|BONUS 3.2| On vit avec son passé et il est impossible de le modifier
/!\ WARNING : MALTRAITANCE INFANTILE /!\
Spoïlers chapitre 41
Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises !
Hello ! Comme promis, voilà la deuxième partie du bonus sur Michael ! Je tiens à vous prévenir : en aucun cas, il s'agit d'une "excuse" des actes des géniteurs de Michael. Il s'agit là simplement d'une explication, pour que vous compreniez comment ils en sont arrivés là. Il est hors de question d'approuver ou même cautionner ça, ça m'enrage rien que d'y penser.
Bref. Vous l'aurez compris, je suis rentrée de vacances ! C'était bien, je me suis reposée. Et même si là, je suis crevée parce que j'ai dormi que 4h30 cette nuit (sur 10 à 12 d'habitude), c'était vraiment super bien.
Pourquoi ça sent le cramé dehors ?
Bonne lecture et à samedi pour le chapitre 43 (déjà !) ^^
***
- Vous êtes enceinte ! annonça le médecin.
Erik Hawkesbury haussa les sourcils et se tourna vers sa femme, Martha. Elle avait les larmes aux yeux, l'air de ne pas comprendre ce qui lui arrivait. Alors après quatre ans d'essais, ils allaient enfin avoir un bébé... Erik avait du mal à y croire. Une petite bulle de bonheur explosa en lui mais il empêcha la joie de se diffuser dans tout son corps. L'embryon s'était accroché, c'était tant mieux. Mais ils avaient tant attendu, tant espéré et désespéré qu'Erik craignait que cette fois-ci encore, ils ne puissent jamais rencontrer le bébé.
Martha avait réussi à tomber enceinte deux fois au cours des quatre dernières années. Mais deux fois, elle avait fait une fausse couche au bout de trois semaines à un mois. Erik avait peur que l'histoire se répète alors il décida de rester sur ses gardes. Il ne savait s'il pouvait faire confiance à ce petit être. Il s'était installé mais peut-être pouvait-il décider de partir. S'ils perdaient le bébé alors qu'ils s'y étaient attachés, ils ne s'en remettraient jamais. Il fallait qu'il reste lucide au cas où Martha devait s'effondrer.
Les hoquets du nouveau-né emplissaient la pièce. Erik n'y croyait pas. Pendant toute la grossesse, il n'avait cessé d'imaginer le pire. Il était resté sur ses gardes jusqu'à la fin, gardant toujours en tête la possibilité que leur espoir soit brisé en morceaux. Plusieurs fois, le bébé leur avait fait des frayeurs. Mais chaque fois, l'enfant s'était battu avec poigne et maintenant il était là, devant lui, dans les bras de sa femme. Il était arrivé un peu trop tôt mais le principal était qu'il soit en bonne santé.
Deux grosses larmes de joie coulaient sur les joues de Martha. Elle releva ses yeux émus sur son mari et Erik sentit son cœur s'emballer. Il était heureux et il ignorait l'amertume qu'il gardait en bouche. Ce bébé était son fils. Il s'appelait Timothy Michael Hawkesbury. Et il avait pu arriver dans leur monde en vie.
Les jeunes parents avaient tellement peur de perdre l'enfant qu'ils le baptisèrent alors qu'il n'était même pas âgé d'un mois. En faisant cela, Erik espérait de tout son cœur montrer à Dieu à quel point ils tenaient à ce bébé pour qu'il ne leur reprenne pas.
Mais cette pensée perturbait Erik. Quelque chose dans sa tête lui murmurait que c'était pour Martha et non pour Timothy qu'il faisait cela. Erik refoulait ses pensées, il ne voulait pas y penser. Il aimait son fils et ce depuis qu'on lui avait annoncé son existence. Il ne pouvait pas ne pas l'aimer.
Tu as toujours pensé qu'il ne survivrait pas, qu'il serait mort avant sa naissance, lui murmurait son esprit. Tu as refusé le fait qu'il puisse exister et maintenant, tu ne peux plus l'aimer.
Ç'aurait pu s'arrêter là. Tout aurait pu très bien se passer et Erik aurait pu enfin commencer à apprendre à aimer son bébé jusqu'à ne plus pouvoir se passer de lui.
Mais tout avait dérapé au septième mois du petit Timothy.
C'était le milieu de l'après-midi, la famille prenait l'air dans un parc. Le petit garçon commençait à tenir assis, sous l'œil émerveillé de ses parents. Il perdit son équilibre et tomba en arrière. Erik commença à paniquer, repérant immédiatement le caillou sur lequel allait tomber la tête de Timothy s'il ne faisait rien.
Il allait essayer de rattraper son fils quand soudain, la chute ralentit et le caillou se déplaça. Le corps du petit garçon se déposa lentement à terre et Timothy se mit à rire, pas effrayé pour le moins du monde.
Erik et Martha s'entre-regardèrent. Le père de famille avait cru rêver mais c'est en voyant cette lueur d'incompréhension dans les yeux de sa femme qu'il s'aperçut que quelque chose d'étrange s'était passé.
Ils ne reparlèrent pas de ce qu'il s'était passé cet après-midi là, pensant naïvement qu'il s'agissait d'un événement anodin. Mais une semaine plus tard, l'improbable se reproduit.
C'était l'heure du goûter et le petit Timothy avait faim. Il s'impatientait. Sa mère préparait de quoi le nourrir tandis que son père essayait de l'occuper. Mais la faim se fit trop prenante et Timothy hurla.
Au même moment, toutes les pommes tombèrent du pommier dans le jardin. Plus un seul fruit n'était resté sur l'arbre.
Erik comprit tout de suite. Son instinct le lui criait. C'était son fils, ce bébé, qui était à l'origine de la chute des pommes. Martha n'assista pas à la scène mais Erik vit à son visage qu'elle sentait quelque chose de bizarre elle aussi.
Il fronça les sourcils. Cet enfant n'était pas normal. Il avait survécu à la grossesse, était arrivé en vie malgré les nombreuses péripéties. Il chutait au ralenti, faisait bouger les cailloux sur son chemin et faisait tomber les pommes.
Il y avait forcément quelque chose qui n'allait pas avec ce petit garçon.
À partir de là, Erik devint méfiant. Dès qu'il était à la maison, il surveillait le moindre geste de Timothy. Et s'il se passait le moindre événement qui dépassait l'entendement, la moindre chose, il réagissait au quart de tour et disputait son fils, lui criant d'arrêter.
Au début, le bébé se mettait à pleurer quand son père le grondait, ne comprenait pas ce brusque changement d'humeur. Mais quand l'extraordinaire devint quotidien et que son père ne lui parlait plus sans être froid, sec, voir très en colère, Timothy apprit à se taire et à se faire tout petit. Pleurer et montrer sa peur ne faisaient qu'empirer les choses.
Le petit garçon était âgé d'à peine un an quand la première gifle claqua dans le silence lourd du salon. Les grands yeux de l'enfant se remplirent de larmes mais pas une seule ne coula. Il baissa la tête et attrapa sa peluche, comme si la marque rouge sur sa joue n'existait pas.
Erik sortit immédiatement prendre l'air. Il s'assit et prit son visage entre ses mains. Qu'est-ce que j'ai fait ? se lamenta-t-il. Qu'est-ce qui m'a pris ? Je n'aurais pas dû faire ça.
Il ne comprenait jamais pourquoi il s'énervait et s'en voulait un peu, mais ce toujours après avoir prononcé les malheureuses paroles. Seulement, ces bizarreries autour de Timothy avaient un don pour le faire sortir de ses gonds. Il voyait dans ces petits incidents la preuve que son fils n'était pas comme les autres. Comme si Dieu lui envoyait la preuve que ce bébé n'aurait pas dû naitre.
Et chaque jour, Erik s'en voulait un peu moins de crier. C'est vrai, après tout, se disait-il. Si même Dieu est contre l'existence de Timothy, il doit avoir une raison. Mais là, j'ai dépassé les bornes. Je n'aurais pas dû le frapper.
Et pourtant, depuis cette fois-là, la vie de Timothy était devenue un cauchemar sans fin.
Très vite, les visites aux grands-parents cessèrent. Le couple craignait qu'ils n'assistent à une telle manifestation. Et s'ils se plaignirent de ne plus voir leur enfant et petit-fils, les Hawkesbury prétextèrent un Timothy souvent malade et donc vecteur de virus potentiellement dangereux pour les personnes fragiles.
Martha désapprouvait les claques, les coups de journaux ou de bâton. Erik le voyait bien à son regard. Mais elle passait toujours l'éponge. Parfois, Erik se disait qu'elle aurait dû l'arrêter mais ses pensées lui hurlaient toujours le contraire. Si tu veux faire sortir le Malin de son corps, tu dois l'épuiser. Il doit ne plus en pouvoir. Et seulement là, le démon partira.
Même Martha criait, maintenant. Sa patience avait ses limites et plus les imprévus arrivaient, plus elle était à bout.
- Je n'en peux plus, confia-t-elle un soir. Je le gronde et ça ne fait plus rien. Il baisse la tête et fait comme si de rien n'était en attrapant le jouet le plus proche de lui. Il s'en fiche.
- Je crois que le Diable le possède, murmura Erik.
C'était la première fois qu'il le pensait à voix haute. Ça rendit l'idée affreusement plus concrète.
Le menton de Martha se mit à trembler.
- Tu crois... ?
- Je ne vois pas d'autre possibilité. Timothy n'aurait pas dû survivre. Mais on a tellement prié que Dieu a eu pitié de nous et nous l'a envoyé, accompagné du Malin pour que son petit corps faible puisse survivre. Mais je ne veux pas de cette chose chez nous. Timothy est suffisamment grand pour vivre tout seul, ses organes n'ont plus besoin d'aide pour fonctionner. Il faut qu'on le débarrasse du démon.
Martha écarquilla les yeux.
- Mais... Mais Erik..., chuchota-t-elle, un brin sanglotante. Comment veux-tu...
- Si Timothy arrive à bout de forces, il partira. Il comprendra que notre fils n'a pas besoin de lui pour survivre. Pas que j'aime frapper notre bébé mais je me sens obligé. On ne peut pas rester les bras croisés.
Erik entendit Martha déglutir.
- Et si ça ne fonctionnait pas... ? Si Timothy continuait à...
- Dans ce cas-là, on le placera. Dans un orphelinat, une église, un couvent, un monastère ou que sais-je. Eux seraient plus à même de s'occuper d'un cas pareil.
Martha écarquilla les yeux et porta sa main à sa bouche. Une larme coula sur sa joue. Erik pria pour ne pas avoir à en arriver à de telles extrémités.
Au lendemain de cette conversation, Erik ne ressentit plus aucune peine à crier et frapper sur son fils. Il ne voyait plus que le diable qui l'habitait et n'arrivait plus à distinguer son enfant. Plus jamais il ne lui adressait la parole, sauf quand sa magie se manifestait. Bientôt, les scrupules de Martha disparurent à leur tour. Erik devait avoir raison : la seule explication possible, c'était le Malin.
Ce que n'avait pas compris le couple Hawkesbury, c'est que la magie du petit Timothy se manifestait d'autant plus s'il se sentait en danger, comme pour le protéger.
Le petit garçon passait le plus clair de son temps dans sa chambre, en silence, avec ses cubes et ses peluches. Le moindre bruit alertait ses parents qui, effrayés par la possibilité que la magie de l'enfant ne se déclare, menaçaient leur fils de toutes sortes de punitions.
Un jour, alors que tout s'était bien passé pendant la journée, le dîner dérapa. Timothy avait malencontreusement fait tombé sa cuillère et plutôt que de s'écraser au sol, l'objet lévita revint dans la petite main du bébé.
Erik Hawkesbury entra dans une terrible colère. Il hurla contre son fils comme il ne l'avait jamais fait. Cette fois-ci, il ne le frappa pas. Il savait qu'en cet instant, s'il le touchait, il le tuerait. Alors il attrapa le vase rempli de belles fleurs cueillies le matin même qui ornait la table et le jeta de toutes ses forces contre le mur. La porcelaine explosa, l'eau tâcha le canapé et les fleurs tombèrent au sol, leur beauté perdue.
Pour la première fois depuis plusieurs mois, la peur l'emporta et une larme coula sur la joue de Timothy. Il baissa immédiatement la tête, comme s'il savait que cette marque de faiblesse allait amplifier la rage de son père.
Vint le jour fatidique. C'était le début du mois de novembre, peu avant le deuxième anniversaire de Timothy, la pluie et le froid étaient au rendez-vous. Depuis plusieurs semaines, les incidents étaient quotidiens, arrivant jusqu'à plusieurs fois par jour dans les pires moments.
- Il faut qu'on fasse quelque chose, Erik, avait dit Martha un soir, exténuée. Ce n'est plus mon fils, je ne le reconnais pas. Je ne peux pas l'aimer avec cette... chose en lui.
Erik avait acquiescé.
- On va trouver un moyen. Un moyen de se... débarrasser de lui. Tu es encore jeune, on a du temps pour avoir notre enfant. Tout se passera bien, cette fois.
Erik paraissait sûr de lui. Il devait mettre Martha en confiance. Cependant, quelque chose lui soufflait parfois qu'il se trompait, faisait fausse route. Mais ces pensées disparaissaient très vite. Il n'avait jamais vu d'enfant exprimer de telles bizarreries, n'en avait jamais entendu parler. C'était forcément que le sien avait un problème.
Pourtant, cette journée avait plutôt bien commencé. Timothy avait joué en silence dans sa chambre la mâtinée, prit un déjeuner dans le calme et même souri en entendant les miaulements du chat des voisins. Il avait fait la sieste pendant plus d'une heure et demie et n'avait pas bavé sur sa jolie salopette.
Peu avant l'heure du goûter, les choses se gâtèrent. Timothy était seul dans sa chambre et ses parents étaient occupés dans le salon.
Erik entendit la chute des cubes avant les geignements. Un mauvais pressentiment le fit se lever. Il rejoignit la chambre de son fils. Il n'aimait pas le bruit : chaque fois, c'était synonyme de magie étrange.
- Timothy ! s'écria-t-il. Qu'est-ce que tu fais encore ?! On t'a demandé du silence, tu entends ? Du silence !
Un cube retomba au sol. Sans que l'enfant ne l'ait touché.
Erik sentit la rage l'enflammer, une fois de plus. Il appela Martha, attendit qu'elle attrape le petit, et se dirigea vers la salle de bain sans aucune hésitation.
Timothy pleurait mais Erik ne l'entendait plus. Il n'en pouvait plus d'avoir honte de son fils - pouvait-il même l'appeler encore ainsi ? Ça ne pouvait plus durer.
Il fit couler de l'eau, la plus chaude possible. La salle de bain était brumeuse de condensation. Quand Timothy se débattit et hurla encore plus fort, sa magie ouvrant brusquement la fenêtre de la salle d'eau, Erik ne se contrôla plus :
- TIMOTHY !! cria-t-il. Cette fois, ça suffit ! Martha, laisse-le comme ça ! Tant pis, ses vêtements seront mouillés !
De grosses larmes coulaient sur le visage crispé du bébé. Son corps frêle se tortillait dans tout les sens, espérant sans doute échapper à sa sentence. Mais la poigne d'Erik ne faiblit pas pour autant.
Il le souleva au-dessus de la baignoire d'où la vapeur brûlante empêchait presque de voir l'eau. Les pieds de Timothy touchèrent enfin la surface et le petit hurla encore plus fort - si c'était possible. Erik, satisfait, y vit la preuve que quelque chose habitait cet enfant.
Sans aucune pitié, il continua d'enfoncer les pieds du petit dans l'eau. Lentement, pour faire endurer le supplice le plus long possible au démon qui gâchait la vie des Hawkesbury.
La porte de la salle de bain explosa, alors que l'eau arrivait seulement au bas de la salopette du petit garçon. Il s'était arrêté de pleurer, geignant et hoquetant parfois. Erik retint sa haine et maintint le bébé dans l'eau : quoiqu'il arrive, la chose devait sortir.
- Qui êtes-vous et qu'est-ce que vous fichez ici ? s'énerva-t-il.
Les inconnus se présentèrent comme leurs voisins. Ils avaient entendu les hurlements de Timothy et s'inquiétaient pour lui.
Erik inspira profondément. Sa rage contre l'enfant enflait. À cause de ses cris inutiles, ils étaient maintenant dans une mauvaise position. Il était hors de question qu'il ne leur dise ce qu'avait cet enfant du démon.
Ce fut un léger son étranglé que produit Timothy qui le fit craquer.
- NON, IL NE VA PAS BIEN ! IL EST POSSÉDÉ PAR LE DIABLE ! Je ne veux plus de lui chez nous !! Martha ?
Erik regarda sa femme. Ce qu'il s'apprêtait à faire était irréversible, il voulait être certain qu'elle le voulait autant que lui. Mais il fut heureux de constater la détermination de sa femme et le dégoût qu'elle portait envers le bébé sur son visage. Elle acquiesça d'un hochement de tête.
Alors Erik sortit Timothy de l'eau et le balança dans la pièce. Leur voisine dont il avait oublié le nom rattrapa le bébé et partit avec lui.
L'homme, cependant, était toujours planté devant eux.
- Qu'est-ce que vous voulez ? l'agressa Erik.
- Vous êtes des monstres... De quel droit... Vous vous permettez... Vous me dégoûtez.
Erik pinça les lèvres.
- C'est ce diable qui est dégoûtant, vous vous méprenez, Mr. Bobinn.
- Robbins, corrigea-t-il. Et cet enfant n'est pas un diable mais bien votre fils, aux dernières nouvelles ! Vous savez, le voisinage parle ! Il paraît que vous avez mis des années à l'avoir, ce garçon, mais que jamais personne ne vous a vus lui témoigner le moindre geste d'affection !
- Le Malin l'habite, nous n'allions pas nous mettre à aimer une créature démoniaque ! les défendit Martha, le ton sec.
Leur voisin les observait, une expression odieuse sur son visage.
- Ma femme et moi avons perdu un enfant, énonça-t-il froidement. Il est mort-né. Nous donnerions tout pour le revoir, juste l'embrasser ou lui dire qu'il nous manque. Et vous... Vous ! Vous vous permettez de lui faire du mal ! Vous le maltraitez ! MAIS POURQUOI NE PAS L'AVOIR CONFIÉ À UN ORPHELINAT SI VOUS N'EN VOULIEZ PAS ?
- Nous l'avons aimé ! avoua Martha, un ton au-dessus. Les premiers mois de sa vie, tout se passait bien ! C'était le petit miracle que Dieu nous a donné ! Mais il faut croire qu'il s'agissait en fait d'un monstre !
La discussion ne s'éternisa pas. Les tons montèrent, Erik hurla, Martha s'énerva et le voisin les menaça d'appeler les services sociaux.
Lorsque l'homme partit, Martha et Erik décidèrent de partir loin d'ici. Ils ne souhaitaient pas rester aussi près du Diable. Lorsqu'il prit le volant, quittant avec soulagement cette rue maudite, Erik se sentit heureux et léger. Il regarda Martha et vit à son sourire qu'elle aussi pouvait enfin souffler.
Ils avaient considéré Timothy comme un poids pour eux pendant plus de dix-sept mois et maintenant qu'ils avaient retrouvé leur liberté, ils étaient soulagés.
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