|CHAPITRE 46| Ceux qui quittaient le bateau étaient les plus courageux
Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises !
Hellooooo ! Je suis de TRES bonne humeur aujourd'hui et ce pour des raisons tout à fait extérieures. Je ne penserai me sentir si accomplie rien qu'à cause de cette raison en particulier mais sachez-le, aujourd'hui est devenu le plus beau jour de ma vie (lisez Ombres & Poussières si vous voulez comprendre ce merveilleux sentiment).
Bref. Comment s'est passée votre rentrée ? Perso, plutôt bien, un emploi du temps qui m'a l'air pas mal et des profs quasi tous inconnus au bataillon.
Et je remercie ma bonne humeur de s'être pointée aujourd'hui car, oui, ceci est le dernier chapitre. Il restera l'épilogue la semaine prochaine et c'est la fin. Oui, c'est triste.
Bonne lecture, on se retrouve à la fin, j'ai un truc à vous dire ^^
P.S. Pas de bêta-lecture ;)
***
C'était un horrible et insoluble problème.
Deux semaines. Il ne leur restait que deux semaines avant les ASPICs. Seulement deux semaines.
Depuis quand tout s'était accéléré à ce point ?
Cassiopée ne stressait jamais. Ce n'était pas un simple examen de fin d'année qui allait changer cette habitude. Quoique que. Elle avait beau essayer de se raisonner, dès qu'elle pensait à la masse de révisions qui lui restait, que l'image des sujets d'examen arrivait subitement à son cerveau, sa respiration se coupait. Elle était submergée.
Elle ne pouvait même pas aller quémander un câlin d'encouragement à Ellen. Elle aussi avait le nez dans ses cours et elles savaient toutes les deux qu'elles seraient incapables de s'entraider.
Alors Cassiopée se retourna encore une fois dans son lit. Elle s'était couchée juste après le dîner pour pouvoir se réveiller plus tôt le lendemain et réviser l'esprit frais mais finalement, elle se demandait si elle n'avait pas simplement précipité une insomnie. Elle s'obligea à réguler sa respiration.
Oui, deux semaines, c'était très court. Mais ses examens ne comptaient pas tant que cela, si ? Après tout, Dumbledore n'avait jamais mentionné nécessaire l'obtention des ASPICs pour pouvoir rentrer dans l'Ordre. Il ne l'avait pas choisie pour leurs notes, il l'avait choisie pour...
Pourquoi l'avait-il choisie ?
Cassiopée étouffa un grognement dans son oreiller. Ce n'était pas le moment de se poser des questions pareilles. C'était Dumbledore, après tout, elle était bien incapable de comprendre son raisonnement. Elle avait juste à savoir qu'il lui avait demandé de rejoindre son organisation à moitié légale. Il lui avait proposé - à elle et d'autres, d'après ce qu'elle avait retenu de ce qu'Ellen lui avait rapporté - et c'était tout ce qu'il fallait comprendre.
Elle se retournait encore quand elle entendit la porte du dortoir s'ouvrir. La nouvelle arrivante poussa un gros soupir en rentrant, sans se soucier du moins du monde de si sa camarade dormait ou non.
Elles n'étaient que deux filles de leur année à avoir été réparties à Serpentard. Eliana Mooris et Cassiopée Ryan. Eliana avait vite été la seule amie par défaut de Cassiopée - mis à part Lily mais qui était à Gryffondor - et la réciproque était vraie. Elles avaient appris à se serrer les coudes, à faire face à leurs camarades du sexe opposé, pour la plupart déjà corrompus par l'idéologie Sang-Pure bien avant leur arrivée à Poudlard.
Seul Andrew Whitby faisait tâche parmi les Evan Rosier, Eddie Avery et autres Severus Rogue. Il avait été le seul à venir les voir, à discuter avec elles et à ne pas les considérer comme de vulgaires poupées de chiffons incapables de pensées propres.
Et Eliana avait fini par tomber sous le charme d'Andrew. Lorsqu'elle l'avait appris, la seule réaction de Cassiopée fut de lever les yeux au ciel. Elle l'avait toujours su, que l'un d'entre eux finirait par attirer l'autre et inversement. Elle l'avait compris très rapidement mais savoir que ses deux meilleurs amis finiraient probablement ensemble un jour ne l'avait jamais dérangée. Elle s'en fichait de devoir tenir la chandelle pour une bonne raison : elle ne la tiendrait jamais, cette chandelle. S'ils l'oubliaient, elle les rappellerait à l'ordre. Puis s'ils ne voulaient plus d'elle, elle s'éloignerait en ignorant le pincement au cœur qui ne manquerait pas à l'appel.
Toujours était-il qu'Eliana était amoureuse d'Andrew depuis quelques mois. Mais Andrew était celui qu'il était : il était plus aveugle que Lily. Incapable de comprendre la moindre des avances de son amie, il la blessait involontairement - et ce, de plus en plus souvent.
À entendre le soupir d'Eliana lorsqu'elle vint se coucher ce soir-là, il devait encore avoir répondu complètement à côté de la plaque à une de ses perches.
Cassiopée avait prévenu son amie dès qu'elle le lui avait confié son secret : elle n'interfèrerait pas et ne l'aiderait pas à approcher Andrew l'Aveugle. Mais si le cœur d'Eliana était touché, alors elle prenait son parti le temps d'une soirée, le temps de panser ses peines et de la rassurer.
Alors elle poussa ses couvertures sous lesquelles elle avait trop chaud, ouvrit les rideaux de son lit et s'assit au bord de son matelas en attendant qu'Eliana ne sorte de la salle de bain.
Elle passa une nouvelle heure à lui dire ce qu'elle voulait entendre, à la laisser lâcher quelques insultes au sujet de leur meilleur ami un peu naïf, à lui promettre encore et toujours que ça fonctionnera la prochaine fois. Cassiopée avait eu de la peine lorsqu'elle avait vu les larmes qui faisaient briller les yeux d'Eliana. Elle avait maudit intérieurement Andrew sur trois générations. Il la faisait pleurer aujourd'hui, il avait intérêt à ne pas l'envoyer balader lorsqu'Eliana se déclarerait une bonne fois pour toutes.
En se recouchant, Cassiopée avait perdu une heure de son sommeil mais elle se sentait fatiguée. Le marchand de sable la guettait, elle ne mettrait pas longtemps à enfin s'endormir.
Cependant, alors que ses yeux se fermaient, elle ne put s'empêcher de penser que quelque chose au sujet d'Andrew lui échappait.
Les cours ne consistaient plus qu'à réviser les sujets les plus difficiles, répondre aux dernières questions des élèves et recommandations de dernière minute.
Quelques jours après cette soirée avec Eliana, à la fin d'un cours de Défense Contre les Forces du Mal, le professeur Beluga éleva la voix pour couvrir le son des élèves rangeant leurs affaires :
- Ryan, Robbins, Eirig, Hankook, Shafiq, Fawley, Shacklebolt, Evans, Pettigrow, Lupin, Black et Potter ! Venez me voir avant de partir s'il vous plaît.
Cassiopée flaira rapidement ce qu'il voulait leur dire. Tout ce beau monde, c'était la liste mentale qu'elle-même s'était faite des potentiels interrogés par Dumbledore pour l'Ordre du Phénix. Elle vit les autres élèves s'éclipser et s'étonna en voyant Abby Williamson quitter la salle en adressant un grand sourire et un signe de la main à ses camarades Gryffondor.
Dumbledore ne l'avait pas contactée ? Il ne lui avait pas proposé ? Pourtant, d'après ce qu'elle comprenait en regardant le groupe qui se formait autour du bureau de Beluga, le Directeur avait dû en parler à tous les Gryffondor de leur promotion.
Cassiopée croisa le regard d'Ellen. Et celui de Lily et Fawley. Et Black. La même étincelle triste régnait dans leurs regards. Alors Cassiopée comprit. Dumbledore avait bien proposé son offre à Williamson. La jeune fille avait simplement refusé, certainement pour des raisons qui lui étaient propres. Des raisons qui étaient légitimes. Quelque soit ce qui ait motivé son choix en ce sens, Abby Williamson était légitime. Cassiopée le savait. Et elle savait que renter dans l'Ordre était autant un acte héroïque et réfléchi que buté et complètement stupide.
Ceux qui quittaient le bateau avant son naufrage n'étaient pas les plus faibles, c'étaient les plus courageux.
Cassiopée respectait Abby Williamson. Décider de s'accrocher à ses rêves, quitte à ébranler ses convictions personnelles, accepter de se faire effacer la mémoire et ne plus jamais se souvenir d'avoir fait ce choix, Cassiopée trouvait cela incroyable et définitivement plus méritant que de foncer tête baissée dans une guerre risquée où les héros meurent en anonyme.
Beluga insonorisa la pièce avant de démarrer son petit discours. Il les regarda un à un, l'air ému. Pour la première fois de l'année, Cassiopée découvrait le vrai visage de son professeur. Pas le masque froid d'un mur infranchissable, ni celui du faux sourire, d'une fausse joie. Non. Elle découvrait un visage peiné. Oswald Beluga se racla la gorge avant de parler derrière sa fine et élégante moustache grise.
- Bien. Il y a quelques temps, le professeur Dumbledore vous a convoqués dans son bureau, chacun votre tour. Il vous a parlé de l'Ordre du Phénix, vous a demandé d'accepter ou de refuser sa proposition d'y entrer. Avant toute chose, j'ai un message de sa part à vous passer : vous avez encore jusqu'à minuit, ce soir, pour aller le voir et refuser. Ensuite, il considèrera que vous acceptez.
Contrairement à ce qu'aurait pensé Cassiopée, ce n'était pas un silence lourd de responsabilités qui régnait dans la pièce mais un silence rempli de détermination. Comme quoi, ils étaient encore des adolescents un peu immatures. L'idée qu'Abby était la plus réfléchie d'entre eux se renforçait en elle au fur et à mesure.
Elle ne regrettait pas pour autant ses choix. Elle savait parfaitement que jamais ne lui viendrait l'idée d'aller à la rencontre de Dumbledore dans sa tour pour lui demander de lui effacer la mémoire.
Cassiopée avait toujours été attirée par la Justice Magique. Elle y aurait bien fait carrière et si l'idée de rester derrière un bureau lui était égal, elle était réfrénée par la pensée que même la Justice se trompait. Elle connaissait son tempérament : voir des innocents condamnés à tort ou des coupables s'en sortir indemnes la mettrait facilement hors d'elle. L'Ordre du Phénix avait été la solution livrée sur un plateau. Elle pourrait se faire sa propre idée sur les gens, récolter des preuves ou des alibis, les innocenter ou les désigner coupable après enquête minutieuse. Dumbledore lui offrait littéralement son avenir.
- Maintenant, je m'adresse à vous, continua Beluga. De mon plein gré. Je ne vais pas vous parler des risques que vous prenez en vous engageant ou des conséquences que ça aura indéniablement sur vos vies : Albus vous en a déjà parlé, vous y avez certainement réfléchi durant des heures. Et même si j'ai conscience de faire peser un poids en plus sur vos épaules, je tiens à ce que vous écoutiez ce que j'ai à vous dire jusqu'au bout.
Le professeur Beluga semblait soudain avoir pris dix ans. Ses yeux cernés trahissaient sa fatigue et ses mains écorchées démontraient une vie difficile.
- Vous êtes des enfants. Vous n'avez que dix-huit ans alors peut-être que vous ne vous apercevez pas encore d'à quel point on vous fait prendre cette décision trop tôt. Je m'en veux en tant que membre de l'Ordre de vous faire subir ce choix. On fait peser sur le dos d'enfant le poids de l'avenir du monde sorcier. Tous les membres de l'organisation en ont conscience mais tous pensent intérieurement la même chose. « La jeune génération va nous sauver ». On ne vous lâche pas dans la nature, on vous jette dans la cage aux lions. Et les félins sont affamés.
Plus personne ne prononçait un mot. L'air grave de Beluga avait un don pour faire taire n'importe qui.
- Maintenant, je termine le message que Dumbledore veut vous faire passer. Il vous laissera un mois et demi de vacances. À partir du quinze août, vous recevrez une lettre qui vous informera du début de votre formation accélérée. Cette lettre précisera où vous rendre et à qui vous adresser. Vous aurez plus d'informations à ce sujet quand vous aurez rencontré vos tuteurs et il me demande de ne pas vous inquiéter au sujet de la spécialisation de vos formations : il sait parfaitement ce qui vous conviendra, autant dans vos capacités que dans vos goûts.
- Excusez-moi ? interrompit Alice Shafiq, de Serdaigle. Qu'entendez-vous par « spécialisation de nos formations » ?
- Ce que vos tuteurs vous feront travailler auront un même support, expliqua Beluga. Mais la suite se basera sur vous goûts, capacités et les projets d'avenir que vous aviez avant de vous engagez.
Cassiopée hocha la tête. Elle comprenait mieux. Dumbledore était quelqu'un d'incroyable pour penser à tout ce genre de détails.
- Vous serez donc formé à partir de la mi-août. Cette formation durera un mois à deux mois et demi. Ce qui veut dire qu'à partir de novembre grand maximum, vous serez sur le terrain. Nous avons conscience d'à quel point ce délai est court et ressemble plus à un stage qu'autre chose. Attendez-vous à ce que ce soit intensif et à ne pas lésiner sur les heures supplémentaires. Moins vous perdrez de temps, mieux vous serez préparés. Le seul problème restant, c'est le logement.
- Le logement ? laissa échapper Cassiopée.
- Oui, le logement, Miss Ryan. Nous vous promettons un salaire pour cet engagement à plein temps dans l'Ordre - et encore heureux. Mais le professeur Dumbledore et Alastor Maugrey ne souhaitent pas vous obliger à mettre cet argent dans un logement. Ils cherchent une solution pour vous trouver quelque chose où dormir, tous ensemble de préférence. Vous allez vivre des périodes difficiles, d'autres qui pourront vous paraître insurmontables. Le mieux serait que vous puissiez vous soutenir à n'importe quelle heure de la journée. On pourrait vous dispatcher chez tous les membres de l'Ordre mais ça paraît plus compliqué que prévu : certains ont des familles, d'autres ne sont jamais présents, d'autres n'ont pas de place. Il a donc été choisi de vous trouver une grande maison avec suffisamment de chambre pour que vous ayez tous un toit.
Cassiopée commençait à comprendre leur raisonnement. Puis ça l'arrangeait. Si ça voulait dire, habiter avec Ellen, c'était avec plaisir.
- Evidemment, vous pourrez partir dès que vous le souhaitez et habiter là-bas ne vous sera pas obligé. Mais vous loger signifierait avoir trouvé un quartier général - dont l'Ordre est dépourvu pour le moment. En effet, si les membres à plein temps de l'organisation logent pour la plupart tous au même endroit, les autres pourront considérer cet endroit comme un repaire, une salle de réunion, quelque part pour faire une pause.
- Vous dites que vous n'avez pas encore trouvé ? le coupa Black. Si vous avez besoin, j'ai reçu la maison de mon grand-oncle Alphard en héritage. Elle est très grande, a huit chambres ou quelque chose dans le genre, plusieurs salles de bains, une cuisine, une grande salle à manger, une pièce tranquille pour les réunions, un salon...
Le visage d'Oswald Beluga s'éclaira, comme s'il venait de recevoir le plus beau cadeau de sa vie.
- C'est vrai ? Vous êtes prêts à la prêter à l'Ordre, Black ?
- Je m'en fiche, fit Black en haussant les épaules. Si elle peut servir, tant mieux. Puis, je ne pourrai pas vivre là-dedans tout seul.
Après cela, le professeur de Défense Contre les Forces du Mal ne tarda pas à les libérer et à se précipiter vers le bureau du Directeur. Cassiopée, elle, tourna en direction de la bibliothèque. Elle devait réviser.
Quelqu'un devait avoir recours à un accélérateur de temps collectif. C'était la seule solution qu'elle entrevoyait. Comment se faisait-il qu'elle était déjà devant cette salle d'examen, prise en sandwich devant une fille de Serdaigle du nom de Sand ? Heureusement, Ellen attendait avec elles aussi. Croiser son regard rassurait un peu Cassiopée.
Lorsqu'on les fit entrer pour passer l'examen pratique de Défense Contre les Forces du Mal, le stress augmenta encore un petit peu. Cassiopée se retrouva face à la vieille Mrs. Marchebank. L'épreuve en elle-même ne fut pas très compliquée. Puis, à la toute fin, l'examinatrice releva son visage un peu ridé.
- Il s'agit là d'une question bonus. Savez-vous produire un Patronus ?
Cassiopée sourit. C'était son moment. Elle n'entendit pas l'examinateur d'Ellen lui poser la même question, trop concentrée sur son souvenir. Elle rappela à elle la douceur des lèvres d'Ellie, l'éclat de son regard, les sensations qui picotaient dans son ventre, la pression de sa main dans la sienne.
- Spero Patronum !
Complètement imprégnée de son souvenir, le flamant rose argenté ne tarda pas à se montrer. Il courba majestueusement la tête et s'apprêta à s'envoler. Cassiopée tourna la tête vers Ellen, espérant qu'elle regardait son bel oiseau.
Ellie lui souriait. Mais Cassiopée ne voyait plus son sourire. Elle ne voyait que sa baguette, formant des volutes argentés. Le brouillard prit peu à peu forme, faisant apparaître un ours imposant.
Cassiopée souffla du nez. Ellen lui avait sans doute caché ça exprès. Elle se reconcentra sur son flamant rose. Il brillait comme elle n'avait jamais vu un Patronus briller. Elle le fit s'envoler et elle fut émue en voyant l'ours d'Ellen suivre l'oiseau en courant dans la Grande Salle.
Les examinateurs applaudirent, rompant le charme et la concentration d'Ellie et Cassiopée. Les Patronus s'évaporèrent. En quittant la salle, Cassiopée vit bien le regard haineux de Sand. Elle ne devait pas maîtriser ce sort et devait les haïr du plus profond de son être car désormais, son examinatrice aura peut-être été déçue par ses performances.
Cassiopée haussa les épaules. Tout ce qu'elle retenait de cette épreuve, c'était qu'elle et Ellen avaient offert un vrai spectacle de sentiments à ceux qui les avaient regardés et rien que d'y repenser, Cassiopée sentait son cœur s'affoler.
Lorsque les examens furent terminés, Cassiopée était fatiguée. Ils devaient attendre quelques jours avant la remise des diplômes et c'était triste de penser qu'ils vivaient là leurs dernières fois à Poudlard. Cassiopée n'arrêtait pas d'y penser.
La dernière fois qu'elle s'enfermait dans ce placard avec Ellen pour ne pas être dérangées. La dernière fois qu'elle voyait tel ou tel endroit. La dernière fois qu'elle s'asseyait ici ou là.
C'est en croisant le regard fier de McGonagall, lors d'un dîner, que Cassiopée arrêta de déprimer. Ce n'était pas que des dernières fois. Il y allait avoir aussi plein de premières fois. Puis, elle pourrait revenir à Poudlard si l'occasion se présentait un jour. Juste à l'occasion, comme ça. Cassiopée savait que Dumbledore serait d'accord.
La remise des diplômes aurait lieu la veille du départ en vacances. Pour la première fois, les parents et familles n'étaient pas autorisés à y assister. La sécurité des élèves primait et Poudlard ne pouvait ouvrir ses portes.
Ça importait peu Cassiopée. Tout ce qui comptait pour elle, c'est d'être en vacances, d'en profiter pour bronzer dans l'herbe de son jardin, de ne pas réfléchir et de flemmarder jusqu'à la mi-août - en compagnie d'Ellen si c'était possible.
***
Comme je vous en avais parlé il y a quelques chapitres, j'ai décidé de faire une espèce de "FAQ" pour la fin de LVDNS puisque vous aviez l'air assez enthousiastes à cette idée.
Vous pouvez donc dès maintenant poser des questions. Vous pouvez les poser à moi tout simplement ou aux personnages, je les ferai vous répondre :)
Vous pouvez poser des questions sur moi, sur eux, sur la suite, sur tout ce que vous voulez et à n'importe qui ici →
J'y répondrai quand j'aurai posté l'épilogue :)
A la semaine prochaine !
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