|CHAPITRE 15| Et surtout, il avait la paire
Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises !!
Hey ! Je poste deux jours en avance, je sais. Mais ça me permet beaucoup de choses dont ne pas avoir la flemme d'écrire ce week-end. So, passons aux choses sérieuses.
Je ne sais pas quoi penser de ce chapitre. Je ne l'aime pas trop. M'enfin bref, c'est pas grave, écoutez, je commence à comprendre que je n'ai pas forcément un regard objectif.
Au programme du jour : la suite de la fête suite à la victoire de Quidditch du chapitre précédent, la pleine lune (évidemment) et quelques références à ce qu'il s'est passé avant donc j'espère que vous n'avez pas oublié.
Et aussi, je voulais vous parler de Elizabeth de Monkahï, par . Je ne crois pas me tromper si je vous dis qu'il s'agit d'une histoire originale de fantasy. Elle a publié son premier chapitre aujourd'hui et je vous jure que c'est très prometteur (en plus j'ai fait sa cover et ses aes). Camille, je te laisse faire ta pub en commentaire, si tu veux.
Je vous laisse avec ce chapitre 15 (Et surtout, il avait la paire), à samedi pour le prochain chapitre (on sera le 5 décembre 😱). Bonne lecture !!
Botruc_de_compagnie : (vous aurez sa note quand elle aura eu le temps de la faire, je l'ai un peu prise de court là. Désolée, Alexia 😂)
***
Lorsque Lily revint vers ses amies après avoir donné la solution de force à Remus et s'être gentiment moqué de Potter, elles interrogeaient encore Johanna sur ses meilleurs coups. Comme est-ce qu'elle avait fait, pourquoi telle ou telle cible... ?
Lily s'assit à côté d'elles et Abby se pencha vers elle.
- Je vais t'avouer quelque chose. Je trouve que l'ambiance est meilleure quand tu ne t'as pas d'envies de meurtres envers certaines personnes qui sont assises à l'exact opposé.
- Merci, Ab'. Contente que tu l'ais remarqué.
- « Remarqué » ? cita Ellen. Remarqué de quoi ?
Johanna se moqua de son amie et ses envies de tout connaître toujours plus forte que le reste. Elle lui ébouriffa les cheveux et Ellie voulut s'échapper.
- JOHANNA ! s'écria-t-elle. Est-ce que c'est toi qui souffre tous les jours pour démêler ta tignasse ? Je ne crois pas, non !
Johanna éclata de rire et elles se jetèrent dans une bagarre de chatouilles sous l'œil sceptique et étonné d'un groupe de deuxième année. Abby se joignit rapidement et Lily regretta d'avoir laissé leur appareil photo dans le dortoir. Il y avait de bons souvenirs à se faire dans cette journée.
Un flash l'éblouit et Lily, outrée, vit Sirius s'enfuir, un objet douteux à la main. Abby, qui, elle aussi avait tout vu, voulut lui courir après mais, malheureusement pour elles, il était déjà monté dans son dortoir.
Remus arriva près de Lily, en meilleure forme que dix minutes plus tôt, et il lui parla à voix basse.
- Je suis sûr que tu ne lui en veux pas vraiment...
- Non, répondit-elle. C'est juste pour la forme.
Remus étouffa un rire et rejoignit rapidement son canapé lorsqu'il vit qu'Abby était prête à rejeter la faute sur lui.
L'ivresse de la victoire ne dura pas longtemps. Trois jours plus tard, l'ambiance était à nouveau plombée, bien qu'il ne soit rien passé de très grave à l'extérieur depuis un certain temps. La dernière en date était l'assassinat de quatre sorcières et un moldu dans un appartement à Bristol. Lily savait que depuis la veille, la Gazette leur rabâchait qu'un employé du Département des Mystères, un certain Augustus Rookwood, avait obtenu une augmentation conséquente et un rôle de supérieur dans son Département. Très ennuyeux et inintéressant. Elle avait discuté de tout cela avec Cassiopée mais elle avait haussé les épaules et secoué la tête : il ne se passait rien de notable chez les Serpentard.
Lily se rendait en cours de Défense Contre les Forces du Mal. En commun avec les Serdaigle, elle espérait avoir le temps de croiser Alice et lui expliquer que Dumbledore avait donné son accord pour le Bal.
Sur le chemin, elle croisa Michael, encore plus débraillé qu'à l'accoutumée. Il avait l'air très agité quand il s'arrêta devant elle. Il regarda aux alentours avant de lui souffler fébrilement :
- Ronde ce soir, une demi-heure après le couvre-feu, je t'attends devant ton portrait.
Et il repartit aussi vite qu'il était venu, comme s'il avait le diable à ses trousses. Lily décida de ne pas s'en préoccuper. Michael avait toujours été excentrique, ce n'était pas aujourd'hui que ça changerait.
À vingt-deux heures, Lily demanda à ses amies de ne pas l'attendre car la ronde risquait d'être longue et sortit. Comme il l'avait promis, Michael l'attendait dans le couloir. La rousse vit tout de suite qu'il y avait quelque chose d'anormal. Ses cheveux qui lui tombaient habituellement sur les yeux avaient été coiffés correctement. Sa chemise n'avait pas le moindre pli qui la froissait, le col était parfaitement droit. Sa cravate jaune et noire mieux nouée qu'elle ne l'avait jamais été. Sa cape lui donnait un air de puissance qu'il n'avait pas à l'habitude. Ses revers parfaitement symétriques... mais ce ne fut pas tout cela qui choqua le plus Lily. Ses chaussettes. Il avait enfilé la paire.
Devant cette apparence qui était tout sauf Michael, Lily s'approcha de lui prudemment. Lorsqu'il la salua, il était normal. Enjoué, bavard, rien ne différait du Michael Robbins qu'elle connaissait. Elle laissa couler, débattant avec lui du « scoop » de la Gazette. La nomination d'un Langue-de-Plomb n'intéressait pas tant que cela la population, si ? Ou alors était-ce à cause de la guerre ? Les sorciers voulaient lire des informations soi-disant normales ?
Alors qu'ils étaient descendus dans le couloir du deuxième étage, Michael se tut et Lily vit tout son visage se crisper. Deux secondes, cinq secondes, dix secondes. Enfin, il eut un air tout à fait serein avant de braquer son regard sur elle. Toujours muet, il s'approcha d'elle, l'obligeant à reculer contre le mur. Il était menaçant et Lily ne comprenait pas pourquoi. Quelques instants auparavant tout allait bien, elle ne voyait pas où est-ce que quelque chose clochait. Soudain, il prit la parole. Sa voix était basse mais grave. Beaucoup plus que celle qu'il utilisait juste avant. Et surtout, ça le rendait effrayant.
- Pourquoi tu m'as quitté, Lily ? grondait-il. Hein ? Pourquoi ! On aurait pu faire beaucoup de choses tous les deux... Pourquoi nous en empêcher... ?
- Mais... Mike'... On l'avait décidé ensemble, tu ne te souviens pas ? répondit-elle d'une toute petite voix.
- Tu m'as quitté, Lily ! Et je t'en ai toujours voulu ! Tu crois vraiment que je ne suis que le bon Poufsouffle qu'on peut larguer à tout-va ?
- Mais...
Lily ne comprenait pas. Elle ne comprenait plus. Elle s'était pourtant bien assurée qu'il ne lui en voulait pas l'année dernière, qu'ils l'avaient bien décidé ensemble.
- Enfin, Michael... Je... Nous... Ensemble...
Elle était dans l'incompréhension la plus totale de la situation et le pire était sans doute le fait que son homologue ne l'écoutait pas du tout.
- Tu mens ! Tu mens et je le sais ! Tu ne fais que ça ! Sale Sang-de-Bourbe !
L'insulte résonna comme une trahison aux oreilles de Lily. Michael était son meilleur ami... Il avait été là pour elle l'année précédente quand elle était encore déçue par Severus... Il ne pouvait pas s'y mettre lui aussi... À sa plus grande horreur, elle sentit ses yeux la picoter et une larme perler au bord de ses cils.
- JE T'AIMAIS, LILY ! continua-t-il, une rage à laquelle Michael ne l'avait jamais habituée lui déformant le visage. Je t'aimais et tu m'as trahie !
- Tu rigoles ? réagit Lily, qui avait elle-même l'impression que son cœur se brisait à nouveau sous le coup de l'hypocrisie. Tu m'accuses de... de trahison alors que tu viens de m'insulter de... de tu-sais-quoi ? Mais enfin, Michael ! Moi, j'avais confiance en toi... J'étais prête à...
- ASSEZ ! beugla-t-il. Je ne t'écoute plus ! Tu n'es plus personne, Lily Evans !
Il se recula à peine, obligeant toujours Lily à se coller contre la paroi du mur et il sortit sa baguette, la pointant directement sur le cœur de la jeune fille. Dans la panique, elle vit à peine un rat se faufiler entre leur pieds et se carapater vers l'autre bout du couloir. Comprenant ce qu'il s'apprêtait à faire, elle décida de le supplier une dernière fois, la respiration haletante et son cœur battant à tout rompre.
- Non... Michael... S'il-te-plaît... Ne t'abaisses pas à eux... S'il te plaît... Tu n'es pas comme ça...
Lily vit la bouche du garçon s'ouvrir mais un jet de lumière rouge vint de leur gauche, frappant Michael de plein fouet. Au moment où il tombait au sol, on l'empoigna et elle se retrouva trop vite entre Sirius et Potter, sous ce qu'elle devinait être la Cape d'Invisibilité. Complètement éberluée, elle ne comprenait plus rien. Comme si son cerveau s'était déconnecté.
-Hé, Evans ! fit la voix moqueuse mais où pointait un soupçon d'inquiétude de Potter. Rappelle-toi que respirer est vital pour l'être humain.
- Tais-toi, aboya Sirius. Il faut qu'on trouve une solution et vite ! Peter est parti mais à lui tout seul, il ne sert à rien !
- Vas-y alors ! Tu expliques à Remus et j'arrive !
- Non ! C'est toi le plus grand et le plus gros, c'est toi qui t'y colles ! Et moi, je les emmène à l'infirmerie !
Lily eut juste le temps d'entendre Potter, vaincu par Sirius, râler et de sentir un bras sauveur et précipité se placer sous elle au moment où elle se sentit sombrer dans l'inconscience.
~~~
James traversait les couloirs le plus rapidement possible. Lorsque lui, Sirius et Peter, en route pour la Cabane Hurlante, avaient entendu les éclats de voix et en particulier le timbre de Lily, ils s'étaient approchés pour s'assurer que tout allait bien. Quand ils avaient compris que la situation dégénérait, ils avaient envoyés Peter sous sa forme de rat prévenir Remus de leur possible retard. Robbins avait levé sa baguette en plein sur le petit cœur de Lily et James n'avait pas supporté cette horrible vue d'elle en train de le supplier. Sirius avait chuchoté pour lui-même que le Préfet-en-Chef n'était pas dans un état normal, qu'il avait du boire une potion datée ou était devenu fou. Mais état normal ou pas, James l'avait stupéfixé à temps. Sirius en avait profité pour ramener une Lily complètement statufiée sous la Cape. James avait vu qu'elle allait s'évanouir tant elle avait perdu ses couleurs habituelles et il avait demandé à son meilleur ami de faire attention à ce détail.
Maintenant, James courrait à en perdre haleine au travers du parc pour rejoindre Remus et Peter avant la transformation. Avant d'emprunter le passage secret, il jeta un œil sur sa montre à gousset et souffla de soulagement. Il lui restait encore du temps.
Il arriva dans la chambre de la Cabane. Remus était recroquevillé sur le lit, souffrant et, à côté de lui, Peter babillait. Le cœur de James se serra. Il n'avait jamais supporté la vue de son ami douloureux. Tous les quatre, ils savaient que cette nuit serait rude. Remus était sous l'influence de la lune depuis plusieurs jours. James se dit que l'incident auquel il venait d'assister arrivait le mauvais jour. Il se rapprocha et s'assit sur le lit. Il parla doucement à Remus, ne sachant pas trop s'il l'écouterait.
- Sirius arrive. Il est parti emmener Evans et Robbins à l'infirmerie. Ça va aller ?
La main de Remus se leva dans un tremblement. James se transforma et posa son museau en-dessous de la paume fiévreuse et moite de son ami. À côté, Peter attendait le dernier moment. Il avait toujours fait ainsi à cause de la taille de son Animagus. James aurait été incapable de dire combien de temps il patienta ainsi, la tête posée sur le matelas, à s'inquiéter pour Remus, insulter mentalement Sirius, réfléchir à la scène qu'il avait vue entre Lily et Michael Robbins.
Sirius arriva avant le début de la transformation. Lui et Peter prirent leur forme d'Animagus juste à temps.
Sur le lit, Remus fut secoué d'un spasme. Son dos se cambra et ses articulations craquèrent. Un glapissement de souffrance mi-humain mi-animal s'échappa de sa gorge et James vit le corps de son ami s'allonger et se couvrir d'une fourrure grise. Après un certain temps, deux yeux jaunes le fixaient. Remus avait laissé la place au loup.
La nuit fut longue et épuisante. Ils avaient emmené le loup-garou dans la forêt interdite et avaient dû l'empêcher de s'approcher trop près du clan des Centaures. Il était beaucoup plus distrait et hargneux que les mois précédents ; James mettait cela sur le compte de la forte attraction lunaire.
À l'aube, lorsque Remus eut repris forme humaine, sombrant dans le sommeil, Peter, Sirius et James sortirent précautionneusement du passage secret. Sous la Cape d'Invisibilité, ils remontèrent vers la tour de Gryffondor, heureusement vide à cette heure matinale. Seul un parchemin griffonné à la hâte semblait les attendre.
Sirius,
Je ne sais pas où tu es ni ce que tu fais mais j'espère que tu liras cette lettre à temps. Ça fait plus de deux heures que Lily est partie faire sa ronde. Elle nous avait prévenues que ça pourrait durer longtemps mais on s'inquiète quand même. Si tu l'as croisée pendant ta balade nocturne, renvoie-moi le parchemin dans mon dortoir, je saurai que tout va bien.
Merci d'avance,
Abby
La lecture de ces quelques phrases fit revenir dans la tête des trois garçons exténués les événements de la soirée. Sirius renvoya le parchemin devant la porte du dortoir de sa meilleure amie et, avec James, il décida de se rendre à l'infirmerie. Peter, lui, s'était déjà endormi sur le canapé.
- Je pense qu'on peut ajouter cette nuit à notre panel des pires nuits, fit remarquer Sirius en baillant. Faudra le noter correctement dans le carnet de Lunard.
James approuva d'un signe de tête, trop fatigué pour chercher une blague à répondre.
- Comment tu as fait hier soir ? s'enquit-il finalement. Pour les transporter tous les deux ?
- Dès que tu es parti, Evans s'est évanouie, expliqua Sirius. Je l'ai portée comme je pouvais et j'ai fait léviter Robbins même si je sais que ce n'est pas agréable.
- Je te jure que je vais le frapper, Patmol. Je vais l'assassiner.
- James, soupira son meilleur ami. Ça ne sert à rien. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais il y a forcément une raison. On ne devient pas violent comme ça, du jour au lendemain.
James ne répondit pas, trop bien campé sur ses positions et trop jaloux du Préfet-en-Chef pour être réaliste. En entrant dans l'infirmerie, ils virent Madame Pomfresh s'affairer autour d'un des lits. James retint sa respiration. Elle passa la tête par le rideau et eut un sourire en les voyants. James se dit que ce devait être la première fois que ça arrivait, d'ailleurs.
- Ah oui, Black et Potter... je me doutais bien que vous viendrez.
- Puis-je me permettre, Madame ? l'interrompit James, confus. Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui vous n'avez pas l'air dérangés de notre visite à cette heure matinale ?
- Oh, c'est parce que je suppose que vous venez pour les Préfets-en-Chef.
James laissa Sirius continuer. Il était vraiment fatigué.
- Avez-vous su ce qu'il s'est passé ? interrogea l'aîné des Black.
- De toute évidence, Mr. Robbins était sous l'Impérium. Il aurait alors agressé Miss Evans. Vous êtes arrivés à temps, Black. Je pense qu'il aurait pu tuer son homologue si vous n'aviez pas été là.
James pâlit en prenant conscience de la chance qu'ils avaient eue d'être au bon endroit au bon moment.
- Miss Evans est encore en état de choc, continua la guérisseuse en baissant d'un ton. Si vous alliez la voir... peut-être qu'elle pourrait reprendre ses esprits ?
James sentit Sirius lui attraper le bras et le tirer vers le rideau que Madame Pomfresh leur avait entrouvert. Sur les draps blancs, dormait Lily. James, pétrifié, resta au pied du lit alors que Sirius tapotait le bras de la jeune fille. Celle-ci finit par grogner et se retourner sans pour autant se réveiller. De son plus beau murmure, Sirius se pencha alors sur son oreille.
- Evans, debout ! On a des questions à te poser et... -il coula un œil sur James- si tu ne te lèves pas, je ne pourrais plus rien pour empêcher James de t'ânonner ses bêtises.
Elle se retourna encore, vers Sirius cette fois, et ouvrit une paupière.
- Et moi qui croyais qu'il avait grandi, dit-elle d'une voix pâteuse.
James lança un regard furieux sur Sirius qui venait très certainement de ruiner tous ses espoirs de remonter dans l'estime de Lily.
- Qu'est-ce que vous voulez ? demanda-t-elle en s'asseyant contre ses oreillers et en se frottant les yeux.
Le garçon aux lunettes fut surpris qu'elle s'adresse aussi à lui puis il se rappela que Pomfresh ne savait juste pas que Sirius ne les avait pas découverts seuls.
- Vous avez tout vu, non ? continua-t-elle.
- Presque tout vu, rectifia Sirius. On ne sait pas comment c'est arrivé.
- C'est tout simple, soupira-t-elle. On parlait de tout et de rien et d'un coup, il est devenu menaçant. Je l'ai déjà expliqué à Pomfresh et Dumbledore.
- Tu n'avais rien vu d'anormal avant ça ?
- Juste le fait qu'il avait pris soin de son apparence.
James échangea un regard avec Sirius et prit le risque de s'approcher de lui et donc d'Evans. Etonnamment, elle ne fit pas de commentaires et se contenta de demander :
- Qu'est-ce qui s'est réellement passé ?
- Ça, Miss Evans, fit la voix de Madame Pomfresh en arrivant, tout le monde se le demande. Le professeur Dumbledore attend d'ailleurs de pouvoir vous interroger, vous et Mr. Robbins.
- Comment va-t-il ? demanda Lily à la plus grande déception de James de la voir s'enquérir avec autant d'inquiétude de l'état de la personne qui aurait pu la tuer la veille au soir.
- Mal, fit la guérisseuse avec une grimace. On l'a plongé dans le sommeil et, pour le moment, dès qu'on le réveille, il devient violent.
~~~
Deux jours plus tard, Lily était dans le bureau du directeur.
- Nous avons des réponses, Lily. Des réponses qui risquent de ne pas vous plaire mais qu'il faut accepter tel qu'elles sont. Elles apportent aussi des réponses à des événements... antérieurs.
- Je vous écoute, se résigna Lily.
- Votre ami Michael était sous l'emprise de l'Impérium depuis la rentrée. Pas tout le temps mais assez souvent, d'après ce que j'ai conclu. Il est très probable que le Poufsouffle qui était présent lors des menaces faites à Cassiopée Ryan en septembre soit lui. Il était sous l'emprise du sortilège pendant la plupart des cours de Défense Contre les Forces du Mal du vendredi et, aussi, le soir de l'agression de Miss Ryan.
Lily, abattue, ne se demanda même pas comment il avait pu apprendre ce fait.
- Il vous a dit qu'il était encore dans son lit et Alexis Balloon vous l'a affirmé. En réalité, il se pourrait que celui qui l'ait soumis au sortilège soit un maniaque et ait lui-même l'habitude de fermer les rideaux de son baldaquin lorsqu'il part. Je pense qu'il s'est désillusionné avant de sortir de son dortoir. Peut-être les agresseurs de Miss Ryan pensaient qu'ils auraient besoin de lui ce soir-là ? Je ne sais pas.
- C'est pour cela qu'il n'était pas habillé à la Michael la dernière fois ?
Dumbledore sourit à l'expression et approuva. Il expliqua à Lily qu'elle ne craignait plus rien et encore moins à être amie avec Michael. Il n'y était pour rien et, maintenant que leur plan était découvert, les coupables ne risquaient plus de recommencer. Soulagée, Lily descendit du bureau d'Albus Dumbledore et se trouva face à...
Michael. Avec des chaussettes dépareillées et une cravate aux abonnés absents.
Elle ne sut comment réagir car il n'était pas sorti de l'infirmerie depuis les événements récents et vit qu'il voulait parler. Elle le laissa s'exprimer avant de lui dire ce qu'elle avait fait sur le cœur.
- Écoute, Lily, commença-t-il. Je ne t'en voudrais pas si tu ne voulais plus de moi. Je sais que... que... je t'ai insultée de tu-sais-quoi et je m'en veux beaucoup. Je comprendrais.
Pour lieu de réponse, Lily le prit dans ses bras.
- Ce n'est pas de ta faute, Mike'. C'est de la faute de celui qui t'a lancé l'Impérium. J'imagine que tu n'as pas du tout d'idée sur qui ça peut bien être ?
Il secoua la tête, un sourire tout heureux plaqué sur le visage dû à son amitié avec Lily qu'il n'espérait plus. Il souffla sur une mèche de cheveux qui lui tombait sur les yeux plus qu'à l'ordinaire et Lily lui prit le bras, l'emmenant vers l'horizon d'une amitié plus que soudée.
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