CHAPITRE 30
- C'est quoi ce bordel ? murmure Jason.
Bordel. Le mot idéal pour cette pièce dont le Valdez aurait pu être le créateur.
Percy hausse les épaules et entre. Piper et Jason le suivent. Attendez ! On se jette dans la gueule du loup comme ça ? Sans aucun plan ? Ils sont pas sérieux !
- Regardez ! s'exclame Percy.
S'exclamer dans le repère d'un monstre. Je crois que c'est dans le top 5 des choses qu'un demi-dieu ne doit pas faire. Mais bon tant qu'on y est pourquoi pas.
Je les suis car je ne peux pas voir de ma cachette protectrice ce que veut montrer Percy.
Quand j'arrive son doigt pointe toujours dans les direction de l'amphore qu'on a vu dans le poignard de Piper. Bon... eh bien le seul côté de la situation, c'est qu'on aura pas à chercher Nico di Angelo bien longtemps.
- C'est trop facile, analyse Piper.
Non sans blagues ! C'est un piège c'est clair.
- Évidement, acquiesce Percy.
- Mais on a pas le choix, fait remarquer Jason. On doit sauver Nico.
Je toussote dans leur dos, les faisant sursauter. Ils se tournent tous les trois vers moi.
- Ne pas avoir le choix. Tout ça est relatif. On a toujours le choix.
Tous les trois me lance un regard noir
- Leia... soupire Piper lasse.
Je lève les mains en l'air pour signifier que ce n'est pas ma faute.
- Oh excusez moi d'aimer la vie ! Mais soit. Jetons nous dans la gueule du géant sans réfléchir. Vous savez quoi ? Un jour j'écrirai, si on s'en sort vivant, un livre qu'il s'appellera : Être un demi-dieu ou demi-déesse pour les nuls ! Et vous serez cité comme exemple à ne pas suivre.
Percy pouffe. C'est le seul. Jason et Piper attendent juste ses directives.
Percy s'avance tout seul au milieu de la pièce. Il passe devant les chiens des Enfers qui ne le remarque même pas et les animaux enfermés dans les cages. Voyant que rien ne semble vouloir l'attaquer, il nous fait signe de venir. Ce qu'on fait. On le suit. On slalome entre les cages. Rien ne se passe. Je le sens mal. On se dirige alors vers l'amphore mais en plein milieu du chemin les ennuis débarquent. Ils avaient laissé le suspense durer trop longtemps. Pour être plus précise, le plafond au dessus de nos tête s'ouvre et un géant au cheveux violet en tombe. Parfait hein ?
Si on n'était pas en situation éminente de OMOVTM, j'aurais rit. Je serais devenue toute rouge et je serais tombée par terre. Le géant en face de nous porte une chemise au couleur horriblement trop coloré avec des scènes de mise à mort en tout genre. Un chef d'œuvre ! Il avait un pantalon blanc - attention c'est salissant - et des sandale en cuire sur ses pieds de tête de méduse. Ainsi que des pièces accroché dans ses cheveux violets.
Maintenant la partie qui ne m'a pas fait rire. Il a un javelot de trois mètre accroché dans son dos. Tout de suite j'ai trouvé ça moins mais alors beaucoup moins drôle.
Il nous sourit.
- Bienvenue ! Quelle joie. Sincèrement on ne vous attendez plus. On pensait que les nymphes avaient eu raison de vous. C'est une bonne chose que vous soyez là. Se sera bien plus amusant comme ça. Vous êtes arrivés juste à temps pour notre première attraction.
Nous c'est ça ?
- On là ! intervient Percy. Relâchez notre ami, maintenant !
- Mais bien sûr, répond le géant. Malheureusement j'ai bien peur qu'il déjà dépassé la date de péremption depuis un moment. Otos ! appelle-t-il. Où es-tu ?
Cette fois ce n'est pas le plafond qui s'ouvre mais le sol. Il explose à quelques mètres de nous et un second géant en sort.
- Otos ! s'exclame son frère. C'est merveilleux ! Pour une fois tu n'es pas habillé comme moi ! Mais... qu'est-ce que tu portes ?
Oh c'est très simple. Il porte un tutu bleu ciel XXXL et extrêmement - trop - moulant. Tout ça étant accessoirisé par un petit diadème en diamant posé ou plutôt emmêlé dans ses cheveux vert. Et sans oublié un autre javelot identique à celui de son frère dans son dos.
Il esquisse une révérence maladroite, que j'applaudirais bien si je n'étais pas perturbée par sa tenue.
- Par les dieux et les titans ! rugit Ephialtès. Notre spectacle est sur le point de commencer ! A quoi tu pensais ?
Otos passe d'un pied à l'autre, mal à l'aise.
- C'est que je voulais pas porter la tenue du gladiateur, Ephialtès, couine-t-il. Je pense toujours qu'on devrait clôturer notre présentation par un ballet pendant que le monde s'écroule. J'ai d'autres costumes et...
Je ferme les yeux pour m'imaginer la scène. Un scène digne de Kingsman.
- Non ! s'énerve le géant à la chemise en le coupant.
Il se désintéresse de son frère pour se tourner vers nous.
- Ne faites pas attention à mon frère. Il ne sait pas comment se comporter sur scène. Il n'a aucune classe.
Sérieusement, lui est entrain de nous parler de classe ?
- Ok, dit Percy qui doit penser comme moi vu comment il dévisage le géant. Si on en revenait à notre ami...
- Oh lui ! s'exclame Ephialtès. Il est très mauvais. Il a passé ses journées en boule à dormir. Pas très intéressant. Je pense qu'on va le laisser finir son agonit en publique. C'est tout. Otos ! Ouvre l'amphore !
Otos s'exécute. Non sans un petit entre chat après chaque pas. Il se dirige vers l'endroit où l'amphore repose. Il la couche sur le côté et le couvercle se détache. Un garçon, au cheveux bruns vêtu de noir en sort. Il roule par terre. Il est pâle, pire qu'Edward. Il est terriblement squelettique, on dirait un cadavre. Est-il vraiment mort ?
- Nico, lâche Percy légèrement abattu.
- On doit se dépêcher maintenant, déclare le géant au cheveux violets. On vous dire ce que vous devez faire. L'hypogée est prête pour le spectacle !
Jason sort son épée en or impériale et la tend devant le genou du géant.
- On ne va participer à aucun spectacle ! Et puis... c'est quoi un hypotruc ?
- Hypogée ! s'indigne Ephialtès. Tu es un demi-dieu romains ! Tu devrais le savoir ! Enfin ce n'est pas grave parce que si tous se passe comme prévu vous n'aurez pas besoin de savoir ce que c'est.
Mais c'était sans compter sur Piper !
- Je sais ce que c'est ! C'est un endroit aménagé sous un colisée. C'est là que se trouve le dévots et les machines pour les effets spéciaux.
C'est les coulisse quoi.
Ephialtès l'applaudit.
- Bravo ! la félicite-t-il. Tu fais des études de théâtre ?
Qu'est-ce que ça peut lui faire ?
- Euh non... mais mon père est acteur.
- Merveilleux ! T'as entendu ça ? Otos ?
L'autre géant grogne avant de marmonner :
- Acteur, pff. Tout le monde peut-être acteur mais danseur. C'est autre chose.
- Sois gentil, le gronde son frère. Tu as parfaitement raison, ma chère. Jadis, les géants ont été enfermés sous terre et quand ils essayaient de se libérer ils causaient des tremblements de terre. Otos et moi, nous avons était enfermés sous Rome. Pendant ces millénaires nous avons construit notre hypogée qui est maintenant finit. Il est prêt pour le plus grand et le dernier spectacle de Rome !
- Parfait ! s'exclame Percy. Si vous nous parliez de nos rôles ?
À quoi il joue ? On aurait dû me laisser négocier. J'aurais finit par obtenir une piscine... ou un allé simple aux Enfers... Mais on moins on aurait éviter ça !
- Oui ! Je sais que l'offre de base est que la Annabeth et toi soyez livrés vivants mais comme elle est déjà fichue. On va s'écarter du plan initial.
- Déjà fichue ? s'alarme Percy. Elles est...
Il ne parvient pas au bout de sa phrase.
- Morte ? fait le géant. Non. Pas à côté. Mais ça ne va pas tarder. De toutes façons, on tient vos amis ! sourit-il.
Ils ont Léo. Ma respiration s'accélère. Je panique. Je me mets en colère. Foutu Gaïa de merde !
Piper doit le sentir car elle se rapproche de moi.
- Léo ? Hazel ? Frank ? demande-t-elle d'une voix brisée.
- C'est ça, confirme le géant. On les offres en sacrifice et on peut laisser la môme d'Athéna comme ça. Vous vous participez toujours au spectacle. Gaïa risque d'être un peu déçue mais au final ça revient au même. Vos morts en seront d'autant plus divertissantes !
Jason bouillonne. Tout comme moi. Piper l'attrape mais ça ne l'empêche pas d'hurler.
- Tu veux du divertissement ? Je vais t'en donner moi !
Piper le tire en arrière et offre un sourire d'excuse au géant. Attention elle va user de son enjôlement.
- Relâchez nous ! Comme ça votre spectacle sera réussit. Vous aurez créé un rebondissement et surtout tout le monde saurait que vous êtes les plus cool !
Piper s'arrête un instant. Le regard ailleurs.
Elle regarde Nico di Angelo qui se met à bouger. Voilà à quoi jouer Percy tout à l'heure. Nico est vivant contrairement à ce que pensent les géants.
- En plus on pourrait faire des entrechats pour s'enfuir, ajout-elle rapidement pour détourner l'attention d'Otos le géant le plus près de Nico.
Ça réussit car le géant au cheveux verts tape dans ses mains.
- Tu vois, dit-il à son frère, c'est une idée géniale !
L'espace d'un instant, j'ai la bêtise de croire que Piper a réussit. Mais non, évidement que non.
- Nan... Je ne crois pas, se dévidé Ephialtès. Je suis l'anti-Dionysos. J'ai une certaine réputation à tenir.
Oh putain ! C'est pas vrai. L'anti-Dionysos ! Sur tous les géants on tombe sur les anti-Dionysos. C'est bien notre chance. Ces géants doivent être fou à lié, déjà que le dieu n'est pas net. Cela dit, ça explique la chemise.
Éphilatès se lance dans un discours anti-Dionysos en enchaînant sur un pain surprise Picard, jusqu'à ce que Percy n'en peuvent plus et ramène l'attention sur nous. Une technique comme une autre.
- Amenez nous à nos amis, suggère Percy. Pour que nos morts soient encore plus spectaculaires. Plus on est de fous plus on rit, n'est-ce pas ?
Il est entrain de parler de fou avec des géants anti-Dionysos. C'est le cas de le dire, ce type est fou !
- Hum, réfléchit Éphilatès. Non. Il est trop tard pour revoir les chorées. Mais ne t'inquiète pas ça en mettra quand même plein la vu. Les cirques seront superbes ! Enfin, je parle pas des cirques de votre époque. Non. Non. Non. Je vous parle de vrais cirques. Sans clown. Nos numéros sont bien meilleurs. Vous allez tous les quatre mourir dans atroces souffrances ! Et suspendu en hauteur pour que tous puissent vous voir. Mais ça encore ce n'est que la cérémonie d'ouverture. La destruction de Rome va durer un mois avant le grand final. Le réveil de Gaïa !
- Un mois et Gaïa se réveille ?
- Oui, confirme Ephialtès. Le 1er août d'après elle est la meilleure date pour réduire l'humanité en cendre. Mais peut-importe car dans sa grande bonté, la Mère Terre a autorisé que Rome soit la première à disparaître, lentement et de façon spectaculaire. Ce que je trouve très bien.
Percy réfléchit très vite.
- En gros... vous êtes la première partie du show de Gaïa.
Bien tenté ! Mais ça ne fait qu'agacé le géant.
- Ca n'a rien à voir avec une première partie ! Nous allons lâcher des bêtes sauvages et des monstres dans Rome. Nos effets spéciaux provoqueront des incendies et des tremblements de terre. Des volcans sortiront du sol et rat de marée de fantôme déferlera.
Je n'ai qu'un seul mot. Apocalypse.
- Cet hypogée sera le plus beau !
Il se rapproche d'une table de commande rangé en bazar de Valdez.
- Vous voyez le bouton, là ? Il va libéré les loups enragés dans le forum. Lui, va actionner les automates gladiateurs qui sont programmer pour s'en prendre au touriste. Celui-ci fera sortir de Tibres de son lit. Percy Jackson, toi qui est un fils de Poseidon, tu vas adorer.
- Je préfère l'idée de Piper, dit Percy.
- Il a raison ! l'approuve Pip's avec une grosse dose d'enjôlement dans la voix. Si vous faites ce que vous venez d'annoncer vous allez tombés dans le cliché. Vous nous attaquez, on vous attaque, on vous bat. Surtout que dernièrement on a été confronté à pas mal de géants. On se débrouille pas mal maintenant.
- Tu as raison, admet Ephialtès.
Alléluia !
- Vraiment ? demande Piper stupéfaite.
- Vraiment. On ne pas se permette le moindre faux pas. Ne vous inquiétez pas c'est moi qui me suis occuper de vos morts. Ça va être parfait.
Eh merde.
- Et si on refuse de participer ? hurle Jason dans le but de couvrir les gémissements de Nico qui se réveille.
- Arrêtez, dit le géant. Vous ne pouvez pas nous battre. Vous n'avez aucun dieu avec vous. Rendez vous souffriez un peu moins.
Percy sert les points et se tourne vers nous.
- Je ne supporte plus sa chemise !
- On passe à l'attaque ? propose Piper.
- J'aime pas les pains surprise ! déclare Jason. Et toi Leia ? Tu n'as rien dit. Ce qui étrange d'ailleurs.
- J'étais entrain de réfléchir de quelle façon, j'allais les transformer en bouillie, dis-je tout en détachant ma broche de mes chevaux.
Je la transforme en épée.
- Que le spectacle commence !
***
Désolée de ne pas avoir publié mercredi mais c'était la dernière semaine avant les vacances, alors plein d'évaluations ! Chouette ! Bref sinon il ne reste que 5 ou 4 chapitres avant la fin. Je ne sais pas encore.
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