Chapitre 35
Pdv de Marie ARDIE
Je suis restée assise après qu'il m'ait dit qu'il revenait mais après plusieurs minutes à patienter son retour, il n'est pas revenu alors j'ai pris direction de la salle de bain en me disant qu'il s'était mis sûrement au lit.
Seulement le voir debout à l'entrebâillement de la porte perdu dans ses pensées en admirant mon portrait me fait chavirer toute l'entièreté du corps.
Le frisson accapare mon corps à un tel point que bouger ne fusque l'orteil m'effraie, j'apprécie cette façon qu'il a à m'admirer et pour une première fois je me sens belle aux yeux d'un homme mais la situation est gênante, je suis littéralement pas couverte et devant moi se tient mon patron.
J'aurais peut-être dû le laisser s'en aller lorsqu'il était temps car ce qu'il se passe actuellement ne devrait de déroulé ;
Je relève lentement mes yeux et les encrent aux siens, je suis hypnotisée, il est tellement élégant et le savoir ainsi en ma compagnie me réjouit en oubliant une fois qu'il n'est pas le mien et ne le sera peut-être pas;
Il se rapproche lentement de moi sans briser notre regard accrocheur tel un aimant je peux sentir mon cœur battre rapidement en le voyant si proche de moi.
Aussi vite ? Je ne sais pas ce qu'il se passe et si c'est un rêve je prie qu'il ne s'arrête pas.
-Je ne t'ai pas vue arrivé, je te croyais déjà au lit...je... c'est pourquoi euh je suis passé me doucher est-ce que tout va bien ?
Le questionnai-je alors qu'il me regarde stratifié et je ne sais d'ailleurs pourquoi, je baisse mes yeux sur ma tenue et tient le bas de ma serviette, je suis pétrifiée, j'ai honte pourquoi n'ai-je donc pas fermé la porte à clé ?
-Marie tu...
-Désolée j'ai oublié de te prévenir que j'étais en douche, tu étais au portable apparemment et en a mit longtemps pour terminer je...
-N'ai pas honte de moi. Tu es magnifique renchérit-il
Toujours tête baissée, je sens ses doigts sur mes joues, ses doigts caressent lentement mes joues avant qu'il me relève le visage alors je croise directement ses yeux.
Cet homme m'attire, ses belle lèvres m'attirent et c'est ainsi pour la première fois que mon vocabulaire prononce ce mot, ce que me transmet mon corps est inexplicable et j'ai subitement envie qu'il aille plus loin tellement je le veux ;
Néanmoins ma raison ne peut pas l'accepter car cet homme marié qui plus sera bientôt parent, il faut que je m'éloigne de lui je ne suis rien pour lui, on ne se connait pas.
À cette pensée je retire ses doigts sur mes joues et m'écarte lentement de lui seulement à quelque pas fait il retient mon bras et relâche blé noeud de ma serviette et celle-ci s'écroule sous le bas en dévoilant l'intégralité de mon corps.
Ce qui augmente ma gêne, il me retourne vers lui et se colle à moi, il brise alors ce seul rempart qu'il me restait, dos au mur il baisse lentement ses yeux sur moi, ses yeux brillent de désir.
Une onde dangereuse décrit ses orbites alors que ses yeux admirent ce qu'il voient;
Tête baissée aussitôt une lueur de fébrilité remplie de désir m'emprisonne;
-Relève tes yeux, n'ai pas peur de moi, tu es magnifique je n'ai jamais vue une telle beauté
-Pourquoi Herman on ne peut pas se comporter ainsi et tu sais le pourquoi
-Tes yeux parlent pour toi chaque fois que tu me regardes, le désir qui nous consume est réciproque
-Mais nos vies nous en empêche de le consumer intégralement Herman, on ne se connait pas si bien Arguai-je fébrilement.
Il a raison car en ce moment ma raison n'a plus pouvoir sur mon corps tellement mon cœur est divergent je veux qu'il fasse le premier pas.
-Tu as raison mais nos corps, eux, de connaissent parfaitement
Après sa phrase je sens ses lèvres douces se posées rapidement sur les miennes m'invitant à une danse entremêlée que j'accepte à l'instant même, fougueux, doux que je n'ai sûrement jamais connu comme baiser de toute ma vie.
Notre baiser est sauvage comme celui de deux âmes qui se cherchent depuis des années, comme celui de deux animaux assoiffés, qu'est-ce que c'est délicieux.
Je ne veux me réveiller de ce rêve harmonieux, pourtant je sais qu'il y aura une fin tragique qui m'anéantirait.
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