|CHAPITRE 29| Un duo de choc

Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises !

Hello ! Comment vous allez ? Le confinement, tout ça, ça va ? Perso, je ne vais pas vous le mentir, je l'ai assez mal pris mais bon ça va mieux donc ne vous en faites pas pour moi. (mes messages privés sont ouverts, n'hésitez pas à venir me parler de quoique ce soit si vous avez besoin).

Vous arrivez à travailler en distanciel ? Pour ceux qui l'ont expérimenté vous préférez le régime uniquement distanciel ou distanciel/présentiel ? Perso, je ne vais pas vous mentir je préfère être que en distanciel parce qu'au moins, les profs sont plus présents, ils donnent du travail de manière plus "logique" (entre ceux qui donnaient rien et ceux qui donnaient trop, depuis novembre j'en pouvais plus). Au moins, j'ai bien l'impression de travailler et pas de flemmarder comme c'est le cas une semaine sur deux depuis novembre. Bon, revenons à nos moutons.

Vous l'avez peut-être vu sur mon mur donc je ne m'étalerai pas ici : mon nouveau projet d'écriture est officiellement annoncé. Je ne peux pas vous donner plus d'infos que ce que j'ai dis l'autre jour mais voilà. Et si je vous l'annonce maintenant, c'est parce que 4 chapitres et un épilogue, j'ai fini LVDNS (la partie I). Ça me fait un petit pincement au cœur mais ce n'est pas encore terminé donc on pensera à ça plus tard.

Aujourd'hui, je vous livre une chapitre que j'aime bien même s'il n'est pas trop long. Vous aurez le droit à deux points de vue "inhabituels" si je puis dire et je pense sincèrement que ça va vous plaire (je l'espère en tout cas). (update : je viens de le relire et j'espère vraiment vraiment que vous allez l'aimer).

Prenez soin de vous et bonne lecture ^^ !

P.S. Je reprends les publications toutes les semaines dès samedi prochain ;)

***

Cassiopée était accoudée à une fenêtre de la bibliothèque et observait le Lac Noir. Ellen venait seulement de partir et la préfète de Serpentard ne se voyait pas finir de travailler sans la Gryffondor. Elle ne put s'empêcher de soupirer ironiquement. N'était-ce pas elle qui avait toujours dit à ses parents qu'elle pensait que l'attachement était ridicule ? Cassiopée ne pouvait nier que si. Et ce n'était pas pour l'enchanter.

Ses yeux dérivèrent vers les Highlands écossais qui entouraient Poudlard et Cassiopée s'imagina le printemps, les bourgeons de fleurs multicolores. Elle s'imagina, à califourchon sur son balai, prendre son envol et laisser le vent lui battre les oreilles, la décoiffer. Elle s'imagina rire à gorge déployée, rire comme elle ne l'avait jamais fait. Rire encore et encore. Elle s'imagina crier. Crier sa joie, crier sa tristesse, crier son amour. Crier encore et encore. Elle s'imagina atterrir en haut d'une colline et courir. Courir sur tout le flanc du plateau dans l'herbe fraîche puis tomber parce qu'elle a pris trop de vitesse et enfin se laisser rouler jusqu'en bas. Elle s'imagina rire, les vêtements salis de terre. Elle s'imagina enlever ses chaussures, les balancer et puis tant pis si on ne sait pas si on va les retrouver. Elle s'imagina patauger dans le ruisseau, glisser sur une pierre trop lisse et se retrouver assise dans l'eau sans trop comprendre comment. Elle imagina un autre rire s'entremêler au sien, un rire qu'elle connaissait bien. Un rire pétillant : Ellen venait de la rejoindre dans sa rêverie. Cassiopée sentit un sourire retrousser ses lèvres et elle s'imagina, toutes les deux, dans un ruisseau à rire pour rien. Juste évacuer la tension de l'extérieur, oublier un instant qui on est, des « je t'aime » murmurés et des prunelles rassurées.

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- « Les parents et le frère du Ministre assassinés, Harold Minchum déclare : "Nous faisons tout ce que nous avons en notre pouvoir pour éradiquer les Forces Obscures" »

Johanna releva les yeux de son œuf au plat avec une grimace.

- « Eradiquer les Forces Obscures » ? cita-t-elle, sceptique. Mon œil ! Il perd toute sa famille, il a plutôt un deuil à faire avant. Et vu le bonhomme, j'serais étonnée qu'il agisse avant la rentrée prochaine.

- Ne monte pas sur tes grands hippogriffes, Jo', temporisa Lily en repliant le quotidien. C'est ce que dit La Gazette et j'ai l'impression que ce n'est plus un journal très fiable ces temps ci.

Johanna fit la moue, peu convaincue.

- Tu devrais t'abonner à un autre truc, Lily, conseilla Abby. J'en ai marre de ce tissu d'âneries. Tout est filtré là-dedans, on passe à côté de plein de choses.

- Et tu veux qu'elle s'abonne à quoi ? Tu connais un autre journal qui fait paraître les informations les plus importantes tous les jours ?

- Ça ne sert à rien de vous battre dès le matin, dit Ellie en parlant pour la première fois depuis le début de la conversation. La Gazette est une des seules éditions encore debout et c'est pour ça qu'ils ne disent pas tout. Les autres papiers qui donnaient un avis trop prononcé ont été détruits par les Mangemorts récemment. Alors, ordre du Ministère, la Gazette ne doit rien dire à propos des autres impressions et tout ce qu'ils écrivent est filtré pour que ce soit neutre.

- Mais c'est stupide ! fit Johanna. Et la liberté d'expression ? Parce que ce que là, ça veut dire qu'on dit que ce que Voldemort veut entendre au final.

Le silence retomba entre les quatre jeunes filles. Encore une fois, la guerre devenait vraiment réelle.

- Au fait, comment tu as su ça, Ellie ? demanda Abby.

- Kingsley me donne des nouvelles toutes les semaines et il essaie de m'expliquer l'actualité tant que nos courriers ne sont pas interceptés.

Johanna soupira. Elle en avait marre de ne rien pouvoir faire contre ce qui se déchaînait à l'extérieur.

La matinée passa, rendue maussade par les mauvaises nouvelles et la neige qui n'en finissait plus de tomber. Après le déjeuner, Johanna traina les pieds jusqu'au cours de Défense Contre les Forces du Mal clandestin.

Ce jour-là, Beluga arborait un sourire forcé et cela le rendait encore plus froid que d'habitude. Johanna avait l'impression d'entendre parler un mur, vide d'émotions et de sentiments.

- Bien, fit-il une fois que tous furent assis. Avant de continuer ce que nous avions commencé la semaine dernière, j'aimerai connaître vos avancées en matière de Patronus. Qui parmi vous a réussi à faire apparaître le sien depuis la dernière fois que nous en avons parlé ensemble ?

Seules Gaenor Eirig et Lily levèrent la main mais Johanna vit bien au sourire de certain - James pour commencer - que tous ne l'avaient pas dit.

Jo' fut soulagée quand la fin de la journée arriva enfin. Elle salua précipitamment tout le monde, enfila une écharpe tout en observant avec délectation que la neige avait arrêté de tomber et elle fila vers le stade de Quidditch, un trousseau de clés à la main.

Les vestiaires étaient déjà ouverts. Elle se changea et, au moment où elle allait rejoindre le terrain, une ombre se matérialisa devant elle et la plaqua contre le mur. Une ombre aux yeux gris, aux oreilles décollées, aux cheveux blond-vénitien et au sourire craquant.

- Charlus, ce n'est pas le moment. On doit travailler.

La batteuse évitait de le regarder dans les yeux, sachant parfaitement que si elle le faisait, elle succomberait.

- Bien sûr, railla son coéquipier. Et tu vas me faire avaler que tu as envie qu'on s'exerce alors qu'on a entraînement dans moins d'une heure.

- James l'a cru.

- James ne souhaite qu'une chose : faire gagner Gryffondor. Et il serait prêt à tout pour ça, surtout avec toi.

Johanna le regarda enfin en face et s'efforça de ne pas rire.

- Par Merlin, serais-tu jaloux ?

- Allez Johani, supplia-t-il. Le temps passe.

- Arrête de m'appeler comme ça déjà. Et ensuite, qu'est-ce que tu veux qu'on fasse en trois quarts d'heure ?

- On peut faire beaucoup de choses en trois quarts d'heure, chuchota sensuellement Charlus à l'oreille de Johanna en se rapprochant d'elle encore plus qu'il ne l'était déjà.

N'y tenant plus, Johanna attrapa le menton de son homologue et l'embrassa fougueusement.

- L'effet de ma potion contraceptive s'est terminé cette semaine, murmura-t-elle entre deux inspirations. Tu dois attendre le mois de juin maintenant.

Cette remarque ne fit rien à Charlus, qui se contenta juste d'attraper Johanna par la taille et de l'attirer contre lui. Un frisson de chaleur parcourut la peau de la batteuse qui se sentit revivre.

- Ça faisait trop longtemps, soupira-t-elle en passant sa main dans le dos de Charlus.

Il ne répondit même pas, posant simplement sa tête dans le creux de l'épaule de Johanna.

- C'est vrai. Mais c'était notre choix de ne pas tarder la semaine dernière, je te rappelle.

- Je sais mais qu'est-ce qui m'empêche de me plaindre ? Rien ! Tu viens ?

Charlus sourit en relevant la tête.

- Ne me dis pas que tu tiens encore à t'entraîner !

- Non, Charlot, mais si on veut être crédible on doit quand même sortir nos balais et les Cognards.

Ils amenèrent au milieu du terrain la boîte qui contenait les quatre balles qui servaient au Quidditch et montèrent dans les gradins.

Prise d'une impulsion, Johanna attrapa la main de Charlus et entrelaça ses doigts dans les siens.

- J'aime le fait que notre relation soit cachée. Ça rend ce qu'on vit beaucoup plus intense et je profite beaucoup plus, affirma-t-elle dans un filet de voix.

Charlus, surpris, l'observa. Johanna sentit son cœur s'affoler, comme chaque fois qu'elle remarquait l'étincelle qui illuminait les iris gris du batteur lorsqu'il la regardait elle.

- Et tu sais ce que j'aime, moi ? demanda-t-il.

- Non.

- Toi.

Et il plaqua un baiser sur les lèvres de Johanna, qui sourit.

- Dis-moi, tu as lu le journal, ce matin ? questionna-t-elle.

- Comme tous les jours. J'ai cru que j'allais le déchirer. « Nous faisons tout ce que nous avons en notre pouvoir ». Foutaises ! S'ils faisaient vraiment quelque chose, on en serait pas là et on ne serait pas obligé de se demander si ça ne serait pas mieux de faire Auror plutôt que de choisir la carrière qui nous plaît.

Johanna se sentit mal-à-l'aise et elle s'obligea à continuer la conversation dans ce sens.

- Justement, à ce propos... Je ne suis pas certaine d'accepter de rentrer dans une équipe. Et même si les Harpies de Holyhead et les Flèches d'Appleby m'avaient déjà repérée l'année dernière, je ne crois pas que ma place soit dans un stade alors que des gens - mes amis - se battent pour les autres, tous les jours.

- Je m'en doute, répondit Charlus après un soupir. J'y ai déjà pensé. Et je sais que les Flèches avaient fait une proposition à McGonagall pour que je puisse être recruté alors qu'il me reste encore un an à Poudlard. Tu sais, avec un emploi du temps aménagé et tout ça. McGonagall m'avait dit que si ça finissait par se faire, je deviendrai le plus jeune batteur d'Angleterre.

- Et ça te plairait qu'on fasse ça ? s'inquiéta Johanna. Je veux dire, tu voudrais qu'on accepte la proposition des Flèches ?

- L'an dernier, ça me faisait rêver. Aujourd'hui, j'ai juste envie que tu choisisses ta voie seule et pas parce qu'il est possible que je m'engage dans le Quidditch professionnel à ma sortie de Poudlard. Puis, de toute façon, je ne me vois pas jouer avec quelqu'un d'autre que toi et je ne suis pas sûr d'être capable de jouer alors que dehors la terreur règne. J'aurais l'impression d'être égoïste.

- Charlus, je ne veux pas que tu abandonnes ton potentiel à cause de moi. Tu pourrais trouver un meilleur coéquipier, duquel tu pourrais mieux te détacher.

- N'en fais pas exprès, Jo'. Tu sais très bien que si les Flèches ont proposé ça, c'est parce qu'ils ont compris qu'on est fort que lorsqu'on joue ensemble. Et même si on a un problème de désolidarisation, ce n'est pas si grave. Ce n'est pas parce que James en fait tout un plat que c'est vraiment un défaut. La seule problématique, c'est que l'un sans l'autre, on est perdus. Alors, c'est vrai, si un de nous deux ne peux pas jouer le match ou s'il doit arrêter de jouer en cours de route, c'est compliqué mais autrement, on doit juste apprendre à se coordonner. Donc, problème résolu ! Si tu n'engages pas ta carrière dans le Quidditch, tu ruines mes espoirs.

Le ton moqueur de Charlus rassura Johanna.

- Tu fais peser beaucoup sur mes épaules, Charl'.

- C'est parce que de toute façon, on sera peut-être déjà tous morts l'année prochaine. C'est débile de faire des plans sur la comète. Autant que je profite de ces derniers mois avec toi, de ma dernière année à Poudlard puis après, on réfléchira. Et même si on ne fait pas de Quidditch ensemble, on fera tout ce qu'on a en notre pouvoir pour éradiquer ces Forces Obscures et c'est déjà bien, non ?

Johanna lui ébouriffa les cheveux avec un petit rire.

- Je t'aime bien, Charlus.

- Quand est-ce que tu vas consentir à me dire en face que tu m'aimes, tout simplement ? marmonna-t-il, déçu.

- Jamais ! Ce n'est pas drôle sinon, je ne peux même pas te faire croire que ce que je ressens pour toi est faux.

Charlus prit une mine offusquée et, la main sur le cœur, il déclara d'une voix sobre :

- Que l'inimitié que me porte Johanna Theseus Fawley soit maudite.

Puis il fronça les sourcils et interrogea la concernée.

- Je ne me suis jamais posé la question mais pourquoi ton deuxième prénom, c'est Theseus ?

Johanna soupira. Cette question, elle n'en aimait pas la réponse.

- Parce que mes parents voulaient un fils. Ils étaient persuadés que j'étais un garçon alors ils ont tout préparé comme si j'allais devenir leur petit héritier bien éduqué. Puis, je suis née et j'étais une fille. Ils ont étaient tellement déçus qu'ils m'ont donné un nom banal, un nom de moldu. Ils ne m'ont jamais aimée à ma juste valeur. Ils ne font que me mépriser.

- Tu es en train de me dire que si tu avais été un garçon, tu te serais appelé Theseus ?

- C'est ça ! Maintenant, tu comprends pourquoi je suis bien contente d'être qui je suis. Theseus, franchement ! Est-ce que j'ai une tête à porter le nom d'un héros latin ? Non, je ne crois pas. Retiens bien une chose, Charlus : mes parents ont voulu me faire honte en me donnant un prénom moldu et moi, j'en ai fais une force. Je suis Johanna, par Merlin et Morgane ! Et ceux qui n'en sont pas contents peuvent bien aller se faire f-

- Oui, ça va, Jo', je crois que j'ai compris.

Johanna gloussa et pour se faire pardonner, elle fit un bisou sur le front de son coéquipier.

Un moment passa, dans le silence. Puis, Charlus se redressa et se mit à fixer étrangement Johanna.

- Johani ? Tu me remontres ton Patronus ? plaida-t-il avec une moue attendrissante.

- Arrête de m'appeler comme ça, Charl' ! Et je ne vois pas pourquoi je le ferai.

- Parce que tu m'aimes ?

Johanna eut un soupir exaspéré puis elle prononça la formule sur le bout des lèvres tout en essayant de s'imprégner de la sensation du pouce de Charlus qui faisait des cercles sur le dos de sa main.

Un magnifique pégase argenté sortit de la baguette en bois d'ébène et, comme la première fois, l'émotion lui fit monter les larmes aux yeux. Charlus passa sa main droite derrière les épaules de Johanna et, de sa main gauche, attrapa la main libre de la fille qu'il aimait et serra ses doigts dans les siens.

- Tu vas t'y faire, Johani. J'ai confiance en toi. Regarde-le, avec ses belles ailes argentées. Il est magnifique.

- Mais comment ? questionna-t-elle, la voix tremblante. Quand est-ce que j'arrêterais de voir mon grand-père là-dedans ?

- Je ne pense pas qu'il faille que tu arrêtes de voir Hélios quand tu regardes ton Patronus. Il va juste te falloir du temps pour ne plus être triste mais c'est normal, tu sais.

- Tu ne comprends pas, Charlus. Pour moi, ce Patronus, c'est le cheval qui vole et qui fait de la lumière que mon papi faisait apparaître quand mes parents étaient trop sévères envers moi. Ce n'est pas le mien.

- Maintenant, si. Approprie-toi le, apprend à l'aimer et tu verras que ta douleur va s'estomper.

- Je n'y arriverai jamais.

À sa plus grande horreur, Johanna vit sa vue se brouiller. Puis, alors que Charlus la serrait un peu plus contre lui, elle consentit à poser sa tête sur l'épaule du garçon pour revenir à elle.

La chaleur corporelle du garçon réchauffa le cœur de Johanna. Quand elle fut certaine qu'elle n'allait pas se mettre à pleurer devant Charlus, elle se redressa et lui dit en face :

- Je vais essayer mais je ne te promets rien, d'accord ?

Charlus parut heureux de cette conclusion.

- J'ai confiance en toi. Puis, si tu n'arrives pas à te sortir de tout ça, il faudra peut-être que tu ailles voir un quelqu'un.

- Je n'ai pas le temps pour ça, petit lapin. Et tu le sais. Je suis indépendante et c'est comme ça.

Johanna lui tapota la joue et elle se leva, au moment où James et le reste de l'équipe rentrait sur le terrain.

- Alors ? les appela James. Vous courrez après les Cognards pendant une demi-heure et vous êtes fatigués ? Mais qu'est-ce que je vais faire de vous ?

- C'est de la faute de Charlot, accusa Johanna sur un ton condescendant en se dépêchant de rejoindre son Capitaine. Il avait mal au bras à force de se démener, le pauvre chou.

Charlus eut une mine outrée mais n'eut le temps de démentir cette version : tout le monde se mettait déjà en place. Lorsqu'il passa devant Johanna, batte à la main, il lui glissa :

- Tu ne perds rien pour attendre, Johani.

Johanna le regarda voler jusqu'à l'autre bout du terrain, elle murmura pour elle-même :

- Ce sera avec plaisir, Charlot.

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