Le Vent

                           Cet homme était seul. Seul, aux milieu de cette grande plaine. Le vent faisait monter une odeur désagréable au nez de l'homme. Ça lui arracha une grimace. L'herbe devrait être verte. L'herbe aurait du rester verte. Malheureusement... 

L'herbe était rouge. Le sang l'avait tâché. Le sang avait envenimé l'herbe. L'homme se souvient de son ancienne couleur. Il aimait tellement s'allonger dans celle-ci étant petit. Il aimait tellement cette ancienne odeur. Une odeur un peu poivré. Une odeur douce agréable. Là, l'odeur était horrible. L'odeur était insupportable. L'odeur était celle de la mort. 

Une larme dévale sa joue. 

Elle tombe dans le sang.

 Il aurait tellement aimé que cette larme lave tout. Que tout se sang disparaisse. Il commença à marcher, entre les cadavres des habitants de son village. 

Un boulanger, son tablier était devenu rouge. Il avait un visage figé dans la peur. Il continua  à marcher et regarda le sol. Puis il tomba sur l'herboriste, ce grand homme qui les avait hébergé. Il était sur le dos son sang s'étalait sur tout son visage. Le sang cachait les fin traits de l'homme. Macabre linceul.  

L'homme pleura. Une grimace arracha son visage. Il aimait cette homme, il l'avait hébergé avec sa mère. Avec sa rage le vent se leva. Le vent emporta ses cris et ses pleurs au loin. Il cria sa rage aux vent. Le vent le réconforta en lui offrant une douce caresse. Les larmes continuaient de tomber. C'était simple dans sa tête.

  C'était lui, lui, lui, lui... 

C'est simple...

 Il s'est enfuie. Il est partit. Puis il a plier... Plier sous les voix. Plier sous la souffrance. Re-regardant l'herboriste, il se mit à chercher la femme qui avait bercé sa vie. 

 Il chercha sa mère. Elle n'y était pas et il n'avait pas envie de voir qu'elle y était. Il s'approcha de la forêt observant une forme ayant voulut fuir. Il regarde le triste cadavre. La robe de sa mère. Son visage était terrifié, des larmes avait coulé sur ses joues. L'homme hurla encore plus fort. Le vent ne put rien, pour calmer sa rage. Le vent ne pouvait plus rien. L'homme pleurait car c'était de sa faute. Les voix l'avaient poussé à faire ça. Les voix lui avaient crier. Alors obéissant mécaniquement. Il avait commencé sa transformation en ce loup puissant. Les griffes avaient poussée. Les dents avaient commencé à apparaître et il avait tué. Il avait encore du sang dans la bouche enfin il avait l'impression. Il cria de plus belle dans cette grande plaine. Il hurla, les griffes sortirent. La Rage. Les Voix. Le Sang. La Tristesse. Tout le rongeait jusqu'à la mort. Les dents se placèrent. Les voix l'hypnotisaient. L'instinct reprenait les commandes. Jusqu'à ce petit bruit. Des petites paroles prononcé en un murmure. La voix était faible, presque inaudible. 

- Grand frère ? 

Comment il avait pu l'oublier ? 

Comment il avait pu oublier cette enfant ?

 Il souleva la robe de sa mère. Les dents se rétractèrent. Une petite fille, faible, malade. les griffes s'évanouirent dans la silencieuse plaine. L'homme la prit. Froide, glacée... Mais vivantes. Le vent fut tout d'un coup chaud voulant protégé la dernière enfant du village.

 L'homme porta sa petite sœur chez l'herboriste. Il avait apprit avec cet homme, qu'il considérait comme son père, la science des herbes. Il la soigna et ne dormit pas jusqu'à que l'enfant se réveille. Le vent essaie de l'aider ne soufflant que pour repousser les odeurs de sang, ne soufflant que pour apporter de l'air chaud ou les délicieux parfums de l'automne qui arrivait. L'enfant se réveilla le premier jour de l'automne. L'automne était là. Et les militaires venue vaincre la terrible bête qu'était l'homme arrivaient. Ils partirent. Ils grimpèrent au sommet d'une montagne pour observer les militaires raser le village.

Le vent se leva.

L'homme su.

 Il était temps de partir. 

Le vent les guideras.

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