(Réecrit) Chapitre 2: 1 an.
-Joyeux anniversaire Emma. Joyeux anniversaire Emma. Joyeux anniversaire Emma ! Joyeux anniversaire !! Allez souffle !
J'hésitais, mes parents avaient déposé du "Feu" sur le gato. Du feu ? Et puis quoi encore ?? Mais bon je savais que je devais éteindre cette flamme pour sauver ma famille, je souffla et la flamme disparu. J'aborda une pose de fierté, j'avais détruit le feu par la seule force de mon souffle ! Mes parents se mirent alors à sourire en me voyant rigoler de joie, ma soeur elle, boudait.
-C'est pas juste ! Pour mes six ans j'ai eu que huit cadeaux ! Elle, elle en a neuf ! Ça se fait pas !
« C'est parce qu'elle est plus jeune ma chérie... »
« M'en fiche ! »
Je ressentais de la peine pour ma soeur, la pitié, un nouveau sentiment à rajouter dans ma vie. Au fait, grande nouvelle j'avais appris à marcher ! Cela m'avais fait bizarre au début, c'était un jour chaud, ma soeur jouait avec une peluche de la couleur belle. Je voulais l'avoir mais elle refusait de me la donner, ingrate soit elle. J'essayais de l'attraper de mes petites mains d'enfant mais rien, j'essaya alors de ramper mais même si j'étais assez proche de ma soeur elle était beaucoup trop grande pour que je puisse l'atteindre, c'était une montagne, mais je devais gravir cette montagne et récupérer le trophée de couleur belle. Alors je déplia légèrement mes jambes, je commença à me redresser, à tendre les bras, on aurait dit un rêve qui devenait réalité, j'étais proche, plus que très peu de distance qui nous séparait ma soeur et moi. Je me mis à deux pattes et me dirigea doucement vers Louise et ensuite....je tomba....et pleura déçue d'avoir raté. Mais ma soeur me fixa de ses yeux marrons immenses, elle cria:
-Papa ! Maman !! Emma a commencé à marcher !
« Quoi ?! »
Mes parents se ruèrent dans la chambre de ma soeur, Louise leur expliqua tout. Je voulais écouter mais je n'entendais pas bien...enfin...je ne comprenais pas...en quoi c'était extraordinaire ? Je m'étais juste levée et.....j'étais tombée. Mais voyant que cela faisait sourire mes parents je rigola et dit:
-Marsser ! Marsser, marsser, marsser !
« Oui c'est bien ma puce !! Tu as marché ! Tu es grande ! »
J'étais contente et je répéta ce mot pendant toute la journée même si cela exaspérait mes parents. Cela remonta à mon autre souvenir, une ou deux semaines avant cet événement j'avais parler également pour la première fois. Et comme la plupart des autres enfants que je connaissais au paradis coloré ce mot avait été "Maman" suivi peu après d'un "papa" et d'une "Louise". Mais ce n'était pas vraiment ce que je voulais dire, nous étions partis visiter une autre maison, vieille, poussiéreuse, qui ne possédait guère de belles couleurs. Mais ce qui m'intéressait c'était les bêtes étranges qui s'y trouvaient. Certaines ressemblaient à mes peluches, certaines d'ailleurs ressemblaient à Jaizu. Mais il y avait une peluche géante en particulier que je trouvais amusante. Elle était blanche, avec des tâches noires, énorme, des petites choses accrochées à ses oreilles comme les trucs brillants de ma Maman. Elle appelait cela "boucles d'oreilles", quel drôle de nom ! À la limite je connaissais Boucle d'Or, merci à Louise qui s'était entraînée devant moi à lire cette histoire. La bête ne réagissait pas face à nous mais elle faisait souvent un drôle de bruit: Meuh. Meuh !
Ce bruit me faisait rire, j'essaya de faire pareil:
-Mieu....miao.....moooo.....moman....maman !
« Elle....elle a.... »
« Prononcé son premier mot ! »
Ma famille était heureuse. Je ne comprenais toujours pas pourquoi mais peu importe, cette joie était chaleureuse et réconfortante. Cela me faisait penser à un jeune comme moi, son premier mot, il l'avait prononcé devant ses parents: Papa. La mère semblait triste, et surtout tout le monde étaient étonnés:
-Il a pas dit Maman ?
« C'est étrange. Il aurait dû dire Maman. »
« Vous êtes sûre d'être sa mère ? »
« Aha ! Il préfère son père ! Ça c'est un vrai petit mec ! »
J'avais l'impression que si on disait autre chose que Maman, on n'était pas accepté par les autres, on était renié....comme disait ma soeur...on était la souris noire du laboratoire. Même si je sais pas ce que c'est qu'un laboratoire, c'est un autre paradis coloré ? Heureusement j'avais dit Maman, j'étais comme les autres ! Ma premier épreuve de la vie avait été réussie avec brio !
C'était immense, vide, cela faisait peur, j'avais l'impression que j'allais tomber, mais j'y alla quand même, je m'accrocha au mur et je descendis de ces collines pointues et dangereuses. Louise était chez quelqu'un d'autre et mes parents mangeaient dans une autre pièce, je voulais voir le monde d'en bas, c'était mieux que en haut. Je déposa un pied après l'autre, je manqua de glisser et de pleurer de peur mais je me retint. Je m'aida de mes mains aussi et je me mit a l'envers tout en tournant la tête pour voir où j'allais, je descendis alors à quatre pattes comme ça, calmement. Puis j'arriva en bas. Je gémis de joie et me dépêcha d'aller voir mes parents, en me voyant ils ne me félicitèrent pas comme ils avaient l'habitude de faire mais ils m'attrapèrent en vitesse:
-Comment elle a fait pour descendre ?? J'espère qu'elle n'est pas tombée !
« Il faudra qu'on mette une barrière de sécurité ! »
Après cela, je ne pouvais plus descendre sans l'aide de mes parents, ils m'avaient privé de ma liberté ! J'étais triste, alors je passais la moitié de mon temps à laisser ma soeur me déguiser, me coiffer ou me maquiller comme bon lui semblait. Ça la rendait heureuse, et moi aussi. Je babillais encore un peu, je ne prononçais que des onoma...taupes...haie... C'est comme ça que disait mon père:
-Ma, Lo a ca c la popi !
Traduction:
-Maman ! Louise a cassé la poupée !
Mais bon mes parents me comprenaient....ou presque...Une fois en revenant d'un bâtiment rempli d'autres géants et de paquets géants, ils m'avaient acheté une boîte remplie de petites planches en bois. On devait construire des choses avec, les superposer. J'adorais cela mais je préférais passer mon temps à essayer de faire manger Jaizu. Je sais pas pourquoi il voulait rien manger de ce que je lui donnais. Il n'aimait rien on dirait.
Mes parents m'avaient emmené moi et Louise à la plage. La plage c'était un endroit tout doré avec des petits billes minuscules ! Et devant y'avais une immense serviette bleue ! Et la serviette bleue elle faisait que venir vers Louise. Et Louise elle rigolait. Moi je voulais jouer aussi avec la serviette bleue mais mes parents ils voulaient pas. C'était pas juste ! J'usa alors de mes grandes capacités de bébé et je cria très fort ce qui fatigua mes parents et énerva Louise. Et du coup ils se sont levés et devinez quoi ?
Ils m'ont emmené dans la maison où on habitait et m'ont enfermé dans mon berceau.
C'est décidé ! Mes parents m'aiment pas ! Ça tombe bien j'ai appris à marcher ! Donc je vais apprendre à grimper et je vais fuguer !
J'étais partit cette fois ci dans une très vieille maison qui sentait le fromage ! J'adore le fromage. Et il y avait deux personnes étranges avec des mains pleines de racines. Elles avaient des cheveux de cendres et se courbaient en avant. Je trouvais ces créatures magnifiques. La cendre et les racines. La cendre et le bois. Ça me faisait penser au feu que mon papa avait allumé dans une sorte de grosse niche. Y'avais le bois qui se consumait. C'était triste mais magnifique en même temps. Ces géants âgés avaient l'air de se consumer peu à peu aussi...ils s'appelaient Papiaimamie. Si si je vous jure, ça se disait comme ça ! Ça doit être un nom d'espèce ! J'ai appelé ça les Larmes de L'Art. Ça fait beaucoup de « lar ». Comme l'argent. Je ne comprend pas pourquoi les adultes y prêtent autant d'attention. C'était pas brillant du tout ! J'aimais pas la couleur ! C'était minuscule et on pouvait rien faire avec. Moi je préfère l'argent en chocolat. Ça, ça a une vraie utilité et y'a moins de méchanceté avec l'argent en chocolat. Sauf entre moi et Louise quand on se bagarre tout le temps pour le chocolat. Et c'est toujours elle qui gagne ! Car moi je peux pas le manger. Pas juste. Rien n'est juste dans ce monde remplie de géants.
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