|CHAPITRE 13| Vaincs ta rancœur, passe au dessus de ta haine d'antan

(désolée petit problème de notifications)

Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises !

Hey ! Oui, j'écris cette note le jeudi 12 mais c'est parce que je m'ennuie et que je ne suis pas sûre de pouvoir le faire samedi (anniversaire de mon frère plus une raison perso). So, je la fais aujourd'hui mais ne vous en faites pas : si je dois rajouter quelque chose, je le ferai. UPDATE : Ducoup je poste ce soir, c'est plus simple pour moi.

Bien ! Je débarque donc dans vos notifications (enfin, j'espère parce que wattpad bug pas mal en ce moment) pour le chapitre 13. Sincèrement, je ne pense pas que ce chapitre soit très important. Il me permet juste de mettre en place les futurs évènements (désolée, peut-être que vous trouverez ça cliché) et voilà. Mais ne vous en faites pas : dès la semaine prochaine, votre soif de rebondissements sera rassasiée.

Je n'ai rien d'autre à ajouter : je laisse la place à ces chères bêtas lectrices ! Bonne lecture !

Botruc_de_compagnie : Hi shaluuuuuut vous mes p'tits dragounets !❤️

Un chapitre encore et toujours mais PAS N'IMPORTE QUEL CHAPITRE ! CAR FRANCHEMENT J'ADORE LES CHAUVES SOURIS VAMMIRESQUES !🤭❤️

Bon bonne lecture mes p'tits BN !(si tu connais tu as eu la meilleure enfance au monde 😍) ❤️

***

Quatre jours après l'apparition du message et de la Marque des Ténèbres dans la Grande Salle, tout le monde était encore sur les nerfs. L'ambiance du château était morose. Beaucoup d'élèves ne se déplaçaient plus qu'en groupes, les professeurs avaient toujours une mine inquiète mais les cours de Défense Contre les Forces du Mal avaient repris, plus difficiles, plus acharnés, plus exigeants.

James marchait dans des couloirs vides, les mains dans les poches. Il se dirigeait vers le terrain de Quidditch pour son entraînement. Au bout d'un des couloirs, il vit approcher une silhouette en face de lui. Il s'arrêta et attendit que la silhouette n'arrive. Il sentit la jalousie l'envahir petit à petit lorsqu'il s'aperçut qu'il s'agissait de Severus Rogue, un vieux et sombre grimoire à la main. Lorsqu'il le remarqua, le Serpentard s'arrêta à son tour, une lueur mauvaise dans le regard.

- Qu'est-ce que tu fiches ici, Potter ? grogna-t-il.

- Ça ne te regarde pas ! s'énerva James, la rivalité lui étreignant le cœur. Je pourrais te poser la même question. C'est quoi ce livre ? De la magie noire ?

Severus Rogue blêmit, le faisant ressembler à un croisement entre la chauve-souris et le vampire. Il releva la tête, ses cheveux gras arrêtant de lui cacher le visage.

- Tu accuses sans preuve, Potter ? Ce n'est pas digne d'un Gryffondor !

Piqué au vif, James sortit sa baguette et Rogue en fit de même. Ils se regardèrent en chien de faïence.

- Je n'accuse pas sans preuve, gronda James. Je fais juste assez confiance en Lily pour croire ce qu'elle dit.

Intérieurement, il s'excusa envers la jolie rousse d'utiliser des arguments qu'il avait entendus alors qu'il l'espionnait de loin l'année précédente. Au nom de Lily, le regard noir de Rogue s'assombrit encore plus.

- Lily ne sait rien de mes lectures, ricana-t-il. Pour la simple et bonne raison qu'il paraît qu'on ne se parle plus. Ça nourrit ton égo surdimensionné, n'est-ce pas Potter ? De savoir qu'elle n'est plus qu'à toi ! Mais tu peux rêver. Elle te déteste !

Il avait craché le dernier mot avec toute la haine dont il était capable et James sentit la rage monter en lui. Il s'efforça de répondre calmement.

- Qu'est-ce que tu en sais, Servilus ? Comme tu l'as dit toi-même, vous ne vous parlez plus et tu n'es qu'un serpent des cachots. Tu n'en as absolument aucune idée.

L'argument fit mouche. James attaqua au même moment que son adversaire. Il sentit une douleur fulgurante dans la main gauche mais ne s'en préoccupa pas, réjoui par le glapissement retenu de Rogue lorsqu'il lui avait lancé un maléfice Cuisant sur le mollet. Chacun partit de son côté et James se dit qu'il allait être réellement en retard pour son entraînement. Sauf qu'en regardant sa montre à gousset, il aperçut un filet de sang sur son poignet. Il retourna sa paume et vit qu'elle était entaillée de long en large et assez profondément. La douleur pulsa vivement et James fit demi-tour en direction de la Salle Commune, la main enroulée dans un mouchoir qu'il avait miraculeusement trouvé dans sa poche.

- Tu n'es pas censé être sur le terrain ? s'interrogea Sirius lorsqu'il le vit.

James hocha la tête, les lèvres crispées. Il s'approcha de son ami.

- Patmol, où est Remus ?

Sirius partit le chercher, un peu inquiet de la gravité de son ami. Il revint avec leur ami qui affichait une mine désespérée.

- Qu'est-ce qu'il y a, James ? Si c'est encore ta jalousie qui revient, tu aurais pu me laisser tranquille.

James ne répondit pas, se contentant de lui tendre sa main, enroulée dans le mouchoir ensanglanté. Sirius et Remus ouvrirent de grands yeux et le second emmena James vers un des canapés alors que le premier partait prévenir l'équipe de Gryffondor que l'entraînement était annulé.

- Mais qu'est-ce que tu as encore fichu, James ? demanda Remus.

- Servilus, grogna-t-il en guise de réponse.

Le lycanthrope leva les yeux au ciel de consternation et se leva sans un mot. James, trop occupé à s'inquiéter de savoir s'il allait perdre ou non sa précieuse main, ne le suivit pas des yeux et, par conséquent, ne vit pas qui allait lui tomber dessus. Lorsqu'il entendit quelqu'un se racler la gorge juste à côté de lui et qu'il releva la tête, il glapit d'effroi et se recroquevilla dans le sofa.

- Oh, par la cravate de Merlin, Potter ! Ne fais pas ton bébé, montre ta main ! J'ai d'autres choses à faire !

James fusilla Remus du regard pour lui avoir ramené Evans. La connaissant, elle allait le questionner et il ne mourrait pas d'envie de lui dire ce qu'il s'était passé. Un pli soucieux barra le front de la jeune fille et, tenant toujours son poignet gauche, elle s'assit à côté de lui. Il voulut reculer mais elle l'en empêcha.

- Tiens-toi bien, Potter, et ne bouge pas !

Remus le regardait, moqueur. Il laissa sa main aux bons soins de Lily qui pointait sa baguette sur la blessure.

- C'est vachement profond, s'agaçait-elle toute seule. On va peut-être éviter l'hémorragie, d'abord. Je pense que c'est...

- L'hémorragie ?! croassa James. Au secours, je vais mourir !

Il se tut tout de même, impuissant face aux yeux verts de Lily qui le fixaient furieusement. Alors que la baguette en bois de saule de la jeune fille frôlait sa paume, James se sentit frissonner. Une étrange sensation de chaleur lui serra les entrailles et les battements de son cœur résonnaient dans ses tympans, occultant les autres sons. Il ne pouvait plus détacher son regard du bout de bois fin passant et repassant par-dessus sa peau, fermant peu à peu la plaie. Lorsqu'elle eut fini son œuvre, ne laissant qu'une fine trace blanche là où sa main avait été ouverte, James continuait de fixer sa paume.

- Je pense que ça laissera une cicatrice, s'excusa-t-elle.

Remus claqua des doigts devant les oreilles de James pour le sortir de sa torpeur et celui-ci secoua la tête.

- Pardon..., fit-il en revenant. Euh... Merci, Evans.

- Comment tu t'es fait ça ?

James tiqua, peu enclin à lui révéler la vérité et à faire tomber à l'eau les maigres tentatives de se rattraper qu'il avait entrepris depuis quelques temps. Cependant, elle insista et James se retrouva obligé de lui révéler la vérité sous l'œil sévère de Remus.

- J'ai croisé Rogue dans un couloir, avoua-t-il.

Lily continua de le fixer, droit dans les yeux, ses émotions indescriptibles. Elle pinça les lèvres mais ne fit aucun commentaire avant de se lever, pour rejoindre la table où son devoir l'attendait. Remus prit sa place dans un soupir.

- Tais-toi, Lunard. Je savoure.

- Tu savoures quoi ? gronda Remus. J'ai bien remarqué que tu étais ailleurs mais tu ne devrais pas t'en vanter parce qu'il y a pas mal de chance pour que tu viennes de tout faire rater.

James ne répondit pas, sauvé par l'arrivée de Sirius, l'équipe de Gryffondor, Ellen Shacklebolt, Abby Williamson et Peter qui étaient allés, pour leur part, regarder l'entraînement. Johanna se précipita sur lui, affolée.

- James ! Charlus est malade !

- Comment ça ? s'inquiéta le Capitaine en se levant brusquement et en se dirigeant vers son second batteur. Qu'est-ce que tu as ?

- Un rhube, expliqua-t-il après avoir éternué, le nez rouge et les yeux bouffis. Je ne sais pas si... Atchoum !... Si je...

- Jo' ! ordonna James. Tu me l'emmènes chez Pomfresh, il a besoin de Pimentine. Et puis tiens, tu n'as qu'à tous me les y emmener, comme ça, ils seront au taquet pour le match.

Marcus Filbert et Luis Siciliano furent les seuls à râler et ils n'insistèrent pas bien longtemps. Trahi par la dure journée qu'il avait eue, James se laissa tomber à nouveau sur le canapé, juste à côté de Remus et Sirius en pleine discussion.

- Mais puisque je te dis qu'il faut que t'aille la voir !

- Non, Patmol ! C'est hors de question !

- Donne-moi une bonne raison, une seule et j'arrêterai d'insister.

- Je suis un monstre, Sirius !

Sirius étouffa un cri de frustration et James leva les yeux au ciel tandis que Peter essayait vainement de raisonner leur ami.

~~~

Alice Shafiq travaillait dans sa Salle Commune. Peu concentrée, son esprit déviait sur la conversation qu'elle avait eu dans l'après-midi avec Lily pour éviter de penser à Frank. Conversation qui s'était révélée très intéressante puisque Alice y avait appris que Remus avait un faible pour Lauren. Or, Lauren était tombé sous le charme du châtain mystérieux depuis quelques mois déjà. Alice et Lily s'étaient promis de chercher un moyen de les mettre ensemble et Alice se creusait la cervelle quand soudain, une idée lumineuse germa dans l'esprit de la jeune fille. Un bal. C'était ça qu'il fallait (en espérant bien évidemment que les deux concernés réussissent à vaincre leur timidité et puissent y inviter l'autre). De plus, un bal, la veille des vacances de Noël par exemple, permettrait de détendre les élèves avant qu'ils ne rentrent dans leurs familles ! Cette idée serait donc au bénéfice de Remus et Lauren mais aussi de tout le monde. Alice sortit de ses pensées et tapa l'épaule de son amie.

- Laurie ! Hé, Laurie ! J'ai eu une idée !

- Et c'est quoi cette fois ? demanda la blonde en plantant ses yeux bleus légèrement exaspérés sur Alice.

- Un bal ! À Noël !

- Pourquoi faire ? Tu as vu l'ambiance ? Qu'est-ce que tu veux faire un bal dans ces conditions ?

- Mais justement, insista Alice. Un bal, la veille des vacances ! Comme la plupart des élèves vont rentrer chez eux, ça permettra qu'ils retournent dans leur foyer, un peu plus joyeux et détendus, tu ne crois pas ?

- Ce n'est pas une si mauvaise idée, en effet, approuva finalement Lauren en tapotant sa plume contre le menton. Mais c'est impossible à organiser.

- On pourrait aller voir Lily et Michael pour leur demander d'en parler aux profs ?

Cette fois, les yeux bleus de Lauren pétillèrent. Elle prit Alice par les épaules en la secouant.

- Alice, tu es brillante ! Un génie !

Alice rougit sous le compliment et, espiègle, glissa une remarque suggestive à l'oreille de sa meilleure amie.

- En plus, tu pourras l'inviter... Ouh, Laurie avec le beau châtain qui fait battre son cœur !

- Arrête de raconter n'importe quoi ! répliqua Lauren en assénant une légère tape sur le crâne d'Alice. Il ne voudra jamais.

Alice redressa un sourcil sceptique mais se tut. Ensemble, elles décidèrent d'aller en parler dès le lendemain aux Préfets-en-Chef.

~~~

Lily était en pleine discussion très importante avec Michael lorsqu'elle entendit qu'on les interpelait. Ils se retournèrent et firent face à deux Serdaigle blondes, l'une tirant sur le châtain clair, parfaitement reconnaissables.

- Alice et Lauren ! s'exclama-t-elle. Vous avez besoin de quelque chose ?

- Alice a eu une idée géniale !

Elles expliquèrent en deux, trois mots leurs ambitions et Lily finit par approuver, bien après Michael. Elle et lui décidèrent d'aller en parler directement à Dumbledore, tant qu'il était au château. Ils montèrent les étages et arrivèrent devant la gargouille.

- Alors... Willy Wonka ? essaya-t-elle.

La gargouille resta de marbre.

- Mathilda ? Mrs Legourdin ? Augustus Gloop ? Veruca ? Charlie ? Violette ? Le Bon Gros Géant?

- Compère Gredin, dit Michael.

La gargouille opina du chef et dévoila les escaliers. Lily regarda Michael avec des yeux ronds.

- C'est le seul Roald Dahl que j'ai lu, expliqua-t-il.

Une fois devant la porte du bureau de Dumbledore, Lily fit comprendre à Michael qu'il était hors de question qu'elle ne toque et son homologue soupira avant de porter le poing au panneau de bois. La voix du directeur leur indiqua d'entrer.

Lorsqu'ils passèrent le battant, Lily, comme la dernière fois, s'extasia sur la décoration. Cette fois, elle put même voir le phénix flamboyant. Michael, lui, n'exprima aucune émotion, comme s'il connaissait cette pièce par cœur. Le professeur Dumbledore était penché au-dessus d'un bassin de pierre.

- Je m'attendais à vous voir plutôt, tous les deux. Asseyez-vous, je vous en prie.

Ils prirent un siège et Dumbledore vint s'installer en face d'eux, coudes sur le bureau, mains croisées, les fixant de ses yeux perçants par-dessus ses lunettes en demi-lune.

- Alors ? Que me vaut l'honneur de votre visite ?

Michael lui exposa l'idée générale du Bal de Noël, histoire de détendre l'atmosphère et cette perspective parut plaire à Albus Dumbledore car il eut un sourire mi-amusé, mi-fier.

- Je n'en attendais pas moins d'Alice Shafiq et Lauren Selwyn, ces deux jeunes filles ont le don de manquer de confiance en elles. Il n'empêche que j'accepte la requête. Si le Conseil d'Administration n'a pas décidé de fermer l'école d'ici-là, il y aura un Bal de Noël. Je vous ferai parvenir les consignes dans quelques semaines. Merci les enfants, je n'ai jamais douté de vos capacités. Michael ? Restez un instant, je vous prie.

C'est ainsi que Lily se retrouva dans le couloir, à attendre son ami aux chaussettes dépareillées. Deux minutes, cinq minutes, dix minutes. Lily finit par se lasser et retourner dans sa Salle Commune. Finalement, elle fit demi-tour et se rendit à la bibliothèque pour emprunter un livre important à Madame Pince.

~~~

James était en cours de potions. Le menton posé sur son poing droit, il était prêt à s'endormir. À côté de lui, Remus le secouait régulièrement pour le réveiller. Il se mit à envier Sirius et Peter qui avaient abandonné cette matière depuis deux ans. Lui la continuait pour son ambition de devenir Auror et -il devait bien se l'avouer- pour voir Lily. Car elle aussi suivait l'option. Il y avait aussi une Poufsouffle : Gaenor Eirig, trois Serdaigle : Shafiq, Selwyn et Reggie McDougall et un Serpentard : Severus Rogue -que James prenait bien soin d'ignorer.

Horace Slughorn arriva, le ventre bedonnant, sa moustache frémissante et son air de morse mordu d'ananas confit des plus ravis.

- L'un d'entre vous se rappelle-t-il du plus puissant philtre d'amour que je vous avais montré l'an dernier ? Oui, Miss Evans ?

- L'Amortentia.

James se sentit se réveiller. Il se rappelait bien de cette potion. Lui avait senti l'odeur de la forêt, d'un balai neuf et -beaucoup plus inavouable- le parfum envoûtant de Lily. Remus avait dû lui balancer une puissante claque derrière le crâne pour l'empêcher d'aller plonger sa tête dans son chaudron.

- Au fait, Lunard, chuchota-t-il en se penchant vers son ami. Tu avais senti quoi déjà, toi ?

- Chocolat, dortoir, menthe.

James ne releva pas et continua de suivre le cours. Il était question de préparer de l'Amortentia par binôme et de vérifier si elle était bien faite en voyant si l'on sentait les mêmes odeurs que l'année précédente puisqu'apparemment, sauf cas exceptionnel, ça ne devrait pas avoir bougé depuis.

Remus le tira par le bras et ils se mirent au travail. Étonnamment, leur potion était présentable et, à la fin de l'heure, James retrouvait ces délicieuses odeurs, bien qu'il soit retenu par le bras de Remus qui l'empêchait de trop s'approcher de leur chaudron. Slughorn, comme à son habitude, admiratif du travail de ses élèves préférés, Lily et Servilus, les interrogea. Rogue refusa d'énoncer l'odeur de sa potion mais Lily se plia au bon vouloir de son professeur.

- Comme l'an dernier, Monsieur. L'odeur de vieux livres poussiéreux, de fruits rouges et de thé au jasmin.

James arrêta de pincer Remus pour qu'il le laisse tranquille. Avait-il bien entendu ? Ne rêvait-il pas ? Pourquoi Lily Evans sentait une odeur de fruits rouges dans son Amortentia ? Il n'avait pourtant pas souvenir que ce soit son goût préféré ou quoique ce soit ? Pareil pour le thé au jasmin. Lily ne buvait presque jamais de thé à Poudlard, sauf chez Hagrid sans doute, préférant le jus de citrouille. Peut-être était-ce par rapport à autre chose ? Il se promit d'interroger Remus à ces propos. Pensant, il entendit à peine Slughorn inviter Lily à une de ses fameuses soirées -et Johanna par la même occasion- et que cette fois, Lily ne put refuser.

Lui et Remus sortirent du cachot et Remus se moqua de lui.

- Alors ? On écoute les cours, maintenant ?

- Quoi ? Non ! s'insurgea-t-il. Non ! Juste...

- Juste Lily, rit Remus. J'ai bien compris !

- La ferme, Lunard ! Tu ne te rends pas compte ou quoi ?

- Qu'elle a dit qu'elle sentait les fruits rouges ? Il était temps que tu le remarques, je l'avais déjà entendu l'an dernier, moi.

- Mumus, toi, Ô grand savant, éclaire-moi !

- Appelle-moi encore une fois comme ça et je te mords, Cornedrue. Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? D'où vient l'odeur des fruits rouges ?

James hocha la tête positivement, pendu aux paroles de Remus, avide d'information.

- Si tu avais écouté l'an dernier, soupira Remus, tu saurais qu'elle-même n'en a aucune idée.

- C'est possible, ça ? s'étonna James.

- Oui, affirma le loup-garou. Regarde ! Moi, par exemple, l'an dernier, je ne savais pas d'où venait l'odeur de menthe. Maintenant, je sais.

- Et ?

- Ça ne te regarde pas, James.

James grogna sans insister, perdu à cause des fruits rouges. Qu'étaient-ils ? Pourquoi Lily les sentait-elle à travers l'Amortentia ? Pourquoi Lily elle-même ne comprenait pas leur présence ?

Puis, il se traita d'imbécile. Les fruits rouges. Lui-même adorait les myrtilles et c'était son pêché mignon. Si Lily aimait les framboises ou les mûres, libre à elle ! Qu'est-ce que ça pouvait changer à sa vie ?

Cela n'empêcha pas que, le soir venu, en se glissant sous les draps, James ait l'impression que quelque chose lui échappait.

***

Botruc_de_compagnie m'a fait une magnifiiiiiique couverture !! Regardez moi cette beauté !!

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