CHAPITRE 9
Après que Léo ait demandé aux nains de foutre le bordel pour nous chez les romains, nous sommes retourner sur le bateau. Et nous avons reprit notre route telle Dora l'exploratrice après avoir stopper Shiper le renard.
Nous avons mis le cap sur Venise, enfin Léo s'en est chargé, et on passé le reste de la journée normalement racontant l'aventure avec les nains - sans oublier cul bleu- avant d'aller tous, sauf ceux de garde, se coucher.
Le matin quand je me suis réveillée - la première pour une fois - on était arrivé à Venise.
- C'est trop facile, dis-je quand Piper sort sur le pont. Je sens que sa va être une journée merdique.
- Arrête de te plaindre, baille Pip's, et d'envoyer des ondes négatives. Peut-être que tout va bien se passer.
Je hausse les sourcils.
- Laisse moi rêver, grommelle mon amie avant de se rendre au mess.
Comme j'ai déjà petit déjeuner je ne la suis pas. Je reste sur le pont et attend que les autres se lève. Tout le monde se rend au mess dans son ordre de lever, seul Nico reste avec moi.
- T'as pas faim ? je lui demande.
- Non.
Simple. Basique. Nico.
- Je vois... qu'est-ce qu'il y a ?
Nico secoue la tête.
- Rien. C'est juste... je pensais à Percy et à Annabeth, me dit-il. Je sais que j'ai dit qu'ils reviendraient et que j'ai promis à Percy de vous conduire aux Portes de la Mort. Mais est-ce qu'ils vont vraiment réussir ?
C'est à moi qu'il pose la question ? Alors qu'il sait que j'ai un master en pessimiste ? Bah il est vraiment désespéré.
- Je vais pas te mentir Nico. J'en sais fichtrement rien. Je sais qu'Annabeth est super intelligente et qu'elle peut se sortir de tout. Je sais que Percy est un super héros d'après toute la colonie. Alors comme tu l'as dit si quelqu'un peut réussir ce sont eux. Mais s'ils vont réussir... ça je peux rien promettre.
Nico ne répond pas et ne me regarde pas. Mais il hoche tout de même la tête.
- Leia... dit-il au bout d'un moment, tu vois ce que je vois ?
Je fronce les sourcils et le regarde sans comprendre. De quoi il parle ?
Voyant que je ne réagis pas, Nico secoue la main en direction de la ville. Je suis son geste et remarque ce qui a sorti le fils d'Hadès de ses pensées. On dirait des vaches, des gros trucs tout mous gris. Ça a une tête énorme qui paraît trop grosse pour leur corps et des sabots noirs. Ils ont une sorte de trompe à la place du museau comme les fourmiliers ainsi que la crinière d'un yack qui leur recouvre tout le visage. On dirait de gros herbivores.
- Tu sais ce que c'est ? demandè-je à Nico.
- Non. Va chercher les autres, m'ordonne Nico qui les observe toujours d'un drôle d'œil.
Je m'exécute et pousse la porte des mess. C'est un Léo qui a la bouche pleine de nourriture qui m'accueille.
- Je te manquais trop, c'est ça ? postillonne-t-il sur Frank.
Le pauvre est obligé de s'essuyer le visage à chaque syllabe du Mécano.
- C'est répugnant, grimacè-je. Et non, ils faut que vous voyez quelque chose dehors.
Ils échangent tous un regard intrigué et se lèvent.
- Mais c'est quoi ces créatures ? s'exclame Hazel en arrivant sur le pont.
- J'en sais rien. Mais elles ne font rien et les mortels ne les remarquent même pas, déclarè-je.
- C'est vrai, remarque Jason. Ils les prennent pour des sortes chiens errants je suppose.
Il dit ça car au même moment l'un d'eux clignote et l'espace d'une seconde on peut voir un chien à sa place.
La brume.
- Pas forcément errants, ajoute Piper. Des chiens domestiques aussi. Je me souviens que mon père à tourné un film ici. Il m'a dit qu'il y avait des chiens partout. Les vénitiens adorent les chiens.
- C'était sans doute ces monstres, réfléchissè-je. Ton père ne peux pas voir à travers.
Je vois le fil de mon raisonnement remonter jusqu'au cerveau de Piper et faire mouche.
- Ouais... possible.
Je le répète souvent mais j'aime avoir raison.
- On s'en fiche de qui ils sont pour les mortels, décidz Hazel. Qui ils sont pour nous ? Je veux dire se sont quoi comme monstres ? On dirait des vaches avec un pelage de moutons.
Ah ouais ? J'y avais pas pensé mais c'est vrai qu'on dirait un pelage de mouton.
- Bah peut-être qu'ils sont inoffensifs, dit le Mécano.
Mais bien sûr des monstres inoffensifs et pourquoi pas des dieux qui se préoccupent de leurs enfants tant qu'on y est. N'importe quoi.
- Inoffensifs ? rigole l'entraîneur qui partage mon avis. Valdez, combien de monstre inoffensifs as-tu croisé récemment ? Moi, je dis on devrait leur balancer une charge de catapulte et attendre de voir ce qui se passe.
Léo fronce les sourcils et se tourne vers l'entraîneur.
- Certainement pas ! répond-il catégorique.
Dommage j'aurais aimé voir ce que ça pouvait donner.
- Je pense qu'on va devoir marché entre eux et prier pour qu'ils se montrent pacifiques.
Je secoue la tête. Hors de question que je face ça.
- Et s'ils ne le sont pas ? On fait comment ? On les laisse nous bouffer ? Non. Moi j'y vais pas.
Frank se gratte la nuque cherchant une autre solution.
- Mais on doit rendre le livre des nains !
Léo sort de sa ceinture magique le livres qu'il a pris des mains de nos alliés contre Octave à Bologne. Il regarde le post-it où il a inscrit l'adresse.
- On doit aller à la Casa Nera, Calle Frezzeria.
Chais pas où c'est.
- La maison noire dans la rue Calle Frezzeria, traduit Nico.
Il parle italien ? Je savais pas.
Frank qui a sursauté en entendant Nico lui demande :
- Depuis quand tu parles l'italien ?
Nico lui lance un regard qui décourage Frank d'avoir un discussion avec lui.
Et certains osent encore prétendre que je suis la moins sociale.
- J'aimerai tellement être bilingue, pensè-je à voix haute.
Léo se tourne vers moi.
- Pourquoi ?
Mais parce que c'est super utile de parler plus d'une langue. Imaginons que par miracle je sorte vivante de ce merdier et que je veuille un jour avoir un travail, parler une seconde langue ça aide.
- Pour pouvoir t'insulter sans que tu le saches, je lui répond.
- Mais si tu l'utilisait que pour ca je saurais que tu m'insultes, me dit Léo sur un qui laisse sous entendre que je suis une idiote.
Je lève les yeux au ciel. Ça va c'est bon, y a pas écrit imbécile sur mon front.
- Oui mais je l'utiliserais pas que pour ça. Comme ça tu aurais toujours le doute.
- Vous continuerez votre charmante discussion plus tard, déclare Nico.
On a même pas encore commencé à s'engueuler. C'est pas juste !
- Frank a raison. Nous devons rendre ce livre à son propriétaire. Le seul moyen, c'est de descendre et de le chercher dans la ville. Venise est un vrai labyrinthe par contre. On va devoir traverser cette foule de... de je ne sais quoi.
Maintenant il ne reste plus qu'à choisir qui n'y va pas.
- Moi, dit Jason. Je pense que je vais rester ici. Il y a eu de la tempête cette nuit. C'est plus sûr si je reste là s'ils attaquent de nouveau.
Hedge tape du sabot, d'accord avec lui.
- Moi aussi je reste. Si c'est juste pour faire du tourisme et ne pas se battre contre ces machins, ne comptez pas sur moi. J'aime les expéditions à risque moi !
Léo l'approuve.
- Ça me va parfaitement, j'avais besoin de quelqu'un pour m'aider à réparer le mât de misaine, de toute façon. J'aurais aussi besoin de vous en salle des machines. J'ai une nouvelle idée.
Vu le regard qu'il me lance je sais d'avance que je n'aurais pas le droit d'y mettre les pieds. Tant pis. J'attendrai cette nuit alors.
- Je reste aussi, ajoutè-je. J'ai encore des crampes d'hier.
- T'as même pas marché ! s'indigne Léo et Jason d'une même voix.
- T'es rentrée en te téléportant alors que tu disais que tu avais épuisé ta magie, grogne Jason.
- Sans nous ! rajoute Léo.
- Vous exagérez. J'ai monté toutes les marches de la tour, les contrè-je.
Les deux garçons lèvent les yeux au ciels mais ne rajoutent. J'ai eu le dernier mot.
- Euh... fait Piper, je sais pas qui va s'en charger mais euh... faudrait quelqu'un qui sait s'y prendre avec les animaux. Je dois dire que je ne me sens pas très à l'aise avec les vaches.
Alors là c'est sûr que je reste. Je veux savoir qu'est-ce que c'est que cette histoire.
- J'y vais, annonce Frank.
Enfin quelqu'un de courageux !
Léo lui passe le livre.
- Parfait. Et si tu passes devant une quincaillerie, tu peux me prendre des tasseaux et un bidon de cinq litre de goudron ? Merci !
- Léo ! s'exclame Hazel outrée. On est pas là pour faire du shopping !
Léo se contente de lui répondre par un haussement d'épaules.
- Je viens avec toi, Frank, décide Nico à la surprise générale.
Je demande à Nico par le biais d'un échange de regard depuis quand môsieur sort. Il me répond de la même manière qu'il en a envie. S'il le dit.
- Tu... toi tu sais comment agir avec les animaux ? dit Frank incrédule.
Nico lui sourit mais ce n'est pas un sourire rassurant.
- Non. À vrai dire, la plupart des animaux me haïssent. Je sens la mort. Mais... cette ville... Je ressens une forte présence de mort.
Si je sens une forte présence de mort moi je me tire. Nico, on est ami mais là je suis obligée de te juger.
- Peut-être que si je viens je pourrais la maintenir à distance. Et puis je parle italien.
- Présence de mort, hein ? fait le Mécano. C'est pas trop mon truc. Mais amusez vous biens les gars !
- Je viens avec vous, intervient Hazel en attrapant la main de Frank. Trois est le chiffre idéal dans une quête, pas vrai ?
Je vois Frank serrer plus fort la main d'Hazel. J'en connais un qui est heureux d'échapper à un après midi en tête à tête avec son beau-frère.
- Alors c'est parfait. Allons rendre ce livre.
- Bonne chance ! lancè-je.
- N'oubliez pas ma quincaillerie !
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