chapitre 12 ✓
PDV Natsu:
Je fixe le tee-shirt de mon voisin quelques instants. Je devrai le lui ramener, non?
Je dois être au travail dans 20 minutes alors j'ai tout à fait le temps de traverser la rue!
J'enroule mon écharpe autour de mon cou et me dépêche d'aller en face. Je frappe à sa porte mais personne ne me répond.
-C'est Natsu!
J'entends un petit cliquetis. J'actionne la poignet et la porte s'ouvre. Je rentre dans l'antre du fauve.
-Je te ramène ton tee-shirt.
-Tu pouvais le garder.
-J'insiste.
Je tends le bras et il récupère son vêtement.
Je me détourne pour sortir mais il me retient par le bras.
-Attend un peu toi...
Il me colle contre le mur et glisse ses lèvres dans mon cou en tirant mon écharpe vers le bas d'une main. Il aspire doucement ma peau.
-Non! Ça va se voir!
Je tente de le pousser mais il passe ses bras autour de moi et reste accroché comme un sangsue.
Au bout d'un moment, il finit par reculer.
-N'oublie jamais que tu n'appartiens qu'à moi...
Je fronce les sourcils.
-Je ne suis à personne!
-C'est ce qu'on verra.
Il glisse ses mains sur mes fesses dans mon caleçon. Je me fige puis un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale.
-On ne devrait vraiment pas...
-Tu as dit oui la dernière fois.
-Je n'ai pas clairement dit ce mot!
-Non, mais ton corps m'a montré que t'avais envie.
-On venait de regarder un film X...
-Ne cherche pas des excuses.
Je sens ses doigts malaxer mon fessier. Par réflexe, j'avance les hanches, comme pour échapper à son touché, et je rencontre son bassin.
Ma voix n'est plus qu'un murmure.
-Je vais être en retard...
Il retire ses mains et me bloque contre le mur en collant son corps au mien. Ses bras sont au-dessus de ma tête et son souffle vient percuter mon nez.
-Ce n'est pas grave.
-Ma chef compte sur moi. J'ai beaucoup de travail.
Il mordille ma mâchoire et je ferme les yeux.
-Alors reviens vite... Je m'ennuie sans toi.
D'un coup, je ne ressens plus aucune présence. Je sors de l'appartement avec le coeur qui bat beaucoup trop vite.
Je n'ai même pas le temps de refermer la porte que son bras s'insère dans l'ouverture. Je fixe les veines saillantes de son coude jusqu'à ses doigts. On dirait presque une apparition.
J'attrape le tee-shirt suspendu à ses doigts et m'enfuis.
Au final, j'ai toujours ce fichu haut!
...
On adore les chapitres courts!
Bon je comprends rien à ma wifi. Hier je l'avais pas, ce matin non plus et elle remarche d'un coup!
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