|CHAPITRE 25| Un caleçon du plus beau goût

Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises !

Hello ! Ah, ça m'avait manqué de faire une note ! Alors comment ça va ? Vous avez supporté l'attente de deux semaines ? Je suis vraiment désolée pour ça mais je vous promets que ce sera temporaire. Vraiment. Pour l'instant, j'ai prévu de revenir à un chapitre par semaine à partir du 12 mars mais on verra.

Sinon, je ne veux entendre personne dans les commentaires dire qu'il est en vacances, d'accord. La zone A et C, pensez aux B, compris ? Et surtout, pensez à Camille ! Soutenez-là, comme moi. Parce qu'à l'heure où vous lisez cette note, il nous reste une semaine de cours sauf que je suis en distanciel et elle en présentiel. Et je sais pour l'avoir vécu en décembre que c'est la pire semaine. COURAGE CAMILLE !

(pour ceux qui n'ont pas compris, oui ça veut dire que je ne l'ai pas vu depuis novembre)
(en fait non, je viens de me rappeler qu'on s'est vu il y a un mois 😂)

Ensuite, parlons chapitre. Je suis sincèrement désolée pour le titre mais je promets que vous allez comprendre xD. Il est court d'ailleurs, il fait un peu moins 2500 mots, mais vous devriez l'aimer. J'espère. On reviendra un peu sur la mort de Lauren, cette tragédie (désolée j'arrive pas à m'empêcher de rire quand je pense à elle xD). On parlera de l'anniversaire de Lily aussi ! Et oui, c'est à partir de ce chapitre que mon timing parfait tombe à l'eau. *plouf*. Je ne me rappelle plus de ce qu'il y a d'autres, ça fait longtemps que je l'ai lu.

Bonne lecture !!

Botruc_de_compagnie : (je ne te demande pas de note aujourd'hui parce que j'ai complètement oublié, sorry '^^)

P.S. Je viens de relire le chapitre vite fait et ça parle de neige. En sachant qu'aujourd'hui (jour de l'écriture de ma note), on est mercredi ET IL A NEIGÉ !!!! VOILA UN DES AVANTAGES DE LA NORMANDIE ! Il suffit de 1 centimètre pour nous rendre heureux (et que les gens ne sachent plus conduire aussi).

***

« - Le Conseil d'Administration de l'école a voté aujourd'hui. Je peux donc enfin vous annoncer sereinement que Poudlard restera ouverte jusqu'à nouvel ordre. Cependant, la sortie à Pré-au-Lard planifiée le quatorze février pour la Saint-Valentin a été annulée par mesure de précaution. J'espère que vous comprendrez. Une dernière chose : si vous ne savez pas à qui parler de ce qui est arrivé ou de votre défunte camarade Lauren Selwyn, Madame Pomfresh vous fait savoir qu'elle est à votre écoute. [...] ».

Lily se remémorait les paroles qu'avait prononcé Albus Dumbledore le jour des obsèques sans trop savoir pourquoi. Peut-être s'ennuyait-elle un peu.

Ce matin, c'était le trente janvier et c'était l'anniversaire de Lily. Néanmoins, elle n'avait aucune envie de le fêter et tout le monde semblait le comprendre puisque personne d'autres que ses amis les plus proches ne le lui souhaita. Elle passa sa journée en cours, à écouter les profs, essayer vaguement les exercices proposés - comme ce que tout le monde faisait, en fait.

Enfin... ce n'était pas tout à fait vrai de dire qu'il n'y avait que ses amis qui avaient montré qu'ils connaissaient la date un peu spéciale du jour. Après le déjeuner, Lily était montée récupérer un livre et, sur son bureau reposait une lettre, accompagnée d'une fine chaîne en argent sertie d'un pendentif en forme de lys. Lily sourit en se disant que ce garçon qui se cachait derrière l'anonymat était un romantique et elle passa le collier autour de son cou.

Je n'ai pas eu le temps de chercher autre chose, j'espère que tu m'excuseras. Joyeux anniversaire !, disait le parchemin.

Tout l'esprit du château était morose. Peu de gens s'extasiaient ou montraient leur joie. On murmurait, c'en était fini des rires d'ados dans les couloirs. Lily avait l'impression que l'ambiance mourrait un peu plus chaque jour, emportant dans la tombe festivités, moments heureux et simples bonheurs de groupe.

Ses rondes avec Michael continuaient, comme si rien n'avait changé. Mais ils n'étaient plus aussi détendus. Ils parcouraient les recoins et passages secrets, baguettes à la main, prêts à attaquer. Mais, au-delà des apparences, cet évènement avait encore plus rapproché les deux Préfets-en-Chef si on faisait éviction de ce qu'il s'était passé après le rendez-vous chez Dumbledore.

Les septième année de la maison rouge et or se réunissaient toujours chaque soir et celui-ci ne fit pas exception. Quand Lily redescendit dans la Salle Commune, elle s'aperçut qu'elle était arrivée la dernière. Pourtant elle était sûre de ne pas avoir traîné. Et, par Merlin, pourquoi... ?

- Pourquoi vous ne vous êtes pas mis sur le canapé ? demanda-t-elle. Jusqu'à preuve du contraire, c'est plus confortable et convivial que de s'installer autour d'une table dans le noir, non ? Allez, venez près de la cheminée avec moi !

- Ah ! s'exclama Johanna en la pointant du doigt. Vous voyez ! Je vous l'avais dit qu'elle désapprouverait !

A côté d'elle, Abby lui asséna une claque derrière la tête.

- T'es con, toi ! pesta-t-elle en pensant qu'on ne l'entendait pas. On en a besoin, de la table !

- Pourquoi ? insista Lily.

Les regards revinrent se poser sur elle et Remus commenta.

- Je savais que j'aurais dû te lancer un Obscuro dès que tu arriverais.

Sceptique, Lily s'assit sur la dernière chaise de libre et attendit sa sentence avec appréhension. Elle vit Sirius compter trois secondes très peu discrètement avec ses doigts et tous s'écrièrent :

- SURPRISE !

Lily était stupéfaite. Jamais elle n'aurait pensé qu'on fêterait son anniversaire. Elle ne put s'empêcher de sourire. Ses sept amis déposèrent chacun un paquet sur la table et James y ajouta un gâteau où la flamme d'une unique bougie vacillait.

- Merci beaucoup, dit Lily plus émue qu'elle ne voulait l'avouer après avoir soufflé l'étincelle.

Le gâteau - qui s'avéra être un fondant au chocolat - était très bon. Ils le dégustèrent pendant l'ouverture des cadeaux.

Lily était aux anges. Elle avait reçu un paquet de Dragées Surprises de Bertie Crochue par Sirius et Abby (« On s'est cotisés tous les deux parce qu'on est surendettés, tu comprends... ») ; un volume sur les sortilèges défensifs de niveau supérieur par Remus ; un album afin qu'elle puisse y ranger ses photos et ses mots qui trainaient un peu partout sur son bureau et sa table de chevet par Johanna et Ellie (« Michael et Cassiopée nous ont aidés à choisir et ont participé aussi. Ils voulaient venir mais on a préféré éviter qu'ils trainent seuls dans les couloirs ») et, de la part de James, un petit bouquin un peu vieillot mais qui n'avait pas l'air d'un grimoire.

Intriguée, elle le tourna dans tous les sens mais rien n'était marqué sur la couverture. Elle allait l'ouvrir quand James s'expliqua.

- C'est la première édition de Dix petits nègres. Il paraît que c'est un truc de collection.

- Merci, James, répondit Lily, touchée et étonnée qu'il ait pensé à ce genre de cadeau.

L'émotion de se trouver là, avec ses amis, la fit tripoter la breloque qu'elle portait au cou depuis l'après-midi. Alors que la conversation tournait autour la crédulité de Sirius et Abby, Ellie s'en désintéressa, s'approcha d'elle et demanda :

- C'est quoi ?

Lily sortit de ses pensées et rangea le pendentif contre sa peau. Seulement, elle savait qu'Ellen ne serait pas dupe.

La soirée fut plus longue que d'habitude. Ils finirent le gâteau, mangèrent des Chocogrenouilles que Remus avait ramenées, discutèrent de tout sauf des évènements préoccupants que tous avaient pourtant en tête, jusqu'à épuiser leur volubilité.

- Hé, James ! interpela Sirius à un moment.

- C'est moi, répondit-il d'une voix fatiguée.

- Cap' ou pas cap' de faire un ange dans la neige mais en slip ?

James sembla le prendre comme une offense à lui-même et il accepta le défi à condition que Sirius se jette dans la poudreuse lui aussi. Lily secoua la tête, amusée. Ce n'était pas possible d'avoir des idées aussi étranges !

Quand chacun eut le temps de bâiller au moins trois fois, ils décidèrent qu'il était temps d'aller se coucher. Lily remercia tout le monde encore une fois, répétant à tout-va qu'elle n'aurait pas pu imaginer meilleur anniversaire pour ses dix-huit ans.

Dans le dortoir, alors qu'Abby-la-souche allait éteindre les lampes et tomber dans les bras de Morphée, Ellie lui demanda d'attendre un peu, un sourire carnassier se dessinant sur ses lèvres.

- Mais pourquoi ? se plaignit la bonde. C'est l'heure de faire dodo, maintenant.

- Parce que l'amoureux de Lily a encore frappé.

- Ce n'est pas mon amoureux ! grogna l'intéressée.

- Pourquoi tu dis ça, Ellie ? questionna Johanna.

- Regarde sur sa table de chevet.

Lily n'eut même pas la force de l'en empêcher. De toute façon, Jo' et ses épaules de sportive auraient gagné.

La brune observa le collier de ses yeux bleus pendant un certain temps. Puis, elle s'esclaffa :

- Ah ! Si ça, ce n'est pas une preuve que ce bonhomme t'aime ! T'en penses quoi Abby ?

- Maislaissezmoidormirenpaixeuh...

- Je ne vois absolument pas pourquoi ce serait une preuve d'amour ou je ne sais quoi, nia Lily en remerciant mentalement Abby de se désintéresser de telles futilités.

- Arrête, Lily, soupira Ellen. On offre pas un collier à n'importe qui, surtout avec un tel symbole.

- Mais ce n'est que la signification de mon prénom !

- Justement ! renchérit Johanna. Et puis, il connaît ta date d'anniversaire, il t'offre un cadeau...

À court d'arguments, Lily étouffa une plainte désespérée. Ellie et Jo' lui lancèrent un regard qui disait « Qui c'est qui avait raison ? ». Avant que son amie à la peau mate ne plonge la chambre dans le noir, celle-ci demanda :

- Lily ? Est-ce que tu l'aimes ?

- Non, je ne le connais pas.

Et en posant sa tête sur son oreiller, elle s'aperçut que c'était vrai. Elle n'avait pas la moindre idée de qui il s'agissait et, bien qu'elle apprécie de se faire réconforter par ses mots, elle ne pouvait pas l'aimer.

Elle ne se voyait pas tomber amoureuse de quelqu'un parce qu'il était rassurant et d'ailleurs elle n'en avait pas envie.

Ce soir-là, Lily mit beaucoup de temps à s'endormir. Son cerveau était en ébullition, réfléchissant à toutes les possibilités. Et alors que la nuit avançait, que Lily fatiguait, elle décida de laisser tomber, de ne plus répondre au garçon mystérieux, de ne plus lire ses lettres et de ne plus porter le bijou - en public, du moins.

Au grand dam d'un certain jeune homme qui désespèrerait par la suite de trouver le moyen de plaire à la fille qui enflammait son cœur.

Le lendemain après-midi, n'ayant pas cours, les Maraudeurs et les filles se rendirent à l'extérieur. Ce fut Remus qui commença les hostilités en visant Abby avec une boule de neige parfaitement ronde.

La blonde crut que l'attaque venait de son meilleur ami et elle répondit violemment. Le pauvre Sirius qui n'avait rien demandé reçut une balle de poudreuse en plein visage. James, loyal, répliqua pour protéger celui qu'il considérait comme le frère qu'il n'avait jamais eu. S'ensuivit une bataille de boule de neiges, filles contre garçons qui dura jusqu'à ce que James rappelle son pari avec Sirius.

Sous les yeux ébahis du reste du groupe, les deux se déshabillèrent et se jetèrent dans la neige. Ils s'allongèrent sur le dos et firent ce que les moldus appelaient « dessiner un ange », offrant ainsi à la population qui les regardait (c'est-à-dire six Gryffondor se retenant de rire et deux première année de Poufsouffle ahuris) une magnifique vue sur leur caleçon assorti, bleu avec des petits vifs d'or qui volaient dessus.

Lily pouffa. Elle n'avait jamais rien vu d'aussi ridicule. D'ailleurs, elle ne devrait même plus être étonnée. Elle en vint à se demander ce qui était le plus hilarant entre ces slips ou le corps étrangement malingre de Potter (pour quelqu'un qui faisait du Quidditch), avec ses côtes légèrement saillantes et ses articulations noueuses. Elle fit cette réflexion à l'oreille de Johanna qui éclata de rire et ne put s'empêcher de partager la raison de son hilarité aux autres.

Les joues de James étaient très rouges - à cause du froid bien sûr - lorsqu'il se rhabilla, ses deux mâchoires claquant irrépressiblement comme celles de Sirius. À eux deux, ils auraient pu organiser un concert de claquettes.

Ayant pitié d'eux, Lily leur lança un sort qui permit de les sécher et les réchauffer.

- Merci, Evans ! fit Sirius en éternuant.

- Merci, Lily, répondit James en éternuant à son tour.

- Et voilà comment deux imbéciles attrapent la grippe, se moqua-t-elle.

Puis elle crocheta ses coudes autour de leurs bras et les emmena à la suite de Remus, Peter, Jo', Ellie et Abby qui ne les avaient pas attendu pour faire le plus gros bonhomme de neige de l'année.

Lily vit Peter sortir l'appareil photo quand ils arrivèrent et cette fois, au lieu de faire une grimace ou de se cacher, elle ne dit rien parce que, toujours entre Sirius et James, elle avait d'autre chose à faire comme rire dès que l'un d'entre eux cachait un reniflement ou un raclement de gorge.

~~~

James, caché sous sa couette, ruminait à l'encontre de cet idiot de Patmol. Ce qui l'apaisait, c'était que l'abruti en question était dans le même état que lui.

- Vous pourrez remercier Lily, Patmol et Cornedrue, dit la voix de Remus. Elle vous a fait de la Pimentine pour vous éviter d'aller chez Pomfresh.

- C'est une perle, cette fille, fit Sirius d'une voix enrouée.

James voulut lui lancer un regard noir puis abandonna.

- Est-ce que ça veut dire qu'on va fumer des oreilles ? s'enquit-il sur le même ton que son clébard d'ami.

- Parfaitement ! s'exclama Remus. Et Lily me missionne pour vous prendre en photo. Elle a dit que ce sera son salaire.

- Horrible sorcière machiavélique, jura Sirius.

James s'obligea à boire la potion et il sentit que la vapeur commençait à lui chauffer les oreilles. Il se redressa dans ses oreillers et écouta ce que disait Remus.

- Vous ne trouvez pas que ça fait longtemps qu'on n'a rien fait ? Je me disais qu'on pourrait organiser un nouveau coup, histoire de ramener un peu de joie par ici.

James fut heureux que ce soit le lycanthrope qui dise ça. Au moins était-il maintenant sûr que Remus se remettrait un jour de la mort de Lauren.

- Et qu'est-ce que tu proposes, Lunard ? demanda-t-il.

- En fait, ce n'est pas une idée de moi. C'est Queudver qui m'en a parlé tout à l'heure.

Peter choisit ce moment pour arriver dans le dortoir, tout sourire. Remus l'invita à parler.

- Je pensais qu'on pourrait s'arranger pour que le lac soit assez gelé pour que ceux qui veulent puissent patiner dessus, annonça-t-il.

- On peut faire ça ce soir ? interrogea Sirius, happé par cette super idée.

- Ça ne va pas bien, oui ? réprimanda Remus. Ce soir, vous restez au lit.

- Demain alors ? proposa James.

Pas de réponse. Juste Remus qui se mordait les lèvres en regardant Peter.

- Tu te débrouilles, Queudver, rit-il.

- Qu'est-ce que vous nous cachez ? fit suspicieusement Sirius en sortant d'une quinte de toux.

- J'ai un rendez-vous demain après les cours, expliqua le blond, les pommettes rosissant à vue d'œil. Avec Ann Chatterton, sixième année, Poufsouffle.

- Oh ! comprit James avec un claquement de doigts. Petite, châtain, sourire mignon, avec qui tu as dansé au bal ?

Peter acquiesça puis fronça les sourcils.

- On fait presque la même taille, elle et moi. Insinuerais-tu que je suis petit, Cornedrue ?

- Moi ? Jamais !

Puis, ils rirent ensemble.

Ce fut d'ailleurs ce rire qui fit perdre leurs restes de cordes vocales à James et Sirius.

Puis, dérivant au gré de discussions bizarres (il n'est pas certain que ce soit normal de débattre très sérieusement autour de la quantité d'êtres humains que peut avaler le Calamar géant en une fois), le sujet qui mettait en rogne les septième année fit son arrivée.

- Je ne comprends pas pourquoi Beluga ne veut pas plus avancer sur les Patronus, dit James la voix pire que cassée.

- Parce que maintenant qu'il vous a donné les bases, vous devez vous débrouiller, expliqua Remus.

- Et parce que beaucoup de sorciers n'arriveront jamais à avoir un Patronus Corporel, couina Peter.

Sirius gribouilla une réponse sur son parchemin - il ne parlait de peur d'abîmer encore plus son si magnifique timbre - et éternua encore. « T'inquiète, Queudver. Tu vas y arriver. Tu as le temps. Même Cornedrue n'a pas encore le sien ».

James lui tira la langue. Quelques heures plus tard, il s'endormit en pensant au surlendemain soir, quand ils passeraient à l'action.

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