Pdv de Marie

L'attention des trois hommes sont portées ailleurs alors je dirige mes yeux à cette place et vois de loin une femme assez d'une cinquantaine sourire en tenant le visage une jeune femme au ventre rebondit.
Je ne sais pas qui elles sont mais elles ont l'air tellement heureuse que même ainsi loin reflètent le bonheur.

Les deux femmes viennent en notre direction et j'ai l'occasion de les admirer entièrement mais je perds ma voix lorsqu'elles sont enfin proches de nous tellement leur beauté est grande.

La jeune femme ouvre sa bouche naturelle et nous salue l'un après l'autre suivit de la dame et j'adore un sourire pour ne pas être ridicule.
Cette jeune femme est très belle et sa beauté me rend jalouse pour un instant alors qu'elle se rapproche du Boss et voilà que cette proximité qu'ils ont me fait réfléchir est-ce son épouse dont je n'ai eu la chance de rencontrer et sa mère ?

Appartement oui puisque je le vois poser sa main sur le ventre assez rond de la jeune femme, je reçois un coup au cœur, je ne voulais pas venir pas pour voir tout cela je n'étais pas prête pour cette rencontre je ne m'attendais pas du tout à ça, il a l'air joyeux avec sa famille.
Son épouse est enceinte et en regardant sa mère on peut me savoir le bonheur qui règne dans cette famille.

Après cette épisode, nous sommes conduit par sa femme dans un salon luxueux ainsi installé au côté de mon frère je baisse mes yeux sur mon portable qui émet un bip, Daniella m'a laissé un message.

"Marie, Marco m'a dit que tu es chez mon frère je sais que tu n'es pas à ton aise mais fait de ton mieux s'il te plaît "

Ce message est codé je le comprends bien puisqu'on en a déjà parlé, je dois me comporter comme il faut parce que son épouse est là assise à côté de son époux.

Quelques minutes plutard assise sur la chaise au milieu d'une table bien dressée de plusieurs plats je me sers en manquant d tout renverser tellement je cache mon tremblement, mon frère est à ma droite et le remarque alors il m'aide à me servir convenablement et je le remercie.

-Maman voilà votre assiette j'ai suivie les instructions du médecin

-Merci ma chère belle fille, allez rassoit toi à côté de ton époux tu ne dois plus te déranger car tu es enceinte je ne veux pas avoir de soucis avec le père de ton fils la taquina-t-elle en levant un sourcil  en direction de son fils.

-Et bainh mère tu n'as pas tort tu dois arrêter de fatiguer mon épouse car elle a en son sein ma descendance renchérit-il alors que tous émettent un sourire identique.

Je baisse ma tête en dégustant ma part du dîner dans un calme de plomb avant qu'une voix s'adresse à moi;

-Madémoiselle est-ce que le dîner est plaisant ?

-Oui oui Madame c'est très succulent merci

-J'ai appris que tu es là petite sœur à Georges je suis si ravie de te rencontrer enfin rajoute la belle dame en esquissant un sourire.

Elle ressemble à son fils trait pour trait et est l'incarnation de la beauté féminine tellement mes yeux ne font que l'admirer avec son si beau sourire accroché aux lèvres.

-Je dois avouer que vous êtes trop belle ma fille

-Merci madame vous de même, vous êtes très belle

-Oh je vous en remercie profiter de notre saveur gastronomique

-Merci avec plaisir renchérie-je en arborant un sourire à son égard

Toujours à table, je vois du coin de l'œil le Boss faire manger son épouse, elle a plutôt opté pour un gâteau au chocolat digne des hormones féminines alors son époux malgré sa froideur ne peut qu'obéir à Madame son épouse.
Le spectacle est beau à voir pourtant je ressens un pincement au cœur, cet homme ne pourra jamais être le mien non jamais alors pourquoi je continue à l'aimer et l'attendre alors que ça ne fait que cinq mois que je l'ai rencontré ?

-Madémoiselle Marie je veux vous voir dans mon bureau avant votre départ Brunel vous y conduira.

Il me sort cette phrase sans attendre ma réponse, je le vous s'en aller rapidement alors que je suis toujours dans mon nuage.
Que veut-il me dire de si urgent alors qu'on travaille tous les jours à l'entreprise même si on ne peut se voir en peinture.

Cela fait une heure que le dîner s'est éternisé et les deux femmes se sont en allées et voilà que je me retrouve encore au sein de trois hommes avec l'arrivée de Marco tout à l'heure, ils causent affaires alors que je peine à me calmer dans cette résidence.

-Marie je t'accompagne Chez le Boss veux-tu bien me suivre ?

-Euh d'accord allons-y Brunel.

Je laisse mon frère en compagnie de Marco et enfin loin d'eux Brunel m'extirpe de mes songes en prononçant une phrase

-Tu es forte Marie et je suis sûr que tu réussiras à captiver son cœur, je connais déjà ta question après mes mots mais ne t'inquiètes pas je ne te demanderai jamais de briser un foyer. Bonne chance

Voilà qu'il s'en va en me laissant devant la porte de son bureau sans que je ne lui réponde.

Mes pieds tremblent depuis deux minutes et voilà qu'en dix minutes tout mon corps s'est jointe à la même souffrance, je n'arrive pas à bouger alors qu'il suffit qu'un coup à la porte pour le revoir, cet homme qui fait chavirer mon cœur.
Que va-t-il me dire de si urgent ?
Qu'est-ce qu'il y a ?

Ai-je commis l'irréparable en venant à ce dîner de famille ?
Néanmoins pour avoir les réponses à mes questions je dois impérativement regagné son bureau.

Mes doigts de rapprochement du vois et cogne deux coups avant d'entendre un son particulièrement familière alors j'entre immédiatement avant de lever mes yeux complètement.

Wouah !

Quel bureau chic, est ma première phrase en plongeant mon regard dans cette pièce pourtant sombre masculine.
Il a une apparence obscure ce qui s'explique car il appartient à un homme froid pourquoi pas ajouté austère.
Je parcours mes yeux dans cette grande pièce toujours au seuil de la porte qui est fermée derrière mon dos seulement une chose attire mon attention c'est cette ombre derrière les rideaux transparent.

Ainsi je me rapproche lentement de l'ombre à quelques mètres de ma gauche.

-Approchez vous n'ayez crainte c'est bien moi

Cette voix pourtant dangereuse captive mon cœur à tel point que pour un instant la peur se transforme en curiosité enfantine ;
Mais au moment où je traverse ce rideau j'ai un soubresaut qui me fait tomber à la renverse avant qu'il me retienne par la taille.

Cette position dure des secondes et je sens que mes reins ne seront plus intactes dans quelques instants tellement la puissance que émane cet homme est à revoir.
Yeux dans les yeux je le regarde et je peux détailler sa grande beauté, une carrure criminelle fait sa dangerosité, des pupilles presque comme la nuit noire qui feront peur à n'importe qui pourtant avec cette couleur si blanche qui entoure ses pupilles ferait rêvé n'importe quelle fille, qui me fait rêver et cette barbe impeccable qui souligne tout son menton.
Il est si beau oui si beau que le savoir à quelque mètre de moi me rend chanceuse.

-Est-ce que ça va Marie ? Vous allez bien ?

Je le regarde sans trouver la force de le répondre et hoche simplement la tête pour ne pas paraître impolie devant mon boss.

Il m'aide à me relever et nous dirige devant un canapé où il me demande de m'asseoir, ce que je fais avec beaucoup de mal.

Il s'éloigne de moi immédiatement et ouvre une porte à ma droite que je n'ai le droit d'inspecter puisqu'il s'y engouffre en me laissant seule.

Toujours tremblante je me décide de me reprendre et faire bonne figure et éviter tout questionnement imminent ;

-Madémoiselle Marie je suis enfin là me fait-il sortir de mes pensées alors je ne l'ai même pas sentie revenir et en même temps s'asseoir en face de moi.

-Je ne vous ai pas vu revenir êtes vous invisible ?

Il arbore un léger sourire qui ne me déplaît pas tellement je ne m'y attendais pas

-Non c'est plutôt vous qui êtes tout le temps ailleurs cela me semble complexe à comprendre

C'est pour la première fois que l'on cause si normalement même avec ces petites phrases sans qu'il ne soit droit a-t-il comprit ce que je ressens ou veut-il simplement faire plus connaissance ?

-Appelle moi Herman

Il s'appelle Herman comme le fils de Brunel ?
Ravissant prénom pour homme, je plonge mon regard dans le sien alors qu'il me regarde intensément, je ne sais pas si tout ça est un rêve mais je ne voudrais pas que cela se stoppe car chaque nuit je rêve de lui et de notre proximité actuelle et même plus.
Il se lève immédiatement alors que je baisse ma tête intimidée par sa carrure, je sens le canapé s'affaissé avec son poids puis de ses doigts relèvent mon visage pour tomber dans ses yeux encrés aux miens.

-Je t'ai fais venir pour te questionner parce que ton attitude envers moi est différente

-Je ne comprends pas Mr je veux dire Herman

-Je vais plutôt te poser une question et tu devrais me répondre sincèrement dans les yeux renchérit-il alors qu'il lâche aussitôt mon menton

-Je t'écoute lâchai-je en reprenant contenance

-As-tu développé quelconques sentiments amoureux pour qui que se soit dans mon entreprise ?

Quoi ?
Choquée est ma réaction suite à sa question au fond de moi mais une pointe de déception vient se loger au fur et à mesure en gagnant mon corps tout entier.