8.
Soren partit, laissant son petit ami planté là. Elle se dirigea vers l'administration. Lorsqu'elle arriva devant la porte du bureau du proviseur, Zayn refermait la porte.
- Salut ?
- Salut. Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je voulais essayer de plaider ta cause.
- Ma cause ? Tu te fous de ma gueule ?
- Non.
- Et pourquoi est-ce que tu voudrais plaider ma cause ? On n'est pas ami toi et moi.
- C'est vrai mais je me sens un peu responsable des conneries de mon mec.
- Oui bien sûr ! Zayn se mit à rire. Et tu es aussi responsable de la misère dans le monde et de toutes les catastrophes planétaires peut-être, non ? Non mais arrête de vouloir sauver tout le monde Soren.
- Pourquoi ?
- Parce-qu'il y a des gens qui ne méritent pas d'être sauvés.
- Je ne suis pas d'accord.
- Nous ne pourrons jamais nous entendre. On est bien trop différents.
- C'est vrai.
- J'imagine que ton mec t'as raconté ce que je lui avais dit.
- Oui.
- Et malgré ça tu veux m'aider ? Après que je lui aie dit que je voulais faire tout mon possible pour te mettre dans mon lit ; te faire gémir comme jamais il ne pourrait le faire et te jeter ensuite ?
- Il faut croire que je suis maso.
- (rire) Je pense que tu es tout un tas de choses, mais maso certainement pas. Il y a autre chose mais j'ignore encore quoi. En tout cas laisse tomber va, je vais me débrouiller seul avec le proviseur. Allez ciao.
- Au revoir Zayn.
************
A la pause de midi, Zayn et ses amis déjeunaient dans l'herbe derrière le gymnase. Zayn leur racontait son entrevue avec le proviseur et sa discussion avec Soren.
H : Qu'est-ce que tu crois qu'elle foutait là ?
Z : Je ne sais pas.
N : Tu as dit qu'elle voulait t'aider ? Pourquoi tu as refusé alors ? Si tu te fais virer on fait quoi ?
Li : Il a raison, tu n'as pas pensé à la bande avant d'aller provoquer Stenson. A quoi tu pensais bordel ?
Z : C'est bon là vous avez fini ? Je sais bien que j'ai déconné. Le proviseur ne va pas me faire de cadeau. Je suis bon pour l'exclusion cette fois.
VOTRE ATTENTION S'IL VOUS PLAIT ! MONSIEUR ZAYN MALIK EST ATTENDU DANS LE BUREAU DU PROVISEUR ! MONSIEUR MALIK !
H : Putain c'est la merde !
Z : A tout à l'heure les gars.
*************
- Monsieur Malik, installez-vous.
- J'imagine que vous avez pris votre décision. Je viderai mon casier après les cours et je....
- Zayn ! Vous avez une chance insolente, j'espère que vous le savez.
- Pourquoi ?
- Quelqu'un est venu plaider votre cause et m'a fait une ultime proposition pour tenter de vous racheter et j'ai accepté.
- Qui et pourquoi ?
- Je commencerai par le pourquoi. Et bien, cette personne qui vous veut du bien, de toute évidence, a proposé de vous donner des cours pour améliorer vos résultats et j'ai décidé que si vous obteniez un B minimum dans toutes les matières sur le prochain trimestre je reconsidèrerais votre scolarité chez nous.
- Et qui a plaidé ma cause ?
- Soren Nolan. Elle s'est proposée pour vous donner des cours. Vous n'avez pas le choix Zayn. C'est soit ça, soit l'exclusion immédiate.
- Je n'ai donc pas le choix. Je suppose que je dois la remercier.
- Ce serait la moindre des choses en effet. Sur ce, vous avez du pain sur la planche, je ne vous retiens pas.
Zayn n'en revenait toujours pas. Comment devait-il prendre toutes les attentions de Soren à son égard ? Lui qui d'habitude était sûr de lui ; vantard, il se sentait presque intimidé. Il sentait au fond de lui que cette fille n'a pas un mauvais fond et qu'il n'a rien à craindre, mais sa position de chef de gang et ces incertitudes concernant les Sharks ne lui permettent pas de baisser la garde. Il avait la ferme intention de lui faire comprendre qu'elle devait arrêter de chercher à l'aider et qu'elle devait rester de son côté. Il l'aperçut sur un banc, toujours les écouteurs dans les oreilles et un carnet sur les genoux. Dès qu'il la vit, son assurance le quitta.
- Pourquoi tu es allé voir le proviseur ?
- Oh mais de rien Zayn, c'est toujours un plaisir de te rendre service.
- Réponds moi.
- Je ne voulais pas que tu te fasses renvoyer pour une provocation qui est venue de Lucas à la base.
- C'est tout ?
- Oui c'est tout.
- Tu n'avais aucune raison de me venir en aide. Je n'ai pas arrêté de te rendre responsable de l'arrivée de Stenson chez les Sharks. Je t'envoie chier à la moindre occasion et toi tu veux m'aider. Pourquoi ?
- Parce-que tout le monde a droit à une seconde chance, même les délinquants dans ton genre.
- Soit tu es trop naïve, soit tu es totalement stupide.
- Peut-être en effet. Cependant tu n'arriveras pas à me faire regretter mon geste Zayn.
- Tu devrais me haïr pour tout ce que je t'ai dit sur ton frère et surtout pour la manière dont je t'ai balancé ça l'autre soir. Tu devrais m'insulter ; me fusiller du regard ; demander à ton mec de me défoncer la gueule, n'importe quoi mais pas ça. Pas me filer un coup de main.
- Tu te poses trop de question je crois. Profites de la porte de sortie qui t'es donné et continue à vivre.
- De toute façon le proviseur ne me lâchera pas aussi facilement. Comment on s'organise pour les cours ? On va chez toi ?
- Heu, non....ce n'est pas....pas une bonne idée. On peut faire ça après les cours et rester au lycée.
- Pffff, rester au bahut plus que le temps nécessaire ça me tente pas trop. On peut aller chez moi.
- Bon d'accord. On commence demain ?
- Ca marche. Chez moi à 18h ?
- D'accord. A demain Zayn.
- Salut.
De retour chez elle, Soren se dirigea dans la cuisine pour préparer le repas. Ses parents n'étaient pas rentrés et n'avaient pas laissés de mot sur la table pour l'informer où ils allaient. Soren commençait à avoir l'habitude de faire partie des meubles. Elle n'y prêtait même plus attention. Elle s'installa sur la table du salon pour faire ses devoirs pendant que le repas cuisait. A 19h, elle mit le couvert pour trois à la cuisine. Au fond d'elle-même, elle continuait d'espérer que les choses puissent rentrer dans l'ordre dans sa famille. Elle espérait encore que ses parents finiraient par remarquer sa présence et se rendre compte qu'ils avaient encore une fille qui a besoin d'eux. Elle se donnait du mal pour être une fille presque parfaite avec de bons résultats scolaires ; un comportement exemplaire et un avenir tout tracé. Toutefois, son cœur était perdu et vide. Elle n'avait plus goût à rien. Elle sauvait les apparences et ne laissait rien paraître car elle n'avait pas envie que les gens la prennent en pitié. Elle voulait vivre comme si tout était normal et comme si rien n'avait changé. Elle avait besoin de se créer une vie quasi parfaite à laquelle se raccrocher quand tout dérape.
Une fois son repas englouti, elle fit la vaisselle en prenant soin de laisser les assiettes pour ses parents sur la table. Elle monta dans sa chambre pour téléphoner à Amandine. Les jeunes filles avaient instauré ce petit rituel quotidien qui leur permettait de se tenir toujours informées des derniers potins.
Am : Coucou So', ça va ?
- Mes parents ne sont toujours pas là.
- Tu devrais arrêter de te prendre la tête pour eux. Vis ta vie.
- Mais ce sont mes parents et j'ai envie qu'ils soient fiers de moi et qu'ils remarquent les efforts que je fais.
- Tu te bats contre des moulins à vent là So'.
- Je sais mais je n'ai pas envie de baisser les bras maintenant. Imagine qu'ils apprennent la vérité à propos de mon frère ? Ils ne s'en remettront pas.
- Là c'est surtout toi qui ne t'en remets pas. Au lieu de t'inquiéter pour le reste du monde, commence par penser à toi.
- Je devrais faire ça je sais bien mais je n'y arrive pas.
- Il faut que tu baisses un peu la garde ma biche.
- Hors de question. Baisser la garde ça voudrait dire accepter tout ce qu'il se passe dans ma vie et laisser les choses se faire. Je m'y refuse. Je veux que ma vie reprenne son cours et je veux pouvoir soutenir mes parents et être présente pour le jour où ils sortiront de leur torpeur.
- Et si ça dure encore des années ? Tu comptes gâcher ta vie pour eux ?
- Mais ce sont mes parents. Même si je partais vivre à l'autre bout du monde ils resteraient mes parents et je continuerais à me préoccuper d'eux.
- Tu as bien du mérite. Au fait, qu'est-ce que tu es allé faire chez le proviseur ce matin ?
- J'ai donné un petit coup de main à Zayn.
- A Malik ? En quel honneur ?
- C'est Lucas qui l'a provoqué il ne méritait pas d'être exclus.
- Vu la façon dont il traite tout le monde je l'aurais laissé crever dans son coin moi.
- Tu es trop rancunière c'est pour ça.
- Oui rancunière et fière de l'être. Dis-moi.
- Oui ?
- Si jamais tu as l'occasion de pouvoir échanger plus de trois mots avec Malik, est-ce que tu pourrais te rencarder à propos de son pote le blondinet ?
- Tu craques sur l'irlandais ? Sérieux ?
- Il est trop craquant je trouve.
- Pourquoi tu n'irais pas lui parler directement ?
- Pas envie de me faire rembarrer.
- Toi je te jure !
- Tu veux bien alors ?
- Je verrai ce que je peux faire.
- Merci je t'adore So'. Bon je vais te laisser je vais me coucher.
- Bonne nuit.
**************
Le lendemain matin, Soren fut réveillée par le klaxon d'une voiture, visiblement garée devant sa maison. Elle ouvrit péniblement les yeux. Ce matin le soleil perçait déjà à travers les fenêtres. Au quatrième coup de klaxon, elle ouvrit la fenêtre et se pencha pour voir qui avait décidé de la harceler de bon matin, un samedi. Mike était tranquillement appuyé sur la portière avant gauche de sa voiture. Il arborait un sourire satisfait.
- Salut So', bien dormi ?
- Mike ? Qu'est-ce que tu fiches ici aussi tôt ?
- Je passais voir tes parents mais apparemment tu es toute seule aujourd'hui.
- Comme d'habitude. Je descends t'ouvrir.
Mike s'installa à la table de la cuisine pendant que Soren préparait le café. Elle avait tout juste eu le temps d'enfiler un vieux jogging et un débardeur rose. Elle s'était négligemment attaché les cheveux en un chignon tombant.
- Excuses-moi de t'avoir tirée du lit. Où sont tes parents ?
- C'est rien, t'inquiètes pas. Je ne sais pas où ils sont. On ne se parle quasiment pas.
- J'ai vu la dernière fois. C'est pas génial comme ambiance.
- Je prends sur moi.
- Tu ne tiendras pas longtemps comme ça. Est-ce que tu invites tes amis parfois ?
- Mes amis ? Non, personne ne passera le pas de cette porte tant que mes parents seront dans cet état-là. J'arrive très bien à noyer le poisson quand on me pose des questions sur eux.
- Même Amandine ne vient plus ?
- On se voit surtout chez elle. Je la comprends en même temps.
- Et ton Lucas ? Il a déjà rencontré tes parents quand même ?
- Ils se sont croisés une fois ou deux au lycée pour les rares réunions auxquelles mes parents se donnent la peine d'aller.
- Il ne te pose pas trop de question ?
- Non. Il n'est pas curieux de nature.
- Je me fais du souci pour toi. La dernière fois que je suis venue chez toi tes parents se sont vraiment mal comportés. J'en suis vraiment désolé. Où est-ce que tu es allé ce soir-là ?
- Je suis allée à une fête.
- Tu t'es amusée ?
- Même pas... j'ai pas osé entrer dans la maison, je suis restée dehors, un peu en retrait.
- Soren.
- La seule personne à qui j'ai parlé ce soir-là c'est Zayn Malik.
- Sérieux ? Est-ce qu'il a été agressif ? Il t'a menacé ? Qu'est-ce qu'il t'a dit ?
- Pourquoi tu paniques comme ça Mike ? Il ne s'est rien passé. On a parlé.
- Ah, tant mieux alors.
- Pourquoi est-ce que Zayn devrait me menacer ou être agressif ?
- Pour rien. Lui et sa bande ne sont pas des gens fréquentables.
- Tu me caches quelque chose Mike, je le sens.
- So', Sharks et Squals sont rivaux et toi tu sors avec le leader des Sharks. Malik et ses toutous n'ont pas besoin de plus pour s'en prendre à toi.
- Personnellement je ne le vois pas comme une menace. D'ailleurs je dois lui filer un coup de main pour les cours aujourd'hui.
- T'es sérieuse ?
- Oui.
- Et tu dois le voir où ?
- Chez lui.
- Je t'interdis d'y aller.
- Mike, arrête s'il te plaît. Ca va aller je te dis. S'il y a le moindre problème je t'appelle, ça te va ?
- Tu me le promets ?
- Promis.
- D'acc. Bon je vais y aller. Prends soin de toi jolie Soren.
- Toi aussi.
*************
Ce même samedi matin, Zayn s'était levé de bonne heure pour préparer le petit déjeuner à ses deux petites sœurs, Walihya et Safaa pendant que ses parents étaient partis au supermarché. Il aida Safaa à s'habiller et à faire ses devoirs. Ses parents rentrèrent vers 11h.
- Les enfants ! on est rentré !
- Salut !
- Zayn ! où sont tes sœurs ?
- Walihya est partie chez sa copine pour le week-end et Safaa joue dans sa chambre.
- Et toi qu'est-ce que tu fais en cuisine ?
- Je prépare du poulet tandoori.
- C'est gentil ça mon chéri.
- M'man, tout à l'heure, je dois réviser avec une fille de ma classe. Elle doit venir à la maison.
- Toi tu vas réviser ? Les miracles existent ?
- Non Trisha ne rêve pas trop. Zayn risque l'exclusion définitive s'il ne rapporte pas de « B » dans toutes les matières d'ici la fin du deuxième trimestre. N'est-ce pas Zayn.
- Zayn ! c'est vrai ce que dit ton père ?
- Oui.
- Et on peut savoir pourquoi tu ne nous l'as pas dit tout de suite ?
- J'ai une solution pour arranger les choses alors je voulais pas vous faire criser pour rien.
- NOUS FAIRE CRISER POUR RIEN ? TU TE FOUS DE NOUS ZAYN ?
- Trish', ça ne sert à rien de s'énerver. Ce qui est fait est fait. Heureusement que le lycée m'a téléphoné jeudi pour m'informer que Zayn devait respecter ses heures de soutien avec sa camarade de classe.
- Je suis désolée M'man. Je vais vraiment faire des efforts cette fois.
- Tu nous a fait le coup tellement de fois Zayn. Ta mère et moi nous n'avons plus confiance en toi. Je n'ai plus envie de réparer tes conneries ni de passer mon temps à me mettre la rate au court-bouillon parce-que je ne sais pas où tu es, ni ce que tu fais.
- Je sais P'pa, tu m'as assez répété que je n'étais pas à la hauteur de tes attentes. Je sais bien que je te déçois.
- Zayn, nous n'avons plus confiance en toi. Fais ce que tu veux de ta vie, cela ne nous intéresse plus. Fais ce que tu veux de ta vie, gâche la si tu veux. Débrouilles-toi, je....
Soren venait d'arriver dans l'embrasure de la porte-fenêtres des Malik. Elle fut stoppée dans son geste lorsqu'elle entendit les voix s'élever. Le père de Zayn l'aperçut et marqua un temps d'arrêt.
- Bonj...Bonjour, excusez-moi je ne voulais pas paraître indiscrète. Je peux....
- Non, non, entre. Tu dois être la camarade de classe de Zayn.
- Heu oui. Je m'appelle Soren. Enchantée.
- Enchanté également, je suis le père de Zayn.
- Et moi, sa mère. Mais appelles moi Trish'.
- D'accord.
- Simple curiosité, comment se fait-il que l'on t'ait obligée à aider Zayn ?
- Personne ne m'a forcé Monsieur. Zayn a été accusé à tort par la faute de mon crétin de copain. Je ne trouvais pas ça juste qu'il soit exclus pour ça.
- Zayn n'est pas vraiment un élève modèle, il a du provoquer ton copain.
- Je vous assure que non. Lucas n'est pas mal dans le genre provocateur.
- Hmm.
- En tout cas, c'est vraiment gentil à toi de l'aider. J'espère que Zayn finira par en prendre de la graine, parce-que lui, mis à part ses potes et les filles il n'y a pas grand-chose qui l'intéresse.
*********
Les parents de Zayn invitèrent Soren à rejoindre leur fils à l'étage pour commencer les révisions. Elle monta les marches lentement. Elle sentait un stress l'envahir. Elle ne connaissait pas très bien Zayn, mais elle savait qu'il n'était pas facile à approcher. Elle se demandait s'il allait vraiment coopérer. Quand elle arriva devant la chambre du métisse, la porte était entrouverte. Zayn était assis sur son lit, dos à la porte. Il pianotait sur son portable, sans faire attention à ce qui l'entourait. Soren frappa doucement à la porte pour marquer sa présence au jeune homme. Zayn eut un léger sursaut et se tourna en direction de la porte. Son regard croisa celui de la jeune fille. Les deux adolescents se regardèrent un instant.
- Pourquoi tu as pris ma défense ? Devant le proviseur et devant mes parents ?
- Parce-que tu es innocent.
Zayn eut un petit rire ironique.
- Innocent ? Je pense que c'est le dernier mot qui me corresponde. Depuis que nos routes se sont croisées je ne fais que te repousser et d'essayer de te faire comprendre que tu dois m'éviter pour ton bien et toi tu persistes.
- Je n'ai jamais obtenu de réponses à mes questions et il n'y a que moi qui puisse décider de ce qui est bon pour moi ou non. Mais je te remercie pour ta considération Zayn.
- Tu veux vraiment filer des cours au mec qui est certainement responsable de la mort de ton frère ? T'es sérieuse Soren?
- J'ai besoin de comprendre qui il était et pourquoi il est mort. Je ne te demande ni compassion, ni traitement de faveur, ni réconfort. Juste des éléments de réponse. Est-ce que c'est trop demandé même pour un chef de gang ?
- A quoi ça va te servir de comprendre ? Ca ne le ramènera pas.
- Je le sais, mais quand ta vie vole en éclats et que tu te rends compte que tout ce que tu prenais pour acquis n'est en fait que pure hypocrisie, tu as besoin de comprendre comment et pourquoi un membre de ta famille, à qui tu aurais pu confier ta vie, t'as menti pendant des années.
- Je n'aurai pas les réponses que tu attends Soren. Tout ce que je peux te dire c'est que mon gang et celui de ton frère ont toujours été opposés.
- Vous me prenez vraiment tous pour une conne. C'était une mauvaise idée de passer chez toi. On révisera uniquement au lycée et je ne te poserai plus jamais aucune question, puisqu'apparemment, même toi, tu pratiques la langue de bois. Je pensais que tu avais au moins une qualité, Zayn Malik, celle d'être honnête, même si la vérité peut faire mal.
Soren partit sans se retourner, laissant Zayn perplexe. Le jeune homme continuait de fixer la porte. Jamais personne ne s'était adressé à lui de cette façon. Jamais on ne lui avait tenu tête. Il ne savait pas comment réagir face à elle. Il repensait à sa prise de tête avec Lucas. Décidément, Soren et lui n'ont vraiment rien à faire ensemble. Ils sont comme l'eau et l'huile ; le jour et la nuit ; les anges et les démons.
Voilà la suite!!!!!!!!!!! Merci à ceux et celles qui liront, voteront et commenteront!!!!!!!!!!!!!!
HAVE FUN GUYS
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