/!\scène de violence présente/!\

Ma vie a toujours été confortable. Fils de l'alpha, personne ne venait me chercher des noises, enfin jusqu'à ce que je me présente en tant qu'oméga. Même si la luna de mon père est aussi oméga, sa meute ne peut supporter les omégas. La plupart du temps, les autres loups de ma classe sont traités comme défouloir autant sexuels que verbal et physique. J'ai toujours cru que mon statut de fils de l'alpha allait me protéger de cet avenir. Alors, le jour de mon anniversaire quand j'ai eu les signes de mes premières chaleurs et de ma présentation en tant qu'oméga j'étais serein jusqu'à ce qu'un alpha de la meute n'entre dans ma chambre les yeux rouges, signe que son loup était aux commandes, et ma violer pendant mes premières chaleurs.

Chacune de mes périodes c'est alors passer ainsi. Après ma présentation, je suis allé expliquer à mon père ce qu'il s'était passer et seul un regard de dégoût m'a été adressé par l'homme qui m'a élevé depuis louveteau. Il a dit que si c'était vraiment le cas c'est que je le méritais, qu'il ne me voyait plus comme son fils et que je n'étais plus que la pute et le défouloir de la meute maintenant.

Ce jour-là, mes larmes ont inondé mes joues. Ma mère n'a même pas contredit mon père détruisant mes espoirs de pouvoir m'échapper de cette décision qui brisait mon esprit autant que mon corps.

Voila cinq ans que je vis comme ça. Cinq ans que je subis les viols, la violence physique et verbale. Je suis épuisée mentalement et physiquement. Comment certains omégas arrivent à vivre comme ça toute leur vie ?

Je sais très bien que l'on a tous un rôle à jouer dans la meute : les alphas sont les dirigeants de la meute, les bêtas souvent les bras droits des alphas, les deltas sont les guerriers, le gammas sont souvent les porteurs de la meute et les omégas sont le cœur de la meute, on est là pour calmer les tensions entre chaque membre de la meute. On peut calmer les tentions soit en devenant un défouloir comme je le suis actuellement ou être l'oméga centrale de la meute qui demande de l'affection et est choyer comme un trésors par les autres membres de la meute.

Je suis actuellement dans ma chambre. Je regarde dehors vers la forêt, je peut deviner la ville juste derrière la forêt. Je ne veux pourtant pas sortir parce que cela voudrait dire me mettre encore en position d'oméga en chaleur. Je sens déjà mon liquide lubrifiant s'écouler de mon entrée. Mes joues rouges et ma respiration erratique montrait bien mon état. Je n'en peux plus. Malgré mon état de besoin où mon loup ne demande que de se faire prendre pour satisfaire son besoin, mon esprit humain brisé me fait pleurer de honte et de fatigue. Je veux mettre fin à tout ça.

J'entends des pas résonner dans le couloir. Je me tends sur les nerfs, ayant peur de me faire à nouveau violer. C'est devenu ma pire peur avant celle du noir.

Je vois la poignée de ma porte bouger, me faisant paniquer. Je prie pour que la chaise que j'ai mise pour bloquer la poignée et empêcher les alphas de rentrer pendant mes chaleurs et de tomber une nouvelle fois enceinte. Je ne supporterais pas de perdre une nouvelle fois un louveteau.

La porte et la chaise vole en éclat me faisant crier de peur et de me recroqueviller dans mon lit en pleurant et suppliant de me laisser ;

- Non.... S'il vous plaît... je sanglote piteusement en gardant la tête dans mes bras pour me garder en sécurité enfin dans cette illusion de sécurité.

- Tu crois vraiment que je vais te laisser tranquille alors que tu sens si bon, petite pute ? Tu es fait pour ça salope alors soumet toi comme le bon petit oméga que tu es et viens lécher ma queue. Tu va voir je vais te donner plein de louveteau.

- Non... je... je ne veux pas d'autre louveteau... pas encore... je me débat faiblement alors que mon loup ronronne de plaisir de voir un alpha malgré que je sais qu'il n'a aucune envie de me faire du bien mais de se faire du bien à lui.

- Oh si, il fait un sourire carnassier me faisant trembler de peur. Tu vas porter mes louveteau toute ta vie. J'ai obtenu de ton père le droit de te marquer pendant tes chaleurs et je ne vais pas me gêner bien que tu devras toujours satisfaire le reste de la meute même si tu sera mon oméga.

Il rigole d'un rire mauvais alors que je gémis de peur. Je tremble et essaye de donner des coups dans le vide pour le forcer à s'éloigner de moi avec le peu de force que j'ai à cause de mes chaleurs.

Je m'essouffle facilement et mes membres perdent de leur force. Mon esprit s'efface peu à peu au profit de mes chaleurs. L'alpha montant sur mon lit doucement, comme un prédateur qui chasse sa proie, ce que je suis actuellement dans mon état. Mon loup ronronne de plaisir en sentant la dominance que l'alpha exerce sur moi. Une dominance qui me donne de l'urticaire et me terrifie.

La main de l'alpha me caresse les corps avant de dériver vers ma gorge et la serrer au point de me couper la respiration. Je grimace de douleur alors que mon corps est mou entre se mains. Il commence à me déshabiller, libérant en soi mon corps de son carcan de tissu, libérant la chaleur de mon corps au moins au niveau de mon torse. Sa main caleuse caresse mon torse et s'arrête sur mes tétons. Il les pince, les tire, les masse me tirant des gémissements de plaisir que je ne peux retenir malgré moi. Je me dégoute de ressentir du plaisir aux mains de cet alpha. Je voudrais ne plus rien ressentir. Je ferme les yeux douloureusement, mes larmes coulant sur mes joues alors que je sens sa main descendre au niveau de mon short déjà bien imbibé par mon liquide lubrifiant. Je me dégoute de réagir ainsi pourtant je sais que, étant en chaleur, je suis réactif.

Je sanglote encore plus fortement en sentant mon short quitter mes jambes. Elles tremblent sous ma peur alors que l'alpha se glisse entre mes jambes. Je sens sa main prendre la mienne pour la poser sur son sexe. Je serre les dents alors que je garde ma main immobile.

- Bouge ta main salope ! il grogne me faisant peur et couiner piteusement

J'obéis à son ordre avec honte et bouge ma main pour astiquer son membre. Je l'entends grogner de plaisir. Je garde les yeux religieusement fermés ne voulant pas voir mon reflet dans ses yeux. Ce reflet qui me dégoute déjà tous les jours quand je me vois dans la glace.

Je couine une nouvelle fois piteusement quand il retire ma main de sa verge et me retourner d'un coup pour me mettre sur mes genoux et mes mains. Je hais cette position, elle montre ma soumission. Pourquoi je n'ai pas pu être un alpha ou un delta ? au moins je ne serai pas en train de vivre cet enfer chaque moi a cause de ma condition d'oméga.

Je me cambre quand je le sens rentrer en moi si brusquement. Je pose mon front contre les coussins criant de dedans autant un appel à l'aide qu'un cri de plaisir non voulu. Je sens son nœud commencer à grossir en moi me faisant pleurer de désespoir. Je ne veux pas me faire marquer ni me faire nouer par ce bâtard. Je ne veux pas porter ses louveteaux, je voudrais tellement être aimé pour ce que je suis, aimé et non traité comme un vide couille.

D'un coup il s'arrête, je ne comprends pas ce qu'il se passe, je sens tout son poids sur mon dos me faisant couiner de douleur. Je n'ai pas les muscles forts des deltas et des alphas.

- Chut tout va bien louveteau... on va s'occuper de toi d'accord ? j'entends une voix maternelle alors que je sens le poids de l'alpha être enlever de mon dos.

Je couine de douleur en sentant son membre et son nœud gonflé quitter mon antre même si c'est délicatement ça reste douloureux.

- Ça va aller mon tout beau, on va prendre soin de toi d'accord ? allez ouvre tes beaux yeux que je puisse voir si tu vas bien.

Je tremble toujours de peur mais je finis par me calmer et ouvrir mes yeux petit à petit pour tomber sur un homme fin au visage grâcieux avec des cheveux blonds et des yeux verts. Ses lèvres sont pleines et rouge comme des cerises. Il a un sourire doux et rassurant qui se reflète dans ses yeux, signe de sa sincérité. Mes yeux doivent être dans un piteux état : mes iris bleu clair sont mangés par la pupille à cause de mes chaleurs, le blanc de mes yeux rouge à cause de petits vaisseaux sanguins qui ont éclaté dans pendant que je maudissais ma vie.

- On va t'aider d'accord louveteau ?

Il parle toujours doucement en caressant mes cheveux. Il me prend dans ses bras comme une mère le ferait, m'enroule dans une couverture pour me couvrir et m'emmène dans ma salle de bain qui était déjà ouverte depuis le début de mes chaleurs. Il m'assoit dans la baignoire et commence à me laver soigneusement et délicatement pour ne pas abimer ma peau alors que je ne souhaite d'une chose frotter ma peau assez forte pour faire disparaître l'illusion de ces mains qui me touchent encore.

- Seonghwa-hyung on est arrivé à temps ? demande un autre un ton plus grave.

- Oui, il n'a pas eu le temps de le marquer. On est arrivé à temps on va pouvoir l'emmener comme le souhaitait sa vraie mère. Bon dieu mais qu'est ce que l'on t'a fait vivre ici louveteau ? il demande avec un ton plein de douleur.

- Rien... je répond amèrement ne voulant pas en parler même si l'acte qu'ils avaient interrompu pouvait forcement parler de l'enfer que je vivais dans cette meute.

Je le regarde avec les yeux d'un enfant qui a trouvé son sauveur je ne veux plus le quitter. Je ne veux pas rester dans cette meute, là où mon père m'a vendu à un alpha sans scrupule.

- Je vous en prie... emmenez-moi ne me laissez pas ici... je vous en supplie...

Je m'accroche faiblement à son t-shirt blanc en pleurant de désespoir le priant de m'emmener avec lui. Je ne veux plus le lâcher. Il m'a sauvé d'un viol.

- Hongjoong, il va falloir prévenir yeosang et wooyoung pour qu'ils viennent l'aider.

- Tu crois que deux autres omégas autour de lui pourra l'aider ?

- J'espère,il doit se calmer avant de l'emmener au dortoir. Le manager va râler mais j'aiune promesse à tenir à ma sœur et je vais la tenir.

L'autre loup soupire et je vois sa main se poser sur l'épaule de mon sauveur. Il se retourne pour sortir de la salle de bain.

- Je vous laisse tous les deux, je vais faire bouger San et Mingi ainsi que ramener Yeosang et Wooyoung, Jongho et Yunho s'occuperont de contrôler le reste des loups le temps qu'on le sorte de cet enfer sur terre.

Mon sauveur hoche la tête et recommence à nettoyer mon corps délicatement. Une fois propre il me sort de la baignoire pour me sécher et penser ensuite toutes mes plaies. Je sursaute en sentant deux nouvelles odeurs : une de groseille douce mêlée à du miel et une odeur de lys mêlé à une odeur de cèdre. Deux omégas liés. Ils ont dû trouver leur âmes sœurs. Je les envie tellement. J'aimerai tellement avoir cette chance, de trouver mon âme sœur.

Je lève la tête pour les regarder et les détailler. L'étonnement prends place dans mes entrailles. Le premier que je vois est un peu plus grand que moi mais ce qui m'étonne c'est de le voir si musclé que cela me tend de peur même si on a la même classe. Le deuxième est grand et fin. Les deux me font plus peur que celui qui m'as pensé mes plaies et mes bleus, qui me berçait actuellement pour me calmer.

Je finis par m'endormir, épuisé par le viol que j'avais subis et les chaleurs qui me prends toute mon énergie.