CHAPITRE 27 : OU EST-ELLE ?

SIA FEAT. LABRINTH - To be human

J'ai entendu dans cette chanson dans le film WONDER WOMAN et j'ai vraiment adoré ce film.

Je suis tout de suite tombée amoureuse de cette chanson et je l'écoute en boucle depuis *-*

Dites-moi si vous l'avez vu et ce que vous en avez pensé !

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POINT DE VUE D'AIDEN :

Je n'arrive pas à en revenir, elle a eu le culot de me demander de protéger son nouveau mec et moi, comme un con amoureux j'avais accepté parce que je devais d'abord la protéger, elle.

Elle risquait de se faire virer du lycée avec en plus le risque d'avoir cette aventure avec un prof inscrit dans son livret scolaire, et qui voudrait d'une fille qui se tape son prof ? Pratiquement personne.

A chaque fois que je croisais ce con de prof, je n'avais qu'une envie, me jeter sur lui et le rouer de coups jusqu'à ce qu'il ne puisse plus se relever mais je ne pouvais rien faire, car je risquais d'être viré du lycée mais pire encore, Lilly saurait que c'est moi et ne voudra plus jamais m'adresser la parole.

Surtout que lorsqu'elle je lui ai parlé devant son casier, j'ai vu dans son regard qu'ils avaient baisés et rien que de les imaginer passer à l'acte dans le même bâtiment que moi m'avait fait mal au cœur. Il fallait absolument que j'aille lui parler.

Je récupère mon sac que j'avais laissé tomber sur le banc sur lequel j'étais assis puis rentre dans le lycée et me dirige vers le bureau de M. Harding. Je ne prends pas la peine de frapper et entre, un malaise me prends alors d'un coup lorsque je comprends que les feuilles et les stylos qu'il ramasse par terre sont le résultat d'une envie trop pressante de baiser. Ils l'avaient fait sur son bureau.

- Tu aurais pu frapper ! Il s'exclame surpris de me voir là.

- Je sais mais je n'en avais pas envie. Heureusement que je ne suis pas arrivé plus tôt sinon j'aurais pu vous découvrir dans une situation très gênante.

Il déglutit avec difficulté, sûrement pace qu'il venait de se rendre compte qu'il avait pris un risque.

- C'est elle qui... ?

- Non mais comme elle me l'a dit un jour, on lit en elle comme dans un livre ouvert. Je lui dis avant de l'agresser verbalement.

- Vous n'avez pas honte ? Je reprends en refermant la porte derrière moi puis m'approche de lui. Vous risquez votre carrière, surtout que vous êtes jeune alors j'espère pour vous que vous avez pensé à une reconversion, même si j'ai bien peur que même après vous aurez du mal à travailler avec des enfants parce que oui, aux yeux de la loi Lilly est considérée comme une enfant et vous savez ce qu'on fait aux pédophiles comme vous en prison ? Je vous laisse la surprise de le découvrir. Et vous êtes tellement en manque et désespérer que vous prenez le risque de l'exposer à tout ça ? Elle mérite d'avoir un mec qui ne la cachera pas et non juste pour la nuit.

Je commençais à perdre mes moyens, d'autant plus qu'il n'avait pas l'air d'avoir peur malgré tout ce qu'ils risquaient.

- Je me fiche de tout cela et tu sais pourquoi ?

Il ne me laisse pas répondre et poursuis.

- Parce que je suis tombé amoureux d'elle.

Sa confidence me fait reculer d'un pas.

- Tu es bien marrant de me dire qu'elle mérite mieux mais je sais que tu n'es pas clean. Je connais tes activités nocturnes, je sais que tu deals et que tu refuses de lui parler de tout ça pour éviter de la mêler à tes affaires mais tu sais aussi bien que moi qu'elle est déjà impliquée. Ce n'est plus qu'une question de temps avant que tes ennemis prennent connaissance de son existence et te là retire. Mais ça tu le savais déjà, tu as juste feint l'indifférence pour te donner bonne conscience.

- Ce n'est...

La sonnerie de mon téléphone me coupe dans mon élan. En temps normal je l'aurais laissé sonner mais c'est la musique que j'avais attribué à Lilly que j'entends. Surpris qu'elle m'appelle moi, je sors mon téléphone de ma poche et réponds.

- Lilly ?!

Harding me regarde surpris et sûrement en colère si je me fie à sa mâchoire contractée et à ses poings serrés.

- Et non ! Ricane une voix que je reconnais que trop bien.

Je me tourne alors que mon sang ne fait qu'un tour dans mon corps.

- Où est-elle ? Je grogne.

- Tu crois vraiment que je vais te le dire avant de t'avoir demandé ce que je veux.

- Alors qu'est-ce que tu veux Brian ?

- Ashley mais cela tu ne peux pas me le donner. Alors en échange je veux ta copine.

- Ce n'est pas ma copine.

- C'est exactement ce qu'elle m'a dit mais peu importe je sais que tu tiens énormément à elle alors ça fera l'affaire.

- Laisse-moi lui parler. Je lui ordonne méchamment.

- Non. Tu n'as pas honte ? Il avait jusque-là gardé une voix calme mais là il venait de grogner.

- De quoi est-ce que tu parles bon sang ?

- Tu l'aimais et tu oses tomber amoureux d'une autre fille !

- Ce n'était plus la fille que j'aimais, elle avait changé et j'ai le droit de tourner la page, tout comme toi.

- Mon cœur lui appartiendra toujours.

- Alors tu comprends que le mien appartiendra toujours à Lilly.

- Alors tu l'aimes plus qu'Ashley ?

- Lilly est vivante. Je réponds simplement.

- Plus pour longtemps.

A ces mots Brian raccroche alors que je le supplie de ne pas lui faire de mal. Lorsque je range mon téléphone je me rends compte que j'avais oublié la présence d'Harding qui s'approche de moi et me plaque contre le mur, son avant-bras plaqué contre mon cou pour m'empêcher de bouger.

- Où est Lilly ?

Je ne réponds pas et souris puis me dégage tellement rapidement qu'il ne comprend pas que j'en profite pour le mettre à terre, mon pied posé sur son torse.

- Laisse-moi m'occuper de cela. Le pauvre petit prof que tu es ne peut rien faire pour elle.

A ces mots je le libère et sort de la classe. Je cours pour sortir du bâtiment, grimpe dans ma voiture et conduis jusqu'au seul endroit où je pourrais trouver Brian : son ancienne maison. Je savais que je ne le trouverais pas là-bas, c'était trop évident mais ça pourrait être un bon endroit pour commencer les recherches.

Je défonce sa porte d'entrée en pointant mon arme devant moi et fais le tour de la maison. Lorsque je suis sûr qu'elle vide, je range mon flingue et me rends dans sa chambre pour fouiller. J'y trouve des tonnes de photos d'Ashley, le plus souvent seule mais certaines où je me souviens être avec elle, ont été coupées pour comme pour me faire disparaître. La nostalgie et le manque me traverse le corps et sans que je ne m'en rende compte, des larmes coulent le long de mes joues. Je les essuies puis sors de la pièce pour poursuivre mes recherches dans le salon.

Je trouve sur la table des tas de papiers, je les survole rapidement mais l'un d'eux m'interpelle. C'est une feuille de loyer d'une propriété dans un coin que je connais très bien, c'est suffisamment isolé pour retenir quelqu'un. Je plis le papier et le range dans la poche arrière de mon jean et retourne en courant dans ma voiture. Je conduis comme un malade jusqu'à l'adresse et me gare à l'écart pour éviter qu'on ne me remarque. Je récupère plusieurs recharges de balles et m'approche à pas de loups de la maison, je fais le tout pour repérer les différentes entrées puis décide de passer par celle de derrière.

Je force la serrure et rentre discrètement, toutes les lumières sont éteintes sauf celle du couloir. Je tends l'oreille pour essayer de déterminer le nombre d'hommes présents mais rien. Je fais le tour du rez-de-chaussée puis grimpe à l'étage qui est tout aussi désert. En redescendant je repère une porte fermée et j'aperçois une barre de lumière entre la porte et le sol. Un petit sourire se forme au coin de mes lèvres.

J'entre-ouvre suffisamment la porte pour y glisser ma tête et regarder s'il y a quelqu'un. Un homme armé se trouve assis à un bureau dos à moi et semble dormir et un autre fait les cents pas devant ce qui semble être une cellule.

J'ouvre brusquement la porte en grand et tir deux coups, les deux balles se logent entre leurs yeux. A petits pas, je m'approche prudemment d'eux et écarte de mon pied leurs armes puis je fouille leurs vestes jusqu'à ce que je trouve plusieurs clés.

Une à une je les essaye jusqu'à ce qu'enfin la dernière déverrouille la porte devant moi.

Mon cœur fait un bond dans ma poitrine quand j'aperçois Lilly allongée sur le sol à côté d'une flaque de vomis. J'accours auprès d'elle et m'agenouille à ses côtés. Je la secoue pour la réveillée mais elle ne réagit pas. Pris de panique je pose deux doigts dans son cou pour m'assurer qu'elle respire toujours et je souffle de soulagement quand je sens sa faible respiration.

Quand elle ouvre les yeux elle est tellement paniquée qu'elle tente de se dégager de mon emprise mais elle se calme lorsqu'elle se rend compte que ce n'est que moi.

- Aiden ? Elle murmure comme si elle n'était pas sûre que je sois vraiment là.

- Oui c'est moi ! Je vais te ramener chez toi.

- C'est fini ? Tout est finis ?

J'hoche la tête mais je savais que ce n'était que le commencement. Si Brian est au courant de son existence alors les autres le sont aussi. Mais je n'ai pas envie de lui faire peur. Je l'aide à se relever puis glisse un bras autour de sa taille pour la maintenir contre moi, je n'avais qu'une envie, la porter dans mes bras mais il fallait absolument que je garde une main de libre pour porter mon arme au cas où un des gars de Brian nous tombe dessus.

- Comment tu as fait pour me trouver ? Elle me demande faiblement.

- On en parlera plus tard.

- Alors ça a un rapport avec le fait que tu deals.

Je l'ignore et lui pose la question qui me brûle les lèvres depuis que je l'ai vue.

- Est-ce que Brian ou un de ses hommes t'ont fait... quelque chose ? J'hésite de peur qu'elle me dise oui.

- On en parlera plus tard. Elle me répond en utilisant mes propres termes.

- Je pense que je l'ai bien mérité.

Elle ne me répond pas alors qu'on sort du bâtiment sans encombre. Quand elle s'installe dans la voiture je vois arriver par le même chemin que j'avais emprunté pour venir plusieurs voitures. Je m'empresse de m'installer derrière le volant et sans prendre le temps de mettre ma ceinture je démarre. Quand je croise la première voiture, le passager me fixe et lorsqu'il nous reconnait il attrape l'arme qu'il avait posée sur ses cuisses et nous vise.

J'ai à peine le temps de poser ma main derrière la tête de Lilly pour la forcer à se baisser et la protéger que les vitres éclatent sous l'impact des balles. J'entends Lilly hurler alors qu'elle pose ses mains sur ses oreilles. Mon pied s'écrase sur la pédale d'accélérateur alors que je vois dans le rétroviseur intérieur les trois pick-up faire demi-tour pour nous rattraper.

- Garde la tête baissée ! Je lui hurle.

Puis je repose mes mains sur le volant pour avoir un meilleur contrôle du véhicule et tourne brusquement à droite pour sortir du chemin et récupérer la route.

Je roule bien au-delà des limitations de vitesse et double donc plusieurs voitures.

- Qui est-ce ? Me demande Lilly d'une voix paniquée après s'être relevée et s'adosse à son siège.

- Des hommes de Brian ! Ils ont surement l'ordre de ne pas te laisser t'enfuir surtout si t'es avec moi.

- Comment on va faire ?

- Tu me fais confiance ?

Je lui demande alors que je ne suis pas sûr de sa réponse d'autant plus qu'elle met du temps avant de me répondre avec une petite voix.

- Oui.

Inconsciemment je souris alors que j'appuis un peu plus sur la pédale et rejoins l'autoroute. Je jette un œil dans le rétroviseur et constate qu'ils sont à bonne distance mais semblent se rapprocher de nous.

- Où est-ce qu'on va ? Elle me demande alors qu'elle remarque qu'on s'éloigne de la ville.

- Je n'ai pas envie de les emmener jusque chez toi ou tes amis alors... j'ai une maison plutôt sûre à une heure de route, si j'arrive à les semer on pourra s'y réfugier pour la nuit.

- A toi ?

- Plutôt à un pote mais il me laisse y aller de temps en temps.

Elle hoche la tête silencieusement.

- Comment est-ce que tu vas faire pour les semer ?

- Je vais rouler vite et si ça ne suffit pas je... m'occuperais... d'eux moi-même. Je lui révèle en hésitant.

- Euh... tu entends quoi par-là ?

- Je vais devoir... les tuer.

- Quoi ? Elle s'étrangle et je vois qu'elle s'éloigne physiquement de moi car elle s'adosse à sa portière et je pense que si elle avait pu, elle se fondrait dedans.

Je la laisse digérer cette information alors que je surveille nos poursuivants qui s'étaient considérablement rapprochés de nous. J'avais inconsciemment levé légèrement le pied de l'accélérateur lorsque je discutais avec Lilly. Mais cela leur a suffi pour nous rattraper.

Je prends la sortie et arrive sur une voie rapide complètement déserte. Le premier pick-up se mets juste derrière moi alors que je vois un homme se pencher par la fenêtre et nous viser avec une mitraillette.

- Baisse-toi ! Je hurle alors que j'applique mon ordre et que la vitre arrière se brise, faisant rentrer le vent dans l'habitacle.

Ma main se dirige vers la boîte à gant alors que je ralentis légèrement et en sors un pistolet puis le braque sur la première voiture qui se met à notre hauteur et tire sur le conducteur. Après trois tirs j'arrive à le toucher dans le cou. Sa voiture dérive sur le côté et rentre brusquement dans le terre-plein qui sépare les deux sens de la route.

Le deuxième pick-up n'ayant pas pu éviter l'accident que je venais de provoquer, rentre dans la voiture de son ami alors qu'un feu commence à se répandre. J'écrase une nouvelle fois mon pied sur l'accélérateur alors que les balles continuent de pleuvoir sur la carrosserie. Mais alors que j'arrive à suffisamment m'éloigner j'entends Lilly hurler de douleur.

Mon regard quitte un instant pour voir ce qu'elle a mais c'est suffisant pour que la voiture sorte de la route et dévale la colline alors que je tente de stopper le véhicule. On se crash finalement dans un arbre faisant s'ouvrir les airbags.

Complétement sonné je mets quelques minutes pour reprendre mes esprits. Mes oreilles bourdonnent et une douleur à la tête m'incite à porter une main à mon front puis la porte devant mes yeux et j'y vois du sang. Je tourne la tête dans la direction de Lilly qui est inconsciente puis mon regard se pose sur son bras gauche qui est ensanglanté. Je me dépêche de défaire ma ceinture puis dégonfle les airbags qui m'empêchent de l'atteindre. Je la secoue pour la réveillée et mon cœur s'apaise quand ses yeux s'ouvrent.

- Mais qu'est-ce... ?

- On n'a pas le temps. Je l'interromps. On doit vite bouger avant qu'ils nous tombent dessus.

On sort difficilement de la voiture et je vois quatre hommes dévaler la pente pour nous rattraper. J'attrape le bras valide de Lilly et l'oblige à se mettre à courir en direction de la forêt qui se trouve devant nous. On ne ralentit pas la cadence même quand je perds de vue nos poursuivants car je veux mettre le plus de distance entre eux et nous.

Sans nous en rendre compte, on vient de traverser toute la forêt et j'aperçois une station-service. Sachant que c'est un endroit bien trop évident, je décide de retourner dans la forêt pour nous éloigner d'eux.

Quand je suis sûr que nous sommes suffisamment loin, je m'arrête pour nous permettre de respirer et je jette enfin un regard à Lilly et je suis choqué de ce que je vois. Son visage est pâle si je ne prête pas attention aux traces de sang séchées et est toute transpirante. J'entends qu'elle a du mal à respirer et qu'elle tremble sûrement de peur. Je me décide à la faire asseoir sur un tronc d'arbre renversé puis m'accroupis en face d'elle pour détailler ses blessures.

Son visage comporte plusieurs contusions minimes et cela me rassure légèrement puis j'examine son bras ensanglanté et je ne m'attendais pas du tout à voir ça. Lilly s'était pris une balle dans le bras et je comprends mieux sa pâleur et ses tremblements qui n'étaient pas du tout dû à la peur mais à la douleur. Je m'étais déjà pris une balle et je savais la douleur qu'on pouvait ressentir, d'autant plus qu'elle est toujours logée dans son bras.

Je suis à la fois surpris et impressionné qu'elle est couru aussi longtemps et rapidement sans se plaindre et sans pleurer alors qu'elle était dans un mouvais état.

- Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu avais mal ? Je lui demande doucement.

- On ne pouvait pas... s'arrêter. Elle souffle. Ou ils nous auraient rattrapés.

- Lilly... Je murmure ne sachant pas quoi dire d'autre.

Et sans que je ne m'y attende Lilly tourne de l'œil et s'effondre dans mes bras.

- Il faut vraiment que je te soigne... mais comment ?! Je murmure.

Je range mon arme dans mon dos entre mon jean et ma peau puis prends Lilly dans mes bras.

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Je poste le chapitre aujourd'hui dimanche uniquement parce que je pourrais pas le poster demain alors je préfère vous le mettre plus tôt qu'en retard.

De plus je suis particulièrement fière de ce chapitre car il y a pas mal d'action.

Dites-moi ce que vous avez pensé de :

 - La discussion entre Aiden et Jason ?

 - Le sauvetage ?

 - La fusillade ?

 - Comment vont-ils s'en sortir ?

Des bisous et je poste la suite le LUNDI 3 JUILLET !

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