📚 L'Interview de l'Oncle Stan
Attention : Je suis obligé de spoiler pour parler de cette œuvre. Je tâcherai d'en dire le moins possible, mais, dans l'absolu, je vous recommande de ne lire que la conclusion. Ou – mieux ! – d'aller lire cette nouvelle et de revenir sur cette critique après ;)
Navré pour ce petit temps d'absence, Monsieur Loyal a essuyé quelques ennuis judiciaire suite à une bête erreur de déclaration pour la licence IV du Watt Club. Le souci étant réglé, il a pu relancer la lecture de vos œuvres.
On se retrouve avec L'Interview de l'Oncle Stan.
Résumé : Stanislas Onieva, dit l'Oncle, est une figure emblématique de son quartier. Ancien taulard, il s'est rangé et coule une vie paisible partagée entre bonne chair et bonne chère dans le bistrot de sa sœur. Jusqu'au jour où des policiers viennent le coffrer pour le meurtre de la sénatrice Daniela Médina. L'Oncle clame son innocence, mais se résigne. Il accepte d'être incarcéré en échange d'une interview.
Mais que vois-je ? Une histoire mêlant réflexions sociétales, enquête policière et nous brossant le tableau d'un New York corrompu et à l'ancienne ?
J'attendais beaucoup de cette nouvelle. Même si je me suis fait quelques nœuds dans le cerveau en lisant le début, je me disais « force-toi, l'intrigue a l'air de valoir le coup ! »
Et effectivement, l'idée est géniale ! ... Mais j'ai trouvé que l'exécution ne lui rendait pas justice.
Donc je suis désolé, Daymiss, si je ne dis pas que des trucs agréables. J'ai vraiment eu un ressenti contrasté dans cette lecture avec du très très bon d'un côté, et du moins bon par ailleurs. Si je tiens à relever ce qui m'a moins plu, c'est parce que je suis convaincu du potentiel de cette nouvelle. Elle a vraiment les moyens de passer de « bonne idée » à « pépite » avec un petit coup de peinture.
L'écriture :
Déjà, notons l'effort. J'ai bien vu que tu avais réfléchi, recherché tes tournures pour qu'elles aient un impact. Il y avait plusieurs moments où ça marchait bien, comme lors des descriptions de certains personnages qui leur façonnaient une personnalité rien qu'avec leur attitude. Ce que j'ai trouvé le plus efficace, c'était tes phrases simples !
« Un costume sur mesure, deux cigares et une vieille platine vinyle...
Des caprices de condamnés pour l'enquêtrice, des rêves de gosses pour moi. »
> Structure en miroir pour mettre en exergue le jeu d'opposition. Concis, efficace.
Ici, un passage plus long :
> On peut trouver dommageable l'enchaînement des verbes « être ». Perso, j'ai trouvé ça pertinent : ça donne un côté haché, une énumération qui nous embarque comme l'Oncle Stan se fait traîner dans son fourgon. Donc de la simplicité, mais de la simplicité qui a du sens ! Puis, cette phrase de conclusion : « Ils vont m'entendre ». On a toute une description de l'Oncle qui se voit privé de liberté, sous bonne garde entre les voitures, les caméras... Et juste à la fin, ce petit « Ils vont m'entendre » qui témoigne de ses illusions, de son déni, presque, face à la réalité carcérale, c'était parfait ! (alors, je sais, spoil, la fin tout ça, mais à ce moment-là du récit, on s'imagine encore qu'il va prendre cher, donc pour moi c'était très poignant.)
On retrouve encore cet effet longue description qui se conclut par une phrase brève ici :
> La pluie, l'annonce d'un orage, peut aussi être comprise au sens symbolique, dans la mesure où l'Oncle espère chambouler les esprits avec cette interview qu'il s'apprête à donner.
> Petit jeu de contraste sympa entre le fait de le vouvoyer tout en racontant des horreurs ;)
Globalement, c'est ces passages où tu as su rester simple qui fonctionnaient très bien, pour moi. Par contre, quand l'écriture commençait à vouloir se complexifier, j'avais un peu l'impression d'assister à un numéro de funambulisme. D'autant plus que la syntaxe partait en vacances xD
Les fautes d'orthographe ou d'accords ne me gênent pas trop parce que ça n'altère pas le sens, par contre une phrase où les mots ne s'emboîtent pas correctement, où un mauvais pronom est employé, où un mot est utilisé à contresens... ça oblige le lecteur à relire pour interpréter ce que tu as vraiment voulu marquer.
> « affecte de se reculer », je vois pas. À côté de ça, il y a « ce mépris s'adresse à elle-même » qui est très bon, mais le fait d'avoir buté avant m'a empêché d'apprécier la suite.
« Réajustant soigneusement ma veste, j'avance la tête avec précaution et me contente de regarder à travers la vitre : mes yeux durent le plaisir de voir ces tons flamboyants égayer les journées grisonnantes. »
> Je l'avais noté parce que je ne comprenais pas du tout le « mes yeux durent », mais maintenant que je l'écris, je pense que tu as voulu dire « eurent ».
Dans ces exemples, il s'agit de fautes faciles à corriger. Le truc qui m'a vraiment ralenti dans ma lecture, c'est la construction de certaines phrases. Beaucoup de compléments, de subordonnées qui n'allaient pas toujours avec le sujet initial...
> La phrase « Sans compter que... » compte 4 propositions (que/pourquoi/que/qui) en 20 mots. Autant te dire que quand on arrive à la fin, on sait pu de quoi on parlait. J'avais régulièrement cet effet (que je vais baptiser l'effet « tchou-tchou » parce que j'aime bien inventer des noms idiots) d'empilement dans les phrases ; un peu comme un ferrovipathe qui aurait casé tous les wagons de sa collection derrière une seule locomotive. In fine, elle peine à avancer.
Je ne fais pas un relevé exhaustif (parce que je voulais me concentrer sur les bons extraits), mais de manière générale, je pense qu'il y a vraiment un travail de réécriture à faire sur les longues phrases. Une longue phrase, ça peut être top si ce qu'elle raconte justifie la taille, si elle est bien constituée, bien équilibrée. J'ai souvent eu l'impression que tes phrases étaient longues parce que tu essayais de dire un truc simple de manière alambiquée.
Il y avait aussi de nombreux adverbes. C'est un conseil d'écriture qui revient souvent dans les podcasts ou dans les livres de critiques à la con d'un certain Monsieur Loyal : éviter les adverbes en « -ment ». Je ne suis pas pour les bannir, ils ont leur utilité. Mais c'est vrai qu'il vaut mieux en faire un usage parcimonieux et les employer seulement lorsque c'est nécessaire (oui, je viens d'en caser un alors que c'était pas « nécessaire », mais il m'a servi à insister, à appuyer le propos ! ... Bref, je ne suis pas un exemple. Faites ce que je dis, pas ce que je fais.)
Je vais arrêter là sur la forme. Je ne veux pas non plus te miner : il y avait vraiment du bon par ailleurs ! Donc je suis persuadé qu'avec une bonne réécriture, il n'y paraîtra plus. N'hésite pas à t'aider d'Antidote. Ce logiciel n'est pas seulement utile pour chasser les fautes d'orthographe, il analyse les phrases et repère les « ruptures » (soucis de syntaxe), les adverbes et les répétitions.
Nous allons donc pouvoir parler du plus intéressant : le fond.
Je vois ce que t'as essayé de faire ; l'idée était très intelligente. Le roman veut nous faire croire qu'on va parler d'une erreur judiciaire, d'un complot, de l'injustice, de la réhabilitation d'un personnage... Non. Le sujet, c'est l'Interview de l'Oncle Stan.
Et sur le concept de faire passer un message à grande échelle à partir d'une histoire, d'un cas, d'un exemple : j'approuve totalement.
Malheureusement, je trouve que ça aurait pu – dû – être beaucoup plus fin.
L'Oncle s'érige en donneur de leçon, il le dit à la fin : son but, c'est mettre à la société le nez dans ses travers. C'est assez ambitieux, de la part d'un personnage, de se donner cette prétention. Et pourquoi pas ? Mais dans ce cas : il faut que le personnage de l'Oncle Stan soit en béton armé. Il faut que toute l'histoire soit extrêmement solide. Tu peux pas laisser passer la moindre incohérence, le moindre détail un peu bancal si, derrière, il y a le projet de transformer ça en morale sociologique.
Je ne sais pas trop par quel bout attaquer mon propos pour que ça sonne pas juste « critique gratuite ». On va faire ça dans l'ordre chronologique.
Prologue : Je l'ai relu et je ne comprends toujours pas. De qui parle-t-on ? De l'Oncle Stan qui s'évade à la fin ? Dans ce cas, pourquoi mentionner un beau-frère dont il n'a jamais parlé ? « Je vous remercie de m'avoir laissé le choix » : quel choix ? L'interview ? C'est lui qui l'a imposé. Et surtout, LE point qui me fait dire que le fugitif ne peut pas être Stanislas : il y a eu un mort. Or, tout le propos du livre va être de nous expliquer qu'il est innocent. Il ne peut pas être innocent si quelqu'un est mort pour qu'il puisse s'évader. Donc, c'est sans doute moi qui suis stupide et qui suis passé à côté du sens, mais dans tous les cas je pense qu'il y a un lien logique à revoir entre l'histoire et ce prologue.
Chapitre 1 : L'Oncle est au bistrot. On fait la connaissance de son ami Guillermo. Très bonne exposition sur la réplique de Guillermo. De manière générale, j'ai beaucoup apprécié la caractérisation de tes personnages qui se faisait toujours de manière dynamique. On nous parle de la vie de Stanislas à New York, de ses erreurs passées et de sa terreur de la prison. Fin de chapitre : les flics arrivent, embarquent Stan, le trauma est réactivé. Ok, je me dis, ça promet, c'est cool...
Chapitre 2 : On découvre l'horreur de la prison à travers les yeux de Stan et... il a très vite l'air blasé et résigné. Alors, la description de toute la procédure administrative au début est très bien, mais dès la confrontation avec les Médina, j'ai l'impression que sa personnalité évolue trop vite. On passe de l'homme terrifié du chapitre 1 à celui qui balance des scuds :
Alors on peut imaginer qu'il y a une pincée d'amertume derrière sa réplique, mais moi je l'ai interprété à l'aune de la nonchalance dont il fait preuve par la suite.
J'ai vu le perso passer de « trauma de la prison » à « vous êtes si minables que je pose mes chaussures sur votre table proprette et fume mon cigare en commentant votre vie sexuelle » xD T'es dans une nouvelle, je peux comprendre la nécessité de devoir « compresser » l'évolution d'un personnage, mais pour moi c'était brusque.
Ensuite, concernant la confrontation... Je n'y connais rien en démarches judiciaires, mais il ne me semble pas plausible qu'un meurtrier suspecté voie la famille de la victime avant un avocat. De même, ce n'est pas à l'avocat de la défense de lui citer les preuves à son encontre.
Toujours dans le chapitre 2, attention à l'omniscience de Stanislas : il en sait beaucoup trop sur la famille Médina. Alors, on peut imaginer que tu ellipses les présentations ; moi, j'ai surtout pensé qu'il avait un passif avec cette famille, qu'il les connaissait déjà, ce qui aurait été logique pour qu'on l'accuse du meurtre.
Chapitre 3 : Réaction du public à l'arrestation de Stanislas. J'ai trouvé que ça faisait beaucoup de tintamarre pour un fait divers. Par la suite, on nous raconte la vague de soutien qu'il reçoit. Pourquoi ? C'est qui, Stanislas ? Montre-nous son quartier, montre-nous ce qu'il fait avec les gosses, en quoi il est respecté. Pour moi, ça manquait d'exposition.
Je peux comprendre que tu voulais avoir un fait marquant avec l'arrestation en fin de chapitre 1, mais ça n'empêche pas de rallonger un peu ce chapitre pour aborder ces éléments. Pourquoi pas dans le prologue (vu que j'ai pas compris l'actuel xD) ?
Ensuite, entretien avec l'avocate. Stanislas se montre très (trop ?) décontracté... L'avocat qui sort :
« Vous êtes persuadé que c'est un coup monté, OK, mais dans ce cas, quelles sont vos preuves ? »
> Normalement, c'est plutôt à l'accusation de fournir des preuves et à la défense de les contrer.
Un moment, il dit aussi qu'il pourrait s'accommoder à la prison. Toi, tu sais qu'il va s'évader, mais quand tu le sais pas, la réaction est plutôt « Hein ? Déjà ? »
Une incise pour parler de l'enquêtrice : « avertit la rouquine. » > Si tu ne précises pas avant qu'elle est rousse, ça marche pas.
Ensuite, la conversation entre Stan et l'avocate devient surréaliste. Alors, à la fin de la nouvelle, tu comprends son petit jeu de digression, mais faudrait quand même donner des indices sur le moment pour qu'on comprenne qu'il manigance quelque chose (tu peux parler des gestes, de rythmes pour montrer qu'ils communiquent en morse sans qu'on puisse le deviner sur le moment).
Chapitre 6 : Stan passe un nouveau cap de familiarité avec la fille Médina. J'ai vraiment cru qu'il la connaissait pour parler de sa vie sexuelle aussi ouvertement. Il m'a semblé trop omniscient.
Et puis pourquoi l'interview se fait-elle chez les Médina ?
Le côté pacha pendant l'interview était pas mal. On sent qu'il s'amuse de la situation.
Chapitre 9 : Un peu maladroit de devoir mentionner « PDV omniscient » en début de chapitre. Le « 720 minutes » m'est apparu comme une extravagance non nécessaire, c'est pas comme s'il y avait un enjeu particulier sur le temps. « Douze heures » aurait très bien marché.
Unribe apparaît comme un méchant très peu nuancé, ce que j'ai trouvé dommage, alors que la nouvelle était plutôt subtile avec la caractérisation des personnages, jusqu'alors.
« Sarah réalise la gravité de la situation. Henry est encore plus fort qu'elle ne pensait : prendre le meurtre pour lui, en faire un crime abominable et détruire la vie d'un innocent. »
> Pourquoi dénoncer la culpabilité de Henry maintenant ? J'ai trouvé que cette phrase manquait de subtilité. De plus « prendre le meurtre pour lui » supposerait qu'Henry s'est dénoncé coupable du crime. Or, il accuse quelqu'un d'autre à sa place.
La fin :
- J'ai trouvé que l'évasion n'était pas assez préparée. Elle survient comme un coup de baguette de magique. Peut-être des éléments, des indices à disséminer avant ? Là, on a l'impression que la prison c'est un peu comme un moulin quand il dit « j'aurais pu m'échapper dès le lendemain, mais j'étais curieux de savoir à quel niveau vous étiez corrompus »
- La résolution du meurtre : quel coup de chance que le jardinier ait placé des caméras dans la salle de bain ! Ça tombe sacrément bien ! (Bon, je sais que le meurtre, l'enquête, tout ça, ce n'était pas le but de la nouvelle, mais quand même... la résolution aurait pu être un chouya plus fine.) Et en passant, dans le chapitre 1, on nous dit que Daniela a été empoisonnée dans les journaux. Cette mort ne me semble pas cohérente avec un assassinat qu'on peut voir sur les caméras.
- Le lien entre Stan et les Médina ? Il n'y en a aucun. Pour moi, c'est un problème. Tu ne choisis pas d'incriminer un homme sans lien avec la victime. Même si l'enquête est truquée, il faut quand même inventer un mobile, une fausse histoire à cet assassinat. L'accusation n'a même de version des faits quant au déroulé du crime. La corruption n'explique pas tout.
- Le but de l'interview : « tester votre loyauté et me faire gagner du temps ». Gagner du temps ? Alors que le deal est justement son incarcération immédiate contre cette interview ? Ça me semble être le contraire du gain de temps.
- Le jeu de Stanislas. Je ne sais pas comment l'interpréter. Peut-être que je prends les choses trop au premier degré, mais le fait de « jouer » avec le public dans sa situation ne me paraît pas... plausible ? Il nous fait croire qu'il avait tout planifié de longue date, etc... mais il ne savait pas que la bonne aurait, comme par hasard, ce tatouage magique pour faire passer un message en morse, non ?
Enfin, bon, pourquoi pas ? Le côté fausse piste, le côté « en fait, on s'en fout du meurtre, le but c'était de vous montrer à quel point la société est corrompue », ça aurait pu être génial comme idée. Hélas, les éléments que j'ai relevés plus haut m'ont trop sorti de l'histoire, m'ont empêché de savourer ce dénouement comme il se devrait. Le ton « ahah je vous ai bien eu, finalement » de Stan, conjugué au dernier chapitre où on nous montre Unribe en salaud fini, ôtait de la finesse à un dénouement qui en avait besoin pour fonctionner.
Encore une fois, je suis désolé si mon commentaire t'apparaît comme cassant, ce n'est pas du tout le but. Je trouve qu'il y a pléthore de bonnes idées dans cette nouvelle, mais qu'elles gagneraient à être mieux agencées. Si je prends le temps de relever tous ces points qui m'ont fait tiquer, c'est parce que je vois le très gros potentiel de cette histoire et que j'espère que tu parviendras à l'exploiter pleinement.
Enfin, n'oublie pas que tout ce que je dis ne reflète que mon avis. J'ai vu des personnes qui ont accroché dans les commentaires et le manifester avec enthousiasme. Peut-être qu'il faudrait que je relise la nouvelle une deuxième fois, que j'appréhenderais ce que je considérais comme des incohérences sous un nouveau jour. Sauf que j'estime qu'une histoire doit se tenir dès la première lecture. Le côté « Non, en fait, c'est parce que... » qui survient à la fin ne peut marcher que s'il y a une préparation et des indices avant.
Je vais essayer de résumer les pistes d'amélioration que j'envisagerais :
- Développer la situation initiale, la présentation de Stan, son aura...
- Lui donner un lien avec la famille Médina (pourquoi pas une rencontre pendant ses études puisque c'est un enfant de pauvres qui s'est plutôt élevé socialement ?)
- Construire une histoire (fausse) du déroulement du crime dont il est accusé.
- Bosser la parole de Stan. Puisqu'il est voué à dénoncer la corruption, faut lui offrir des moyens à la hauteur de son ambition.
- Éviter les trop grandes facilités du dénouement (les tatouages, le morse, l'évasion express, les caméras...)
- Rendre Unribe un peu plus subtil dans son rôle de méchant.
Évidemment, je dis ça sans aucune pression. Tu n'es pas obligé(e) de modifier quoi que ce soit, ni d'être d'accord avec ce que je dis. Il y a sûrement plein de points que j'ai compris de travers et que je te laisse le loisir d'expliciter en commentaire, si tu le souhaites.
En conclusion :
L'Interview de l'Oncle Stan est paru sous mon radar comme une nouvelle riche et originale. Un pitch intelligent avec cette idée de fausse piste et cette morale développée à la fin. L'histoire recèle un grand potentiel que j'ai trouvé, hélas, sous exploité. Le sujet étant ambitieux et délicat, l'exécution se devait d'être solide. Néanmoins, je pense qu'avec quelques corrections, on peut avoir affaire à une belle œuvre qui pousse à la réflexion.
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