Chapitre 8 : Bêtises
H E R M I O N E
— Réponds-moi Hugo où je te jure que ça va mal aller !
Mais toujours rien, mon fils se tient droit comme un piquet, les yeux rivés au sol. Cela fait cinq minutes qu'il est comme ça, sans compter le blond qui est lui aussi assis sur l'un des fauteuils. McGonagal n'est pas encore arrivé et pourtant j'aimerais bien parce que je sens que je vais devenir réellement folle d'ici peu de temps.
— Hugo ! Vociféré-je à travers la pièce
— Je n'ai rien fait.
Je tape du pied impatiemment sachant que s'il est ici, il a forcément fait quelques choses. Hugo a été un enfant sage sans l'être, il faisait beaucoup de cachoterie dans notre dos et sa sœur Rose ne cessait de le dénoncé. Je soupire en lui tournant le dos.
Ne craque pas Hermione, ne craque pas.
— Hugo.
Ma voix froide me trahit, je le sais.
— J'ai énormément de... (Putain) problèmes ! Je n'ai pas le temps pour m'occuper de tes (putain ) bêtises ! Je...
Je m'arrête en pinçant mon index, je me retourne vers mon fils qui me regarde avec son regard désolé. Mon coeur se serre légèrement mais je prends sur moi, je sais qu'il le fait exprès, il sait que cela m'attendrit.
— Je commence à ne plus supporter tout ça, tu vas me faire le plaisir de rester sage pour une fois !
Je me fais couper dans mon monologue, McGonagal vient d'apparaître avec son air grave sur son visage. Elle regarde tout d'abord Hugo, puis Malefoy et pour finir moi.
— Madame Weasley-Granger, contente de vous voir...
Je fronce les sourcils en me retournant vers mon fils qui baisse de nouveau la tête. La directrice de Poudlard fronce les sourcils en regardant Malefoy avec un léger dédain.
— Bonjour Monsieur Malefoy.
Celui-ci hoche la tête et ne dit rien.
— Asseyez-vous s'il vous plaît.
Je secoue la tête,
— Non, je préfère être debout.
La directrice soupire en me regardant puis en regardant Malefoy. Je sais dors et déjà qu'elle se demande où est mon mari,
— Hugo est ici parce que...
Sa voix tremble et je fronce d'autant plus les sourcils, il a pesé fort. Je fixe du regard mon fils qui garde toujours la tête basse.
— Il a utilisé de la magie noire dans notre enceinte.
Je manque de m'étouffer, je me retiens de justesse d'hurler des propos indécents, mais au final, cela sort. Il semble que mon fils ait par je ne sais quel moyen utiliser de la magie noire, comment ?
— Oh mon Dieu !
Je plaque ma main sur ma bouche, en fermant les yeux. Qu'a-t-il fait ? Je sens la grenade arriver violemment,
— Tu-tu ! Comment, avec qui ? Hurlé-Je à la mort.
Malefoy quant à lui s'est redressé depuis l'entente du mot « magie noire ». Tu m'étonnes, il doit s'y connaître en magie noire ! Son ancien manoir était plongé dedans ! J'en viens à me dire qu'Albus et Scorpius auraient pu être derrière tout ça, mais ne pas faire des déductions hâtives.
— P-personne !
Je manque de m'écrouler. Comment mon fils, mon amour, mon enfant... a-t-il pu apprendre cette putain de magie noire ! J'ai manqué quelque chose dans son éducation ? Non, cela ne peut pas être possible.
— Madame Granger, il serait plus... simple que je vous dise ce que je sais.
Je soupire violemment en me retenant d'hurler, d'abord Malefoy, ensuite mon fils ? Je ne comprends pas, il n'a que onze ans, c'est encore un apprenti ! Il n'est qu'en première année ! La directrice de Poudlard me prend appart, laissant Hugo et Malefoy ensemble.
— Je suis désolé, je sais que vous êtes sûrement surmené au ministère. Mais votre fils est un cas de force majeure, je ne le renverrai pas, du moins pas s'il reste dans les rangs.
— Mais qu'a-t-il fait ?
Elle baisse soudainement les yeux,
— Il se disputait avec sa sœur, Rose Granger-Weasley.
Je fronce les sourcils, depuis quand ils se disputent ? Je pensais que c'était l'entente folle entre mes deux enfants. Je soupire en secouant la tête, les bras croisés.
— Votre fils traîne avec Albus Potter et Scorpius Malefoy. Déjà depuis deux ans, vous le savez peut-être à travers monsieur Potter, votre fille n'aime pas ce duo et les renie.
Je hoche la tête, Harry m'avait parler de ça. Albus avait dévoilé que Rose l'avait menacé de rester avec elle ou sinon il allait mal finir avec ce Malefoy. Je ne m'étais pas occupé plus que ça de cette affaire, me disant que c'était uniquement des histoires d'enfants. Je sais que Rose déteste Albus et Scorpius maintenant, mais alors elle va se mettre à détester son propre frère ?
— Hugo n'ayant pas beaucoup d'amis, Albus l'a récupéré avec Scorpius.
Je pensais bien avoir fait promettre à Rose de l'aider à s'intégrer.
— J'espère que vous n'allez pas les obligés à rester loin des uns des autres.
En effet, Harry avait demandé qu'Albus ne traîne plus avec Scorpius, pensant que le jeune Malefoy était le nuage noir au-dessus de son fils.
C'était totalement faux et ridicule.
— Non, c'est votre fille qui s'en est chargé.
— Pardon ?
— Rose n'a pas supporter de le voir avec le duo des Serpentard. Elle s'est donc disputé avec Hugo et il est entré dans une colère noire. Le professeur Flitwick est arrivé juste à temps.
— À temps ?
Une nouvelle fois, la directrice ne me regarde plus dans les yeux, je sens qu'elle a du mal à tout m'avouer.
— Il comptait lui lancer un sort contenant de la magie noire. Le professeur Flitwick l'a arrêté juste avant qu'il ne touche Rose qui n'a pas eu le réflexe de lancer un protego.
Je baisse à mon tour les yeux. Comment a-t-il pu apprendre la magie noire ? Comment a-t-il pu lancer un sort à sa soeur ? Je suis confuse, je n'avais pas besoin d'une histoire de la sorte et je me demande sincèrement comment va réagir Ron en entendant cela. Il va certainement avoir un arrêt cardiaque.
Je reviens aux côtés de mon fils et de Malefoy qui fronce toujours autant ses sourcils. J'inspire en fermant les yeux avant de regarder Hugo dans les yeux.
— Où as-tu appris cette magie ? Et ne me dit pas nulle part où je jure devant Dieu et Merlin réuni que tu vas passer un très mauvais quart d'heure.
Il frissonne avant de baisser la tête, me mettant dans une rage folle.
— Bien, tu ne veux pas parler ? Dans ce cas, sortez-moi le veritaserum.
Mcgonagall m'observe quelques instants pour savoir si je fais une mauvaise blague ou non. Je sens soudainement une présence à ma droite et ce n'est autre que Malefoy.
— Je ne crois pas que lui donner une dose de veritaserum arrangeront les choses.
Je secoue la tête en me rendant compte qu'il a raison.
— J'aimerais lui parler seul à seul.
Malefoy et Mcgonagall sortent tous deux et se dirigent vers une pièce adjointe. Je m'assois et indique à mon fils de s'assoir à mes côtés, il faut que je sache.
— Écoute mon lapin, je veux uniquement ton bien, tu sais bien que la magie noire est mauvaise... Ta soeur n'est pas gentille ?
Il hoche la tête timidement.
— Elle est méchante... je trouve Albus et Scorpius super-gentil ! Et ils m'ont intégré à leur groupe, c'est vraiment gentil n'est-ce pas ? Tu les aimes bien ?
Je souris en hochant la tête,
— Bien sûr que oui poussin, ils sont gentils comme tout et ils se soutiennent.
— Rose ne supporte pas quand on traine avec eux, d'ailleurs elle a trouvé refuge auprès de James parce qu'il ne les côtoie pas trop non plus. Ça me dépassait de voir que personne n'aimait Albus et Scorpius ! Et elle nous a insultés ! Elle a dit que les Serpentard n'étaient que des monstres et qu'en tant que Gryffondor, je ne devais pas traîner avec eux. Et elle a aussi dit que je n'étais qu'un être totalement stupide si je restais comme ceci à côté du danger ! Alors je suis entré dans une colère noire et je ne sais pas ce qui s'est passé maman ! Termine-t-il complètement paniquer.
Je fronce les sourcils,
— Tu veux dire que tu n'as pas lancé de sort ?
— Au fond de moi je voulais lui faire du mal... mais je n'ai même pas senti que je lançais un sort ! Pourtant j'avais la baguette pointée et elle aussi et j'ai même pas remarqué que j'avais lancer un sort !
Je le prends dans mes bras en lui embrassant le haut de son crâne. Mon coeur se serre, s'il ne s'en est pas rendu compte, c'est que c'est beaucoup plus grave que ça. Je ferme les yeux en sentant ses petits bras me serrer à leur tour.
Je me lève, et j'indique à Mcgonagall qu'elle peut revenir. Lorsqu'elle voit ma mine déconfite, elle se doute déjà que quelque chose est anormal. Je m'accroupis à mon fils et lui sourit,
— Écoute poussin, essaye de ne plus te mettre en colère, si elle recommence tu l'ignore d'accord ? Je reviendrais te voir très bientôt. Quant à Rose, je vais lui en toucher deux mots.
Hugo part de la salle en nous laissant seuls tous les trois.
— Oh par Dieu... C'est beaucoup plus grave que cela Minerva. Il ne s'est pas rendu compte qu'il utilisait de la magie noire... il m'a dit qu'au fond de lui il voulait lui faire du mal, mais qu'il n'a jamais lancé de sort enfin pas consciemment
Je sors soudainement un sourire hypocrite et je regarde mon acolyte arrogant.
— Étant donné que tu t'y connais, peux-tu nous éclairer ?
C'est à son tour d'avoir un sourire en coin.
— Cela est possible d'avoir quelques pouvoirs qu'on ignore. Hugo en a beaucoup plus que certains cela est sur. Cependant, il les a du coté obscure et cela peut porter préjudices à cette école ainsi qu'au monde sorcier. Il faut qu'on lui apprenne à gérer ses pouvoirs.
Je fronce les sourcils, est-il en train d'insinuer que mon fils n'a pas sa place ici ?
— Je propose une surveillance sur son fils, si cela vient à se reproduire alors j'agirais et essayerais de lui apprendre. À moins que vous vouliez lui cacher.
— Lui cacher ? Demandé-je ahuri
Minerva Mcgonagall ne dit plus rien et se contente d'observer Malefoy d'une manière que je peux qualifier d'étrange. Je me reconcentre sur la bonne personne et je réfléchis.
— Comment peux-tu le lui cacher ?
— À l'aide de potions.
Je croise les bras, des potions qui pourraient contrôler ses pouvoirs obscurs ? Cela peut être en effet une solution plus qu'acceptable. Il faut que j'en parle à Ron.
— Je vais y réfléchir avec Ron !
Je salue Minerva Mcgonagall avec un sourire et j'empoigne le bras de Malefoy au passage avant de transplaner jusque chez moi. À cette heure-ci, Ron ne sera probablement pas rentré.
— Granger, la prochaine fois que tu me fais transplaner de la sorte je t'envoie en enfer ! Si ce n'est pas déjà le cas. Ajoute-t-il un sourire en coin.
Je lève les yeux au ciel, il ne veut que m'énerver, et ça m'énerve !
— Nous allons attendre Ron, pour en discuter.
— Oh-oh, deux secondes Granger. Je n'ai jamais dit que je le ferais, j'ai supposé. Par ailleurs en échange tu vas devoir faire quelque chose.
— Pardon ?
Alors là, c'est le pompon, Malefoy est véritablement un manipulateur de première ! Il se rapproche de moi, et se penche vers mon oreille. Son eau de cologne s'abat violemment sur mes narines et je ferme presque les yeux.
— Premièrement, lors du gala de charité, tu te feras passer pour ma petite amie du moment pour redorer mon image légèrement salie. Ensuite, tu feras une mission pour moi.
Je me recule instantanément, pour qui se prend-il ? Il y aura énormément de personne importante, autrement dit, nous allons faire la une des magazines sorciers les plus connues ! Ron va le savoir vite.
— Je ne peux pas, tu imagines Ron devant le magazine, voyant le nouveau couple ?! J'hallucine, tu pensais vraiment que j'allais faire ça ! J'ai une famille, un mari ! D'ailleurs je doute que Scorpius apprécie.
Il lève les yeux au ciel.
— Tu n'as toujours pas compris que j'en avais strictement rien à faire ?
Je serre les poings.
— Espèce de sale con ! Heureusement que ton fils ne te ressemble point sur la personnalité ! Cinglé-je violemment.
Je sais que j'ai toucher un point sensible à la vue de son visage qui n'est plus impassible mais bel et bien en colère, on pourrait le comparer à Satan même. Je sais que je viens de me mettre dans un terrible bordel à lui avoir dit cela mais je rêvais inconsciemment de le remettre à sa place. Son allure si détachée et décontractée, différente de l'ancien Malefoy toujours habillé classe laisse place à de la colère noire.
Envers moi.
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Hey ! Je suis désolé du retard, j'ai beaucoup à faire et un peu la flemme haha, voici la suite ! En espérant qu'elle vous plaise !
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