📚 Kuklos

MelyPerkins

Avancement de lecture : Terminé (mais en ayant survolé la partie VI)

AVEC Spoilers : Entre balises (mais c'est quasiment toute la chronique, j'ai pas réussi à séparer)

Trigger Warning : Violence, racisme, meurtres, viols, relations toxiques, drogues, abus sur mineurs... (liste non exhaustive)

Résumé : États-Unis, 1960, la famille Spillman a un mode de vie plutôt particulier. Le patriarche se passionne pour l'enlèvement, la séquestration et la torture de femmes ayant eu des relations avec des personnes noires. Quand on est membre du Klu Klux Klan, c'est une fierté... Mais le fils Spillman n'est pas très d'accord avec les manies de son père. Quand Madeleine Paulson, la fille sur laquelle il a flashé, se retrouve parmi les victimes, Daniel trouvera-t-il le courage de s'opposer à son père ?

Kuklos est le genre de roman que je n'ai pas l'habitude de trouver sur Wattpad. Il raconte une épopée à travers les États-Unis des années 50-60, très immersive et référencée. On s'y croit ! L'accent est mis sur le développement des personnages et de leur psychologie. C'est très réussi. Est-ce que j'ai aimé ? D'abord oui, puis non. Mais commençons par le commencement.


Le style

L'autrice a une vraie patte. Le roman recèle de tournures absolument géniales et de dialogues percutants.

Néanmoins, le style est clivant.

Je pense que c'est un choix conscient que d'avoir opté pour une narration très distante, presque clinique. Une manière d'exacerber l'horreur à laquelle se prêtent les personnages, de nous la montrer frontalement sans rien occulter de leur ressenti. Ici, on oublie la fameuse règle du « show, don't tell », on est dans le « tell » assumé.

Et j'ai regretté qu'on ait eu souvent besoin de poser « un tel pense comme ça », au lieu de laisser une certaine marge d'interprétation. Montrer les scènes et laisser la possibilité de s'en faire sa propre opinion. D'autant plus dans un récit très violent et moralement difficile : le parti pris frontal de l'autrice est un risque, car le lecteur n'a pas forcément envie d'être d'accord avec tout ce qu'on lui donne à becqueter.

Autre parti pris narratif compliqué pour moi (c'est quelque chose que j'aborde souvent dans mes retours, donc ceux qui me connaissent savent que je suis chiant avec ça) : la focalisation. En l'occurrence, dans Kuklos, l'absence de focalisation. On saute de la tête d'un personnage à l'autre sans transition. Tantôt en omniscient, tantôt en externe.

Dans ce passage, par exemple, on suivait le policier menant son enquête, mais du coup, avec ces changements de focalisation, on ne sait pas si c'est un narrateur omniscient qui nous informe que le visage de Daniel se décompose ou si c'est le policier qui repère ce bref indice.

Parfois la narration switche sur le « je », parfois elle prend le lecteur à partie avec des « vous ». Il y avait des expressions telles que « à l'époque » qui me semblaient maladroites. De manière générale, les changements de narration sont à manier avec précaution pour ne pas sortir le lecteur de son immersion.

Ça m'a fait penser à un script de série TV (d'ailleurs, j'ai senti cette inspiration des séries américaines tout du long de ma lecture), sauf que ce qui fonctionne en réal, à la caméra, n'est pas forcément transposable tel quel en roman.

Globalement, on a une narration assez fonctionnelle et minimaliste, qui fait néanmoins ressortir les « punchlines » importantes et des dialogues bien construits :

Ou empreints de doubles sens glaçants :

Ou de nombreux passages très justes :

Le cadre

C'est l'un des points forts de Kuklos ! Le récit vous plonge dans le contexte crédible et travaillé des années 50-60 aux USA. Je connais très mal la culture américaine (pour ne pas dire pas du tout), mais j'ai eu le sentiment que l'autrice maîtrisait son sujet et avait fait moult recherches pour proposer une immersion tantôt glaçante, tantôt nostalgique dans cette époque marquée de créativité artistique et bouleversements sociétaux.

C'est sur la musique que le travail est le plus poussé, avec de nombreuses références et paroles. Elle tient une place très importante en toile de fond de l'histoire. Je n'entendrai plus jamais Mr Sandman de la même façon !


🚨 [SPOILER]

La structure

Hélas, on en arrive au point qui m'a décontenancé. Comme je le disais, j'ai eu deux expériences de lecture très distinctes : j'ai adoré la première partie et.... pas du tout la deuxième. Parce qu'en réalité Kuklos n'est pas un seul roman, mais deux.

C'était un thriller jusqu'à la partie IV, puis une romance (et même dark romance) de la partie V à la partie VI. Je ne sais pas combien de mots font les deux parties... La 1ere a l'air plus imposante sur le papier, pourtant la 2eme m'a semblé BEAUCOUP plus longue (avec des chapitres qui passaient de 10 minutes à 15, puis 20, puis 30 à la toute fin !!)

Donc sur le début du roman, j'étais assez enthousiaste. Il m'a fallu un petit moment pour me mettre dans le bain à cause du style, mais une fois l'univers et l'intrigue bien appréhendés, ce fut haletant. Il y avait du suspens. Madeleine est enlevée et séquestrée chez les Spillman, on se demande si elle va s'en sortir, si Daniel va choisir son amour pour elle ou la loyauté familiale / la peur que lui inspire son père. La mère joue aussi un rôle ambigu et efficace, à la fois aimante de son fils, mais entièrement sous l'emprise de son mari violent.

C'est dans la partie II que les problèmes de structures commencent : on a un flash forward avec l'apparition de policiers (très bien caractérisés, au passage ! J'ai adoré le duo que formaient Maverick et Dixon. Ils étaient particulièrement bienvenus après une partie I sordide dans l'antre du « mal »). On revient ensuite sur Daniel qu'on nous montre en train de trahir le Klan, alors qu'il était apeuré et soumis à leur autorité dans la partie I (on l'a même vu torturer une femme noire sans y être obligé !) Ce revirement a donc de quoi de quoi surprendre. La partie III est donc un flashback qui explique comment Daniel et Madeleine se sont alliés pour renverser le « pouvoir ».

Et... ça ne marche pas. Enfin, personnellement, j'ai trouvé que casser la linéarité temporelle n'apportait pas plus de suspens au lecteur (j'étais juste confus, en mode « euh j'ai loupé quel épisode ? ») et surtout, cela ruinait la construction de la relation entre Madeleine et Daniel.

Or, c'est la clé de voûte de cette histoire (surtout de la deuxième moitié que j'ai pas aimé xD). Sans ça, il m'était extrêmement difficile de m'investir dans leur romance puisqu'on voyait littéralement Madeleine passer de « j'ai peur, il faut que je m'enfuie » à « je vais rester dans cette famille de psychopathes parce que je suis amoureuse du fils ». Surtout que l'histoire fait, avant et après, de nombreuses allusions à cet épisode manquant ! Nous rappelant que Madeleine voulait d'abord manipuler Daniel pour pouvoir s'enfuir, mais qu'elle a fini par en tomber amoureuse. Mais si on le dit sans le montrer, ça fonctionne tout de suite beaucoup moins. Il me semble que tu prévois de revoir la chronologie de ces deux parties et de rajouter cet élément essentiel à la construction de la romance. Je ne peux que t'encourager dans cette voie-là.

Malgré cela, j'ai encore bien aimé la fin de la partie III : riche en actions, en émotions, en twists ! C'était une cavalcade intense et satisfaisante. En comparaison, la partie IV était plus posée. L'occasion d'aborder la romance entre Daniel et Madeleine. On gardait des enjeux : le fait que le romance est entravée par les troubles psy de Daniel et l'obligation de rendre la petite Damian (qu'ils ont sauvé du Klan) à sa famille. La menace du Klan planait encore sur eux : puisqu'ils se sont enfuis, il y aura forcément des poursuites !

Cela survient à la fin de la partie IV : avec l'aide du policier du début (oui « du » policier. Au singulier. Parce qu'on apprend que son coéquipier est mort, comme ça, hors-champ, en une petite phrase de narration ????), nos héros défont leurs ennemis du Klu Klux Klan. Damian a retrouvé sa mère. Le policier a renoncé à poursuivre Daniel, parce qu'il a vu que c'était pas un mauvais gars. Le couple va donc pouvoir continuer sa tournée des motels et barboter dans le bonheur.

Hormis l'arc narratif des policiers qui a complètement disparu au même titre que la phase « ennemy to lover » de Madeleine, et qu'il FAUT rajouter dans les parties II & III (je suis rarement directif, mais là franchement... c'est clairement des choses que l'architecte avait prévu sur ce plan, mais que les ouvriers ont oublié de construire !) ; hormis aussi le passage avec Miss Helens que j'ai trouvé très gratuit (franchement, il n'apporte rien de plus à l'histoire. Daniel n'a pas besoin de ça pour parfaire le tableau de son enfance malheureuse. En plus, ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe...) Donc hormis tout ça, cette fin faisait une bonne fin.

Le schéma actanciel était bouclé, avec les enjeux résolus. Le Klan ne sera plus une menace, plus rien ne les retient en Louisiane, on a compris que Madeleine aimera Daniel quoi qu'il fasse et qu'elle sera prête à tout pardonner (parce qu'à partir du moment où elle console son homme du fait d'avoir tué un innocent en lui disant que ce n'est pas de sa faute... Bon là, c'est plutôt clair qu'elle restera avec lui tant que la vie le lui permettra).

Donc à quoi servent les parties V & VI ?

J'ai d'abord lu, curieux, de découvrir comment tu allais relancer l'intrigue... Au bout de plusieurs chapitres de smut, j'ai commencé à m'inquiéter... Tu as bien essayé d'introduire de nouveaux personnages, mais sans que ça relance d'enjeux particuliers... Qu'on se concentre sur la romance, pourquoi pas ? Mais même dans une romance, il faut un peu de tensions et d'inquiétudes pour les personnages. Là, j'ai trouvé, que ça en manquait, parce que, comme je disais, on a bien vu que Madeleine resterait avec Daniel coûte que coûte... L'enjeu principal, c'est finalement, la lutte de Daniel contre ses démons et ses troubles psy... sauf que le sujet s'étire, se répète et s'essouffle.

Pardon si ça semble dur ce que je dis là, mais j'ai eu l'impression, qu'à la défaite du Klan, tu t'es dis « mince, j'ai fini de raconter l'histoire, mais j'ai encore envie de passer du temps avec Daniel... »

Ta postface m'a conforté dans cette idée. Je te cite : « Je suis heureuse d'avoir décidé de suivre et de faire confiance à mes personnages qui m'ont littéralement entraînée avec eux sur la route... »

Bien sûr, tant mieux si l'histoire te satisfait (on doit avant tout écrire pour se faire plaisir !), mais pour le lecteur, ce n'est pas forcément l'idéal.

Vous avez sans doute déjà entendu parler des architectes et de jardiniers ? Les architectes planifient leur histoire avec minutie, établissent des plans, font des schémas compliqués, établissent des traités de géo-économies sur leur monde... Les jardiniers ont une idée, puis se laissent porter au fil de l'écriture par l'inspiration et les personnages. Sauf qu'on est rarement tout l'un ou tout l'autre. Un architecte pur risque de manquer de spontanéité et d'émotions, avec une structure trop rigide dont il ne saura pas s'émanciper. Un jardinier pur en revanche risque d'avoir un roman bancal, avec des incohérences et une tension lâche un peu partout.

Toi, t'as été une pure jardinière avec Kuklos et ça se voit.

À ce stade, il manque donc une charpente plus robuste à ton récit, pour que le lecteur ait la sensation qu'on va quelque part, que les scènes romantiques ou sexuelles entre les personnages sont là pour une raison, que les fils ne sont pas laissés en suspension.

Malgré tout, pas de panique, ça fait partie des problèmes qui se corrigent (si tu le veux) à la réécriture : en réagençant les évènements, en rajoutant des éléments et en en coupant certains...

Par exemple, pour la deuxième phase (romance) de ton livre, tu peux soit envisager de couper le roman en 2 tomes (mais il y aura toujours le problème du manque d'enjeux du second tome), soit ne faire qu'un seul livre en terminant avec la fin de partie IV, mais en y incorporant plus de romance...


Les personnages

Pas si vite, la torture n'est pas terminée ! J'ai encore des choses à dire...

En vrai, j'ai trouvé que les personnages étaient à la fois un point fort et à la fois un point faible. Dans l'ensemble, ils ont avec une psychologie complexe, loin des caractères monolithiques et insipides des clichés de la littérature.

Mention particulière à la mère Spillman qui m'a vraiment touché ! Ou à ce pauvre Maverick, bien qu'il ait été oblitéré par la suite x). Levy et Tab aussi étaient intéressants (même s'ils appartiennent au mauvais pan du récit xD).

Levy, personnage trans empêché de transitionner (d'ailleurs, je pinaille, mais quitte à ce que le narrateur fasse de l'ingérence en donnant des leçons de morales, il aurait pu genrer Levy au féminin. Mais je pinaille, je pinaille !) et accro à l'héroïne. Cette relation d'amitié toxique avec la drogue était bien rendue. D'ailleurs, les relations toxiques, c'est presque le thème principal de Kuklos. Dans la famille, en amour, avec la drogue... Tout y passe. Cela m'a semblé réaliste et approfondi.

J'ai aimé cette manière que tu avais de construire des personnages gris, voire carrément noirs (moralement). J'ai détesté Daniel, mais je reconnais que tu as su rendre sa psychologie assez authentique. Il n'a pas été « magiquement » transformé en un gentil agneau, ça a été un travail de longue haleine, avec des hauts et des bas.

Ceci étant dit... Où c'est que ça a coincé ?

Avec Daniel et Madeleine (manque de pot, ce sont les deux principaux). Daniel n'a pas touché mon cœur, mais ce n'est pas tant parce qu'il commettait de mauvaises actions (je peux aimer les anti-héros), c'est parce que tu l'aimais trop. Toi-même, tu le confirmes dans la postface (très pratique, cette postface).

« Mais enfin Luiz, en quoi c'est un problème d'aimer son personnage ? C'est naturel pour un auteur ! »

Et je suis d'accord avec toi, Jean-Daniel. Mais il y a « aimer » et « aimer au point de tout passer à son héros et de lui accorder un traitement de faveur. » Quand je parle de traitement de faveur, c'est-à-dire que le livre est complètement centré sur Daniel et ses problèmes à lui. Et Madeleine ? Pourtant, Madeleine — à lire tes réponses — j'ai l'impression que tu voulais en faire une femme forte, mais je l'ai trouvée tellement peu développée par rapport à Daniel... On savait tout de Daniel, de son enfance terrible qui revient sur le tapis jusqu'à plus soif, tandis que Madeleine, on sait qu'elle a été élevée par son père dans la foi chrétienne. Ah oui, et qu'elle aime Daniel, bien sûr.

Mon problème avec Madeleine, ce n'est pas que je la trouve faible, c'est que tu la caractérises uniquement par son attachement à Daniel, et son syndrome de l'infirmière (sa volonté de vouloir soigner Daniel à tout prix). De mon point de vue, il m'était difficile d'y voir autre chose qu'une relation d'emprise. J'avais donc surtout de la peine pour Madeleine et lui souhaitait de s'extirper de cette relation nocive (sauf que ce n'est pas du tout le traitement pour lequel tu as opté...)

Quant à Daniel, le personnage passait encore jusqu'à la partie IV, mais à partir du moment où le livre a poussé (dans les parties V & VI) et INSISTÉ pour susciter notre compassion envers ce pauvre personnage malmené par la vie... Ce n'était plus possible pour moi.

[Je n'ai pas retrouvé le passage, mais je me souviens de la phrase :]
« Il n'y a pas une chance en enfer que je puisse un jour souhaiter du mal à Daniel Spillman. »
C'est hyper orienté.

Je veux bien qu'il ait eu une enfance difficile, je veux bien qu'il ne soit pas entièrement responsable de ses conneries à cause de ses troubles mentaux, je veux bien que Madeleine lui pardonne. Mais moi, lecteur, j'ai pas envie de lui délivrer mon blanc-seing xD J'accepte son existence, mais me demandez pas de lui apporter un plaid et un chocolat chaud, non plus ! Or j'ai tellement senti que la narration me poussait dans ce sens-là avec ses insistances et ses injonctions au pardon.... Sauf que le pardon, il vaut que pour Daniel. Les autres personnages qui commettaient un crime, eux, ils pouvaient mourir sans pitié.

En plus, je trouvais que le récit avait tendance à minimiser les crimes de Daniel :

Je veux dire... C'est un meurtrier, pas juste quelqu'un de maladroit ou de bordélique.

[/SPOILER] 🚨


Conclusion :

Je reconnais que mon manque d'accroche à la fin du récit provient en partie de moi et de mon incapacité à « lâcher prise » comme tu le dis si bien. Malheureusement, il me fut difficile de lâcher prise et me laisser porter par une romance entre deux personnages qui ne m'ont pas embarqué. Rien n'est catégorique, je pense que j'aurais pu avoir une autre appréciation de cette romance avec d'autres choix structurels (meilleure construction du personnage de Madeleine, et plus d'efficacité, moins de « fan service » dans la romance).

Pour autant, Kuklos a des qualités fortes, avec cette fresque sanglante et immersive qu'il dépeint. J'ai beaucoup aimé la partie « thriller » du récit, je regrette que cela ne soit pas ce sur quoi tu as mis l'accent au final.

En tout cas, j'ai bien vu que cette histoire a su conquérir de nombreux.se.s lecteurices, donc c'est malgré tout une approche qui fonctionne sur certaines personnes.

À qui je conseille ce livre ?

Si vous aimez l'ambiance 60's et les motels des États-Unis, si la moralité ambiguë et le crime ne vous font pas froid dans le dos, si vous appréciez la dark romance avec un trope « infirmière ».

Je pense que Kuklos est une expérience intéressante pour qui aime la psychologie travaillée des personnages. Sur cet aspect, j'ai trouvé une belle authenticité et cohérence au récit.

Par contre, je déconseille fortement la lecture de cette histoire à des ados et à de jeunes adultes. Déjà, c'est du contenu mature, donc vous n'avez rien à faire dessus si vous êtes mineur.e. Mais ça — le sang, les meurtres, la torture — on s'accorde à peu près tous sur le fait que c'est mal.

Je veux poser un avertissement sur quelque chose de plus insidieux : la relation toxique présentée comme un modèle romantique et attractif. Je pense sincèrement que ce n'était pas la volonté de l'autrice, qu'elle voulait écrire une romance touchante entre Daniel et Madeleine, malheureusement, c'est la dangerosité de cette relation qui est le plus ressortie à ma lecture.

Je vais passer pour un vieux con moraliste avec ces mises en garde, mais dans la jungle wattpadienne, où le QG se fiche complètement de la protection des plus jeunes en les exposant à une écrasante majorité de dark romance via les "choix de la rédaction" ; dans une société où des éditeurs sans scrupules vendent de la dark romance en ne ciblant plus la ménagère mais les adolescentes ; il est important de rappeler que ces livres ne reflètent pas la réalité et ne sont pas un modèle à suivre.

Il ne s'agit pas de juger les choix de relations des uns et des autres. Vous êtes libres de faire ce que vous voulez, mais faites-le en étant conscient.es, informé.es et en prenant soin de vous.





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