Partie 1.2
1 mois.
Cela faisait un mois que mes sentiments concernant mon capitaine d'équipe dérivaient lentement mais sûrement vers des envies et des sentiments plus vraiment fraternels.
Je connaissais Kakashi Hatake depuis l'enfance. J'avais 10 ans quand je l'ai rencontré. Il avait été pour moi un modèle de talent, de force et de puissance. Je l'admirais depuis toujours.
D'aussi loin que je m'en souvienne, mon exceptionnel talent pour le mokuton était la seule caractéristique qui me différenciait des autres, qui faisait de moi un ninja exceptionnel. Et j'aimais avoir ce pouvoir que n'avait pas le grand ninja copieur de Konoha, le seul qu'il n'avait pas. C'est ce qui faisait qu'il m'avait recueilli, qu'il m'avait reconnu en tant qu'égal.
J'étais son double. J'avais la possibilité de l'égaler grâce à mon pouvoir héréditaire qu'était le mokuton. Et depuis toujours il s'était comporté avec moi comme un guide et un tuteur. Me convertissant à devenir un être humain plus aimants et plus loyal envers son village.
En venant de la racine, je n'avais jamais vraiment compris la force de l'attachement et des sentiments que l'on pouvait ressentir en tant qu'humain. Et Kakashi, malgré sa réputation d'homme froid et distant, même surnommé le fratricide, m'avait paradoxalement appris les valeurs de l'amitié et de la loyauté. Il m'avait fait grandir et j'avais, années après années, effectué mes armes et développer ma force sur ses traces.
Mais désormais, j'avais autant de bons résultats que lui et j'étais énormément puissant comme ninja. Je n'avais plus besoin de lui comme tuteur malgré tout ce qu'il avait fait pour moi et l'apport qu'il avait représenté pour mon développement personnel. Je sentais bien maintenant que je ne voulais plus être l'enfant ninja à ses yeux.
Je voulais plus qu'une relation fraternelle, je le voulais entièrement en tant qu'adulte.
Je le voulais entre mes jambes et frissonnant de désir pour moi.
Cela faisait un mois que je m'en étais rendu compte de l'évolution de mes sentiments mais en réalité les changements qui s'étaient opérés en moi dataient un peu plus que ça. Cela faisait maintenant quelques temps que je m'étais reculé de lui en tant qu'"élève". Je prenais mes propres décisions, je le consultais moins. Je prenais plus d'initiatives en mission et je remarquais que cela me permettait de m'élever et d'être encore plus efficace.
En tant que ninja à part entière, mon éducation était terminée.
De plus, du haut de mes 18 ans, je comprenais dorénavant que TOUS les volets de mon éducation étaient achevés. J'avais découvert mon corps et ce que j'aimais. J'avais appris à comparer les choses que je voulais sexuellement et ce que je ne voulais pas. J'avais profité de quelques missions en dehors du pays du feu pour faire des expériences. J'avais commencé à explorer ma vie d'adulte. Et c'était bon ... j'étais mûr.
En résumé : j'avais un travail dans lequel j'excellais. Je protégeais mon village dans le plus grand anonymat. J'étais un des meilleurs éléments des forces spéciales. Mon équipe était pour moi ma seule famille. Seulement ... mon senpai, n'était plus vraiment un exemple à mes yeux. Il représentait maintenant l'objet de tous mes désirs. Pourquoi ça ? Je ne me l'expliquais pas, c'était comme ça.
Plus le temps passait, plus mon capitaine était en train de me rendre fou. Il suffisait d'un rien ... une proximité trop poussée pour une raison injustifiée, l'effleurement de ses mains sur moi sans faire attention, des remarques mal placées ou à double sens, des regards brûlants, j'étais au bout de ce que je ne pourrais jamais supporter. Mon capitaine ne se rendait même pas compte de l'effet qu'il avait sur moi. Il me consumait à petit feu.
Depuis un mois, le soir, lorsque le sommeil était censé m'enlacer, son visage parfait se manifestait et ne me lâchait plus. Son regard brûlant me transportait dans les vices de mes fantasmes et je commençais à imaginer son corps musclé se tendre pour moi. J'imaginais son visage découvert. J'imaginais la moue qu'il pourrait faire lorsque je le ferais jouir. J'étais remplis de désir pour lui. J'imaginais son torse large et fort, les traits de ses abdominaux en espérant pouvoir tous les tracer de mes lèvres envieuses.
De ce fait, je me caressais beaucoup. Je ne m'étais jamais autant caresser que depuis que je voulais Kakashi Hatake, capitaine de l'équipe Roé de l'ANBU de Konoha. Je voulais me donner à lui. Je voulais qu'il me supplie de l'accueillir en moi.
Tous les soirs je me touchais et me caressais en imaginant ses mains sur moi. C'était épuisant. Il ne me laissait que très peu de répit et de sommeil. Mais je m'imaginais facilement mon capitaine me susurrer à l'oreille, que plus jamais il ne me laisserait de répis tellement lui aussi il me voulait. J'étais proche de l'obsession. Alors je me caressais encore et encore. Je mordais les coussins pour y gémir son nom dedans lors de la délivrance. Je me masturbais avec ivresse et luxure en pensant à toutes les choses pas très catholiques que nous pourrions faire ensemble.
Je le voulais avec une ardeur et un immense désir. Il me suffisait simplement de penser à lui pour que mon sexe se gonfle avec vivacité.
Le jeune capitaine hantait aussi mes pensées la journée. Je me demandais sérieusement, si lui aussi ressentait les mêmes choses que moi. Kakashi n'était pas du genre à laisser voir les choses. Il n'était pas très loquace et ne s'exprimait que trés peu. Il avait toujours cet air impassible et ennuyé.
J'imaginais toujours des scénarios plus fous les uns que les autres lorsque nous nous trouvions tous les deux dans les vestiaires étouffants des forces spéciales. Je traînais souvent à me rhabiller. Et malgré le fait qu'il ne soit pas très loquace, il se retrouvait toujours à m'effleurer à la sortie de la douche où encore à laisser traîner son regard sur moi alors que je me changeais. Il me rendait fou... fou d'envie et de désir. Et je ne savais pas non, je n'avais aucune idée de comment lui faire avouer s'il partageait ou non cette dévorante envie de sexe. Alors au final, je finissais par claquer la porte de mon casier alors qu'il ne restait plus que nous deux et je me dirigeais vers la sortie. Je m'empêchais toujours de le regarder jusqu'à ce qu'au dernier moment je craque et je tourne la tête vers lui pour tomber dans son regard chaud qui, bien sûr, ne me quittait pas des yeux. Il finissait toujours par sourire sous son masque et me dire : "Bonne soirée Tenzo" d'une voix grave et suave.
Comme s'il savait très bien qu'à cause de ce regard je passerais ma soirée à rêver et fantasmer sur lui encore et encore. M'obligeant à évacuer la pression sous des caresses intimes fulgurantes et poussées. Finissant toujours par jouir et gémir son prénom dans le noir et le silence de mon appartement.
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