épaules.

- J'sais pas conduire.

- Mais tu sais faire quoi alors ? se moqua Bucky sans sourire.

- Oh ferme la, j'sais faire plein de trucs ! répliqua l'étudiant, vexé.

- T'es sûr de toi ?

- Bien-sûr que oui ! Fous moi la paix abruti d'fossile !

Bucky le regarda lui faire un doigt d'honneur et se retourner vers son eau sur le feu pour la surveiller. Il haussa les sourcils et se reconcentra sur sa tâche, essayant de choisir le moins pire parmis les affaires de l'étudiant.

Il allait fermer le sac qu'il venait de terminer quand Belial se retourna vers lui, une expression stupéfaite sur le visage.

- Quoi ? demanda Bucky.

- J'ai une idée !

- Ouais ?

Belial coupa la plaque électrique et versa l'eau bouillante dans les bols contenant les nouilles, il les recouvrit d'une assiette plate et attrapa son portable.

- La musique ! s'écria-t-il en se jettant par terre à côté du soldat.

- Eh bien quoi la musique ?

- Peut-être que si je te fais écouter des musiques que t'écoutais avant Hydra, des souvenirs pourraient te revenir !

- Mais je me souviens pas quelles musiques j'écoutais avant.

- Ça doit être écrit sur internet ! Ou alors on demandera à Captain America ! Puis au pire, on peut juste mettre des musiques des années 40 et voir ce que ça donne.

Le soldat de l'hiver fronça les sourcils, sont expression changea du tout au tout et Belial perdit son air enjoué.

- Non. On ne doit pas aller le voir.

- Pourquoi ? C'est quelqu'un de très important pour toi.

- Il travail pour des gens qui veulent me capturer.

Belial soupira.

- Purée, c'est vrai que t'es un fugitif, j'avais oublié que c'était toi le type qui a foutu la merde à Washington.

- C'était pas moi, se défendit Bucky sans grande conviction.

- Non, c'était Hydra et le Soldat de l'Hiver, je sais. Et t'es pas le Soldat de l'Hiver, Belial le regarda avec un petit sourire, sinon tu m'aurais déjà dézingué, hein Buck ?

Bucky le regarda avec un air un peu surpris, puis il hocha lentement la tête, incapable de répondre quoi que ce soit.
Belial se releva et avisa son sac fait.

- Merci pour le sac, j'espère que t'as pas mis n'importe quoi dedans.

- Si t'es pas content t'as qu'à te le faire, répliqua le soldat en se levant aussi.

Debout face à face, Bucky se rendit compte que Belial n'était vraiment pas grand, il le dépassait d'une bonne vingtaine de centimètres, peut-être même plus. Sans trop réfléchir à ce qu'il faisait, il posa sa main humaine sur la tête rose de l'étudiant.

- T'es vraiment pas très grand, lança Bucky.

Belial fronça les sourcils et retira brusquement sa main.

- Oh mais va t'faire foutre ! C'est toi t'es un géant !

- Je suis de taille normale.

- Mange tes morts Bucky ! Les réflexions sur ma taille c'est interdit !

- Pourquoi ? Ça doit être pratique pour esquiver et attaquer sans se faire voir.

- Bah j'en sais rien vu que j'suis pas un super soldat moi ! J'suis qu'un étudiant en philo qui foire ses études, rien d'autre !

- T'auras sûrement l'occasion de te battre si tu viens avec moi.

Le visage de Belial se décomposa, il n'avait pas pensé à ça.

- Euh, sérieux ?

- Oui, je suis recherché j'te rappelle.

- Oh misère de misère, j'veux pas mourir moi.

- Mais tu ne vas pas mourir.

- Mais t'as dis que j'allais devoir me battre ! Je sais pas me battre moi, j'ai peur de la violence Buck !

- J'aurais pas cru vu comment tu t'es jeté sur moi dans les escaliers, répliqua le soldat en croisant ses bras sur sa poitrine.

- J'me contrôlais pas ! Et t'as bien vu ce que ça donnait, tu m'as maîtrisé d'une seule main.

Belial se mordait nerveusement la lèvre, il n'avait pas du tout prévu de mourir maintenant et encore moins d'avoir mal. Voyant que l'étudiant angoissait, Bucky s'approcha, posa sa main sur son épaule et se baissa pour le regarder dans les yeux à sa hauteur.

- Eh, c'est bon Belial, t'as rien à craindre, je te protégerai.

- T'es sûr de toi Buck ? J'veux pas être un poids pour toi, tu vas assez galérer comme ça.

- J'me suis toujours battu seul, alors tant que tu te caches quand ça commence à se compliquer, il n'y a aucun problème.

Belial se mordit la lèvre avant d'acquiescer d'un hochement tête qui se voulait assuré.

- C'est bon, je serais si bien caché qu'on croira que je suis invisible, répondit l'étudiant.

Bucky se redressa.

- Je suis sûr que ça ira. On mange ? Ça sent bon.

Belial hocha la tête.

- Ouais, tu sais manger avec des baguettes ?

- Des quoi ?

- J'vais te montrer et au pire tu prendras une fourchette.

Belial retira les assiettes et poussa le bol de Bucky devant lui, ils s'installèrent et l'étudiant se lança dans une explication incompréhensible de l'utilisation des baguettes.
Au bout de dix minutes, voyant que Bucky ne comprenait pas un mot de ce qu'il disait, il perdit patience et balança une fourchette devant lui, agacé.

- C'est bon, utilise une fourchette, souffla Belial, ça m'gave là.

- T'as qu'à expliquer correctement aussi, rétorqua Bucky, j'comprend rien à ce que tu me racontes.

- J'explique correctement abruti, c'est toi qui est con !

- Va t'faire foutre Belial, t'explique aussi bien qu'une vache égorgée.

- Ça explique pas les vaches égorgées vu que c'est mort.

- C'est bien pour ça. Maintenant ferme ta bouche et manges.

Belial allait répliquer quelques chose mais le regard noir de Bucky l'en dissuada, il attrapa donc ses baguettes et commença à manger avec aisance.
Bucky le regarda faire en silence et quelques secondes plus tard, il avait ses baguettes en main et les maniait aussi bien que lui.

- Purée, souffla l'étudiant scotché, mais tu sais t'en servir en fait ? T'as fais semblant d'pas savoir pour m'énerver ??

- Non, je t'ai juste regardé faire. T'explique bien mieux quand tu la fermes, tu devrais faire ça plus souvent.

- Oh ça va, grogna Belial, j'ai fais d'mon mieux.

- C'est déjà pas mal.

Le reste du repas se passa dans le calme. Enfin, le calme, pas pour Bucky. Belial mangeait tout sauf proprement, aspirants bruyamment ses nouilles et éclaboussant du bouillon partout autour de lui, ses cheveux roses trempaient presque dedans. Le soldat le regarda avec un air indéchiffrable, il n'avait quasiment pas touché à son repas.

- Tu d'vrais manger, lança Belial en lui lançant un coup d'œil, c'est pas très bon quand c'est froid.

- J'ai pas très faim tout d'un coup.

- Sérieux ? Mange un peu au moins, il releva la tête et essuya sa bouche d'un revers de bras. T'as vu le corps que t'as, tu dois manger si tu veux pas crever.

- Sauter un repas ne me fera pas mourir, Belial.

- Sauf que c'est pas le premier que tu sautes.

Bucky fronça les sourcils.

- Comment tu sais ça ?

- Ça doit faire à peu près un mois que le SHIELD et Hydra ont été démantelés, et tu étais là bas, donc t'as passé quelque semaines ici vu que quand j'suis rentré t'étais déjà là. Les placards étaient intacts et voyant comment tu manges maintenant, c'est sûr que t'as pas mangé normalement.

Bucky le regardait en silence et il soupira.

- Très bien, abdiqua le soldat, je mange.

- Merci monsieur, mais si t'en veux plus, moi j'suis là.

- T'es sérieux ? lança Bucky incrédule, tu m'oblige presque à manger et quand je le fais tu veux me prendre mon repas ?

Belial éclata de rire.

- Non quand même pas ! Je pourrais pas tout manger, mais si tu veux me donner la moitié, moi j'dis pas non !

- T'es vraiment fatiguant, soupira le soldat.

- C'est ce qui fait mon charme !

- Je n'en suis pas vraiment sûr.

- Tu devrais, parce que te laisser bouffer ma nourriture, dormir dans mon lit et te doucher dans ma salle de bain, fait de moi quelqu'un de charmant.

L'air pompeux de Belial fit résonner quelque chose en Bucky, une sensation qu'il avait oublié. Et avant qu'il ne s'en rende compte, un sourire moqueur avait légèrement étiré la commissure de ses lèvres et il avait déclaré sur un ton provocateur :

- Oh, je peux m'en aller si c'est ce que tu veux.

Belial écarquilla les yeux et se jeta presque sur lui, faisant tomber ses baguettes au passage.

- Oh non s'te-plaît Buck, reste avec moi ! s'écria-t-il théatralement.

- Bon, puisque c'est si gentiment demandé, autant profiter de tes services encore un petit peu, qu'en penses-tu ?

Il se redressa et frappa dans ses mains.

- Fantastique ! J'ai un super ancien tueur en série rien que pour moi !

Le sourire de Bucky s'effaça et il ne répondit pas, il se contenta seulement de lui adresser un signe de la tête et de recommencer à manger. Belial se rassît également à sa place et reprit son repas.

Le Soldat de l'Hiver était assez étonné de voir que son ancien statut de tueur à gage à la botte d'Hydra ne semblait pas déranger Belial plus que ça, au contraire même, l'étudiant s'amusait régulièrement à lui donner des surnoms caricaturaux par rapport à ça. Et à chaque fois, Bucky était mal à l'aise, lui il était hanté par ses actes abominables, il se haïssait du plus profond de son être et encore plus son foutu bras en métal, s'il n'en avait pas eut tant besoin, ça ferait un bail qu'il s'en serait débarrassé. Et pourtant, Bucky le laissait faire, quelque part, inconsciemment peut-être, ça devait lui faire du bien de voir que quelqu'un ne lui en voulait pas pour les atrocités qu'il avait commises au nom d'Hydra.

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