1 - Adam
Adam saisit la tablette en s'appuyant contre le garde-corps. Il apprécia l'effet apaisant que lui procuraient les embruns se faufilant dans son cou, alors qu'il déchiffrait de mauvaises nouvelles.
- Ce n'est pas suffisant.
- En effet capitaine, à ce rythme nous ne constituons plus de stock, et les rendements diminuent tous les jours, répondit l'officier trapu à l'épaisse barbe noire qui lui faisait face.
- Comment est-ce possible ?
- On attrape de plus en plus de déchets dans les filets, plus seulement des emballages, mais aussi des meubles, des structures métalliques, qui nous obligent souvent à couper les chaluts et nous font perdre tout ou partie de la pêche.
- Pourquoi ne pas draguer moins profond ?
- Mais c'est ce que nous faisons depuis une semaine... Nous ne dépassons pas les cinquante mètres de profondeur.
Cinquante mètres. Autant dire qu'on attrapait toutes ces saletés à la surface, se dit Adam.
- Mon avis capitaine, sauf votre respect, c'est que nous ne sommes plus dans l'océan.
Bien sûr, qu'on n'était plus dans l'océan. Cela, Adam s'en doutait depuis plusieurs jours. Et la pauvreté de la pêche, du moins en ce qui concerne la faune nécessaire à la vie du bord, ne faisait que confirmer cette intuition. Si seulement il avait un moyen de connaître leur position exacte...
- Peut-être, Victor, mais où que l'on soit, il faut maintenir un niveau satisfaisant de production. Et espérer que cela s'améliore. Je ne tiens pas à ce que l'on tombe à court. C'est essentiel pour l'équilibre du bord.
- Au pire, on peut rationner le poisson quelque temps, qu'en pensez-vous ?
- Ce rationnement est déjà mis en place depuis deux jours, Monsieur le capitaine de pêche, répondit Adam d'un ton martial. Et j'ai déjà plus de plaintes sur les bras que je ne le souhaite. Je ne sais pas pour vous, mais moi je ne tiens pas à savoir ce qu'il arrivera lorsque quinze mille personnes se verront retirer le dernier plaisir qu'il leur reste, et qui les rattache à cette maudite planète. Vous savez comme moi qu'il n'y a rien de plus dégoûtant que le riz et les céréales hydroponiques. Le poisson, c'est le moral. Et le moral est la seule vraie ressource qui vaille ici, c'est sur elle que repose notre équilibre. Un passager déprimé se pose des questions. S'il se pose des questions, il veut des réponses. Et je n'ai pas de réponses, personne n'en a. À moins que vous n'ayez eu un éclair de génie et trouvé cette nuit dans votre sommeil la solution à notre situation ?
L'autre ne répondit pas, et se contenta de réajuster son caban en s'éclaircissant la gorge.
- Débrouillez-vous, pêchez à la ligne s'il le faut, conclut Adam en lui tendant sa tablette.
Victor Raskin s'éloigna sans un mot. Adam reconnaissait en lui un officier efficace et compétent, bien éduqué - ce qui tranchait avec les clichés de sa profession - et affable en toutes circonstances. Il n'aimait pas se montrer autoritaire, mais quelle solution lui restait-il, à part pousser son maître de pêche dans ses retranchements, avec le mince espoir de faire jaillir en lui une étincelle de génie qui les sauverait tous ?
Dans un navire qui vogue sans but, avec autant de monde à bord qui n'a pas de mission essentielle à la survie de l'ensemble, la qualité de la nourriture constituait la clé de la dernière voûte maintenant encore le moral collectif.
- Capitaine ! Hurla un matelot qui passait la tête par la porte donnant vers la passerelle. Maelström à Tribord !
« Encore ! » Pesta Adam en se déplaçant vers le côté opposé du navire, suivant les indications des marins, qu'il apercevait à travers l'immense baie vitrée qui les séparait - une unique pièce de Niloglas, mi-verre, mi-tissu, incassable et inusable, à plusieurs millions de dollars selon l'armateur.
Parvenu sur le flanc tribord, il saisit les jumelles qui lui pendaient au cou et balaya la mer agitée. Effectivement, un tourbillon d'écume large d'une dizaine de mètres était visible à moins de deux miles. Avant même qu'il n'ait le temps de se diriger vers le poste de commandement, Adam sentit le navire virer à bâbord et la vitesse augmenter. C'était l'action la plus logique à prendre, même si les 600 000 tonnes de jauge brute du « Save our Souls» avaient sans doute peu à craindre de ce phénomène de petite taille. L'officier de quart avait réagi sans attendre les ordres du capitaine, ce qui était une excellente décision. Il se contenta donc de manifester son approbation par un regard et un geste en direction de ce dernier. En lui désignant du doigt la frontière, il lui signifia toutefois de respecter la zone de manœuvre et de ne pas s'en approcher. Le lieutenant Blythe acquiesça de la tête, de l'autre côté de la vitre.
Laissant la manœuvre au jeune officier, Adam regagna l'avant de l'étroite terrasse de passerelle pour observer la proue du navire, située deux cents mètres plus avant. Ses fines mains agrippées au garde-corps, il huma l'air marin, laissant aux gouttelettes d'eau salée en suspension le loisir de lui mordre la peau. Il estimait la vitesse à 24 ou 25 nœuds. Il ne faudrait pas la maintenir trop longtemps. Même si la propulsion nucléaire conférait au vaisseau une durée de vie virtuellement illimitée, la sauvegarde de ses capacités semblait le plus sage dans leur situation. Si jamais Sisyphe les emmenait contre des montagnes, il faudrait combattre une houle contradictoire, la mer rebondissant contre la terre d'un côté, et la frontière de l'autre. Cela pouvait former des creux abyssaux capables de briser les neuf cent quatre-vingts mètres du « S.O.S ».
Mais les montagnes existaient-elles encore ?
Ouvrant les yeux, Adam fixa cette frontière qui était leur malédiction. Une barrière infranchissable de pluie, de vents et d'orages, qui formait l'œil de l'ouragan géant Sisyphe. Un ouragan parmi tous ceux qui recouvraient désormais entièrement la planète qui ne méritait plus le nom de « Terre ». Combien y en avait-il ? Aucun moyen de le savoir.
De la terre, nul n'en avait plus aperçu depuis leur départ de Sydney, dix ans auparavant. Depuis la catastrophe qui devait bientôt mettre un terme à l'existence humaine, survenue quelques jours plus tard. Depuis lors, l'horizon du navire pris au piège s'arrêtait là, contre ce cercle d'une quarantaine de milles de diamètre, au sein duquel la zone de navigation se résumait à une bande de dix miles de large, pour ne pas trop s'approcher des dangereuses perturbations régnant sur les bords ou au centre de l'œil.
La Lune, celle qui avait sonné le glas de l'humanité, occupait tout le ciel visible ce jour-là. Du moins, ce qu'il en restait. Ironie du sort, Adam avait appris que c'était l'« océan des tempêtes » que l'on apercevait ce matin. Saloperie de caillou, qui tournait autour d'eux comme un vautour prêt à s'abattre sur sa proie, se dit le capitaine.
Alors que le matelot passait à nouveau la tête par la porte de la passerelle, Adam s'était déjà avancé pour rentrer.
- Je sais, je sais, lui dit-il, le conseil. J'y vais.
Passant au milieu des navigants et entre les consoles, dont la moitié étaient éteintes, Adam, félicita le chef de quart - et lui confia le commandement. En cas d'urgence, il était joignable sur l'intercom.
Le navire disposait de deux ponts 34, le pont de proue et celui de poupe. À la proue, le pont le plus élevé était dédié à la passerelle de manœuvre et aux logements des officiers et des hommes de quart. Le pont de poupe, bien plus grand, abritait le conseil, ses logements, et plusieurs salles de réunion. Adam devait donc traverser le navire de part en part. Il n'aimait pas s'éloigner ainsi de la manœuvre, mais il craignait toujours que le conseil ne prenne une décision stupide. Ces civils sans cervelle avaient le don d'oublier que c'était désormais la mer, et Sisyphe, qui étaient aux commandes. Ils en étaient réduits à survivre et suivre l'ouragan où qu'il aille, pour ne jamais s'écraser contre la frontière de l'œil, synonyme de destruction certaine. Heureusement, il avait son véto de capitaine, qui avait permis à plusieurs reprises de couper court à de nouvelles tentatives d'envoyer des annexes près - ou au-delà - de la frontière. À la recherche d'aide, ou d'un continent, qu'ils ne trouveraient jamais. Parfois, Adam suspectait certains conseillers de vouloir en finir sans attendre. Pourquoi pas, après tout ? À quoi bon rester en vie pour une cause perdue ? Et comment leur en vouloir d'oublier la puissance de la mer, qui avait repris ses droits sur cette planète, sur un bateau qui paradoxalement avait été entièrement construit pour l'oublier (construire une gigantesque piscine d'eau salée sur un navire, quelle déchéance).
Adam appela une autobarge d'équipage avec son pass prioritaire de capitaine. Ainsi, il n'aurait ni à attendre, ni à partager, et serait prioritaire sur tout le trajet. Il pénétra dans la salle du conseil quinze minutes plus tard, bon dernier, comme à son habitude. Il rappelait ainsi aux conseillers qu'un conseil ne pouvait légalement se tenir en son absence.
Son pouvoir sur le navire et ses passagers, initialement absolu, avait été réduit depuis la création de cet organe de direction, composé d'élus, et qui présidait désormais aux destinées du « S.O.S », dont les passagers pouvaient bien constituer les derniers survivants de l'espèce humaine sur cette planète qui ne voulait plus d'eux. Adam avait soutenu cette idée, avant d'en venir à détester ces réunions hebdomadaires au cours desquelles il n'entendait que palabres et idées stupides. Son avis, le seul provenant d'un homme de mer expérimenté, était entendu avec courtoisie, mais trop souvent ignoré. Cinq ans auparavant, il n'avait pas osé bloquer la motion ordonnant une excursion vers la frontière, afin de tenter de capter des ondes radio ou des signaux GPS s'étant frayés un chemin au travers des gigantesques orages qui bordaient l'œil de Sisyphe et les perturbations électromagnétiques qui les accompagnaient. Cinq hommes étaient morts, dont un lieutenant compétent auquel Adam avait confié le commandement de l'annexe. Pris dans des creux de plus de soixante mètres, ils avaient eu tout le temps de comprendre qu'il n'y avait pas de retour possible et s'étaient vus mourir, brinquebalés dans leur coque de noix, en quasi-apesanteur, jusqu'à ce qu'ils se soient écrasés un à un contre une paroi. Adam avait tout entendu, et s'était juré de ne plus laisser passer de telle ânerie.
- Je remercie le commandant de nous permettre d'ouvrir cette session, gronda le président, un ancien juriste chauve d'une soixantaine d'années qui cachait ses bajoues d'obèse sous une épaisse barbe poivre et sel.
- Il n'y a pas de commandant sur ce navire mais un capitaine. Je vous l'ai dit à plusieurs reprises, dit calmement Adam en prenant place face à lui.
- C'est vous qui le dites, commandant. La nature militaire ou civile de notre expédition n'a pas encore été mise au vote.
C'était un des débats au long cours du conseil. Transformer le « S.O.S » en expédition militaire donnerait de fait un très grand pouvoir au conseil, dont le président souhaitait de longue date créer une milice, et édicter des règles très restrictives de déplacement, en réassignant notamment les cabines et les ponts selon l'utilité des personnes présentes pour la survie du bord, et plus en fonction de la place qu'ils occupaient lors de la croisière initiale. Le conseil était divisé sur la question, et cette nouvelle organisation n'avait jusque-là jamais été adoptée.
- Certes, mais ce n'est pas à l'ordre du jour, n'est-ce pas ? Répondit Adam en balayant la salle des yeux.
Un siège était vide, celui d'un des plus féroces adversaires du président. Le capitaine fronça les sourcils.
- Nous n'attendons pas Monsieur Githab ?
- Monsieur Githab est décédé cette nuit, trancha le barbu, je déclare donc ce quatre cent soixante-troisième conseil ouvert. Et je rajoute à l'ordre du jour le remplacement du conseiller Githab, qui nous a tragiquement quittés.
- Tragiquement ? Interrogea une voix féminine.
- Il s'est jeté de la terrasse du pont 28 sur le pont principal, répondit le médecin chef du bord, qui siégeait aussi au conseil.
- Pourquoi n'ai-je pas été mis au courant immédiatement ? Tonna Adam en se levant.
- Capitaine, j'en ai informé le président immédiatement, il m'a d'ailleurs rejoint sur les lieux, dit le médecin sans paraître comprendre la réaction du marin. Il m'a bien précisé qu'il vous informerait de cet événement lui-même.
- Et c'est ce que je viens de faire, reprit le président d'un ton ferme. Je vous rappelle capitaine, comme je l'ai fait à de multiples reprises, que l'intégralité des passagers de ce navire a participé à un référendum il y a de cela plus de neuf ans, qui a transféré la direction du « S.O.S. » au conseil ici présent, et quelques prérogatives spéciales, dont celui d'officier de police judiciaire, à son président. Vous devriez vous y être fait depuis le temps. Vous informer en premier de ce genre d'événements ne relevait que d'une simple tradition, que j'ai choisi d'ignorer pour cette fois, étant donné que nous devions nous rencontrer à cette même table. Qui plus est, nous avons quotidiennement ce genre de suicides, et le poste médical est à court d'antidépresseurs, alors je ne vois pas ce que cet événement a de si spécial.
Adam resta coi devant l'assurance du vieux juriste, qui s'attelait depuis son élection, dix mois auparavant, à diminuer et contrarier ce qu'il lui restait d'autorité. Qu'avait-il donc fait à cet homme ? Et pourquoi était-il aussi soutenu par le conseil ? Sur quinze membres, cinq seulement paraissaient vouloir limiter cet autoritarisme grandissant, qui serait bientôt incontrôlable. Dominant difficilement ses émotions, Adam choisit de ne pas brûler trop rapidement les cartes qu'il lui restait en attaquant frontalement cet homme intelligent, qui n'attendait certainement qu'une occasion de demander son remplacement - ce qui nécessitait un nouveau référendum, selon le code du bord qui avait été édicté lors de la création du conseil.
Une fois Adam assis, le président reprit le cours de la séance comme si l'incident n'avait pas eu lieu. Il confia la parole au secrétaire, un de ses plus proches partisans, qui déclara que Githab ayant été le représentant du second quartier de la première classe, il faudrait faire procéder à un nouveau vote. On proposa que le scrutin ait lieu en fin de semaine, pour laisser le temps à une très brève campagne de s'organiser. Cependant, plusieurs conseillers trouvèrent ce délai trop court, étant donné qu'il n'y avait pas d'urgence particulière à effectuer ce remplacement. Ce qui étonna le capitaine, était que parmi eux figuraient des soutiens du président, qui ne remettaient jamais en question ses propositions ou décisions - ce qui était déjà suspect en soi.
- Bien, bien, qu'on ne dise pas que je ne prends pas en compte vos objections, dit ce dernier. Dans ce cas, donnons un mois à cette campagne pour s'organiser, est-ce que cela convient au conseil ?
Un vote à main levée, au cours duquel Adam s'abstint, adopta cette nouvelle option. C'était trop facile, trop rapide, le vieux était trop conciliant, pensa le marin, alors que celui-ci reprenait la parole.
- Bien, en revanche il est stipulé dans le code du bord que le conseil doit être au complet pour voter des sujets de première importance. Il est précisé à l'article vingt-huit que dans le cas d'une indisposition de longue durée, d'une démission ou du décès d'un conseiller en mandat, son suppléant prendra sa place jusqu'à la tenue d'une nouvelle élection.
- Mais, Monsieur le président, objecta un conseiller, Githab n'avait plus de suppléant depuis plusieurs semaines, il devait en nommer un aujourd'hui.
- En effet, en effet, répondit le barbu, qu'Adam accusa intérieurement de mal feindre la surprise. Eh bien dans ce cas c'est à moi qu'il revient de nommer la personne qui suppléera au conseiller Githab jusqu'à la prochaine élection.
C'est alors que tout devint clair. L'élection repoussée pour laisser plus de temps afin de prendre des décisions que le conseil bloquait. Et surtout celle qui tenait le plus à cœur du président et de ses partisans : la réaffectation des logements. Githab représentait une partie de la première classe, et était donc vigoureusement opposé à cette mesure, tout comme à de nombreuses autres propositions du président, qui disposait maintenant de la possibilité de nommer un de ses soutiens au conseil, et ne manquerait pas de faire voter cette mesure dans le mois à venir, avant que se tienne une nouvelle élection.
- Je croyais qu'il n'y avait pas de sujet important dans l'avenir immédiat, et que c'était la raison pour laquelle nous avons repoussé l'élection ? Tenta Adam.
- Nous ne savons pas ce qu'il peut se passer, capitaine, répondit le secrétaire. Et nous devons être au complet pour prendre la meilleure décision si une crise surgit.
- Pourquoi, vous avez l'intention d'en créer une ? Grinça le marin.
Un murmure parcourut la salle. Des regards angoissés se croisaient. Le président fixait Adam, furieux.
- Ne répondez pas à cela, Monsieur le président, reprit le secrétaire en ajustant ses lunettes de petite fouine hautaine. Pouvez-vous nous indiquer la personne que vous souhaitez nommer à ce conseil en tant de suppléant du défunt conseiller Githab ?
- J'oppose mon véto à cette nomination, dit Adam avec assurance.
- Je n'ai même pas encore proposé de nom ! Pesta le président en agrippant l'accoudoir de son siège pour contenir ce qui ressemblait désormais à de la rage.
- Qu'importe, j'oppose mon véto. Et si je pouvais mettre un véto à votre existence, je le ferais aussi, répondit le capitaine, soutenant le regard brûlant du vieux barbu.
- Pardonnez-moi capitaine, dit le secrétaire en brandissant une liasse de papier - le code du bord -, mais votre véto n'est valable que sur les décisions du conseil qui impliquent une manœuvre ou une action quelconque sur le navire. Or il ne s'agit pas ici d'une motion, mais de l'utilisation par le président d'une des prérogatives qui lui ont été confiées pour régler un cas comme celui qui nous occupe aujourd'hui. De plus, cela ne concerne en rien notre bien-aimé « Save Our Souls ». Votre véto est donc caduque dans le cas présent. Monsieur le Président ?
- Merci de votre intervention, grommela le barbu en esquissant un sourire victorieux, et je prie l'ensemble des conseillers de bien vouloir pardonner l'attitude de notre cher commandant, qui doit être épuisé par le poids des responsabilités qui lui incombent. Bien ! Ma décision est prise, et je nomme à ce conseil Monsieur... Mais que faites-vous bon sang !
Debout près de la sortie de la salle, Adam se retourna pour croiser le regard incrédule du président et des autres conseillers.
- Article trois, nulle séance du conseil ne peut être tenue sans la présence du capitaine ou d'un de ses représentants. Bonne journée messieurs, lança-t-il en passant la porte.
1 mile nautique = 1 852 mètres
Traduit de l'anglais, « Sauvez nos âmes », qui est aussi la signification de l'acronyme « S.O.S »
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top