|EXTRAIT 3| Origines à Crockey Hill et piraterie
Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises !
Helloo ! Bon à la base je pensais poster samedi mais je crois que je pars surtout sur un rythme aléatoire. De toute façon, tout est déjà écrit (ou presque) donc j'ai aucune pression.
Bref, on se retrouve aujourd'hui pour un extrait qui est normalement beaucoup moins horrible que la dernière fois. Pour vous teaser, c'est quelque chose que j'ai en tête depuis que j'ai imaginé le passé de Michael et surtout depuis que j'ai écrit les bonus le concernant. Mais promis, ce n'est pas déprimant (enfin j'espère).
J'espère que vous n'avez pas trop chaud, chez moi il fait plus de 30 degrés dans ma chambre c'est l'horreur ;-;
Allez bonne lecture et à la prochaine ^^
P.S. Vous excuserez le titre, je sais que c'est nul mais j'ai rien trouvé de mieux
***
|EXTRAIT 3| Origines à Crockey Hill et piraterie
Michael flânait dans la rue. A sa droite, Gaenor s'allumait une cigarette. Michael leva les yeux au ciel quand elle lui en proposa une avant d'accepter. Il ne fumait pas souvent mais il était vrai qu'il appréciait se détendre de temps à autres.
- Y a pas à dire, on se fait chier, clama Gaenor après sa première bouffée.
- Ca pouvait être dit moins vulgairement mais oui, je suis d'accord. On est tellement tout le temps envoyés partout que quand on a le droit à un jour de congé, on s'ennuie.
- Si tu avais pas décidé de venir te promener dans un coin aussi paumé aussi.
Michael lui accorda le point. Ils s'étaient retrouvés un peu au hasard dans une ville du Sud-Est de l'Angleterre. Il devait avouer, il l'avait choisi pour sa météo plutôt clémente. Il en avait marre de se les peler à la frontière de l'Ecosse.
Les mains dans les poches, ils arrivèrent dans une zone commerciale. Un peu au hasard, ils entrèrent dans un supermarché. L'endroit n'était pas très grand mais la compagnie des moldus ragaillardit Michael. Il aimait observer le calme, l'insouciance, l'indifférence chez les non-sorciers, ceux qui n'avaient pas conscience qu'une guerre avait lieu au sein même de leur pays.
L'endroit était surtout fréquenté par des personnages âgées. En même temps, un mardi midi en plein mois de mars, il aurait dû se douter que la fréquentation ne serait pas très jeune.
Dans cet endroit confiné, Michael prenait conscience de sa taille et avait l'impression d'être un éléphant dans un magasin de porcelaine. D'ailleurs Gaenor devait aussi avoir cette impression car elle lui tapa le coude :
- Fais attention à pas écraser une petite mamie avec tes gros pieds, hein.
Pour seule réponse, il lui donna un coup de coude, auquel il répondit immédiatement par un coup de pied dans le tibia qui l'obligea à s'arrêter. Elle n'y était pas allée de main morte, elle et son air satisfait.
- Tu vas voir, sale peste !
- Ouh, j'ai peur, attention voilà le grand Michael Robbins qui me pourchasse !
Leurs rires résonnaient dans tous les rayonnages, faisant rouler des yeux les petits vieux exaspérés. Mais Michael se sentait plus libre que jamais. Depuis combien de temps n'avait-il pas ri ainsi ?
Puis soudain, un groupe de voix d'enfants surpassa leur propre vacarme. Surpris, ils arrêtèrent de se chatouiller en plein milieu du magasin et observèrent.
Il s'agissait d'une mamie qui faisait ses courses avec ses petits-enfants. Les enfants bruyants en question étaient deux petits garçons, vraisemblablement des jumeaux, d'une dizaine d'années. A leurs voix, s'ajoutaient les protestations de deux adolescentes qui devaient être à peine plus vieilles qu'eux.
La mamie passa à côté d'eux et les salua gentiment, semblant ne pas prendre en compte la cacophonie qui avait lieu derrière elle.
- Hé, mamie ! On dirait le même que la photo de Papa dans le salon ! lança un des deux garçons en le pointant du doigt.
- On ne montre pas du doigt, Louis, gronda l'aînée. Excusez-le.
- En plus, tu racontes, n'importe quoi, marmonna la deuxième.
- Mais non, regarde-le, Ashleigh, reprit le dénommé Louis. Hein, t'es d'accord avec moi, Scott ? Il ressemble à la photo ?
Le deuxième petit garçon approuva et le groupe s'éloigna. Gaenor et Michael se lancèrent un regard perdu. C'était peut-être une des interactions les plus bizarres qu'ils aient pu vivre.
Sortis du magasin, ils continuèrent de se promener avant d'entendre des pas derrière eux et une voix les appeler.
- Attendez ! Excusez-moi, attendez !
C'était une des deux filles du groupe de la mamie. Très peu physionomiste, Michael n'avait aucune idée de s'il s'agissait de l'aînée ou de la deuxième, Ashleigh s'il se souvenait bien.
- Désolée de vous embêter mais en fait, je suis assez d'accord avec mon frère, vous ressemblez à mon père quand il était jeune. Je peux vous poser une ou deux questions ?
- C'est un peu indiscret, ce que tu fais là, répondit Gaenor, visiblement énervée.
- Laisse, ça m'embête pas, fit Michael en posant une main sur son épaule. Dis-nous.
- Oui, pardon, s'excusa la jeune fille. Je m'appelle Eleanor, j'ai dix-sept ans. Je voulais juste savoir où vous êtes nés et quand ?
- Pas de souci, Eleanor. Je m'appelle Michael Robbins, je suis né à Crockey Hill dans le York en novembre 1959.
- Oh ! Mon père habitait là-bas jusqu'en 1961. Vous n'avez jamais entendu parler d'un Erik Hawkesbury à tout hasard ? Peut-être qu'il lui reste une famille là-bas ?
Le nom de famille fut tout ce qu'entendit Michael. Incapable de parler, il se sentit pâlir légèrement. Gaenor, à côté, mit une seconde supplémentaire à comprendre avant de plaquer la main sur sa bouche, sous le choc.
Hawkesbury. C'était le nom de famille qui était gravé sur son pendentif de baptême. Le nom qui prouvait ses origines de Né-moldu.
Il s'assit sur une grosse roche pour reprendre ses esprits. La pauvre Eleanor semblait complètement perdue. C'est ce moment-là que choisit la grand-mère pour arriver, accompagnée des trois frères et sœurs d'Eleanor Hawkesbury.
Les frères et sœurs de Timothy Hawkesbury.
Pour ne pas faire peur à cette adolescente qui ne comprenait pas, Michael chercha le fermoir de la chaînette pour l'ouvrir et prit le collier dans sa main. Gaenor lui fit un sourire d'encouragement et il tendit la main à la mamie et l'aînée.
- C'est le collier de mon baptême. Vous êtes assez croyants dans la famille, non ?
La jeune Eleanor acquiesça probablement sans s'en rendre compte en prenant le pendentif dans les mains. Elle le retourna et lut les gravures au dos. Ses sourcils se froncèrent avant qu'elle ne le montre à sa grand-mère.
La mamie posa des lunettes sur son nez et lut avant de relever les yeux vers lui.
- Erik et Martha ont toujours dit que Timothy était fragile et qu'il était mort d'une mauvaise grippe.
- Et pour eux, je le suis, avoua Michael, un peu gêné. Je m'appelle Michael Robbins et mes parents ne sont certainement pas eux. Je ne peux rien vous dire si eux n'ont pas eu le courage de vous avouer ce qui est arrivé quand j'étais petit. Toujours est-il que je suis bien en vie. Et ravi de vous rencontrer.
Du coin de l'oeil, il vit Gaenor lui adresser un regard circonspect. Mais il le pensait vraiment. Ses géniteurs avaient été des monstres absolus avec lui et tout avait été empiré par le fait qu'ils avaient craint pour sa survie. Ca ne l'étonnait pas qu'ils aient utilisé ce mensonge là. Cependant, il était heureux de découvrir qu'il avait des frères et sœurs biologiques. Le premier enfant de ses parents était mort-né alors il avait grandi en enfant unique.
- Mamie, c'est qui Timothy ? demanda un des jumeaux.
- C'est moi, répondit Michael. Mais je m'appelle Michael, maintenant. Tu t'appelles comment, toi ?
- Louis ! Et lui, c'est Scott, c'est mon frère jumeau. Pourquoi Mamie te connaît ?
- Parce que Erik et Martha l'ont connu, résuma la grand-mère avant de se retourner vers lui en lui tendant le bijou. Michael, je serais ravie de faire plus ample connaissance avec vous, si vous le souhaitez bien évidemment. Je pense raconter ce que je sais aux grandes, elles peuvent comprendre. Les jumeaux n'ont pas besoin de savoir pour le moment, ils n'ont que huit ans et demi. Si le coeur vous en dit, passez chez moi à l'occasion. J'habite tout au bout de la rue. Cherchez le nom de Amy et Connor Hawkesbury sur la boîte aux lettres.
Puis, elle partit aussi vite qu'elle était venue. Les garçons lui firent de grands signes d'au revoir avant de disparaître dans un virage.
- Alors là... je n'ai même pas les mots, avoua Gaenor. Tu vas bien ?
- C'était surprenant mais oui, ça va. Je suis assez content de savoir que j'ai des frères et sœurs en fait. J'espère que mes géniteurs les traitent bien.
- Ils n'ont pas l'air malheureux en tout cas.
- En effet. Tant mieux, alors. La magie ne faisait pas bon ménage avec la religion, chez eux.
- Tu iras voir la grand-mère ?
- Oui, je reviendrai dimanche prochain. Ce sera sympa de discuter. Tu pourras venir avec moi, si tu veux.
- Avec plaisir.
***
Johanna sentit Sirius lui taper la joue. Sortant lentement de l'inconscience, elle rouvrit les yeux dans le jardin sombre des Lestrange.
- Allez, Jo', reprends-toi... Tout va bien, je vais bien ! Panique pas, c'est ton propre sang. Et tu vas à peu près bien aussi !
Reprenant ses esprits, les souvenirs lui revenaient. Ils étaient en mission d'espionnage chez les Lestrange et un sortilège de sécurité avait heurté sa main. Le sang qui avait coulé à flots avaient ramené les images du mois de décembre et de la mort de Charlus. Se secouant la tête pour faire disparaître les flashs, elle grogna une réponse.
- Tu as nettoyé le sang au moins ? Que je retombe pas dans les pommes en regardant l'état de ma main.
- Oh, ça va, c'est le tien, t'as l'habitude avec le Quidditch. J'ai fais ce que j'ai pu, je suis pas Lily.
- Oui bah au Quidditch, j'avais l'habitude voir le sang de Charlus aussi. Ton analogie était nulle.
- C'est pour te faire oublier que tu as perdu deux doigts.
- Quoi ? Oh merde..., marmonna-t-elle en regardant sa main gauche.
En effet, ses deux derniers doigts avaient disparu sous un bandage approximatif tâché de sang séché. Sirius avait raison sur un point : en sachant ce qui s'était passé et que c'était son sang à elle, elle ne ressentait aucun malaise.
- Tu pouvais pas les récupérer et m'amener à l'infirmerie ? Je préfère posséder mes dix doigts, monsieur.
- Ils ont disparu, au sens propre. Et je pouvais pas te faire transplaner tant que tu étais évanouie et plus pâle que le cul d'un pingouin, je me serais fait dégommer par Lily et Maugrey.
- Que tu es vulgaire, par Merlin.
Acceptant de dire adieu à ses pauvres doigts volatilisés, ils finirent par transplaner loin du manoir des Lestrange. La mission était un échec de toute manière, ça faisait une semaine qu'ils tournaient en rond. Maugrey allait les réduire en bouillie.
Quand Lily aperçut sa main mutilée, Johanna crut qu'elle allait faire une attaque. Heureusement, Emmeline Vance lui tapa le dos pour lui faire reprendre contenance et elle purent la soigner comme elle pouvait.
Quand elle croisa Ellie dans le couloir, elle se vanta d'être devenue une pirate, comme elle et sa joue tailladée.
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