|CHAPITRE 1| Mission impossible
Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises !
Hello ! Je profite du répit pendant ma coupure internet pour vous sortir ce chapitre. Je ne l'aime pas vraiment parce que depuis son écriture, ma façon d'écrire a changé. Bref, ce n'est pas trop grave. J'espère qu'il vous plaira et que certains d'entre vous ne seront pas trop déçus à la fin ;) (warning : vous comprendrez quand vous l'aurez lu mais n'oubliez pas que tout peut changer). Bonne lecture, je vous laisse avec la note de ma bêta lectrice !
Botruc_de_compagnie : Bonzoooooooour les amis ! Attends.... Mais j'suis qui moi déjà ? Je suis la personne qui va vous embêter à chaque début de chapitre * rire sadique* Hum... Désolé. Alors aujourd'hui le premier chapitre 🎉 qui te mets direct dans l'ambiance c'est super ! Bon je vais pas trop parler en ce jour si spécial et j'ai une chose à dire : BON CHAPITRE LES ACROMENTULES !
***
Lily Evans était paresseusement appuyée sur le rebord de sa fenêtre ouverte à respirer l'air frais des soirées de fin août. Le lendemain, ce serait la rentrée et elle aimait pouvoir profiter de ces derniers instants de solitude. Non qu'elle ait très envie de rester chez elle -Pétunia lui avait bien fait comprendre qu'elle ne voulait pas la voir plus que nécessaire- mais voilà... Lorsque dans quelques heures elle aurait rejoint le Quai neuf trois quarts, ce serait pour commencer sa dernière année à Poudlard. Et Lily n'était pas sûre de vouloir déjà quitter le château. Elle n'avait aucune idée précise de ce qu'elle voulait faire plus tard et, pour elle, Poudlard avait toujours été un vrai foyer. Un lieu où sa magie était acceptée par tous. Un lieu où il faisait bon vivre, à l'abri des menaces qui pesaient à l'extérieur. Elle essayait de se rassurer en se disant qu'au moins, en quittant Poudlard, elle dirait adieu à Potter et Black une bonne fois pour toutes. Elle sourit de satisfaction. Sauf que penser leur dire adieu lui fit penser à Remus. Lily s'inquiétait pour son ami. Il prétendait avoir un système immunitaire fragile et que son père était malade mais elle avait bien fini par comprendre que ça n'avait rien à voir. Jamais elle n'avait osé lui dire explicitement qu'elle pensait avoir compris de peur qu'il se braque et l'abandonne. Cependant, ses appréhensions le concernaient souvent. Allait-il trouver un travail ? Allait-il être accepté malgré sa condition de loup-garou ? Elle espérait. La nuit tombée, Lily se redressa et se coucha. Oublier ses inquiétudes le temps d'une nuit de sommeil. C'était la solution.
Un brouillard de vapeur enfumait le quai neuf trois quarts et Lily avait du mal à repérer ses amies. Enfin, une silhouette courut vers elle et Lily reconnut Alice Shafiq, de Serdaigle. Alice l'enlaça et Lily la salua à son tour.
- Alice ! Tu vas bien ?
- A merveille ! répondit la concernée. Enfin, ce serait encore mieux si... Je te raconterai dans le train !
Et elle repartit aussi vite qu'elle était venue. Un peu désorientée, Lily continua ses recherches, toujours en espérant tomber sur ses amies un jour ou l'autre. Une seconde fois, on lui sauta dessus et aux mèches blondes qui lui chatouillaient le nez, Lily reconnut une des personnes qu'elle cherchait depuis ce qui lui semblait des siècles.
- Abby ? Ab' ! Tu m'écrases !
- Oups, pardon, Lily ! dit celle-ci en se détachant. Tu viens ? Ça fait une demi-heure qu'on te cherche.
Lily grommela qu'elle aussi les cherchait mais se contenta de suivre Abby Williamson et sa démarche timide. Lorsqu'elles arrivèrent dans une partie du quai moins envahie par la vapeur, Lily les vit enfin. En guise de bonjour, elle prit Ellen et Johanna dans ses bras. La première s'exclama :
- Ça alors ! Lily Evans est toujours en vie ! Je croyais pourtant vraiment que ta sœur allait t'assassiner dans ton lit.
- Tu peux parler ! pouffa Johanna. D'après ce que j'ai compris, ton frère t'a assommée pendant les vacances.
Lily sourit. L'humour un peu trop lourd d'Ellen lui avait manqué. Plutôt que de les laisser se disputer sur qui d'entre Ellen et Lily avait les pires relations fraternelles, cette dernière demanda :
- Jo' ? Tu as fait quoi, toi, pendant les vacances ?
La brune piqua un fard et baissa les yeux alors qu'Abby se mettait à glousser.
- Elle s'est encore entraînée à balancer des Cognards sur les Moldus !
- N'importe quoi, s'insurgea la concernée. D'abord, il n'y a pas de moldus sur la plage, c'est la propriété privée de mes parents. Ensuite, je ne me suis pas « entraînée à balancer des Cognards », j'ai essayé de m'améliorer pour garder mon poste de batteur dans l'équipe !
- T'es ridicule, se moqua Ellen. Tu sais très bien que Potter te veut absolument dans son équipe parce que, je cite, tu es « la meilleure personne de l'espèce humaine qu'il n'ait jamais vue à ce poste, tous genres confondus ».
- On est vraiment obligées de parler de lui maintenant, pleurnicha Lily. On est même pas dans le train encore.
- J'avais oublié que Miss Lily ne supporte pas Potter, ricana Ellen.
- Tu as OUBLIÉ ? s'esclaffa Abby d'un air faussement horrifié. Par Merlin, Ellie ! On sait tous très bien que Potter est le grand ennemi de Miss Evans.
Exaspérée mais un brin amusée, Lily leur tira la langue et fit semblant de bouder en leur tournant le dos. Elle comprit rapidement que c'était une mauvaise idée et se figea. James Potter lui faisait face six mètres plus loin et, heureusement pour elle, ne l'avait pas encore vu. Elle glapit et chercha à se cacher derrière les larges épaules de Johanna. Ses amies se moquèrent d'elle, désabusées. Lily, elle, ne leur prêtait pas attention. Elle l'observait. Cet arrogant et idiot de Potter. Elle avait l'impression qu'il avait grandi durant l'été. Peut-être que...
Elle le vit s'approcher de Remus, Pettigrow et Black et conspirer autour d'un carnet. Évidemment. Comment avait-elle pu croire l'espace d'un instant qu'il ait pu prendre un peu de maturité. Alors qu'elle s'apprêtait à sortir de sa cachette toujours en le surveillant du coin de l'œil, elle le vit passer sa main dans ses cheveux et elle se retint de lever les yeux au ciel. Riant toujours, Ellen, Johanna, Abby et Lily -qui, elle, ne riait pas- rejoignirent Alice dans un compartiment où cette dernière les attendait.
- Pourquoi vous riez comme ça ?
- C'est Lily ! accusa Abby. Elle a peur de Potter !
Alice, sachant parfaitement que Lily était exaspérée, réprima un sourire mais souffla du nez, rendant inutiles ses efforts pour paraître neutre.
Au départ du train, la jeune rousse, amusée par les moqueries de ses amies, se vit obligée de leur fausser compagnie le temps de rejoindre le wagon des préfets pour recevoir les fameuses instructions de rentrée. Dans le couloir, elle croisa Cassiopée Ryan, septième année, Serpentard et elle aussi préfète.
- Lily Evans est Préfète-en-Chef. C'est étonnant, tiens !
- Arrête de te moquer, je suis sûre que tu aurais voulu l'être à ma place.
- A ta place ? Non merci ! Devoir jouer les Genres d'Armes et courir à travers tout le château derrière Potter et sa clique, très peu pour moi.
- On dit les « gendarmes », Cassiopée, corrigea Lily. Et, par pitié, ne commence pas à me parler de ça, je suis fatiguée d'avance.
- Oh, Lily ! Franchement, quelle est la différence entre « Genres d'Armes » et « gendarmes » ? Non, ne réponds pas, je ne veux pas savoir.
Elles continuèrent leur chemin jusqu'à leur wagon réservé avant d'entrer, Lily glissa quelques mots à l'oreille de sa camarade.
- Lorsqu'on sortira de ce wagon, les ennuis commenceront pour toi. J'aimerai que tu fasses attention à Avery, Mulciber, Rosier et leur bande. D'accord ?
Cassiopée hocha la tête, ouvrit la porte et clama haut et fort :
- Et oui, contrairement à toutes vos attentes, je ne suis pas la Préfète-en-Chef ! C'est Evans qui va endosser ce lourd rôle. Ne faites pas ces têtes-là, je sais que vous êtes déçus !
Ceux arrivés plus tôt rirent sous cape et Remus -qui avait gentiment réservé une place pour Lily à côté de lui- secoua la tête en souriant.
- J'étais sûr que ce serait toi !
- Remus, rassure-moi, tu vas être sage. S'il-te-plaît, dis oui !
Les boucles châtain du lycanthrope remuèrent, lui signifiant qu'il n'était pour presque rien dans tous les plans diaboliques de ses amis. Pour dériver la conversation sur un sujet moins glissant, il demanda :
- Au fait, tu sais qui est le Préfet-en-Chef ?
- Non ! Qui ?
- C'est...
- Michael Robbins, souffla-t-elle.
Ledit Michael Robbins venait d'entrer tout sourire dans le wagon. C'était un garçon plutôt grand, aux cheveux bruns trop longs. Il y avait sans cesse un couac dans sa tenue. Associés à ses éternelles chaussettes dépareillées, soit sa cape était mal mise, soit sa chemise boutonnée lundi avec mardi, une tache d'encre sur le visage, sa cravate dénouée ou encore ses revers de manches asymétriques. Poufsouffle, intelligent et gentil, ce n'était pas ce qui dérangeait Lily. Ce qui l'embêtait, c'était plutôt le fait qu'elle soit sortie avec lui l'année précédente et quoiqu'ils aient décidé de rester amis à leur rupture, Lily avait toujours préféré l'éviter. Un garçon adorable, certes, mais peut-être légèrement envahissant et bavard. Leur relation avait été un peu trop fausse aux yeux de la jeune fille et ils en avaient conclu qu'ils étaient faits pour n'être qu'amis. Il la salua en même temps que les autres. Si seulement il lui en avait voulu un tant soit peu de l'avoir quitté. Mais non ! Il avait déclaré que si c'était là sa décision, alors il la respectait. C'était à devenir fou. Elle sentit la main de Remus sur son épaule, en signe de soutien. Elle lui fit une grimace, histoire de lui faire comprendre qu'elle avait réellement l'impression que le destin s'acharnait sur elle et se concentra sur ce que le professeur McGonagall essayait de leur expliquer.
Après une heure d'informations, Lily sortit du wagon en compagnie de Cassiopée et suivie par Remus. Elle chuchota à la Serpentard :
- Je sais pourquoi on m'a nommée et pas toi. Comme tu l'as si bien dit, moi, je ne ferai que courir après Potter et sa clique. Toi... Tu as des soucis internes à gérer, si tu vois ce que je veux dire.
- Si tu savais Lily, soupira l'autre préfète. Ce ne sont pas des soucis. Ce sont de véritables problèmes. Chaque année, la tension dans la Salle Commune augmente. A la fin de l'année dernière, plus personne ne parlait à voix haute à part ceux dont je t'ai parlé, pour proclamer ouvertement leur adoration de Tu-Sais-Qui... Je te laisse, mon compartiment est juste là.
Et elle se faufila dans le compartiment. Remus la remplaça presque directement.
- Ça ne doit pas être facile pour Ryan.
- Dis, Remus. Vous êtes vraiment obligés d'essayer de faire sauter le château, cette année ? Il y a déjà pas mal de soucis en ce moment...
- Justement, Lily. Tout ce que veulent Sirius et James, c'est faire oublier les malheurs de dehors, l'espace d'un instant, le temps qu'il faut pour rire et évacuer le stress.
- Tu m'en veux si je ne suis pas convaincue ?
- Pas le moins du monde, répondit-il de sa voix calme. J'aurais même était étonné du contraire. Tu sais, chacun sa manière d'oublier et de se relâcher. Nous, c'est comme ça. Et toi ? Comment fais-tu pour te vider l'esprit ?
Lily n'eut pas le temps de répondre. Remus avait retrouvé son compartiment, la laissant seule. De toute manière, elle aurait été bien incapable de trouver quoi lui dire. Sans vraiment le savoir, il venait d'enclencher une longue réflexion dans les pensées de Lily. Il avait raison. Qu'avait-elle, elle, pour se reposer ? Ses amies ? C'était son quotidien et elle pouvait parler de la guerre avec. Son rôle de Préfète-en-Chef ? Trop sérieux. Peut-être Remus avait-il raison. Peut-être que le rire était une solution. Après tout, c'était ce que sa mère lui avait fait comprendre la première fois que Pétunia avait été méchante avec elle. Elle l'avait fait rire et elle lui avait dit « Tu vois, la prochaine fois que tu es triste ou en colère, pense à quelque chose qui te fait rire ou sourire. Quelque chose qui te réchauffe le cœur. Et ça ira mieux ». Lily dut revenir à la réalité en arrivant dans son compartiment. Elle s'assit à côté de Alice et observa ce qu'elle venait d'interrompre. A ce qu'elle comprenait, Johanna s'était plongée dans son magazine de Quidditch et n'en sortait plus alors Ellen, Abby et Alice essayaient de l'en faire sortir par tous les moyens possibles. Se prenant au jeu, Lily leur fit signe que c'était son tour. Elle sortit sa baguette magique et pensa très fort « Levicorpus ». Il y eut un éclair de lumière et Johanna se retrouva en hurlant au plafond du wagon, comme retenue par un fil invisible entouré autour de sa cheville droite. Après un instant de flottement, les cinq adolescentes éclatèrent de rire, y compris celle qui s'était retrouvée en l'air. Lily la libéra et Johanna s'écrasa sur son fauteuil, toujours hilare.
Le temps passa et lorsqu'elles eurent acheté assez de friandises pour tenir la fin du trajet, Lily demanda :
- Alice ? Tu m'expliques pourquoi tu tires la tête depuis tout à l'heure.
- C'est parce que cette année, grogna-t-elle, Frank n'est plus à Poudlard.
- Oh, c'est triste, dis donc, rit Ellen. Vous n'allez pas pouvoir batifoler dans les placards !
- Ellie, arrête de raconter n'importe quoi, fit Abby.
Sauf qu'Alice était devenue toute rouge et semblait vouloir rentrer six pieds sous terre, déclenchant une nouvelle vague de fou rire.
~~~
Lorsque Remus revint dans son wagon, ayant pleinement conscience du fait que la question qu'il avait posé à Lily la ferait réfléchir, il fut attaqué par une horde de demandes.
- Alors ? Elle est Préfète-en-Chef ?
- C'est qui son homologue ?
- Elle sort encore avec l'autre moche et débile de Robbins ?
- Elle fraternise toujours avec l'ennemi ?
- Tu as croisé Servilus ? Pourquoi tu fais cette tête ?
- Elle va nous coller pour « trop peu de modestie dans nos crânes de moineaux » ?
- Stop ! intervint Remus, un peu étourdi par tant de questions. Si vous me laissiez parler, je pourrais vous répondre.
Le silence revint aussi vite qu'il était parti (ou jamais venu, tout dépend du point de vue). Remus s'assit à côté de James, sortit une tablette de chocolat et distribua un carré à chacun de ses amis.
- Bien, dit-il. Oui, Lily Evans est Préfète-en-Chef. Son homologue, c'est Robbins. Je te rappelle, James, qu'elle a rompu avec lui l'an dernier. Non, elle ne fraternise pas avec l'ennemi, elle a juste des amis à Serpentard. Je n'ai pas non plus croisé Servilus, Peter, je fais cette tête parce que Cornedrue m'énerve avec sa jalousie maladive qui n'a pas lieu d'être puisqu'il nous soutient depuis des années qu'il n'aime pas Evans. Et oui, elle vous collera sans doute mais je ne peux pas prédire pourquoi. Je rappelle que j'ai eu un T à mes B.U.S.E de Divination.
- Beurk ! s'exclama James. Pourquoi mettre Robbins Préfet-en-Chef ? Il est bête comme ses pieds !
- Je trouve, dit sagement Remus, qu'au contraire, il est très intelligent et qu'il fera un très bon Préfet-en-Chef.
- Est-ce que c'est ma faute s'il a une tête qui me donne envie de le claquer ?
- James ! rit Sirius. Même moi je trouve que ce rôle lui va très bien et je suis sûr que Peter est d'accord ! Avoue que tu es juste jaloux, mince !
James soupira, s'enfonça dans son fauteuil et grommela :
- Bond'accordjesuisjalouxmaisjusteunpetitpeuderiendutout.
- Répète en articulant ! se moqua Peter.
- Je suis jaloux mais juste un petit peu de rien de tout. Ça vous va ? Lunard ! Arrête de rire !
Sirius, n'y pouvant plus, rejoignit Remus dans un rire ressemblant à un aboiement de chien. Peter, quant à lui, se leva et tapota le dos de James. Celui-ci fit remarquer :
- Ce ne sont que deux stupides canidés...
- Tu sais ce qu'ils te font les canidés ? demanda Remus, essoufflé. Espèce de vulgaire gibier !
James rit à son tour et Peter put enfin se laisser aller avec ses amis sans avoir peur d'en laisser un de côté.
Leurs esprits repris, Remus se mit à lire, Peter à dessiner, Sirius et James à bavarder. Enfin, James demanda :
- Lunard ? Le carnet lunaire que tu nous as montré à la gare tout à l'heure ? Tu as bien qu'il y a non seulement les dates mais aussi de l'espace pour écrire des comptes-rendus de nos nuits ?
- Oui, c'est ce que j'ai dis.
- C'est du génie !
- En parlant de génie, Cornedrue, il faut que je te dise quelque chose.
- Quoi donc ? Tu es sous le charme de ma beauté suprême ?
- Non, pas du tout, t'es moche comme un gobelin et tu le sais. Maintenant que tu nous as avoué qu'Evans te plaisait un minimum, je peux enfin sortir ma liste.
- Quelle liste ? demanda Sirius, intrigué.
- LA liste, Patmol ! Regarde et apprends.
Remus fouilla quelques secondes dans sa poche et en sortit un parchemin froissé. Il le déplia et dit d'un ton solennel :
- Cher Cornedrue, maintenant que tes possibles sentiments envers Lily Evans sont mis à plat, voici les conseils de Lunard. Suivront ceux de Patmol et Queudver s'ils en ont. Premièrement, ne provoque pas Servilus devant elle. Ni Servilus, ni Ryan.
- Attends. Ryan ? Cassiopée Ryan ? La préfète ?
- Oui, elle ! Arrête de m'interrompre s'il-te-plaît. Donc, reprenons. Deuxièmement, sois plus modeste et moins -beaucoup moins, si tu veux mon avis- orgueilleux. On sait tous les deux que tu en fais exprès et que tu si tu voulais, tu pourrais être moins arrogant. Troisièmement, on se calme sur les idioties. Pas trois fois par semaine, plus réfléchies et surtout, plus drôles. Tu as de la chance, je pense que je t'ai tendu une perche tout à l'heure. Et ce sera tout pour l'instant. En bref, tu t'assagis.
- Ça ma paraît faisable. Queudver, Patmol, quelque chose à ajouter ?
Ils secouèrent la tête et James se posa une question.
- Qu'est ce que tu entends quand tu dis que m'as tendu une perche tout à l'heure ?
- En revenant ici, j'ai discuté avec elle et elle m'a demandé si c'était obligé que vous fassiez les quatre cent coups encore cette année. Avec la guerre et tout dehors. Je lui ai répondu que, justement, c'est notre manière à nous d'oublier ce qu'il se passe ailleurs. Juste avant de rentrer dans le compartiment, je lui ai demandé ce qui lui permet d'oublier, elle. Et je sais qu'elle va y réfléchir pendant des heures. Avec un peu de chance, elle va se dire que vouloir faire sauter le château n'est pas une si mauvaise idée puisque ça ne marche pas et qu'au moins, on sourit.
- Lunard ? Je t'aime !
- Ah non, Cornedrue ! réagit Sirius. Tu ne peux pas voler la place de Lauren !
- Ah Lauren, soupira James. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour elle ?
Rouge écarlate, Remus mit sa tête entre ses mains dans l'espoir de calmer le feu ardent de ses joues même s'il savait qu'avec Peter, Sirius et James qui se moquaient de lui, c'était mission impossible.
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