Chapitre 25.2 : Famille

HEY,
Voici le dernier chapitre de cette fiction ( reste l'épilogue ). J'espère qu'il plaira tout autant que le reste. Désolé pour tous les fans de Ginny, qui ont souffert x) Mais bon j'essaye de me faire pardonner !

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D'ici, j'annonce quand je poste mes chapitres et les avancés ! Je peux aussi y parler de mes autres projets si on me le demande !

H E R M I O N E

Assise dans mon fauteuil près de la cheminée et de la fenêtre, je regarde dehors. Le teint livide, le moral au plus bas, je soupire. C'est comme ça depuis plus d'une semaine, où je n'ai voulu voir personne pas même mes enfants. Comme depuis quelque temps maintenant, il y a de la pluie, qui résonne en un bruit sourd contre ma fenêtre. Les escaliers se mettent à grincer et je sais d'avance que c'est Ron, il vient demander si je veux monter dormir auprès de lui, et sans qu'il ne le voit, une grimace de dégoût prend place sur mes lèvres. Je n'ai plus envie de faire semblant, je l'ai trompé avec Drago et depuis, nous n'avons pas eu de rapports sexuels et je les évite constamment. Il repart en comprenant que je ne viendrais pas dormir encore, je préfère rester ici à contempler le ciel qui a quelques nuances de bleu-noir, bleu clair. Les medicomages disent que je dois me reposer, mais je fais tout l'inverse. J'ai eu d'abord du mal à comprendre que mon coeur était arrêter et qu'ils ont réussi à le faire repartir à l'aide de potion, je fais partie des chanceux disent-ils. Sauf que j'avais bel et bien voulu partir dans l'au-delà, sans aucune trace de culpabilité envers ma famille, et en y repensant, j'étais sûrement dans un état de stress. Appart quelques marques sur mes poignets dû aux cordes magiques, et quelques dommages sur mon coeur, je n'avais pas eu grand chose - mais c'était déjà suffisant -. Je me demande comment ce serait passé le reste de la vie des autres si j'y étais resté. Je soupire une énième fois et je prends doucement ma tisane chaude. Cela fait une semaine que je rêvasse au bord de cette fichu fenêtre, pleurant la mort de Ginny parfois aussi. Les obsèques sont dans deux jours et je ne suis pas prête pour assister à ça. Je revois encore ses doux yeux bleus accrochés aux miens sur ce parquet de cette maudite salle. Sa chevelure flamme flamboyante qui la rendait sexy, non, jamais je ne l'oublierais et je ne suis pas prête. Mon petit coeur est brisé de nouveau, moins intensément que cette maudite guerre, mais il l'est tout de même. J'aperçois au loin un éclair foudroyant traversé le ciel bleu nuit, l'illuminant légèrement. Il est presque deux heures du matin et pourtant, je pense à rester ici, faire une nuit blanche, me torturer l'esprit. Albus est dévasté par la mort de sa mère et plus je pense à lui, plus j'en viens à penser à Scorpius et à ce que m'a dit Malefoy dessus. Trop de choses viennent s'entrechoquer, me rendant folle. Je me mets à me demander ce que fait Drago. Malefoy ou Drago ? Après tout, il m'appelle bien par mon prénom. Cette colère que j'avais envers lui est plutôt en phase de déclin, j'ai voulu l'aider, j'ai vu qu'il était torturé, sous emprise, mais à cette finalité, est-il méchant ? Depuis le début, c'est un criminel, il a fait tant de choses qui pourrait le mener tout droit à Azkaban, c'est purement égoïste. Mais d'un côté, s'il fait cela, c'est pour se libérer de cette magie noire. Tout est confus, et même si j'ai voulu le tuer, le trucider et autre, je me demande quel aurait été mon état si Drago avait été tuer. Néanmoins, je ne lui pardonne pas pour autant, il aurait pu m'en parler et nous aurions pu trouver une solution.

Deux coups sont frappés à la porte, me faisant sursauté.

Je me lève tant bien que mal, encore courbaturer, et je me dirige vers ma porte avec méfiance. Qui peut venir ici à une heure du matin par un temps pareil ? Pour mon cerveau, il n'y avait que Drago pour faire une telle chose. Mais lorsque j'ouvre enfin la porte, ce n'est pas lui qui apparaît, mais son fils. J'ai un mouvement de recul quand j'aperçois l'état pitoyable dans lequel il est. Son teint est d'autant plus livide que le mien, les larmes continuent de couler sur ses douces joues blanches, à moins que ce ne soit que de la pluie, son corps et ses cheveux sont totalement trempé. Je ne réfléchis même pas une seule seconde avant de l'attirer à l'intérieur pour le mettre au chaud.

— Bon dieu Scorpius, qu'est-ce que tu fais ici, à cette heure, par ce temps ?

Il ne répond pas et cette fois-ci, j'entends un sanglot s'émaner de sa gorge. Scorpius s'accroche à moi désespérément.

— S'il vous plaît, rendez le heureux, aider-moi, aider-le... je savais qu'il allait devoir faire cette connerie mais il avait pas le choix je vous le jure, c'était ça ou il me tuait, ou il vous tuait !

De plus en plus, ses bras serrent mon corps, me glaçant instantanément. Je sens son tremblement, je sens presque son coeur battre à une vitesse anormale.

— Eh... du calme.

— Non ! Il... je le sais, il ne pense qu'à vous et à toutes ses bêtises, il s'en rend malade, il s'en rend alcoolique... il est tout seul, aider-le... vous l'aimez, je le sais... et-et je veux juste une nouvelle famille... je vous aimes...

Complètement abasourdi, mon coeur se fissure en quelques morceaux et sans que je puisse m'en empêcher, des larmes s'emparent de mes yeux et de ma vision. Comment dire non à un enfant si innocent ? Je regarde en direction des escaliers, par peur que Ron débarque. Puis je l'emmène à la cuisine avant de fermer la porte.

— Explique-moi le problème, je n'arrive pas à te comprendre bien.

Le blond renifle et me regarde droit dans les yeux. Pour la première fois, je remarque qu'il a exactement les mêmes yeux que son père et qu'ils sont déstabilisant.

— Il est devenu alcoolique à cause de tout ça, il est encore saoul à penser à Astoria. Il la tellement aimer, il était tellement dévasté... Vous êtes la seule, vous avez réussi par une manière inconnue à vous introduire dans sa carapace et à le toucher. Le Drago impassible n'est plus là, le sentimentale est arrivé. Vous savez aussi bien que moi qu'il commence à développer de forts sentiments pour vous. Il est mal, je ne veux pas voir mon père comme ça, sur qui je vais compter...? Ma mère n'est plus là, je ne peux pas vivre sans lui, je vous en supplie. Je savais tout et si Blaise et Ginny ont su, c'est grâce à moi...

Encore une fois, de simples mots réussissent à atteindre mon cœur. Malgré les fautes du blond, je ne peux pas le laisser dans une misère incroyable, je ne veux pas laisser Scorpius souffrir. Je le prends dans mes bras pour essayer de le calmer, mais il se met à paniquer et me supplie de nouveau tout en tremblotant. Ses yeux révèlent une vraie peur, ils révèlent aussi son manque d'amour, de présence maternelle. Il a quinze ans et ne devrait pas subir ces histoires d'adultes.

— Tu veux rester dormir ici ?

— Seulement si vous allez le voir...

— Je vais y aller.

— Vous me le promettez ?

— Je te le promets.

C'est avec mon pouce que je nettoie ses dernières larmes et lui embrasse le front avant de me changer d'un coup de baguette. Je croise les doigts pour que Ron ne fasse pas toute une histoire sur la présence de Scorpius ni de mon absence. Je me torture de nouveau le cerveau, quel monstre, je suis de faire ça à son mari ? Mon coeur se serre devant cet acte impardonnable, j'ai tout fait, absolument tout et Ron ne me le pardonnera jamais. Lorsque je débarque devant le manoir, à peine deux minutes dehors que je suis déjà trempée. Je m'avance et frappe un coup avant de me rendre compte que la porte est ouverte. La maison est plongée dans le noir, me donnant la chair de poule et la première chose que je fais, c'est d'allumer. Je m'apprête à l'appeler quand je le vois, recroquevillé dans un coin du salon, un verre à la main. C'est donc vrai, il est devenu alcoolique, ou est-il juste saoul pour la soirée ? Encore une fois mon coeur se déchire de nouveau en voyant son visage meurtris, le même que celui de Scorpius. Sans aucun mot, je m'accroupis difficilement et pose ma main sur sa joue. Mais il la rejette avant d'essayer de se lever en me poussant, il n'y arrive pas.

— Va t'en. Dit il en se cachant

— Oh toi et ta fierté par tous les diables !

Je lui enlève des mains l'alcool et je lui envoie une gifle qui le fait réagir directement. Il se redresse et m'envoie un regard noir.

— Ça ne va pas non ?! Espèce de salope.

Je lui envoie une deuxième gifle pour l'insulte et cette fois-ci, je prends la parole.

— Premièrement, tu vas lever ton cul et te passer sous la douche, deuxièmement, tu vas arrêter cet alcool pourri. Troisièmement, tu as mérité ces deux gifles, l'une pour tout ce que tu as fait et l'autre pour l'insulte. Quatrièmement, si je suis ici, c'est pour t'aider toi et Scorpius et si je dois te laver parce que tu pues l'alcool, ce n'est pas un problème.

Le blond me regarde et ne dit rien. Je l'aide à se relever tant bien que mal et je commence à l'emmener vers une salle de bain.

— J'ai tellement eu peur que tu crèves.

Charmant.

Eh bien non je suis vivante et auprès de toi.

— Je me suis déjà lavé, je le ferais demain Hermione.

Je lève les yeux au ciel et le laisse s'asseoir sur le canapé. Je prends place à ses côtés et pose ma main sur son épaule. Son t-shirt gris est trempé lui aussi et je me demande comment il fait pour ne pas tomber malade. Dans un mouvement de désespoir, il se tourne et me prend dans ses bras. Je fais abstraction de la mauvaise odeur et ferme les yeux pour le serrer en retour.

— T-tu m'aime ? Je ne suis pas un monstre ?

Non... c'est plutôt moi le monstre...

— Je t'aime pour ce que tu es. Chuchoté-Je

Il me prend la nuque pour scellés ses lèvres aux miennes. C'est un acte passionné, durant lequel nos lèvres se touchent, nos langues se caressent et nos salives se mélangent. Ses dents mordillent ma lèvre inférieure et sa langue se fraie un chemin pour chatouiller la mienne. Bon dieu que ça m'avait manquer, cette sensation de chaleur, d'excitation... Mes mains s'agrippent à sa chevelure et d'un mouvement expert, je passe sur ses genoux. Nos langues se caressent toujours tandis que ses mains commencent doucement à descendre.

— Non. Pas ce soir, j'ai mes règles et tu es complètement saoul.

Pour toute réponse, il grogne.

— Par contre c'est non négociable, tu vas prendre une douche.

— Tu gâche le moment.

Il scelle de nouveau ses lèvres aux miennes pour me donner encore cette chaleur abondante. Comme toujours, je ne pense plus à rien en sa présence, ni à Ron, ni à mes enfants, ni même à Ginny. C'est comme si, j'avais enfin trouvé la personne qui me correspondait. Celle qui me ferait vibrer davantage, découvrir de nouvelles choses... c'est comme une libération de moi-même, je peux enfin enlever ce masque, je peux enfin être moi. Je ne peux plus renier tout ce que j'ai pu ressentir durant nos missions, durant tout le reste, c'est beaucoup trop puissant. Mais... comment gérer deux hommes, deux familles différentes et trois enfants ?

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