XXVI. Une femme étrange


Note de l'auteur

(Je vous conseille de lire le précédent chapitre afin de vous rafraîchir la mémoire car ça faisait longtemps que je n'ai pas posté, toutes mes excuses d'ailleurs. J'étais très occupée. Malgré ce confinement et ce fichu virus, j'espère que vous allez tous bien et que votre famille aussi.
Bonne lecture et bisouus ! )

Morgane

Qu'est-ce que je vais faire ? Je ne sais plus par où aller. J'ai même oublier comment retourner au bar où j'étais. C'est une sale habitude d'être saoule, je refais toujours les mêmes erreurs. Pourtant je m'étais promis d'arrêter l'alcool, mais j'ai à nouveau cédée à la tentation.

Je continue de marcher rapidement lorsque j'entendis des pas derrière moi qui se rapprochent très rapidement.
Je me retourne et croise le regard de cet homme. Il me fixe intensément et son regard me déstabilise. Il dégage une sorte d'aura qui le rend extrêmement mystérieux.

J'étais sur le point de l'interroger mais il me précéda en murmurant d'une voix basse :

- Désolé Théo, je vais rompre ma promesse.

~

Il m'attrapa par la taille brusquement et j'ai bien cru pendant une seconde que c'était foutu lorsque une voix de femme résonna.

- Vous ! Lâchez cette jeune fille immédiatement !

Il se retourna tout en gardant ses mains autours de mes hanches.

- Et Sinon quoi ? dit-il en tentant de masquer son agacement.

La femme s'approcha de nous en courant et je fus surprise de sa vitesse. C'est une femme assez mûrs, et très belle pour son âge. Elle a des cheveux noirs et lisse arrivant à ses épaules, et des éclairs sortaient de ses yeux bleus.

- Je ne vais pas vous laisser agresser où je ne sais quoi cette femme sous mes yeux. Ça fait longtemps que je vous vois la suivre, comment osez-vous?

- Ce n'est pas une inconnue, c'est ma copine. Mêlez-vous de vos affaires ou vous le regretterez.

La dame ne semblait pas le moins du monde apeuré et elle me lança un regard sévère.

- C'est votre petit ami ? me demanda-elle froidement.

- Non.

Je vis l'homme en face de moi me dévisager avec haine et me lâcher la taille. Pourquoi me regarde-t'il de la sorte ? Je n'ai pas menti, je n'ai rien à me reprocher. Il croyait vraiment que j'allais le couvrir ?

- Je vous conseille de retourner à votre petite marche nocturne et de nous laisser en paix, soupira-t'il en ignorant ce que je venais de dire. Je vous laisse quelques secondes avant d'agir.

Il marqua une pause puis ajouta : férocement.

L'inconnue se mit à rire et sa voix résonna à travers la rue.

- Tu ne vas rien faire du tout, dit-elle en souriant et en dévoilant des dents si blanche que ça en faisait presque peur, je suis comme toi.

Pardon ? Qu'est-ce qu'elle veut dire par là? J'ai l'impression que cette situation devint beaucoup trop étrange. Mon instinct me dicte de partir en courant le plus vite possible.

Ce que je fis.

Je m'attendais à ce que l'homme me suive mais à ma grande surprise, il ne bougea pas. Lui et cette femme restèrent au même endroit.

Après quelques temps, je me mis à marcher et repris mon souffle. C'est en cherchant mon chemin les pieds nus dans la rue que j'aperçois une silhouette à une trentaine de mètres. Je ne vois pas grand chose dans le noir, mais elle me semble familière.

- Morgane ?

- Oscar ! me réjouis-je. Oh ça fait plaisir de vous voir, vous me sauvez la vie. Qu'est-ce que vous faites là ?

- Moi aussi ça me fait plaisir de te voir, mais c'est plutôt à toi de me dire qu'est-ce que tu fabriques dans cet état là.

- Oh, comment dire... balbutiais-je, c'est une longue histoire. Pas trop envie d'en parler. Raconte moi toi plutôt.

- Après que ma femme m'a mis à la porte, j'ai loué un appartement dans ce quartier. Et ça tombe bien car mon restaurant est ici. Je viens de le fermer. Il n'y a que des points positifs après ma séparation avec cette folle !

Je ris à sa blague mais je vis bien qu'il était attristé, cela se voyait rien qu'à son air triste et son regard.

- Je t'aurais bien proposé de te raccompagner chez toi... sauf que j'ai pas de voiture.

-Oh, soupirais-je. Ne t'en fais pas, c'est pas grave. Je t'aurais bien demander ton téléphone pour appeler mon copain, sauf que je ne connais pas son numéro de téléphone.

Il me regarda surpris puis nous nous remettons à rire. Cette soirée je m'en souviendrais.

-Bon tu n'as qu'à venir chez moi passer la nuit.

Je m'arrête de rire.

-Ne t'en fais pas j'ai l'âge de ton père. Je te propose ça comme je l'aurais proposé à ma fille, dit-il devant mon air surpris.

Finalement j'accepte. Attendre le lever du soleil dans la rue et subir à nouveau une agression ne m'enchantais pas vraiment.

Après une demi heure de marche et après qu'il m'ait raconté tous les détails de sa vie, je me rendis compte que le feeling passait bien entre nous. Il a une sorte d'aura paternelle et un optimisme incroyable. J'aurais aimé avoir un pair comme ça.

Il me passa son lit et se mit sur le canapé. J'en profite pour lui demander son ordinateur pour pouvoir me connecter sur mon compte Facebook. J'aimerais envoyer un message à mon frère et savoir comment il va, ainsi que Chris par la même occasion. Ils me manquent.

Oscar n'hésita pas à me le passer et se dirigea vers la salle de bain pour prendre sa douche.

À peine mon compte Facebook et messenger ouvert que un appel résonna, précédé de 6 autres.
La même personne, Anthony. La vérité c'est que j'ai pas envie de lui parler, mais je vais répondre car il a déjà vu que je suis connecté.

Je réponds à son appel, qui est FaceTime en plus. Sa tête s'afficha sur l'écran et je bloqua la caméra pour qu'il ne me voit pas. Il manquerait plus que ça.

- Mon amour ! cria-t'il depuis l'écran, qu'est-ce qu'il se passe ? Je t'ai appelé une centaine de fois sur ton portable, où es-tu ? Tu vas bien ?

- J'ai perdu mon téléphone, répondis -je assez froidement, et ne t'en fais pas je suis en sécurité. Je te raconte tout demain.

- D'accord, j'ai hâte de te revoir alors. Je t'aime.

Le silence qui s'installa devins de plus en plus genant au fil des secondes.

- Tu es là?

- Oui, répondis-je. J'entends pas très bien désolée.

- Je venais de dire je t'aime.

Je commence à secouer l'ordi et pris une feuille de papier à côté moi et la froissa.

-Allo ? Allo ? Tu m'entends ? criai-je. Je continua à déchirer la feuille. Je crois que le son ne fonctionne pas ! Bon, écoutes, on en reparle demain ! Bonne soirée.

Je coupa rapidement l'appel et me coucha sur mon lit exténué.

- Quel numéro ! entendis-je.

Oh non. Il était pas dans sa douche ?

- Je suis retourné prendre mon pyjama et j'assiste à une véritable comédie en live !

- Oh, je ne voulais pas vraiment que tu y assistes. Tu vas sûrement avoir une mauvaise image de moi désormais.

-Non, je l'ai déjà fais ne t'en fais pas. J'ai juste une image assez drôle de toi maintenant, encore plus qu'avant.

Je souris puis il me souhaita bonne nuit. Je m'allongea enfin puis ferma les yeux. J'aurais voulu s'avoir secrètement qui était cet homme dans la rue. D'après mes souvenirs très vague et malgré la nuit, je me souviens qu'il avait un certain magnétisme. Mais il faisait très peur, et cette femme aussi d'ailleurs.

''Je suis comme toi moi aussi''

Que voulait-elle dire par là ?

~~

Coucouu, n'oubliez pas de laisser un vote si le chapitre vous à plu ;)

Q : Vous pensez que c'est qui la femme qui a tenu tête à Ryan ?

Je suis curieuse de connaître votre avis.

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