Chapitre 4 : Que le mensonge commence !

H E R M I O N E

Voilà une semaine que Ron et moi nous nous faisons la tête à cause de Malefoy. Sincèrement, qui aurait cru que ce... garçon m'aurait envoyé une lettre de nulle part avec « mon amour ». J'en rage encore, je n'ai même pas croisé sa satanée figure, croyez-moi je l'aurais bien amoché d'une gifle !

Il fait ça pour m'inciter à lui donner une réponse positive, je pensais lui avoir à moitié donner lors de son arrivée fracassante dans ma nuit. Je n'ai pas eu le choix, et je ne l'ai toujours pas alors il devrait déjà avoir sa réponse non ? Pourquoi a-t-il fait ça ?

Je secoue frénétiquement la tête et me penche sur mon dossier du moment, je m'acharne dessus depuis quelques jours. Je n'arrive pas à décider... cette affaire est légèrement louche,‬ j'hésite à donner mon accord avec Harry. Par ailleurs, il a arrêté de me bassiner avec ce Mr Wall, je ne veux pas être impliqué dans cette histoire douteuse. Je finis par soupirer et envoie ce dossier à Harry, je pense qu'il saura mieux l'analyser que moi et je pourrais ainsi peut-etre donner mon accord à ce qu'il le traite.

Je m'apprête à me lever mais un claquement de porte se fait entendre et me fait sursauter par la même occasion. Quand j'aperçois Drago Malefoy, je ne retiens même plus mon professionnalisme. Je me rue sur lui,

— Tu es vraiment un abruti, tu le sais ça !? Je me mets à crier. Comment as-tu oser envoyer cette lettre de cette façon ? Tu veux bousiller mon couple alors que je n'ai rien fait !

Son sourire en coin m'exaspère d'autant plus. Je le pousse de toutes mes forces, mais il ne bouge pas d'un pouce, vexant mes petits muscles de femme. Enfin, il doit y avoir beaucoup de femmes plus musclées que moi et certains hommes, mais je ne fais pas partie de la catégorie. Je remets ma mèche rebelle en place et lui lance mon regard noir de tueuse professionnelle.

— Je n'ai même pas le choix sur ta proposition, tu as donc déjà la réponse pour ton petit arrangement. Mais attention Malefoy, tu me sous-estimes grandement, et je peux t'assurer que je peux t'envoyer pourrir à Azkaban avec moi s'il le faut !

Je suis surprise de son impassibilité extra-ordinaire, je suis en train de le menacer et lui ne dit rien ? Comment est-ce possible ? Je bouillone intérieurement. Il ouvre enfin la bouche et s'avance dangereusement vers moi.

— Fait attention aux mots que tu emploies mon amour, ça pourrait te porter préjudice !

Je fais une moue dégoutée et me retiens par classe de lui cracher à la figure. À la place, je prends mon bouquin entreposé sur mon bureau et lui balance à la figure.

— Arrête de m'appeler comme ça pour l'amour du ciel ! Je suis la femme de Ronald Weasley et je l'aime et je te pris d'arrêter de faire enrager mon mari pour rien puisque je n'ai rien fait !

Du moins, pas encore.

Il pense sincèrement que je vais lui obéir comme une femme docile ? Peut-être qu'Astoria Greengrass était complice de ceci et lui obeissait bien gentiment mais pas moi.

— Granger, tais-toi par Merlin. Tu beugles depuis cinq minutes et je doute que tu aies envie que tes petits collègues sachent la moindre chose sur ta petite vie privée parfaite.

— Sincèrement, tu peux arrêter d'être jaloux de ma vie une petite minute ? J'ai compris bon sang, tu tentes de pourrir mon couple et quelques piliers de ma vie pour qu'elle ne soit plus si parfaite que ça !

Il se pince l'arête du nez entre son index et son pouce.

— Tu es une putain de parano.

Je me stoppe net pour me remettre sur mon siège en repensant à cette scène. J'ai manqué de professionnalisme, énormément même. Je soupire et remets de nouveau ma mèche rebelle. Je me mets à détailler ce criminel. Malefoy avait légèrement changé, l'adolescent était pleinement devenu adulte mais ces cheveux blonds sont toujours aussi platine, et son visage hormis les quelques cicatrices de la guerre, est plutôt beau. Sa peau pâle contraste avec le t-shirt noir qu'il porte avec un pantalon de costume noir lui aussi. Je peux apercevoir sa musculature vraiment imposante. Par Dieu, je suis en train de trouver sexy Malefoy, presque plus que Ron.

— Bref, je suis venue t'apporter le contrat. Au fait, ce que tu sais ne doit pas sortir de ta petite bouche est-ce clair ? Personne ne sait que je suis l'homme qui tue plusieurs personnes depuis peu de temps.

— De toute façon si je le dis, tu me tueras ou tu feras tout pour que je parte en dépression à Azkaban.

Je meurs d'envie de le dire à tout le monde croyez-moi, j'en meurs d'envie. Mais je suis vraiment effrayé par ce qu'il pourrait faire en retour. À cause de ça, je ne peux rien faire. Il pose le contrat sur le bureau et le fait glisser à l'aide de son index jusqu'à moi. Je l'empoigne en veillant à ne pas le regarder. Je lis rapidement ce qu'il contient- je ne suis pas assez bête pour signer sans lire non-. Puis je signe à la fin a contre coeur. L'envie de lui planter ma plume en plein coeur me prends et je secoue la tête en me disant que je deviens comme lui : quelqu'un avec des pensées meurtrières, sauf qu'à la différence de lui, je n'ai rien fait de mal.

Il fait le tour du bureau et je le sens se placer à coté de moi, avant de se pencher sur la feuille de contrat. Je sens de nouveau son Eau de cologne m'envahir les narines. Juste ciel, il veut que je devienne barje.

— Je me disais.

Je le regarde en attendant la suite.

— Es-tu au courant que je ne suis plus comme avant ?

Je hausse les sourcils, il pense sérieusement que je sais de quoi il parle ? De son dégout pour les sangs de bourbe ? De son comportement arrogant et prétentieux ?

— Je ne suis plus le petit garçon qui à peur d'être dans une forêt interdite ou je ne sais quelle connerie.

Ben voyons, c'est ce qu'on va voir. Je sursaute en entendant ma porte s'ouvrir. Je suis choqué de l'attitude de ces gens, où ont-ils été éduquer ? On frappe normalement avant d'entrer. J'aperçois Drago Malefoy sourire. L'homme entre dans mon bureau et je me rends compte que c'est seulement monsieur Wall.

— Monsieur Wall, vous me voyez ravi de votre présence mais on frappe à la porte avant d'entrer ! M'exclamé-je

— Excusez-moi Madame la ministre. Dit-il en levant les mains en signe d'innocence. Je ne le ferai plus.

— Qu'est-ce qui vous amènes ?

Malefoy se place en face de lui pour lui faire une brève poignée de main. Ils se tournent tous deux en face de moi. Je me méfie d'eux et de leur regard malveillant.

— Granger, je suis l'associé de monsieur Wall.

Surprise, je fais un pas en arrière, alors ce pauvre con arrogant à reussi à trouver quelqu'un d"expert" pour pouvoir tuer des membres de sa famille à cause de trahison ?

— Ne me dites pas que Drago Malefoy tue des personnes de votre famille ?

— Je suis son associé mais je suis celui d'autres personnes aussi Granger, ce qui fait que je tue de multiples personnes.

— Par Dieu ! Hurlé-je

Je me prends mon visage entre les mains. Serait-ce une vaste blague ? Je ne crois pas, je suis complice d'un meurtre et l'homme à qui j'ai refusé mon aide est ici aujourd'hui et au final à cause de Drago Malefoy je dois les aider.

— Tu as réussi à m'embobiner ! dis-je en frappant Malefoy.

Il attrape violemment mon poignet et plante ses yeux gris dans les miens. Une décharge se fait sentir et je me défais de sa poigne.

— Harold, je vous prie d'excuser cette demoiselle, elle fera avec joie tout ce que je lui dirais.

J'ouvre ma bouche en grand, s'il croit que je vais lui obéir.

— Harold Wall, excuser mon impolitesse mais je ne ferais strictement rien qui puisse me mettre au tapis si jamais ça se révélais. Drago Malefoy est un criminel et bientôt vous aussi. Maintenant, je ne ferais plus rien pour aucun de vous deux, veuillez sortir de mon bureau.

D'un coup de baguette j'ouvre ma porte, et j'attends en tapant du pied qu'ils sortent tous deux. Je sais parfaitement dans quelle merde je viens de me fourrer, Drago Malefoy va me le faire payer ça, j'en suis sûre. Je sais qu'en plus de cette bêtise, j'ai signé le contrat qui stipule que je suis obligé de suivre ce que Malefoy fera mais il faudra qu'il me tue pour que je fasse quelque chose pour monsieur Wall. Je ne sais pas pourquoi, mais si j'accepte, je me sentirai faible d'avoir perdu ce combat. Seul Harold Wall s'en va, pour le blond, il se tourne face à moi, les sourcils froncer.

— Tu t'es cru intelligente peut-être ? Tu feras ce que je te dis de faire.

— Peut-être, mais je ne serais pas aussi obeïssante que ta chère épouse, et je ne ferais rien en rapport avec monsieur Wall, je lui ai refusé il y a quelques semaines de cela de l'aider. Ceci dit, vous êtes tous deux pareil, arrogant, manipulateur...

Un sourire en coin prend place sur ses fines lèvres.

— On dirait que tu aimes bien ça.

Je fais un pas en arrière,

— Non, j'aime les personnes franches, un peu moins sûre d'eux, qui font des blagues pourries et qui peuvent dire des choses insensées. Tu es loin d'être cette personne.

Il fronce les sourcils en faisant un sourire mauvais.

— T'en fais pas H, à mes côtés tu deviendras exactement ce que tu détestes.


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Hiiii encore un nouveau chapitre, vos avis ? Je sais qu'on est qu'au début et c'est pas le top au début mais je vais essayer de vite avancer.

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