Chapitre 2 : Doutes

Oui c'est vrai, normalement j'aurais dû écrire ce chapitre plus vite mais... explication à la fin-

Cela faisait maintenant une semaine que les mots d'Albedo étaient restés dans ma tête. Une semaine que Lumine était partie, et qu'elle n'était pas revenue. Et pourtant je me devais de tirer ça au clair. Albedo m'avait fait perdre ma femme, que j'avais peur de ne plus jamais revoir.

Klee, notre fille, dormait tranquillement dans sa chambre quand je pris la résolution de régler mes comptes avec cet alchimiste. Et alors que je sortait dans les rues sombres de Mondstadt - car il faisait déjà nuit, j'entendis une voix que je ne connaissais que trop.

"-Vous me cherchiez ?"

Albedo était assis sur un muret, les jambes croisées, étant calme comme à son habitude.

"-Tch, comment tu sais ?" Lui demandais-je

"-Simple intuition." Répondis l'alchimiste

Ça ne peut forcément pas n'être qu'une intuition. Après tout, qui aurait ce genre de réflexion ?

"-Enfin bon, dit Albedo après un long silence. Vous me cherchiez pour avoir des réponses, pas vrai ? Oh, et avant tout, je suis désolé pour ce qu'il s'est passé avec Lumine."

"-Comment vous...?"

De ce que j'ai entendu dire, Albedo était resté isolé dans son laboratoire à Dosdragon, refusant chaque visite. Il n'avait rien pu savoir du monde extérieur, si ? Et puis ce n'est pas comme si la disparition de Lumine était devenue publique. Il y avait vraiment un problème avec lui.

"-Hmm, je comprend que vous vous interrogiez sur quelques sujets mais..."

Albedo décroisa ses jambes et sauta à terre devant moi. Son regard bleu intenseme fit, pendant un moment, frissonner.

"-Je répondrai à vos interrogations une par une. Cependant..."

Il marqua un arrêt, regardant de droite à gauche, comme pour vérifier si quelqu'un nous épiait. Finalement, il déclara :

"-Nous ferions mieux de ne pas rester là. Des personnes pourraient malencontreusement nous entendre, et je ne voudrait pas que cela n'arrive."

Il se dirigea alors vers les portes de Mondstadt, puis vers le bois des Murmures. Il ne s'arrêta que quand il fut sûr que personne n'était dans les environs.

"-Ici sera parfait. L'alchimiste tourna la tête vers moi. Bien, par où voulez-vous commencer ?"

Je soupira, passant une main dans mes cheveux. Si Albedo était vraiment prêt à me donner quelques réponses douteuses, alors pourquoi pas lui demander ?

"-À propos de... Monoceros Caeli...?" Demandais-je

"-Oh, c'était la divinité de l'eau. De ce que je me souviens, il avait une passion démesurée pour le combat. D'ailleurs, à chaque fois qu'il revenait d'un affrontement, il était couvert de blessures et je devais m'occuper de lui." Il rit comme si il énonçait un doux souvenir

"-Ah ?"

Et il croit que c'est parce que j'aime me battre que je suis forcément cette... divinité de l'eau ?

"-Aussi, eh bien... son sourire de joie passa à une expression gênée. Notre... relation était très... particulière ? Enfin je veux dire, ça nous arrivait de faire quelques... parties de jambes en l'air mais... hehe..."

QU...QUOI ???J'ESPÈRE QUE C'EST UNE BLAGUE ???

"-Mais, vous savez, on était juste... amis ?"

Maintenant, son expression était carrément plus que gênée. Mais je restais le plus choqué. Il vient calmement de m'apprendre que dans une 'ancienne vie' nous étions des divinités qui passaient leur temps à...

"-Si... sinon, vous voudriez savoir autre chose ?" Demanda-t-il, espérant sans doute changer de sujet

"-Ahem... oui. Comment je suis... mort ?"

Il soupire. Cette question était visiblement un sujet qu'il fallait éviter, vu son air sombre.

Mais... ce n'est pas comme si ça me concernait, pas vrai ?

"-Eh bien,blors de notre derrière bataille, tu t'es fait grièvement blesser. Dans ta fierté, tu as refusé l'aide que j'ai voulu te donner. Tu es parti seul et... nous ne t'avons plus jamais revu."

Je compris à l'expression qu'il arborait qu'il fallait changer immédiatement de sujet. Alors que je me creusait la tête pour trouver une autre question, Albedo demanda soudain :

"-Et si je disais que je pourrais vous envoyer dans le passé, vous accepteriez ?"

Qu'est-ce que... quoi ? M'envoyer dans le passé ?

"-Une partie des pouvoirs que j'ai régénéré avec le temps est un pouvoir temporel, avec lequel je peux envoyer des gens ou des choses dans une autre époque. Quant à la question de "combiens de temps ça va prendre ?" Vous passerez trois jours là-bas mais seulement trois heures s'écrouleront ici."

Cela semblait complètement idiot. Et pourtant si il disait vrai et qu'il était prêt à m'apporter la preuve que ce qu'il raconte n'est pas qu'une hallucination alors...

Non. Il est complètement timbré ou sous l'effet d'une de ses potions bizarres.

"-Je ne sais pas dans quoi t'essaies des m'emballer." dis-je en sortant mon arc, puis en pressant doucement le flèche contre son coup. "Mais ça marchera pas avec moi. Je ne sais pas quel produit t'as ingéré pour raconter des trucs aussi ridicules."

"-Je suis très sérieux, répondis Albedo, semblant garder son calme ordinaire. Cette offre, je le réitèrerai quand vous serez prêt."

"Eh bien je n'en ai pas besoin."

À ces mots, je partit dans la direction de Mondstadt. J'avais visiblement besoin de repos. Écouter les idioties de l'alchimiste m'avait encore plus fatigué, d'autant plus que je n'avais pas vraiment dormi la semaine dernière. Alors que je comptais rentrer tranquillement, Albedo se... téléporta devant moi ?

"-Loin de moi l'idée de vous forcer la main, mais vous pouvez rater une occasion en or."

Je soupire bruyamment, essayant de me calmer. J'étais déjà sur les nerfs, et je pouvais exploser à tout moment.

"-Ou sinon, reprit l'alchimiste, je pourrais vous inviter chez moi pour tout vous racontez, ou même-"

"-FERMES-LA"

Je n'en attendis pas plus pour le plaquer au sol, poser un pied sur son torse pour le maintenir dans cette position, et dégainer mon arc pour le charger.

"-Oh..." fit Albedo, pas le moins du monde dérangé par l'arme.

"-Maintenant tu vas m'écouter. J'en ai rien à faire de tes histoires cheloues dénuées de sens. DÉGAGE. DE. MA. VUE."

Albedo sembla réfléchir un instant avant de dire :

"-Pas avant que..."

Je décocha ma flèche, qui traversa le cou de l'alchimiste. Ce dernier cracha du sang lors de l'impact. Puis il ne bougea plus, interne, baignant dans une petite mare de sang qui commençais à se former autour de l'endroit où la flèche l'avait percé. Je me relève, essuie le sang se trouvant sur ma joue, me disant que j'y étais allé un peu fort.

Mince. Si on apprend que j'ai tué le grand alchimiste de l'ordre de Favonius, je n'ose même pas imaginer les conséquences... d'autant plus que je suis un ancien Fatui, et que Lumine ne rsique pas d'être là pour me défendre...

"-Tué qui ?"

C'était Albedo qui retirait calmement la flèche de son cou, se relevant lorsque je m'écarta par surprise. Quelques secondes plus tard, la plaie causée par la flèche avait complètement disparue.

"-Bon... reprit Albedo. J'imagine que vous forcer la main n'aidera pas à vous convaincre."

"-Tu viens d'énoncer le fait que tu voulais me convaincre." Remarquais-je sur la défensive

"-Vous savez écouter. Oui en effet, je cherche à vois convaincre mais-"

Albedo n'eut pas le temps de finir sa phrase. Je lui décocha une flèche dans le torse. Et étrangement, il se passa la même chose qu'avec la flèche précédente. L'alchimiste enleva calmement la flèche de lui, la jeta dans la nature, puis la plair disparut.

"-Je vois que vous n'y allez pas de main morte. Je vous demanderai quand même une dernière fo-"

Je tira deux flèches dans son cœur. Et le même scénario se répéta. Je recommença jusqu'à ce que mon bras soit fatigué d'avoir trop tiré sur la dure corde de l'arc. Une chose attira mon attention. Le regard d'Albedo. Il n'était plus tourné vers moi mais vers l'horizon.

"-Eh bien, ce n'est pas notre jour de chance. Tu te souviens du troisième dont je t'avais parlé ? Il arrive."

Cette blague commence sérieusement à m'énerver. Et alors que je m'apprêtais à tirer une énième fois sur le pauvre alchimiste, une grosse bourrasque de vent me fit lâcher mon arc, et envoya ce dernier loin de moi. L'herbe autour de nous commença à s'agiter, signe que le vent de levait. Albedo se releva et murmura au... vent ?

Alors que je me questionnais sur l'état mental du scientifique, un coup de vent me fit tomber sur les fesses. Je releva la tête et vit alors la chose la plus irréaliste de ma vie. Une forme entièrement composée de vent condensé se tenait sur une branche d'un arbre à côté. Un phénix. Un phénix de vent. Idiot n'est-ce pas ?

"-Alors je vous laisse plus de 7000 ans et, quand je vous retrouve, vous êtes encore en train de vous battre ?" Dit le phénix

Il... il parle ? En plus de défier les lois de la physique ?

"-Alatus... cette fois, c'était Albedo qui avait parlé. Tu sais très bien qu'il ne se rappelle de rien. Ne l'effraie pas encore plus."

Je ne parvenais pas comprendre la scène qui se déroulait sous mes yeux. Un phénix de vent qui défiait les lois de la physique, un alchimiste fou et... des histoires étranges... je me releva après un moment à réfléchir, car j'étais toujours les fesses sur l'herbe.

"-Et donc... Albedo se tourna vers moi. Je réitère mon offre. Souhaitez-vous faire un voyage dans le passé ?"

"-Uh... Oui..." murmurais-je impressionné par le phénix

"-Il... ne m'a même pas écouté. Enfin bon, prêt, Childe ?"

"-J'imagine..." murmurais-je en me rendant compte que je venait d'accepter sa proposition

"-Très bien. Prenez ma main."

L'alchimiste me tendit le bras, que j'attrapa non pas sans hésiter. Puis, le décor autour de nous commença à s'effacer...

Ah enfin fini ;n; j'ai vraiment pas eu le temps d'écrire cette dernière semaine, en plus de ça j'ai fait une fausse manip ce qui a effacé tout le texte, que j'ai dû recopier parce que j'avais eu le chance d'envoyer le pdf sur discord avant ;-;

Sinon vous comment ça va ?

Merci d'avoir lu et à bientôt pour le prochain chapitre !

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top