chapitre 39 ✓
PDV Natsu:
Je m'écroule au sol haletant, le corps rempli du désir liquide de Grey, et transpirant comme si je venais de courir des journées entières.
-Ça fait combien de fois qu'on le fait là?
-Une bonne dizaine de fois sûrement. Peut-être même plus.
Je baisse la tête vers ma virilité.
-Je crois que les effets du cocktail commence à disparaître.
-Parfait. C'est 17h, on va rentrer.
Grey allume la lumière. Je cligne plusieurs fois des yeux. Je m'étais habitué à l'obscurité et nous voir nus dans notre bureau me fait exploser de rire. Mais je suis tellement fatigué que je sors à peine de petits bruits étouffés qui ressemblent plus à des râles.
Grey me lance mes vêtements et se cache derrière le sien. Il est d'un coup si pudique alors qu'on a passé l'après-midi à se toucher...
-Il va falloir qu'on se rhabille si on veut sortir d'ici sans se faire remarquer.
-Merci Sherlock! Je n'y avais pas pensé!
Grey me fait une petite moue boudeuse. Je lui fais un sourire craquant et enfile mes vêtements. Je remarque alors les grosses tâches de sperme sur mon tee-shirt.
-Il faudrait penser à cacher des vêtements propres ici.
Grey approuve mon idée. Il observe sa tenue qui est encore pire que la mienne.
-Il va vraiment falloir être discret en partant. On est sales, on doit pas sentir la rose et en plus certains ont du nous entendre...
Je rougis comme un dingue.
-Tu ne m'as pas vraiment aider à faire moins de bruit... Dès que quelqu'un passait, tu donnais des coups plus forts, tu me mordais...
Grey rougit lui aussi.
-C'est que quand je suis dans le noir, je trouve ça tellement excitant...
Sa voix est toute petite et il pince les lèvres comme s'il en avait trop dit. Je m'approche et lui fait un doux bisous sur la joue.
-Tu es vraiment trop mignon Amour.
Je lui prends tendrement la main alors qu'il commence vraiment à être gêné.
-J'ai pas l'habitude des... compliments. Et pas non plus des surnoms.
-Alors ne t'y habitue jamais. J'adore ta tête quand je te dis toutes ces choses.
Je replace comme il faut le col de sa chemise blanche.
-Bon, on va courir jusqu'à l'ascenseur. On ne s'arrête pas même si on nous appelle. Et ensuite, on fonce jusqu'à la voiture.
Grey observe la pièce une dernière fois.
-Je crois pas que tout soit bien propre...
-On s'en fiche.
J'ouvre la porte d'un coup et tire Grey derrière moi. Nous courrons jusqu'à l'ascenseur qui s'ouvre juste au moment où nous arrivons. Des gens sortent et nous nous y engouffrons. Heureusement pour nous, personne ne rentre jusqu'au rez-de-chausée. Mais une fois en bas, plusieurs personnes nous observent les yeux écarquillés alors que nous fuyons.
Je me permets de respirer seulement lorsque nous sommes dans la voiture.
-Natsu, tu as une tête affreuse.
Il replace quelques mèches de mes cheveux collées à mon front.
-La tienne n'est pas forcément mieux.
Je démarre la voiture et nous ramène chez nous.
-Grey je me disais, comme on est ensemble maintenant et que tu vis chez moi, qu'on pourrait déménager les affaires de ton appartement.
Mon homme ne répond pas . Il se frotte un peu les mains comme si elles étaient moites. Mon coeur se serre.
-Si tu n'es pas prêt, on peut encore attendre.
Il soupire comme soulagé.
-Je ne t'en parlerai plus. On monte?
-Oui.
Nous sortons de la voiture et allons dans l'appartement. Grey me demande timidement:
-On va prendre une douche?
-C'est une bonne idée!
Nous allons dans la salle de bain, nous déshabillons et rentrons dans la douche. J'allume l'eau qui tombe en cascade sur nos épaules. Je soupire de bien être.
Grey reste dans son coin sans trop bouger. Je m'approche et le colle contre le verre de la cabine. J'inonde son visage de baisers puis descends dans son cou. Il glisse des doigts incertains dans mes cheveux alors qu'il se laisse faire. Ma langue vient titiller sa peau tendre et je sens qu'il bloque de petits gémissements au fond de sa gorge.
-Mon Ange?
-Mmm?
-Pourquoi tu te retiens?
-J'ai honte...
Je souris contre lui et attrape le shampoing. Je fais mousser le haut de son crâne puis lui fais un massage du corps avec le gel douche.
-Natsu?
-Quoi?
-Ton... est contre ma cuisse.
Je baisse la tête et vois mon érection tendu vers Grey.
-Désolé.
-Je dois... faire quelque chose?
Je secoue la tête.
-Tu n'as pas l'air à l'aise Grey. On s'en occupera ce soir lors de ma punition. Ça me dérange pas d'attendre quelques heures.
Il hoche la tête alors que je continue de le nettoyer. Il s'occupe ensuite de moi avec des gestes mal assurés qui le rendent vraiment craquant.
-J'ai envie de t'embrasser.
-Ferme les yeux.
J'exécute son souhait. Il pose délicatement ses lèvres sur les miennes et je le laisse aller à son rythme. Lorsque je tente de glisser ma langue vers la sienne, il se recule. Il se mord ensuite la lèvre et murmure:
-Je commence à vraiment apprécier nos baisers. Ils sont si doux...
Je souris de tendresse et lui fais un gros câlin. Je nous rince ensuite comme il faut et éteins l'eau. Nous sortons de la douche et je nous enroule dans une énorme serviette.
Les doigts de Grey viennent glisser dans mon cou.
-Tu vas garder ces marques un moment je pense.
-C'est pas grave. Je les cacherai avec mon écharpe.
Nous nous séchons puis enfilons nos pyjamas. Je me dirige vers la cuisine.
-Je vais préparer le repas.
-Je peux t'aider?
-Bien sûr. Tu pourrai faire les oeufs mimosa?
-En quelle honneur tu veux que je fasse ça?
Je hausse les épaules.
-Je suis heureux c'est tout. J'ai envie de manger quelque chose de bon avec toi.
Nous allons dans la cuisine et Grey met les oeufs à chauffer. En attendant, je prépare le gratin dauphinois.
J'observe mon homme absorbé par sa tâche. Il est si mignon avec ce pyjama. Il y a un gros glaçon dessiné sur le tee-shirt et il y a écrit dessous "Viens me réchauffer". C'est irrésistible.
Je prends Grey dans mes bras comme si c'était un gros nounours.
-Bien sur que je vais te réchauffer Mon Petit Amour Enneigé!
Il rit.
-J'ai l'impression qu'on devient cucul.
-Juste à peine!
J'embrasse sa tempe et repars m'occuper de mes oignons (dans tous les sens du terme!).
Une fois le repas prêt, nous mangeons tranquillement. Je pique de la nourriture dans l'assiette de mon amant qui s'exclame de mécontentement. Il décide de se venger et m'envoie un oeuf dessus.
-Eh! On joue pas avec la nourriture!
Grey rit alors que je nettoie mon visage. Il me fait ensuite manger comme un enfant de deux ans.
-J'aime quand tu t'occupes de moi.
-J'aime m'occuper de toi. Tu fais tellement pour moi que c'est la moindre des choses.
Nous restons un moment à table après avoir fini le repas.
-Grey?
-Oui?
-Je peux avoir ma punition?
Mes joues prennent une teinte tomate alors que je demande. Mon homme ouvre grand la bouche.
-Tu la veux vraiment? Tu sais c'est pas si grave si on la repousse à demain...
-Non! Je veux être puni!
Je commence à faire un caprice comme un petit garçon qui n'a pas eu LE jouet pour Noël.
-Alors... On a qu'à aller dans la chambre.
Il se lève et s'arrête à mi-chemin.
-Non, en fait, va dans la chambre. Il aimerait... Non, c'est moi qui voudrais... Enfin déshabille-toi et trouve de quoi bander tes yeux.
Grey est si rouge que j'ai l'impression qu'il va exploser.
-Respire!
-C'est gênant de demander ça.
-T'es vraiment trop chou!
Je dépose un baiser sur sa joue et vais dans la chambre. J'enlève mon pyjama et passe une cravate autour de mes yeux. Je cherche à tâtons le lit sur lequel je m'allonge.
De l'autre côté, j'entends Grey ranger les couverts. Il arrive ensuite dans la pièce sombre. Je sens l'aura dominant de mon amant se répandre dans le petit espace.
-A quatre pattes. De suite.
Je m'exécute.
-Qu'allez-vous me faire Maître?
-Tu verras bien... Ne sois pas impatient.
Il m'attache deux pinces reliées par une chainette à mes tétons déjà durcies. La douleur irradie dans mon torse.
Grey passe devant moi et fait passer son sexe entre mes lèvres. Je fais glisser ma langue sur sa longueur et ils grogne de plaisir. Il bouge ses hanches pour m'imposer son rythme que je ne peux que suivre. Je sens alors la brûlure du fouet contre mon dos. Je manque de m'étouffer. Grey se retire.
-Évite de mourir avant que j'ai fini.
-Oui Maître.
Il tire sur la chainette et la pression double sur mon torse m'oblige à avancer. Il m'attache au barreau du lit avec la petite chaine puis se place derrière moi.
-Comme tu ne sais pas être silencieux, je vais te demander de crier pour moi ce soir.
-Mais les voisins...
Le fouet revient sur mon dos. Mon corps se tend sous la douleur.
-Les voisins seront jaloux de notre sexualité.
Ils vont surtout venir nous dire de faire moins de bruit... Mais je ne dis rien.
Grey enfile un préservatif et me pénètre d'un coup sec. J'ai l'impression de retrouver une partie de moi lorsqu'il remplit ainsi mon corps. Je l'ai eu en moi toute l'après-midi mais je ne me lasse pas des sensations.
Grey ne bouge. Je recule pour qu'il s'enfonce encore un peu plus mais la chainette me bloque et je gémis de douleur. Ça fait un mal de chien ce truc....
-Que veux-tu?
-Punissez-moi...
-Comment?
Je serre les dents.
-Il va falloir que tu me dises exactement ce que tu veux. Je ne peux pas deviner.
J'agrippe les draps dans mes poings et rugis:
-Défoncez-moi!
Il rit.
-J'aime te voir aussi soumis...
Il me donne un coup de reins profond qui touche instantanément mon point sensible. Ma tête percute la tête de lit sous l'impact alors que je gémis de plaisir et de douleur.
-Tu as intérêt à hurler. Je veux que tes cordes vocales explosent...
Il attrape mon épaule d'une main et pose l'autre sur mes hanches. Il bouge en moins rapidement. Il sort presque en entier sa virilité de mon corps avant de la rentrer à nouveau avec puissance. Il recommence ce mouvement encore et encore lorsqu'il comprend que c'est ainsi qu'il me fera crier plus fort.
Je me cambre sous ses coups. Ma joue est collée contre un des barreaux du lit. Mon corps suit chacun de ses mouvements. Je me sens me contracter autour de lui et il étouffe ses soupirs contre moi. Sa bouche et ses dents se baladent sur le haut de mon dos. Elles lèchent, mordent, maltraitent.
Le fouet revient attaquer ma peau. Il m'incite à hurler plus fort.
Une fois le volume assez fort au goût de Grey, il lâche son fouet et attrape à la place mon sexe qu'il caresse avec ardeur. Toutes les sensations sur mon corps me font perdre la tête.
Je sens que je perds la raison et la maîtrise de mon corps. Je me perds dans les limbes du plaisir. Je jouis sans même m'en rendre compte en hurlant le nom de mon dominant. Je m'écroule sur le lit, toujours les fesses en l'air offertes à mon amant qui continue ses mouvements jusqu'à atteindre son paroxysme lui aussi. Il tombe sur moi. Nous haletons comme deux chiens qui ont couru un jour de grosse chaleur.
-Comment j'ai été Maître?
-Parfait.
Il se retire doucement mais reste sur moi.
Quelqu'un toque à la porte.
-Va ouvrir Mon Petit Esclave Préféré.
-Je suis nu...
-C'est pas grave. Prend le drap.
Grey me détache, m'enroule le drap autour des hanches et me pousse hors du lit sans oublier de m'enlever le tissu autour de mes yeux. J'ouvre la porte, honteux et gêné. Ma voisine un peu âgée fixe la chainette qui relie mes tétons. Elle reste pétrifiée. Je tiens comme je peux le drap autour de mes hanches qui menacent de tomber à mes pieds.
-Je voulais vous demander de faire moins de bruit. Mon mari est malade et il a du mal à dormir...
Elle reste fixer sur mon torse comme su je portais un accessoire extraterrestre.
-Nous avons fini Madame. Excusez-nous pour le dérangement.
Je referme la porte. Je reviens dans la chambre.
-C'était qui?
-La mamie d'à côté. On a fait trop de bruit.
-Tant mieux.
Je reviens dans le lit. Grey enlève les pinces et remet les draps comme il faut pour nous couvrir avec.
-A mon avis, tu vas avoir bien mal demain...
-On verra. C'était une journée inoubliable!
Je me blottis dans les bras de mon Grey et nous nous endormons un sourire aux lèvres.
...
Purée 2000 mots celui-là aussi!
Je suis trop motivée!
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